Le remède à la solitude Par Edouard
Kowalski
Lequel d’entre nous ne s’est pas senti bien seul alors qu’il
avait besoin de réconfort, d’encouragement, de trouver quelqu’un à qui confier
ses problèmes.
Même quand nous appartenons au Seigneur, nous cherchons à
juste titre la communion des frères ou sœurs pour trouver des forces nouvelles,
et nous sommes quelque fois déçus. Alors, où est le problème et comment en
trouver la solution ?
Je suis bien seul
De grands hommes de Dieu sont
passés par ce chemin et le Seigneur les a instruits. Le grand prophète Elie
disait un jour à Dieu lui-même : Je suis resté, moi seul ! Mais en réalité, il
était en compagnie de l’Eternel, en train de lui confier ses détresses et Dieu
ajoutera : Je laisserai sept mille hommes qui n’ont pas fléchi les genoux devant
Baal. (1 Rois 19 : 14 & 18)Nous sourions aux propos d’Elie : sept mille
hommes qui partagent ses convictions, ses soucis de la gloire de Dieu, un
rendez-vous et une conversation en tête à tête avec Dieu et Elie ose dire qu’il
est vraiment seul. Vous avez compris, quand nous sommes enfants de Dieu, le
sentiment de solitude nous trompe sur la réalité.
La vérité, c’est ce
que nous affirme la parole de Dieu. Si quelqu’un vit loin de Dieu, sans être
réconcilié par la Croix, la solitude est une bien sinistre réalité… il est seul
face à ses problèmes, face à son avenir, face au Diable, face à l’enfer.
Mais après notre repentance, Jésus vient faire sa demeure en nous, nos
péchés sont ôtés, et nous avons une communion réelle, vivante et permanente avec
notre Seigneur. Nous sommes entrés dans la Nouvelle Alliance que Jésus a signé
avec nous par le Sang de la Croix.
Jésus dans la plus grande des
solitudes. Pourquoi ?
Lorsque Jésus mourrait sur la Croix, entre autres
paroles, il a pu s’écrier : Mon Dieu, mon Dieu ! Pourquoi m’as-tu abandonné ? Ce
fut le moment le plus tragique pour notre Sauveur. Les ténèbres ont envahie
immédiatement Golgotha et Jésus se trouvait avec ses souffrances, bien seul,
sans secours divin et sans aucun secours humain ! Quels affreux moments de
souffrances non seulement physiques, mais surtout morales et spirituelles ! Pour
un temps, Dieu l’avait réellement abandonné, Dieu ne pouvait pas supporter de
regarder les péchés de l’humanité dont le Christ s’était chargé. Dans cet
abandon momentané, prévu par Dieu, il y avait une intention charitable de notre
Sauveur. Volontairement, en acceptant la Croix, le Christ acceptait de porter
nos péchés mais aussi toutes nos souffrances. Parmi les douleurs humaines, il y
a la solitude qui tient une grande place, car dès la création de l’homme, Dieu
en voyant Adam tout seul, a déclaré : Il n’est pas bon que l’homme soit seul !
(Genèse 2 ).
La présence éternelle de Jésus
J’aimerais dire à celui
ou celle qui souffre de la solitude : Jésus s’est chargé de cette douleur, Il
l’a portée sur la Croix dans un but bien précis : pour t’en délivrer
définitivement ! Selon l’Evangile de Matthieu, les dernières paroles de Jésus,
celles que tout enfant de Dieu a retenu et qu’il aime à proclamer journellement,
sans se lasser : Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du
monde. (Matthieu 28 :20) Jésus est très précis dans cette proclamation :
lui-même personnellement nous accompagne tous les jours et à tout moment de la
journée. Il ne nous donne pas un rendez-vous de quelques minutes chaque jour, il
n’ouvre pas une permanence quelques heures dans la journée… mais il est avec
nous constamment, de jour comme de nuit. Et il nous garantit cette présence, non
jusqu’à la fin de notre vie… mais même au-delà de la mort, il est là, puisqu’il
promet d’être avec nous jusqu’à la fin du monde.
Qu’on ne se trompe pas !
