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    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS...

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    Message par Invité Lun 31 Mai 2010 - 15:26

    Travail communautaire: Gilles Kègle


    L’ange des faubourgs 

    «La rue est mon église, l’amour ma religion», confie Gilles Kègle


    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... L-1340-1

    Pour en savoir plus sur la Fondation Gilles Kègle


    «En bicyclette, l’hiver, à –20°, vous allez avoir de la misère à me suivre!» Quand la maison de production québécoise Christal Films a offert de réaliser un documentaire sur son œuvre, Gilles Kègle a d’abord hésité. Puis accepté. En 2006, il remplira sa mission sous l’œil d’une caméra. Mais les cinéastes ont intérêt à pédaler ferme…
    Chaque jour, de 7 heures à 22 heures, l’infirmier des mal-aimés file d’un chevet à l’autre au guidon de sa bécane. Le 28 mai prochain, il fêtera le 20e anniversaire de son travail de rue à Québec. Vingt ans à soulager la misère des vieux, des malades et des démunis. Un million de visites à domicile. Pas un seul jour de congé. Lorsque le premier ministre Jean Charest lui a proposé d’aller aux obsèques du pape Jean-Paul II, à Rome, il a refusé: il ne pouvait se résoudre à laisser ses patients. «Chaque matin, j’ai rendez-vous avec l’amour», a-t-il expliqué. On ne fait pas attendre l’amour.
    Et dire que la «mère Teresa de Québec» a longtemps soigné dans l’ombre. Décoré de l’Ordre du Canada et de l’Ordre de la Pléiade, ce «géant» de 1,55 m, aux yeux de charbon brûlant, est devenu la coqueluche des médias. «Il a donné un visage à la bonté et redonné à beaucoup le goût du bénévolat», note Le Soleil, qui participe chaque année à sa collecte de fonds.
    Aujourd’hui, le fondateur des Missionnaires de la paix dirige environ 70 volontaires qui soignent 2400 bénéficiaires. Des élèves lui préparent des sandwichs, des entreprises lui offrent de l’argent. Son organisme a même essaimé à Montréal, en 2002.
    Fondée en 1998 dans une ancienne piquerie de Saint-Roch, quartier pauvre de Québec, la Maison Gilles-Kègle est une gare de la tendresse. Des itinérants viennent y boire un café, des marginaux s’y font soigner. Un jour, une toxicomane enceinte est arrivée, affolée: elle venait de s’injecter de la drogue et craignait soudain pour son bébé. Une fillette de 11 ans, violée par son beau-père, est déjà venue y chercher asile.
    Ce matin d’octobre, le missionnaire en jeans et en baskets remonte d’un pas vif une ruelle décrépite de la basse-ville. «Il faut que je trouve un autre logement à André, s’inquiète-t-il. Le sien est une passoire, il va geler cet hiver.» Dans ce logis exigu, livré aux courants d’air, il trouve son patient en tee-shirt. Le quinquagénaire grimace de douleur. Cancer.
    «Ton bras gauche a enflé. Ça te fait mal? demande l’infirmier en lui remettant des comprimés de morphine.
    — Un peu, avoue l’homme.
    — Les pilules vont te soulager. As-tu de quoi souper?
    — Du steak!» lance André avec un regain d’énergie.
    Une bénévole a promis de venir cuisiner pour lui, pendant qu’un autre cherchera un appartement décent.
    Deux blocs plus loin, Gilles cogne chez Gaston. Qui l’accueille avec joie dans son studio surchauffé. Gaston est cardiaque; mais, surtout, il souffre d’ennui. Comble de malheur, son téléviseur vient de rendre l’âme. «Je t’ai trouvé une nouvelle télé. Je vais te l’apporter ce soir», promet l’infirmier. Le visage fripé s’éclaire comme un phare.
    Qui croirait que ce papi pétillant revient d’entre les morts? «Il y a quelques années, raconte Gilles Kègle, un commis de dépanneur m’a téléphoné pour me dire qu’un client qui lui achetait chaque matin son journal n’avait pas reparu depuis un mois. Il me l’a décrit, et j’ai aussitôt pensé à Gaston. Je me suis précipité chez lui.» Il a trouvé un squelette vivant, agonisant sur un matelas au ras du sol. Seul au monde, Gaston avait cessé de s’alimenter. Depuis, il a réappris à manger, à parler, à rire...
    Redonner le goût de la vie, c’est la spécialité de Gilles Kègle. Son petit miracle quotidien. Ces miséreux dont tout le monde détourne les yeux, il leur rend visite en ami. Il prend leur tension, écoute leurs chagrins, remplit le frigo, les déclarations d’impôts, promène le chien. Aucun geste n’est trop humble s’il soulage la souffrance. L’ex-membre de la Congrégation des pères du Très-Saint-Sacrement tend même l’oreille à ses bénévoles. «Ils sont souvent désarmés par la détresse dont ils sont témoins. Ils ont besoin d’en parler.»
    La Maison Gilles-Kègle est tapissée de photos de célébrités amies. Parmi elles figure l’écrivain John Ralston Saul. C’est lui, le mari de l’ex-gouverneure générale Adrienne Clarkson, qui a convaincu le missionnaire de faire publier sa biographie. Gilles Kègle, l’infirmier de la rue a été un succès de librairie en 2005. Le héros y confie son enfance malheureuse, sa soif d’amour, ses épisodes d’alcoolisme et de dépression, le viol qu’il a subi adolescent. Cette transparence heurte sa famille, mais émeut la chanteuse Diane Dufresne qui, en préface, le baptise joliment «l’ange qui a cru perdre ses ailes».
    En 1986, Gilles Kègle tente de se jeter du haut d’une falaise, mais plutôt que de mettre fin à sa vie, décide finalement de la consacrer aux autres.
    «Ç’a été ma façon de me suicider», lance-t-il.
    Aujourd’hui, il reçoit 2000 lettres par an – appels au secours ou témoignages d’admiration – et s’efforce de répondre à toutes! Comme il tente de satisfaire les reporters, qui le réclament sans cesse. Ce matin, TVA veut son avis sur le cas d’un Montréalais trouvé dans un logement grouillant de coquerelles. «Je n’ai pas le temps», soupire-t-il en pensant à la vingtaine de patients qui l’attendent.
    Sa nouvelle célébrité n’est pas synonyme de luxe. Avec 1000$ par mois (c’est le salaire qu’il touche de sa fondation), le porte-parole des laissés-pour-compte vit, selon les statistiques officielles, très en deçà du seuil de la pauvreté. Il partage son appartement, au deuxième étage de la Maison Gilles-Kègle, avec son ami Jean Abran, un artiste peintre… et une dizaine d’animaux recueillis. Dans sa chambre, un matou jaune ronronne, perché sur la cage des colombes. Il veille sur les biens du maître: un vieux matelas, quelques vêtements usés dans une penderie sans porte, une commode bourrée de coupures de presse.
    Sa richesse, c’est sa faculté de rêver. «Un autre de mes vœux a été exaucé!» L’automne dernier, il a reçu une minifourgonnette. Offert par la Caisse populaire de Québec, ce véhicule lui permettra d’organiser de courtes excursions pour les démunis. «Certains ne sont pas sortis depuis des années. On va enfin pouvoir leur offrir un peu de bon temps.»
    Il rêve aussi d’un centre d’accueil pour personnes âgées démunies offrant la même qualité de soins que les résidences à 4000$ par mois. Aujourd’hui, il doit se résigner à envoyer les gens très malades dans des centres de soins longue durée. Il aimerait les garder près de lui. Ou même habiter avec eux, quand lui-même sera devenu trop frêle pour leur rendre visite.
    Ses protégés, il les suit par-delà le trépas. Récemment, il a convaincu l’entreprise funéraire Lépine Cloutier de lui céder un coin de cimetière pour enterrer les morts que personne ne réclame. «Auparavant, je devais les abandonner à la fosse commune. Ça me brisait le cœur», dit-il. Désormais, ses amis décédés auront leur nom sur une plaque de cuivre au cimetière.
    Parfois, il réussit même à convoquer leur famille pour un ultime rendez-vous. Avant de mourir, en septembre, Claude lui avait chuchoté le prénom de ses 12 frères et sœurs. Gilles Kègle a cherché leurs noms dans le bottin et a fini par tomber sur une belle-sœur. Vingt ans après avoir perdu toute trace de leur frère, ces gens ont au moins pu lui dire adieu.
    «C’est pour cela que je photographie mes patients», ajoute-t-il. Il y a sept ans, une photo publiée dans les pages nécrologiques a permis à un itinérant, un schizophrène qui avait quitté sa Gaspésie natale il y a 25 ans, d’être identifié par ses proches. «Aux funérailles, toute la famille pleurait.»
    Dans cette humanité écorchée, Gilles Kègle a trouvé sa propre famille. Celle-ci grandit, constate-t-il non sans inquiétude. «Dans 10 ans, quand les baby-boomers atteindront le grand âge, j’aurai 50 pour 100 de plus de patients à aider. Et le système de santé ne dispensera pas plus de soins. Il me faudra d’autres bénévoles. Je me fie à la Providence…»
    Heureusement, sa foi ne faillit jamais. «La rue est mon église, l’amour ma religion», conclut-il. Et de retourner vers ses patients au pas de course. C’est sa façon de prier pour le salut du monde.
    TRAVAIL COMMUNAUTAIRE

