Quand je suis dans le train le matin, je n'aime pas les gens qui font du bruit quand d'autres souhaitent se reposer (surtout s'ils ont travaillé la nuit). Ca me met en colère ces rires superflus quand il faudrait prier.
Pendant ce temps je dis la liturgie des heures.
"Dieu comble son bien-aimé quand il dort"
"Dieu veille sur vous la nuit, dès le réveil, que vos pensées soient pour lui. Au lieu de vous précipitez vers la radio ou la télé pour briser le silence de la nuit, laissez Dieu vous parler dans ce silence. Comment voulez-vous l'entendre dans le bruit? Rappelez-vous: Il n'était ni dans le tonnerre ni aucun autre fracas, mais dans le souffle léger de la brise. Mettez vous en sa présence et priez le dès le réveil! Parlez d'abord à Dieu avant de parler aux hommes! Abandonnez-vous d'abord à Lui pour que tout ce que vous vivrez dans la journée soit imprégné de sa présence. Plutôt que des rires surpeflus et tant de vacarme, restez en silence et priez"
"Le dimanche, faîtes de même. Vous avez transformé le jour qui est consacré à Dieu et au repos en jour de course aux activités. Vous oubliez le Seigneur qui vous a tout donné, et même son fils unique en sacrifice saint! Mais ingrats que vous êtes, pendant qu'Il vous attend le dimanche matin, vous faîtes du sport, de la musique, des voyages et vous égarez vos enfants; vous les privez de Lui!
Parfois même vous empêchez vos parents d'aller à Sa rencontre, parce qu'ils sont polis. Rien ne doit vous arrêter sur le chemin qui vous mène à Lui. Rien n'y personne. Ecoutez Son appel intérieur impérieux d'amour et venz à Lui. Venez vous unir à Lui par la communion aux saintes Espèces. Il vous aime et vous êtes indifférents, Il meurt pour vous et vous ne venez pas vous unir à son sacrifice. Ne vous laisser pas barrer la route par ses ministres défaillants, même quand ils vous excluent, car Lui vous aime! Il ne demande qu'une chose: que vous l'aimiez! Venez, venez, venez!"
Pour tant de gens croisés dans la rue, dans les transports, sur les lieux de travail, Pâques est absent de leurs préoccupations. Un jour férié en plus, un bon repas où beaucoup de si gentils jeunes agneaux que j'ai vu dans les champs ont été massacrés gratuitement, puisqu'on n'a pas besoin d'en manger pour être en bonne santé (les lectures de cette nuit nous le rappelaient opportunément au contraire). Dans ma ville, c'est un tournoi de football qui dure 3 jours, ce matin j'ai croisé tous ces sportifs qui courrent, si seulement ils courraient aussi vite pour aller à l'Eglise, si seulement ils sondaient leur coeur pour avoir soif du Christ! La Résurrection leur est "étrangère". Dans quel état de pauvreté spirituelle ne sont pas nombre de nos contemporains! Et plutôt que de les juger ou de les blâmer, je ressens cela très fort en moi, nous devrions être comme Jésus, qui fut saisi de pitié devant les foules parce qu'ils les voyaient comme des brebis sans berger, des brebis égarées, auxquelles il ne tient pas moins qu'à celles qui sont dans la bergerie. Comment leur faire connaître la Bonne Nouvelle de Jésus et de sa Résurrection dans un monde où exprimer sa foi et surtout sa catholicité devient presque tabou? Dans un monde hostile surtout à l'Eglise catholique? Les personnes d'un certain âge, même si elles ne pratiquent plus ou ont abandonné l'Eglise, au moins connaissent des rudiments de foi. Mais quand je vois tous ces jeunes, de plus en plus nombreux, qui n'ont même pas été baptisés ni catéchisés, qui n'ont pas "fait leur communion" comme on dit, ou qui n'ont pas été confirmés, manquant de ce sacrement si essentiel pour la grâce de l'Esprit Saint, ils sont si loin de Dieu! Ils n'ont plus de repères, ils sont si pauvres, oui, si pauvres et même pas conscients de l'enfermement dans lequel ils sont (asservissement des masses par assoupissement, ça arrange bien les politiques). Je n'ai pas de réponses.
Un berger garde ses brebis; Jésus nous compare aux brebis, ce n'est pas pour nous manger, il inverse la logique humaine en se donnant lui-même à manger, ce qui scandalisa les juifs. La violence ne connaît pas les limites des espèces. Tant que des animaux seront tués, des humains le seront aussi. De même tant que l'on tuera des enfants dans le ventre de leur mère, il y aura les guerres. La paix ne se marchande pas. La racine du mal ne peut être extirpée que par les actes les plus fondatementalement non-violents qui soient: l'arrêt d'ôter la vie à quelque créature que ce soit, à quelque stade de son développement que ce soit.
Jésus est venu pour nous bouleverser, mais nous sommes loin, très loin, moi le premier, d'avoir bien compris.
