Alimentation : ces chaînes de la grande distribution qui vous mentent
Le diocèse de Paris a publié un livret de pistes concrètes pour "sauvegarder notre maison commune" : privilégier les aliments sans substances chimiques en fait partie.
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Wikimedia
C’est un casse-tête chinois. Si l’on veut se promener dans un supermarché et acheter des produits dits « responsables », il ne vaut mieux pas s’en référer aux emballages. Purs concepts marketing, ils peuvent induire en erreur le consommateur non averti. Car aujourd’hui, tout industriel se présente comme promouveur de l’environnement, éco-responsable ou attaché à des valeurs éthiques. Or, selon une enquête de l’ONG américaine Oceana de 2013, 30% des étiquetages de poissons et fruits de mer seraient faux aux États-Unis tandis qu’en France, une étiquette sur cinq ne serait pas vérace.
Dans son livre, Vous êtes fous d’avaler ça !, publié en septembre 2015 chez Flammarion, Christophe Brusset, ancien industriel, détaille les tromperies de ceux qui garnissent nos tables de cuisine. Durant ses 20 années dans le secteur, il a importé des produits de Chine à l’Inde en passant par le Maroc et la Turquie. Ce qu’il a observé durant sa carrière semble sorti tout droit des pires séquences deL’aile ou la cuisse de Claude Zidi : jambon sans viande, glucose vendu comme du miel, crottes de souris dans du piment, coquilles d’escargots prélavées par les asticots, etc.
« On est plus dans la cosmétique, on touche à la chirurgie »
Pour que le consommateur ne sente pas la différence de goût entre ces aliments et ceux qui sont vendus dans les circuits traditionnels, les industriels leur assèneraient une armada d’additifs bien plus importante que les étiquettes nous laisseraient le croire : « Les additifs préférés de ma R&D sont ceux qui transforment le produit de manière radicale. On n’est plus dans le cosmétique, on touche à la chirurgie. On ne cherche plus seulement à améliorer les qualités sensorielles, mais à faire plus de profit en augmentant le poids du produit. Le yaourt est trop cher ? Pas de problème, on ajoute de la flotte avec de la gélatine et des amidons modifiés. On ne dit plus ‘yaourt’ mais ‘préparation laitière’. De toute façon, le consommateur n’y comprend rien« , explique Christophe Brusset. Or, ces additifs chimiques sont ensuite rejetés dans les eaux usées et les nappes phréatiques. Une pollution supplémentaire dont on pourrait bien se passer.
Consommer responsable, c’est s’informer
Alors comment éviter de se faire avoir par ces produits basés sur une industrie du mensonge ? Pour Christophe Brusset, il s’agit de repérer les produits chinois ou indiens, importés souvent dans des conditions douteuses. Leur origine ne sera jamais notée sur l’étiquette mais il sera écrit « hors UE ». Avant tout, pour consommer responsable, il faut s’informer sur les entreprises et les industriels qui nous fournissent. Un changement radical dans la façon de faire ses courses !
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Dans son livre, Vous êtes fous d’avaler ça !, publié en septembre 2015 chez Flammarion, Christophe Brusset, ancien industriel, détaille les tromperies de ceux qui garnissent nos tables de cuisine. Durant ses 20 années dans le secteur, il a importé des produits de Chine à l’Inde en passant par le Maroc et la Turquie. Ce qu’il a observé durant sa carrière semble sorti tout droit des pires séquences deL’aile ou la cuisse de Claude Zidi : jambon sans viande, glucose vendu comme du miel, crottes de souris dans du piment, coquilles d’escargots prélavées par les asticots, etc.
« On est plus dans la cosmétique, on touche à la chirurgie »
Pour que le consommateur ne sente pas la différence de goût entre ces aliments et ceux qui sont vendus dans les circuits traditionnels, les industriels leur assèneraient une armada d’additifs bien plus importante que les étiquettes nous laisseraient le croire : « Les additifs préférés de ma R&D sont ceux qui transforment le produit de manière radicale. On n’est plus dans le cosmétique, on touche à la chirurgie. On ne cherche plus seulement à améliorer les qualités sensorielles, mais à faire plus de profit en augmentant le poids du produit. Le yaourt est trop cher ? Pas de problème, on ajoute de la flotte avec de la gélatine et des amidons modifiés. On ne dit plus ‘yaourt’ mais ‘préparation laitière’. De toute façon, le consommateur n’y comprend rien« , explique Christophe Brusset. Or, ces additifs chimiques sont ensuite rejetés dans les eaux usées et les nappes phréatiques. Une pollution supplémentaire dont on pourrait bien se passer.
Consommer responsable, c’est s’informer
Alors comment éviter de se faire avoir par ces produits basés sur une industrie du mensonge ? Pour Christophe Brusset, il s’agit de repérer les produits chinois ou indiens, importés souvent dans des conditions douteuses. Leur origine ne sera jamais notée sur l’étiquette mais il sera écrit « hors UE ». Avant tout, pour consommer responsable, il faut s’informer sur les entreprises et les industriels qui nous fournissent. Un changement radical dans la façon de faire ses courses !
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