    Gilles Kègle

    Cet infirmier de la rue œuvre dans la ville de Québec depuis plusieurs années. C’est un héros pour les démunis.
    M. Kègle est un travailleur de rue infatigable, 365 jours par année. Il s’oublie pour ne penser qu’à ses pauvres, à les soigner, les laver, leur parler, leur faire la barbe etc. Cela sans vacances et sans salaire. Bravo Gilles Kègle.
    Je considère que Monsieur Gilles Kègle mérite toutes les reconnaissances possibles. Ce Monsieur a connu des années excessivement difficiles. Plutôt que de se laisser aller à la déchéance, Il s’est pris en main et, depuis, consacre sa vie aux plus faibles. Des personnes seules, âgées, malades, qui sans lui, ne survivraient peut-être pas. Il leur prodigue des soins d’hygiène, de santé physique et psychologique. Il les accompagne, dans leurs souffrances, jour après jour, jusqu’à leur dernier soupir. Monsieur Kègle est pauvre matériellement mais combien riche dans son cœur. Quel modèle!
    L’anti-héros, l’infirmier de la rue soigne, visite, réconforte. Il est irremplaçable.
    Homme hors norme entre tous. Même si on ne croit pas en Dieu, on croit en lui.
    Gilles Kègle est un infirmier de la rue à Québec. Il a commencé son œuvre sans aucun soutien financier. Il a dû se battre pour continuer à donner des soins à ses malades désœuvrés. Le mentor de cet homme est Sœur Teresa. Il est un bon disciple et mérite d’être connu du public.
    Son inlassable travail auprès des démunis de la ville de Québec le place dans une classe à part. Il subordonne son intérêt personnel à celui de ses patients.
    À Québec, tout le monde connaît Gilles Kègle. C’est l’infirmier de la rue. Il est célèbre et respecté de tous. C’est aussi l’anti-héros. Il exerce sa profession en dépit des dangers et des critiques, n’obéissant qu’à un seul critère: le besoin de l’autre, l’autre sans ressources, sans amis. Il est vraiment un être hors du commun, une Mère Teresa au masculin, cela dit sans flagornerie.
    Il n’a pas peur d’afficher sa foi et donne sa vie pour les plus démunis et les personnes handicapées physiques et mentales
    Le bénévole par excellence. Un travail dont la qualité est appréciée par les intervenants de quartier. Plusieurs malades peuvent retourner à domicile et s’y maintenir grâce à ses soins assidus.
    Un bénévole que les intervenants de Québec ne veulent pas perdre, et que les démunis réclament.
    Les témoignages de toutes sortes venant de personnes malades, droguées, dépressives qui ont été sauvées ou secourues par Gilles Kègle, ces témoignages pleuvent.
    Calcutta avait sa mère Teresa, Paris son abbé Pierre et Québec a son Gilles Kègle.
    Un homme qui comprend la détresse humaine et qui tente de la soulager.
    Tout simplement pour l’homme qu’il est. Tous les jours, il fait preuve de don de soi envers les plus démunis de la communauté de Québec. Combien de malades a-t-il visités depuis qu’il a commencé son bénévolat, combien de gens a-t-il assistés dans la mort alors qu’ils étaient seuls à ce moment (sans parents, ni amis). Ils apportent à ces gens une des choses que chacun d’entre-nous désir, compter pour quelqu’un. Il amène le sourire avec lui à chaque visite. Je trouve ça exceptionnel, admirable, généreux et totalement altruiste à tous les niveaux. C’est pas compliqué, il serait mon héros du bénévolat chaque année. Je le considère pour nous tous un modèle à suivre. Car si au moins chaque jour, chacun d’entre-nous faisait un seul de ses bons gestes (avec amour pour le prochain) j’ose croire que la société en général serait sans doute meilleure et perdrait enfin peut-être de son trop plein d’individualité. Bravo et merci à vous monsieur Gilles Kègle!Pour le bien que cet Homme fait pour les personnes pauvres et malades. Il leur rend visite, les soigne, leur apporte de belles choses, les soutient dans leur détresse. C’est un peu la Mère Teresa des quartiers défavorisés. Partout où les pauvres ont besoin de lui, il est toujours là. Rendre service, réparer des choses dont ces gens ont énormément besoin, c’est à mon avis le meilleur que je connaisse et je lui souhaite une bonne santé pour poursuivre son œuvre.