Quand on a fait alliance avec Jésus par le sang de la Croix, il s’agit bien une
présence permanente, que l’on prie, que l’on dorme, que l’on travaille !
Certains moments privilégiés, je peux ressentir cette présence douce,
bienfaisante, apportant le réconfort et la paix. Combien j’aime cette
manifestation de sa présence, elle est apaisante, réparatrice, désirable ! Mais
certains pensent, lorsqu’ils ne ressentent pas cette présence, que Jésus les
oublie et ils se comportent comme des orphelins, se sentent seuls, frustrés,
oubliés et ils commencent à déprimer. J’aimerai rappeler cette grande vérité :
Le juste vivra par la foi et non par ses sentiments. La réalité de la foi, c’est
ce que me dit la Parole de Dieu. La vérité, ce n’est pas ce que je ressens mais
ce que me dit le Christ. Nos sentiments nous trompent souvent mais Jésus a dit :
Je suis la vérité et la vérité vous affranchira entre autre du sentiment de
solitude.
Comment vivre la présence de Jésus
Pour vivre cette
glorieuse réalité de la communion permanente avec notre Seigneur, nous avons
besoin de l’Esprit Saint : Quand Il sera venu, lui l’Esprit de vérité, il vous
conduira dans toute la vérité. (Jean 16 : 13) C’est lui, l’Esprit Saint qui me
rappelle dans ma nuit noire, dans mes moments de solitude, de découragement que
Jésus est avec moi. Envers et contre tout, j’affirme, je proclame ce que me
rappelle l’Esprit Saint : Jésus est avec moi.
Vous vous êtes déjà trouvés
en compagnie dans une pièce fermée. Au bout d’un certain temps, vous vous
sentiez mal à l’aise et vous avez demandé : « On manque d’air. Donnez-nous un
peu d’air ! » et quelqu’un a simplement ouvert une fenêtre. Ouf ! Vous vous
sentiez mieux ! En fait, la pièce était pleine d’air mais l’air a besoin d’être
renouvelé. Accepteriez-vous de vivre dans une maison continuellement fermée ?
Alors, régulièrement ouvrez la fenêtre de votre cœur en direction du ciel.
Recevez chaque jour dans la prière, dans la méditation de la Parole, une brise
d’air frais par l’Esprit Saint venant du ciel. Ne vous contentez pas de vivre
des expériences du passé ou de la nourriture que vous recevez dans un
rassemblement du peuple de Dieu. Ayez votre vie personnelle et intime avec Dieu,
ces moments où l’Esprit vous rappellera sans cesse les paroles apaisantes de
Jésus qui nous dit : Le Père vous donnera un autre Consolateur qui soit
éternellement avec vous… Je ne vous laisserai pas orphelins, je viens vers vous.
(Jean 14 : 16).
Celui qui est en nous est le plus grand
Dans notre
monde agité, en perpétuel mouvement, de grâce, s’il vous plaît, prenez la bonne
décision d’accorder chaque jour un temps pour rencontrer, pour écouter et pour
parler à Celui qui est toujours avec nous.
Un jour le jeune serviteur
d’Elisée sortit pour puiser de l’eau et il fut effrayé, car en face de lui, il y
avait toute une armée qui l’encerclait. Il se sentit bien seul et bien petit.
Elisée, qui avait l’onction de l’Esprit et la communion avec Dieu, était sans
crainte, et il dit à son serviteur : N’aie pas peur, car ceux qui sont avec nous
sont plus nombreux… (2 Rois6 : 16) Et ce jeune eut les yeux ouvert sur
l’invisible : il y avait là tous les chars de feu de l’armée de
l’Eternel.
Ma prière : « Seigneur, ouvre nos yeux pour que nous voyons
que nous ne sommes jamais seul, le Père, le Fils, le Saint Esprit sont toujours
à nos côtés."
Mon conseil pratique : engagez-vous aussi dans le service
pour le Seigneur auprès de votre prochain, car en rendant service aux autres au
nom de Jésus, vous vous rendez service à vous-mêmes pour vous aider à surmonter
vos solitudes.
Gilles. Ville de Québec - Canada
Dernière édition par Gilles le Sam 8 Sep 2018 - 16:21, édité 1 fois