La dévotion réparatrice des premiers samedis
Lucie entra en religion très jeune. C'est le 25 octobre 1925 qu'elle arriva au couvent des sœurs Dorothées, à Pontevedra, où elle allait être de nouveau témoin d'apparitions de la Très Sainte Vierge.
http://www.fatima.be/fr/fatima/vision/images/novice.jpg
Dans la soirée du 10 décembre 1925, la jeune postulante s'étant retirée dans sa cellule, reçut la visite de la Vierge et à côté d'Elle, portée par une nuée lumineuse, l'Enfant-Jésus. La Sainte Vierge lui montra un Cœur entouré d'épines qu'Elle tenait dans Sa main. L'Enfant-Jésus dit :
- « Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »
Puis, notre Mère du Ciel lui dit : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Remarquons ici que cette demande de communion pour les premiers samedis est parallèle à celle du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie pour les premiers vendredis. Aussi, il faut bien comprendre que l'intention première de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis n'est pas d'obtenir la grâce de la persévérance finale, à savoir : être assisté à l'heure de notre mort pour aller au Ciel ; mais de consoler le Cœur de Notre Mère du Ciel en lui retirant les épines que nous même nous lui enfonçons par notre tiédeur, ainsi celles que les hérétiques, les impies, les apostats enfoncent dans Son divin Cœur ; moyennant quoi, la Sainte Vierge promet assistance au moment où notre âme comparaîtra devant Dieu. (Sur les cinq sortes d'offenses et outrages proférés contre le Cœur Immaculé de Marie, lire l'Apparition de Tuy, du 29 mai 1930).
Une lettre du Père Aparicio, datée du 10 janvier 1938 et adressée à Mgr José da Sila, nous apprend que la jeune religieuse lui fit part en 1927 de la dévotion des cinq premiers samedis du mois. Le prêtre lui demanda si elle en avait parlé à quelqu'un d'autre. Elle répondit oui elle avait même mis tout par écrit sur l'ordre de son confesseur d'alors, don Lino Garcia ; mais ensuite elle en avait parlé à la Mère Magalhaes, Supérieure du couvent, et, sans préciser ce que contenait l'écrit, lui avait demandé la permission de le brûler, permission qui lui avait été accordée et qu'elle avait exécutée immédiatement (en 1927).
Alors le Père Aparicio lui ordonna de tout écrire de nouveau et de le lui donner. Par humilité, elle montra de la répugnance à rédiger cela à la première personne car elle n'était pas encore relevée de la consigne de silence sur son identité, que lui avait donnée Mgr. da Silva, à quatorze ans, lorsqu'elle avait quitté son pays natal. Le Père Aparicio lui dit qu'elle pouvait rédiger à la troisième personne, et ainsi fit-elle. Telle est la raison pour laquelle le document est écrit à la troisième personne.
Lucie entra en religion très jeune. C'est le 25 octobre 1925 qu'elle arriva au couvent des sœurs Dorothées, à Pontevedra, où elle allait être de nouveau témoin d'apparitions de la Très Sainte Vierge.
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Dans la soirée du 10 décembre 1925, la jeune postulante s'étant retirée dans sa cellule, reçut la visite de la Vierge et à côté d'Elle, portée par une nuée lumineuse, l'Enfant-Jésus. La Sainte Vierge lui montra un Cœur entouré d'épines qu'Elle tenait dans Sa main. L'Enfant-Jésus dit :
- « Aie compassion du Cœur de ta Très Sainte Mère entouré des épines que les hommes ingrats lui enfoncent à tout moment, sans qu'il y ait personne pour faire acte de réparation afin de les en retirer. »
Puis, notre Mère du Ciel lui dit : « Vois, ma fille, mon Cœur entouré d'épines que les hommes ingrats m'enfoncent à chaque instant par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet, et me tiendront compagnie pendant quinze minutes en méditant sur les quinze mystères du Rosaire, en esprit de réparation, je promets de les assister à l'heure de la mort avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme. »
Remarquons ici que cette demande de communion pour les premiers samedis est parallèle à celle du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie pour les premiers vendredis. Aussi, il faut bien comprendre que l'intention première de la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis n'est pas d'obtenir la grâce de la persévérance finale, à savoir : être assisté à l'heure de notre mort pour aller au Ciel ; mais de consoler le Cœur de Notre Mère du Ciel en lui retirant les épines que nous même nous lui enfonçons par notre tiédeur, ainsi celles que les hérétiques, les impies, les apostats enfoncent dans Son divin Cœur ; moyennant quoi, la Sainte Vierge promet assistance au moment où notre âme comparaîtra devant Dieu. (Sur les cinq sortes d'offenses et outrages proférés contre le Cœur Immaculé de Marie, lire l'Apparition de Tuy, du 29 mai 1930).
Une lettre du Père Aparicio, datée du 10 janvier 1938 et adressée à Mgr José da Sila, nous apprend que la jeune religieuse lui fit part en 1927 de la dévotion des cinq premiers samedis du mois. Le prêtre lui demanda si elle en avait parlé à quelqu'un d'autre. Elle répondit oui elle avait même mis tout par écrit sur l'ordre de son confesseur d'alors, don Lino Garcia ; mais ensuite elle en avait parlé à la Mère Magalhaes, Supérieure du couvent, et, sans préciser ce que contenait l'écrit, lui avait demandé la permission de le brûler, permission qui lui avait été accordée et qu'elle avait exécutée immédiatement (en 1927).
Alors le Père Aparicio lui ordonna de tout écrire de nouveau et de le lui donner. Par humilité, elle montra de la répugnance à rédiger cela à la première personne car elle n'était pas encore relevée de la consigne de silence sur son identité, que lui avait donnée Mgr. da Silva, à quatorze ans, lorsqu'elle avait quitté son pays natal. Le Père Aparicio lui dit qu'elle pouvait rédiger à la troisième personne, et ainsi fit-elle. Telle est la raison pour laquelle le document est écrit à la troisième personne.