    Source: www.selection.ca





    Autre vidéo :  http://www.tagtele.com/videos/voir/45499


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    Message par Invité Dim 24 Déc 2017 - 17:01

    dimanche 24 décembre 2017

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    Rien n’arrête Gilles Kègle !

    Le Journal a suivi l’homme de 75 ans samedi alors qu’il veillait seul sur les plus démunis du centre-ville de Québec.

    Malgré la tempête qui s’abattait sur Québec, samedi, et après avoir permis à sa quarantaine de bénévoles de partir pour le congé de Noël, rien n’allait empêcher l’infatigable Gilles Kègle de livrer, seul et à pied, ses derniers paniers de Noël aux plus démunis de Saint-Roch.

    À quelques jours de Noël, Le Journal a accompagné cet ancien infirmier auxiliaire pour une partie de sa tournée.

    Chaque matin, il quitte la maison qui porte son nom, sur la rue du Pont, muni d’une soixantaine de clés « de gens en danger » et d’un sac à dos.

    « Les clés, c’est pour qu’on entre lorsque ça ne répond pas. Ce sont des gens qui ont des problèmes cardiaques et respiratoires, indique-t-il. Mon sac, c’est pour les appareils, pour la pression, la glycémie, les clés les plus importantes. Il faut toujours que je traîne ça avec moi. »

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    Suite de cet excellent article : Rien n'arrête Gilles Kègle | Le Journal de Québec

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    Message par Claire Lun 25 Déc 2017 - 8:13

    Il amen2 amen2
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    Message par Invité Lun 14 Mai 2018 - 17:27

    12 mai 2018
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    Gilles Kègle interpelle la classe politique

    Il déplore l’absence des politiciens aux obsèques qu’il organise

    Le bénévole Gilles Kègle interpelle la classe politique qui, selon lui, semble porter peu d’intérêt aux funérailles qu’il offre aux personnes décédées dans la solitude.

    L’homme que plusieurs appellent le « missionnaire de la paix » était à l’église Saint-Roch, vendredi, pour porter à leur dernier repos 28 personnes dont le corps n’a pas été réclamé ou à qui la famille ne peut offrir une sépulture, une cérémonie qu’il organise deux fois par an.

    Parmi les 150 personnes qui se sont déplacées, on trouvait notamment des proches retracés par la Fondation Gilles Kègle ou par des enquêteurs de la police.

    Il y avait aussi une quarantaine de bénévoles, mais aucun politicien, a fait remarquer Gilles Kègle au Journal. « Ça fait quand même 32 ans que je fais des funérailles, et ce n’est jamais arrivé qu’il y ait un politicien, excepté un représentant de M. Labeaume une fois », a-t-il déploré.

    « Pour eux autres, ça n’a pas d’importance. Gilles Kègle n’est pas mort. Quand Gilles Kègle va mourir, c’est sûr qu’ils vont tous se présenter, mais il va être trop tard », a dit celui qui se consacre depuis 50 ans aux personnes démunies.

    M. Kègle estime que sa fondation met 100 000 $, annuellement, pour réclamer les corps et assumer les frais funéraires. « C’est la Fondation qui paye et si la Fondation ne payait pas, c’était le gouvernement autrefois qui payait », a-t-il mentionné.

    « Le gouvernement ne nous a jamais remerciés pour ça. C’est à se demander s’ils ne sont pas au courant », a-t-il lancé.

    Pas une question d’argent

    Même si l’argent est une préoccupation constante pour son organisme de bienfaisance, l’homme assure que là n’est pas la question.

    « Ce n’est pas l’argent, c’est plus la présence qui manque, la présence des politiciens, précise-t-il. C’est ça qui me fait mal au cœur, de voir qu’ils ne sont pas là. »

    Le gouvernement Couillard s’est défendu d’être indifférent au travail de M. Kègle. Le bénévole soutenait avoir invité le premier ministre Philippe Couillard et le ministre Gaétan Barrette à sa cérémonie et ne pas avoir obtenu de réponse.