Source: benoit-catho-homo.skynetblogs.be
Gilles. Ville de Québec - Canada
Pendant ce temps je dis la liturgie des heures.
"Dieu comble son bien-aimé quand il dort"
"Dieu veille sur vous la nuit, dès le réveil, que vos pensées soient pour lui. Au lieu de vous précipitez vers la radio ou la télé pour briser le silence de la nuit, laissez Dieu vous parler dans ce silence. Comment voulez-vous l'entendre dans le bruit? Rappelez-vous: Il n'était ni dans le tonnerre ni aucun autre fracas, mais dans le souffle léger de la brise. Mettez vous en sa présence et priez le dès le réveil! Parlez d'abord à Dieu avant de parler aux hommes! Abandonnez-vous d'abord à Lui pour que tout ce que vous vivrez dans la journée soit imprégné de sa présence. Plutôt que des rires surpeflus et tant de vacarme, restez en silence et priez"
"Le dimanche, faîtes de même. Vous avez transformé le jour qui est consacré à Dieu et au repos en jour de course aux activités. Vous oubliez le Seigneur qui vous a tout donné, et même son fils unique en sacrifice saint! Mais ingrats que vous êtes, pendant qu'Il vous attend le dimanche matin, vous faîtes du sport, de la musique, des voyages et vous égarez vos enfants; vous les privez de Lui!
Parfois même vous empêchez vos parents d'aller à Sa rencontre, parce qu'ils sont polis. Rien ne doit vous arrêter sur le chemin qui vous mène à Lui. Rien n'y personne. Ecoutez Son appel intérieur impérieux d'amour et venz à Lui. Venez vous unir à Lui par la communion aux saintes Espèces. Il vous aime et vous êtes indifférents, Il meurt pour vous et vous ne venez pas vous unir à son sacrifice. Ne vous laisser pas barrer la route par ses ministres défaillants, même quand ils vous excluent, car Lui vous aime! Il ne demande qu'une chose: que vous l'aimiez! Venez, venez, venez!"
Pour tant de gens croisés dans la rue, dans les transports, sur les lieux de travail, Pâques est absent de leurs préoccupations. Un jour férié en plus, un bon repas où beaucoup de si gentils jeunes agneaux que j'ai vu dans les champs ont été massacrés gratuitement, puisqu'on n'a pas besoin d'en manger pour être en bonne santé (les lectures de cette nuit nous le rappelaient opportunément au contraire). Dans ma ville, c'est un tournoi de football qui dure 3 jours, ce matin j'ai croisé tous ces sportifs qui courrent, si seulement ils courraient aussi vite pour aller à l'Eglise, si seulement ils sondaient leur coeur pour avoir soif du Christ! La Résurrection leur est "étrangère". Dans quel état de pauvreté spirituelle ne sont pas nombre de nos contemporains! Et plutôt que de les juger ou de les blâmer, je ressens cela très fort en moi, nous devrions être comme Jésus, qui fut saisi de pitié devant les foules parce qu'ils les voyaient comme des brebis sans berger, des brebis égarées, auxquelles il ne tient pas moins qu'à celles qui sont dans la bergerie. Comment leur faire connaître la Bonne Nouvelle de Jésus et de sa Résurrection dans un monde où exprimer sa foi et surtout sa catholicité devient presque tabou? Dans un monde hostile surtout à l'Eglise catholique? Les personnes d'un certain âge, même si elles ne pratiquent plus ou ont abandonné l'Eglise, au moins connaissent des rudiments de foi. Mais quand je vois tous ces jeunes, de plus en plus nombreux, qui n'ont même pas été baptisés ni catéchisés, qui n'ont pas "fait leur communion" comme on dit, ou qui n'ont pas été confirmés, manquant de ce sacrement si essentiel pour la grâce de l'Esprit Saint, ils sont si loin de Dieu! Ils n'ont plus de repères, ils sont si pauvres, oui, si pauvres et même pas conscients de l'enfermement dans lequel ils sont (asservissement des masses par assoupissement, ça arrange bien les politiques). Je n'ai pas de réponses.
Un berger garde ses brebis; Jésus nous compare aux brebis, ce n'est pas pour nous manger, il inverse la logique humaine en se donnant lui-même à manger, ce qui scandalisa les juifs. La violence ne connaît pas les limites des espèces. Tant que des animaux seront tués, des humains le seront aussi. De même tant que l'on tuera des enfants dans le ventre de leur mère, il y aura les guerres. La paix ne se marchande pas. La racine du mal ne peut être extirpée que par les actes les plus fondatementalement non-violents qui soient: l'arrêt d'ôter la vie à quelque créature que ce soit, à quelque stade de son développement que ce soit.
Jésus est venu pour nous bouleverser, mais nous sommes loin, très loin, moi le premier, d'avoir bien compris.
Source: benoit-catho-homo.skynetblogs.be
Gilles. Ville de Québec - Canada