Les vertus thérapeutiques de la fidélité conjugale
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/comment-l-esprit-soigne-le-corps_1578736.html#HfjBFrgj5CJtmXRH.99
Par quel mécanisme obtient-on ainsi un effet sur la sévérité de la maladie ? Il semble que le cerveau, après traitement par placebo, fabrique lui-même les substances actives, à l'exemple des opioïdes, qui réduisent la douleur, comme le ferait une piqûre de morphine. Une véritable usine à gaz, loin d'avoir livré tous ses secrets.
Phénomène tout aussi intriguant, les gens mariés ont moins de risques de développer une pneumonie, de subir une opération chirurgicale, de développer un cancer, de subir un infarctus ou de souffrir de démence. Ce fait établi a donné lieu à de nouvelles recherches, qui ont permis d'affiner le tableau. En étudiant plus précisément la qualité des relations conjugales, les scientifiques ont découvert que l'effet protecteur du mariage disparaissait en cas de disputes fréquentes dans le couple.
Les personnes "mal" mariées se révèlent même en plus mauvaise santé que celles restées célibataires ! Des expériences menées aux Etats-Unis montrent notamment qu'au sein des couples qui se déchirent les défenses immunitaires des intéressés s'affaiblissent et les coupures sur la peau mettent plus de temps à cicatriser. C'est donc la félicité conjugale, et non la vie commune en elle-même, qui serait bénéfique pour la santé.
L'explication ? L'écoute, les gestes, le soutien d'un conjoint réconfortant permettent une meilleure régulation des émotions négatives, dont les effets délétères sur l'organisme sont désormais prouvés. La colère est un exemple. Dans les deux heures qui suivent un emportement, le risque pour un individu de souffrir d'un infarctus est multiplié par cinq et celui de souffrir d'un AVC par trois, selon la méta-analyse (une synthèse des résultats de toutes les études publiées dans le monde sur le sujet) effectuée par une équipe américaine et parue le 4 mars dans la revue European Heart Journal. Ce risque reste faible en valeur absolue, mais il constitue une menace réelle pour les personnes connaissant des accès de colère récurrents.
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Par quel mécanisme obtient-on ainsi un effet sur la sévérité de la maladie ? Il semble que le cerveau, après traitement par placebo, fabrique lui-même les substances actives, à l'exemple des opioïdes, qui réduisent la douleur, comme le ferait une piqûre de morphine. Une véritable usine à gaz, loin d'avoir livré tous ses secrets.
Phénomène tout aussi intriguant, les gens mariés ont moins de risques de développer une pneumonie, de subir une opération chirurgicale, de développer un cancer, de subir un infarctus ou de souffrir de démence. Ce fait établi a donné lieu à de nouvelles recherches, qui ont permis d'affiner le tableau. En étudiant plus précisément la qualité des relations conjugales, les scientifiques ont découvert que l'effet protecteur du mariage disparaissait en cas de disputes fréquentes dans le couple.
Les personnes "mal" mariées se révèlent même en plus mauvaise santé que celles restées célibataires ! Des expériences menées aux Etats-Unis montrent notamment qu'au sein des couples qui se déchirent les défenses immunitaires des intéressés s'affaiblissent et les coupures sur la peau mettent plus de temps à cicatriser. C'est donc la félicité conjugale, et non la vie commune en elle-même, qui serait bénéfique pour la santé.
L'explication ? L'écoute, les gestes, le soutien d'un conjoint réconfortant permettent une meilleure régulation des émotions négatives, dont les effets délétères sur l'organisme sont désormais prouvés. La colère est un exemple. Dans les deux heures qui suivent un emportement, le risque pour un individu de souffrir d'un infarctus est multiplié par cinq et celui de souffrir d'un AVC par trois, selon la méta-analyse (une synthèse des résultats de toutes les études publiées dans le monde sur le sujet) effectuée par une équipe américaine et parue le 4 mars dans la revue European Heart Journal. Ce risque reste faible en valeur absolue, mais il constitue une menace réelle pour les personnes connaissant des accès de colère récurrents.