    Les cabinets des deux élus ont toutefois dit n’avoir jamais reçu de telles invitations.

    Gilles Kègle a reconnu qu’il a pu y avoir un problème de communication. « On a beaucoup de respect pour le travail de M. Kègle et on se serait fait un point d’honneur de répondre, que la réponse soit positive ou négative », a mentionné le responsable des relations avec les médias de M. Couillard, Charles Robert.

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    Message par Invité Lun 27 Aoû 2018 - 21:33

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    La Fondation Gilles Kègle désire remercier L’Aéroport international Jean-Lesage de Québec pour le don d’une partie de leur récolte de miel de l’automne 2017.

    Il s’agit de 140 pots de miel, produits par les abeilles des ruches situées sur leur site.

    Merci à M. Mathieu Blais, M. Alain Girard et Mme Catherine Bernier pour cette généreuse initiative.

    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... 207158_10150155830037412_6278448_nFondation Gilles Kegle - Accueil

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    Message par Invité Sam 13 Oct 2018 - 18:31

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    Deux fois l’an, monsieur Gilles Kègle et sa fondation organisent des funérailles pour des hommes et des femmes qui sont morts dans la solitude. Lorsque personne ne réclame leurs corps, ils font toutes les démarches pour leur offrir une sépulture digne. Ce vendredi 12 octobre à l’église Saint-Roch de Québec avait lieu l’une de ces liturgies.



    Pour plus d’info sur l’œuvre de Gilles Kègle : http://www.gilleskegle.org/

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    Message par Invité Lun 15 Oct 2018 - 2:08

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    Corps non réclamés: le long séjour à la morgue de M. Lasnier

    Chaque année au Québec, des corps de gens décédés ne sont pas réclamés par leur famille. Ces dépouilles mortelles prennent soit le chemin de fosses communes, de laboratoires scientifiques ou, grâce à des fondations comme celle de Gilles Kègle à Québec, du cimetière. En août, le cas d'un homme de 78 ans mort dans l'isolement est venu rappeler l'existence d'un phénomène qui ne semble pas en voie de se résorber.

    Le 10 août, Albert Lasnier, 78 ans, était retrouvé sans vie dans la baignoire de son petit appartement du 815 de la rue Saint-Olivier, à Québec. Contrairement à la grande majorité des personnes qui rendent l'âme, M.  Lasnier n'a pas été porté en terre par sa famille.

    Fils unique et célibataire, l'hom­me n'avait plus de parents pro­ches. Personne ne s'est manifesté pour lui offrir des funérailles. Le corps du septuagénaire a donc reposé durant plus de trois semaines à la morgue de Québec. Après des recherches infructueuses en vue de retrouver des membres de la famille éloignée, un avis public a été publié. C'est finalement la Fondation Gilles-Kègle qui a réclamé la dépouille mortelle de M. Lasnier, près d'un mois après son décès. «Je n'ai jamais refusé qui que ce soit, même pas des criminels», dit M. Kègle.

    Étant donné que M. Lasnier est décédé dans son bain, sa mort a été considérée comme obscure ou suspecte. Son corps a donc été acheminé au Bureau du coroner pour investigation. Dans les cas semblables, la police est chargée de retracer un parent.

    Suite du texte : Consulter


    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... WPftDkJFOHOTkAAAAASUVORK5CYII= par Frédéric Denoncourt
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    Message par Invité Lun 15 Oct 2018 - 17:52

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    Message par Invité Mar 16 Oct 2018 - 17:36


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    Vidéo :

    Gilles Kègle Fondateur de la Maison Gilles Kègle


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    Message par Invité Lun 5 Nov 2018 - 19:13

    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... Fondation

    La Fondation Gilles Kègle

    Si l'on vous confiait la mission d'effectuer, au cours de votre vie, plus de 350 000 visites à des personnes seules, vous penseriez tout d'abord que cela est irréalisable.


    C'est toutefois ce que la Fondation Gilles Kègle a permis de faire depuis 35 années. Elle vient en aide à plus de 1500 bénéficiaires, dont 1300 sont des personnes âgées à risque élevé de mortalité car elles souffrent de diabète, de malnutrition ou de cancer.


    La Fondation permet de réaliser plus de 800 visites à domicile par semaine dans Québec mais aussi dans les régions de Vanier, Beaupré et Charlesbourg. 

    La Fondation va plus loin que les Centres locaux de services communautaires (CLSC). Grâce à Gilles Kègle et à toute son équipe de valeureux bénévoles, la Fondation dispense des soins de l'âme en ÉCOUTANT et en SÉCURISANT les gens afin de les rendre autonomes et indépendants.


    Et tout cela est possible grâce à vos dons.


    Qui est Gilles Kègle ?


    Surnommé affectueusement «La mère Thérésa du quartier Saint-Roch» par les médias, cet infirmier auxiliaire est venu en aide aux personnes défavorisées dès le tout début de sa carrière.


    Né à Trois-Rivières en 1942, il est l'aîné d'une famille de six enfants.


    Dès son plus jeune âge, Gilles accompagne sa grand-mère qui soigne les personnes malades ou mourantes de la Croix-Rouge. C'est à ce moment qu'il découvre que sa vie sera dédiée aux personnes malades ou délaissées. Après quelques épreuves qui l'éloignent de son rêve d'enfance, Gilles devient commis-comptable. Son maigre salaire est complètement utilisé pour ouvrir un refuge et pour aider les gens et les nourrir.

    Délaissé par sa famille qui n'est pas d'accord avec sa façon de vivre, Gilles finit par suivre un cours d'infirmier auxiliaire. Après plusieurs événements difficiles, il arrive à Québec en 1984. À 42 ans, il est sans famille, sans amis et sans travail. Il songe parfois au suicide.

    Une petite lueur d'espoir s'allume le jour ou il consulte le curé de la paroisse St-Roch. Ce dernier redonne un sens à sa vie en lui confiant la responsabilité de quelques malades.[/size

    Quelques semaines plus tard, Gilles rencontre Mère Térésa. Encore incertain quant à son utilité pour les démunis de St-Roch, il lui fait part de son désir de quitter Québec et de l'accompagner.

    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... Qui

    Mère Térésa lui sourit et le regarde intensément. À ce moment bien précis, Gilles a enfin l'absolue certitude que sa place est à Québec. Il y a de ces certitudes qui transforment une vie.

    Qu'est-ce qui fait battre le coeur de Gilles Kègle? Une mission à accomplir sept jours sur sept, le besoin de soulager la misère par tous les moyens possibles et ce, depuis près de 35 ans le 28 mai 2001.

    Gilles Kègle travaille avec le coeur, sans jamais juger. Il s'avère essentiel pour cet homme de coeur que ses patients sentent l'amour dans les gestes de soutien. Il se dépense sans compter, malgré sa propre fatigue et ses propres maladies.


    Ses patients

    Les patients de la Fondation sont d'abord et avant tout des gens seuls, des gens que la vie a oubliés.


    Parmi eux, on retrouve de jeunes marginaux, des personnes vivant des problèmes de drogue, de sida, d'hépatites, d'alcool, des prostitué(e), des ex-psychiatrisés.

    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... Patients

    Malgré tous ces différents fléaux, ces personnes ont un point en commun : une maladie sournoise appelée '"solitude".

    Ce sont les gens eux mêmes ou leurs familles qui demandent de l'aide. Parfois, la Fondation apprend l'existence de ces personnes démunies par le biais de sources telles que les hôpitaux (travailleurs sociaux, médecins, infirmières), les agents de sécurité du Mail St-Roch, les policiers, les presbytères, les pharmaciens, les dépanneurs.

    Malheureusement, il arrive que Gilles se présente chez des personnes démunies qui ont rendu l'âme avant même qu'il ait pu leur apporter un peu d'aide ou de réconfort. Trop souvent, ces gens quittent cette vie sans personne pour voir à leurs funérailles et saluer dignement leur départ.


    Gilles s'occupe alors de tout cela.


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    Message par Invité Mer 8 Mai 2019 - 18:16

    8 mai 2019
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    Gilles Kègle appelle à l’aide

    Gilles Kègle doit faire face à un nombre anormalement élevé de personnes décédées seules et sans-le-sou, pour qui sa fondation paie les services funéraires. Sans une aide financière d’urgence, celui qui a consacré sa vie aux plus démunis devra couper dans les services d’accompagnement aux personnes isolées et malades.

    L’«infirmier de la rue», qui préfère le titre de «missionnaire de la paix», voit la misère au quotidien depuis 33 ans. Des personnes malades, vivant seul, sans aucun proche ou ignorées de leur famille et sans argent.

    Cette fois, c’est sa fondation qui doit composer avec un potentiel manque de liquidités. «Je ne sais plus quoi faire», lance-t-il, quelque peu désemparé.

    Un des services de sa fondation est de fournir aux personnes défavorisées des funérailles dignes de ce nom. Gilles Kègle a reçu il y a quelques années de la maison funéraire Lépine-Cloutier un lot de 1000 places au cimetière La Souvenance à Sainte-Foy pour y déposer les cendres de ceux et celles qu’il refuse d’abandonner. Ils sont déjà 500 à y reposer.

    Seulement le quart de sa clientèle bénéficie des 2500 $ offerts par la Régie des rentes du Québec pour des funérailles de base. La Fondation paie donc pour la majorité.

    Le problème est que le nombre de bénéficiaires a considérablement augmenté depuis les dernières années. En 2012, sa fondation avait pris en charge 26 personnes dont les corps n’avaient pas été réclamés dans les six derniers mois ou dont les proches n’avaient pas les moyens ou l’envie d’offrir une sépulture.

    L’année suivante, il avait tenu une cérémonie religieuse pour 23 personnes décédées en seulement six mois. La prochaine qui aura lieu ce vendredi à l’église Saint-Roch commémorera le décès de 43 personnes décédées depuis octobre 2018 seulement.

    «On s’en va vers une année de plus de 80 décès pris en charge. À l’automne, je ne suis plus sûr d’avoir l’argent pour leur offrir des funérailles», se désole l’homme de 77 ans.


    2 millions de visites

    Depuis sa création, la Fondation offre aussi des visites et de l’accompagnement auprès des personnes malades, en collaboration avec les services de santé. Gilles Kègle estime que la quarantaine de bénévoles et lui-même ont effectué, au fil des ans, 2 millions de visites. Sans compter les 150 repas par mois cuisinés et livrés à des personnes, qui autrement, «mangeraient des croûtes», selon son expression.

    «Si on me demande ce que je dois faire entre les nourrir et leur offrir des funérailles, je vais continuer à les nourrir», reconnaît-il, sans pourtant vouloir abandonner les services funéraires. «Pourquoi les pauvres n’ont-ils pas le droit à la dignité», questionne-t-il pour justifier l’importance de ce service.

    Le vieillissement de la population peut expliquer la hausse des demandes. Il avait pourtant vu venir le coup. «Je savais que ça arrivait. J’ai fait une demande d’aide financière au ministère de la Santé avant les élections de 2018. Et ça m’a été refusé. Ils ont répondu qu’ils n’avaient pas d’argent pour ça», lance-t-il encore d’un ton peiné.

    Il considère la situation d’autant plus injuste qu’il a toujours fonctionné sans l’aide du gouvernement et seulement avec les dons provenant directement du public.

    Gilles Kègle calcule l’aide nécessaire à 100 000 $. Sa sortie publique est un véritable cri du cœur aux noms de personnes laissées sans voix. «J’ai toujours dit qu’on découvre les gens derrière des portes closes, parfois morts seuls depuis plusieurs jours. Les pauvres, ça ne crie pas. Ils sont étouffés par la misère. C’est ça ma clientèle.»


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    Message par Invité Mar 14 Mai 2019 - 17:41

    13 mai 2019
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    « Ces gens-là ont besoin de dignité » – Gilles Kègle

    Il existe bien des manières de mourir. Parmi les plus tristes, il y a surement celle de partir dans l’ombre la plus totale, sans personne à qui dire une dernière parole, sans personne pour pleurer notre mort. C’est pour briser cette solitude même dans la mort que la fondation de Gilles Kègle a organisé vendredi dernier en basse-ville de Québec une messe spéciale des défunts.

    S’il pleuvait vendredi, il y avait des parcelles de soleil à l’intérieur de l’église Saint-Roch. Imprégné par cette douce lumière, l’infirmier de la rue tente de se recueillir en pensant aux défunts qu’il va bientôt présenter. Même s’il est sans cesse interrompu, il prend le temps d’accueillir chacun avec le sourire, comme il se donne du matin au soir depuis 33 ans.

    Près de la porte, des membres de la famille, des paroissiens et des bénévoles de divers organismes s’agglutinent autour d’une table où figurent les urnes des défunts, des fleurs et des photos. Pour certains d’entre eux, on retrouve simplement un nom encadré. Il s’agit de ceux pour qui la dépouille n’a jamais été réclamée.


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    Une bénévole du Café-rencontre cherche si le nom de Pierre qu’elle connait s’y trouve.  « On ne sait jamais quand ça va finir. Il passe sa journée dans la rue et mange du baloney tous les jours. »

    « La plupart d’entre eux, me confie sœur Madeleine qui en a accompagné plusieurs, sont itinérants et ont été mis de côté par leur famille à cause de leur style de vie. Parfois, c’est eux qui ont coupé les ponts. On dit souvent d’eux qu’ils sont lâches, mais moi, j’ai beaucoup grandi en les écoutant. Ce sont des gens forts et courageux. »


    Faire mémoire des oubliés

    Quand vient le temps de présenter les défunts, Gilles Kègle est visiblement ému: « Je suis très touché de voir autant de monde pour venir rendre hommage à ces 43 personnes décédées. Les 15 premières personnes que je vais vous présenter, je ne connais rien sur elles. Avec beaucoup de respect, je vais vous les nommer. »

    Puis, il enchaine en décrivant des personnes courageuses, au cœur sur la main, dévouées à aider leur prochain et priantes.

    Avant de nommer la dernière personne, Gilles Kègle prend un temps de silence.  « Jean Abran. C’était mon coloc depuis 18 ans. Il est décédé à notre domicile. C’était un grand mystique, un contemplatif, dit-il en pleurant. »


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    L’abbé Matteo Marinucci a présidé la célébration, assisté du curé de la paroisse, l’abbé Michel Drouin (photo: Raphaël de Champlain).

    Dignes au revoir

    Mais pourquoi offrir des funérailles à des hommes et des femmes que personne ne connait? « Un peuple se juge à la manière dont il ensevelit ses morts », disait Périclès.

    Gilles Kègle l’a compris: « Ces gens-là ont besoin de dignité comme tout autre être humain. Ce sont des gens qui ont été complètement abandonnés, mais qui ont une âme. C’est juste qu’ils ont été moins chanceux et si ça a mal tourné dans leur vie, ce n’est pas toujours de leur faute. Aujourd’hui, on a entouré leur esprit avec beaucoup de respect, car on vient tous d’un même créateur. »

    Ce respect dont parle Gilles Kègle imprégnait les funérailles. Entre les pièces interprétées par les membres de l’Orchestre symphonique de Québec, on décelait un recueillement sincère dans l’assemblée. Plusieurs fidèles qui ne connaissaient guère les défunts étaient d’ailleurs simplement venus pour prier.

    « C’est une manifestation de la communauté chrétienne, m’exprime Matteo Marinucci, le célébrant des funérailles. On est membre d’un même corps. Il est très important de célébrer ensemble le départ d’un de ses membres, même si on ne le connait pas. »


    N’oublier personne

    Le jeune abbé Matteo en est à sa troisième messe des défunts.

    Il avoue être à chaque fois plus interpelé. « Quelle est mon attitude face aux vivants qui sont encore là?  Aujourd’hui, qu’est-ce que je fais pour les plus marginalisés ? Et avec ceux qui sont à côté de moi? Comme l’a dit cette dame, qui a crié durant la liturgie et qui nous a tous surprise: ”Vous priez maintenant qu’ils sont morts. Vous auriez dû prier pendant qu’ils étaient vivants. Ils ne seraient peut-être pas morts.” »

    Gilles Kègle, lui, a consacré sa vie pour ces marginalisés: « J’ai toujours été attiré par les moins attirants, nous a-t-il confié. Aller derrière les portes closes et trouver les gens sans famille, avec des problèmes de santé mentale, de cancer, les personnes âgées, c’est ça mon travail. » Par son œuvre quotidienne, le missionnaire de St-Roch nous inspire à nous occuper un peu plus de nos vivants et de nos morts pour que personne ne soit oublié.


    Cri du cœur

    Aujourd’hui, c’est pour eux que le missionnaire de la paix lance un cri du cœur médiatique. Pris de panique par le manque de fonds imminent[1], Gilles Kègle craint de ne plus pouvoir offrir une cérémonie et une sépulture à des personnes qui, sans l’œuvre de la fondation, partiraient dans le pur anonymat. S’il a heureusement déjà reçu des échos favorables de quelques donateurs et du sous-ministre de la santé, la demande, elle, continuera d’augmenter.

    Quand Gilles Kègle avait rencontré mère Teresa, il y a de nombreuses années, il voulait la suivre en Inde. Elle lui avait alors répondu qu’il y avait amplement à faire à Québec. Elle avait vu juste !


    Note: Gilles Kègle estime avoir besoin de 100 000$ pour continuer sa mission. Pour faire un don:  https://www.gofundme.com/1lpz4ql62o ou directement à la fondation au gilleskegle.org.

    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... Leverbe10GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... Ae0905c3114337dff0028313b3588f58?s=100&d=mm&r=gÉcrit par Sarah-Christine Bourihane

    Que cet apôtre des temps modernes soit béni ! GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... 3537731129
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    Message par Invité Lun 17 Juin 2019 - 1:40

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    Solitude : l’épidémie invisible

    Stéphane revenait d’une boutique de vapotage sur la rue Saint-Joseph, à Québec, quand il est tombé sur le trottoir mouillé. Ses jambes ne voulaient plus le relever. Il a fait le chemin jusqu’à l’hôpital en ambulance.

    À 55 ans, Stéphane souffre d’arthrose sévère et marche avec une canne. Il est resté deux jours à L’Hôtel-Dieu, n’avait finalement rien de cassé. Mais il y a autre chose qui le faisait souffrir.

    — Qui va prendre soin de toi quand tu vas revenir à la maison? lui a demandé une travailleuse sociale.

    — Personne.

    Elle a pris le temps de l’écouter. L’automne avait été très pénible pour Stéphane, qui est bipolaire. Il passait toutes ses journées seul dans son deux et demi du boulevard Charest. Pas de famille, pas d’amis, rien dans le frigo sauf de la margarine et de la moutarde. Il dormait pour écouler le temps. Il avait des idées noires.

    «Si ça continue comme ça, je ne tofferai pas jusqu’à Noël», a dit Stéphane à la travailleuse sociale.

    — Vous voulez que j’appelle Gilles Kègle?

    — Oui, j’aimerais ça.

    Stéphane le connaissait. Même qu’il le croisait parfois dans son immeuble à logements. L’infirmier de la rue prend soin de plusieurs autres hommes et femmes esseulés dans les chambres voisines.

    Gilles Kègle n’est pas surpris que Stéphane n’ait jamais osé lui parler : «Les gens ne crient pas leur solitude, il faut la découvrir.»

    Lors d’un discours à l’Assemblée nationale, le 6 décembre, la députée de Québec solidaire Catherine Dorion a surpris les élus en s’exprimant sur un enjeu qui fait rarement les manchettes. «Je vais commencer par vous parler du problème qui, d’après moi, est la pierre angulaire de tous les autres, et j’ai nommé la solitude, qu’on pourrait aussi appeler la désintégration de la culture», a-t-elle dit.

    Elle a donné l’exemple d’un fonctionnaire de sa circonscription du centre-ville de Québec qui a récemment appelé une dame âgée pour lui dire qu’elle recevrait un chèque de 10 000 $ du gouvernement. «Vous allez probablement passer un beau Noël», a dit le fonctionnaire. La dame a répondu : «Si j’avais de l’amour, je passerais un beau Noël.»

    Comme 15 cigarettes

    J’ignore si la solitude est la pierre angulaire de tous les autres problèmes, mais je sais au moins une chose : c’est un grave problème de santé publique.

    Des scientifiques considèrent la solitude encore plus nocive que l’obésité ou le tabagisme. La chercheure Julianne Holt-Lunstad, une référence dans le domaine, estime que les gens esseulés courent le même genre de risque pour leur santé que s’ils fumaient jusqu’à 15 cigarettes par jour.

    Une étude phare publiée en 2015 dans la revue de l’Académie américaine des sciences a montré que la solitude et la perception d’être isolé socialement provoquent des changements physiologiques qui peuvent rendre une personne malade ou la faire mourir prématurément.

    Quand on se sent seul au monde, les hormones de stress grimpent, l’inflammation augmente dans le corps et le système immunitaire s’affaiblit. «La solitude peut vous tuer» serait un bon slogan, mais il n’y a pas de paquets de cigarettes pour l’afficher.

    Or, des gens comme Stéphane ou la dame qui va passer Noël sans amour, il y en a de plus en plus au Québec.

    Les indices d’une épidémie de solitude s’accumulent. Environ 1,2 million de personnes vivent seules dans la province, soit 17,7 % de la population de 15 ans et plus. C’est une proportion deux fois plus grande qu’en 1981.

    Les gens qui disent ne pas avoir d’amis proches ou même aucune connaissance atteignent des proportions inquiétantes. Et environ 12 % de la population québécoise a un «soutien social faible», c’est-à-dire des gens qui n’ont à peu près personne à qui parler quand ça va mal.

    Encore plus triste : de plus en plus de gens meurent seuls. Le nombre de corps non réclamés a presque doublé au Québec au cours de la dernière décennie (il y en a eu 331 jusqu’à maintenant en 2018, selon les chiffres combinés du ministère de la Santé et du Bureau du coroner).

    Et pourtant, on entend à peine parler de la solitude. Beaucoup moins, en tout cas, que l’obésité ou le tabagisme. C’est une épidémie invisible.

    «Les gens isolés, on ne les voit pas. Il y a beaucoup de souffrance derrière les murs», m’a dit Julie Lévesque, conseillère scientifique à l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

    Comment lutter contre la solitude? Au minimum, il faudrait repérer, puis prendre soin des gens qui n’ont personne. Gilles Kègle et ses bénévoles font ça à cœur de journée. Ils vont cogner à leur porte, vérifient leur état de santé, leur apportent de la nourriture et prennent le temps de les écouter, sans les juger.

    «Depuis que Gilles est rentré, j’ai pris du mieux», m’a dit Stéphane. «Ça m’a enlevé comme une tonne de pression.»

    UN MINISTÈRE DE LA SOLITUDE

    Les bénévoles de la Fondation Gilles Kègle — et de tous les autres organismes qui s’occupent des gens seuls — ne peuvent pas être partout. Est-ce que nos gouvernements pourraient en faire davantage ?

    À l’Assemblée nationale, Catherine Dorion a donné l’exemple du Royaume-Uni, qui a créé un ministère de la Solitude pour lutter contre ce fléau.

    Le gouvernement de Theresa May a effectivement voulu poursuivre le combat de Jo Cox, la députée travailliste assassinée à 41 ans, le 16 juin 2016, 10 jours avant le référendum sur le Brexit, par un sympathisant d’extrême droite.

    Alarmée par l’étendue de l’épidémie, Mme Cox avait créé une commission parlementaire sur la solitude qui avait recommandé la nomination d’un(e) ministre.

    Depuis janvier, il y a une ministre de la Solitude, qui s’appelle Tracey Crouch. Celle-ci a notamment pour mandat de mettre au point une méthode statistique pour quantifier le nombre de personnes seules et aider financièrement les organismes qui luttent contre l’isolement.

    En octobre, la première ministre May elle-même a lancé la première stratégie intergouvernementale pour faire face à la solitude.

    Mme May a notamment confirmé que tous les médecins généralistes au Royaume-Uni seraient en mesure de référer leurs patients esseulés à des organismes qui offrent des activités communautaires et des services de bénévolat d’ici 2023.

    Les trois quarts des omnipraticiens du Royaume-Uni ont déclaré voir de 1 à 5 personnes par jour souffrir de solitude.

    «La pratique, connue sous le nom de “prescription sociale”, permettra aux médecins généralistes d’orienter les patients vers des agents communautaires offrant un soutien sur mesure pour aider les personnes à améliorer leur santé et leur bien-être, au lieu de les confier seulement à la médecine», peut-on lire dans un document du gouvernement britannique sur cette stratégie.


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    Message par Gilles Lun 21 Déc 2020 - 16:47

    Lundi 21 décembre 2020
    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... 63595721_146821df3a0de7-4d5e-4639-ae85-b33e749ca4b4_ORIGINAL
    Le bénévole Gilles Kègle œuvre depuis 36 ans, sept jours sur sept, auprès des malades et des démunis du quartier Saint-Roch.

    À peine remis de son cancer, Gilles Kègle veille toujours sur les plus démunis

    Tout juste sorti de l’hôpital, le bénévole a repris ses tournées quotidiennes des malades

    Malgré un cancer qui a failli le tuer et la pandémie qui pourrait le ralentir, rien n’arrête «l’infirmier de la rue» Gilles Kègle, qui travaille 15 heures par jour, comme chaque année, pour s’assurer que les plus démunis puissent avoir un plus beau Noël.

    Créateur de la fondation qui porte son nom, le bénévole Gilles Kègle œuvre depuis 36 ans, sept jours sur sept, auprès des malades et des démunis du quartier Saint-Roch.

    Jamais il n’a pris une seule journée de congé. Mais ça, c’était avant l’été dernier.

    «Du jour au lendemain, j’ai appris que j’avais un cancer de la langue et que c’était très grave. On me donnait deux mois à vivre si je ne me faisais pas opérer», a expliqué l’homme de 78 ans, rencontré par Le Journal dans sa demeure de la rue du Pont, à Québec.

    «J’avais perdu beaucoup d’énergie, j’ai eu peur de ne pas m’en sortir», a-t-il soupiré, s’apprêtant à effectuer sa tournée quotidienne des malades.

    Handicapé à vie

    Deux semaines après le diagnostic, en juin dernier, il entrait à l’hôpital où on lui a retiré la moitié de la langue pour combattre la maladie.

    Il y a passé une dizaine de jours sous trachéotomie, dont deux aux soins intensifs.

    C’est là qu’on lui a expliqué qu’il n’allait plus être capable de manger comme tout le monde, qu’il serait condamné à se nourrir presque exclusivement de purée, et qu’il aurait un trouble du langage pour le reste de sa vie.

    Qu’à cela ne tienne, ce n’est pas ce qui allait empêcher le septuagénaire de prendre soin de ses patients alors que la pandémie a exacerbé leur solitude et leurs besoins.

    Moins de 24 heures après sa sortie de l’hôpital, il enfilait ses souliers et entamait ses 30 km de marche quotidienne pour aller à leur rencontre.

    «Quand j’étais à l’hôpital, j’ai vu que mes bénévoles pouvaient très bien s’organiser sans moi, je peux partir en paix. Ça, ça m’a soulagé. Mais je n’ai jamais pris de congé, ce n’est pas là que j’allais commencer», a-t-il laissé entendre.

    «Jusqu’à ma mort»

    «Maintenant, je suis plein d’énergie. Lors de mon dernier examen [médical, les médecins] ne voyaient pas de trace de cancer», a toutefois assuré M. Kègle, ajoutant qu’il s’agissait d’un miracle.

    Questionné à savoir si cet épisode l’a poussé à songer à prendre du repos, le bon samaritain a affirmé qu’il poursuivrait sa quête tant qu’il sera de ce monde.


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    Message par Claire Lun 21 Déc 2020 - 20:55

    Quel homme extraordinaire!  Un saint !

    Que Dieu le comble de bienfaits !

    queDieuvsbenisse  Monsieur !
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    Message par Gilles Mar 8 Juin 2021 - 20:02

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    GILLES KÈGLE : UN HOMME AU SERVICE DE DIEU ET DES PLUS DÉMUNIS... IMG_E2933

    BRAVO POUR CES 25 ANNÉES !

    31 MAI 1996 - 31 MAI 2021

    Merci aux fondateurs, aux bénévoles et à tous nos donateurs qui ont permis à la Fondation Gilles Kègle d’aider, de soigner et d’accompagner autant de personnes démunies des quartiers de notre belle ville de Québec. Reconnaissance spéciale à Gilles Kègle qui en est l’Âme, l’Esprit, et la Source et qui se donne à 100% depuis ces 25 ans. Bravo et bonne continuité. Vous êtes vraiment un service essentiel.
    La Direction.

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