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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS !

    Claire
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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Empty 15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS !

    Message par Claire Ven 12 Juil 2019 - 8:37

    15 % des patients ayant eu un accident grave et diagnostiqués comme « non conscients » ou « en état végétatif »… seraient en réalité conscients  



    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! 66f8d2d8e3025ad1fe863633d1756ece?s=50&r=g&default=https%3A%2F%2Fwww.lesalonbeige.fr%2Fwp-content%2Fplugins%2Fbuddypress-first-letter-avatar%2Fimages%2Fdefault%2F96%2Flatin_mPar Michel Janva le 11 juillet 2019


    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! 26brain-superjumbo-1050x600


    Lu dans La Lettre Santé Corps Esprit :

    Une étude sidérante vient d’être publiée dans The New England Journal of Medicine
    Elle est parue la veille de la décision de la Cour de Cassation autorisant la mort de Vincent Lambert – et elle fait froid dans le dos. Car elle révèle que 15 % des patients ayant eu un accident grave et diagnostiqués comme « non conscients » ou « en état végétatif »… seraient en réalité conscients ! 
    « C’est gigantesque, a déclaré le Dr Nicholas Schiff, grand professeur de neurologie et neurosciences à New York. La découverte qu’un patient sur sept pourrait être très conscient de ce qui est dit autour d’eux est un grand moment »Ces patients ont été considérés comme « non-conscients » parce qu’ils ne répondent pas à ce qu’on leur demande de faire : on a beau leur dire de serrer les doigts ou de cligner des yeux, par exemple, il ne se passe rien. 
    Mais l’imagerie cérébrale montre que c’est parce qu’ils en sont physiquement incapables, et non pas parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’on leur dit !

    Cette étude est d’autant plus intéressante qu’elle a été réalisée sur des patients dont l’accident au cerveau était récent : elle montre que ceux à qui on diagnostique très tôt cette « conscience minimale » ont nettement plus de chances de s’en sortir que les autres ! Voilà pourquoi il faudrait d’urgence généraliser cet examen par électroencéphalogramme à tous les patients récemment « cérébro-lésés » ! « Notre étude pourrait changer la façon dont nous gérons les patients souffrant de lésions cérébrales aiguës », a déclaré l’auteur principal, Jan Claassen.

    Selon ce médecin, il est important de répéter ces tests plusieurs fois par jour, car les patients dans cet état ont tendance à perdre connaissance – si vous ne faites le test qu’une seule fois, vous pouvez tomber sur un moment où le patient n’est pas conscient ! Au total, si on généralise ces tests approfondis, cela pourrait changer la vie de certains patients !

    Prenez le cas de ce patient, classé « en état végétatif », dont l’histoire a été racontée par les journalistes du NewScientist. Il faisait des mouvements de tête, mais l’équipe médicale pensait que c’était des mouvements « réflexes », sans conscience. Mais ce patient a bénéficié de ces nouveaux tests, qui ont révélé qu’il avait une « conscience minimale » – et c’est alors que l’équipe médicale a commencé à le traiter différemment ! Ils ont même réussi à lui installer une « souris d’ordinateur sur la tête », grâce à laquelle il a fini par écrire un email au Dr Schiff !
    Et croyez-le ou non, son premier réflexe n’a pas été de demander à mourir… bien au contraire !

    Voudriez-vous mourir si vous étiez prisonnier de votre propre corps ?
    Nous avons tendance à imaginer que notre vie serait « un enfer » si nous devenions tétraplégique. Nous avons tendance à croire que nous préférerions mourir plutôt que de « vivre emprisonné dans notre propre corps ». C’est pourquoi certaines personnes sont convaincues que les parents de Vincent Lambert sont cruels : s’ils avaient de la compassion pour leur enfant, ils seraient désireux d’abréger son calvaire ! En réalité, dans le cas précis de Vincent Lambert, ce raisonnement est très contestable :


    • Soit Vincent Lambert n’est conscient de rien, comme le pensent la majorité des experts, et il ne peut pas souffrir – dans ce cas, pourquoi ne pas lui laisser une chance, même minime, de regagner conscience un jour (c’est rare, mais cela arrive), puisqu’il ne souffre pas ?


    • Soit Vincent Lambert a une conscience minimale, et on pourrait tout aussi bien considérer qu’il est cruel de le laisser mourir de cette manière (je rappelle que Vincent Lambert n’est « branché » à aucune machine et que la seule manière de le faire mourir est de cesser de l’alimenter), surtout s’il est conscient de ce qu’on s’apprête à lui faire.



    Mais surtout, il faut savoir que nous sommes très mauvais pour imaginer ce que nous pourrions ressentir si nous étions gravement accidentés.
    Une étude très intéressante a été réalisée auprès de patients « emprisonnés dans leur corps ». Ces personnes sont totalement paralysées… mais elles sont parfaitement conscientes et peuvent communiquer en bougeant les yeuxPensez à l’auteur du best-seller Le scaphandre et le papillon, qui a réussi l’exploit d’écrire un livre simplement en clignant de l’œil gauche !
    Eh bien croyez-le ou non, la majorité de ces patients ne sont pas malheureux ! Oui, dans l’étude en question, 72 % d’entre eux se sont même déclarés « heureux ». « Cela peut paraître surprenant pour nous, de l’extérieur, mais certains patients font preuve d’une énorme capacité d’adaptation à leur nouvelle situation, explique Steven Laureys, responsable de l’étude. Beaucoup évaluent leur qualité de vie à un meilleur niveau que je n’aurais jugé la mienne ! ». Notez aussi que ceux qui étaient les plus malheureux étaient aussi ceux dont l’accident était le plus récent. Et en effet, il est très fréquent pour les accidentés lourdement handicapés de commencer par ressentir une dépression sévère… puis, progressivement, de s’adapter à leur nouvel état. (Ce qui pourrait être une bonne raison de leur refuser l’euthanasie, tant que leur état n’est pas stabilisé, même s’ils le demandent avec insistance.)
    Écoutez ce que dit le Professeur Adrian Owen, un des neuroscientifiques les plus connus au monde :
    « Nous ne pouvons pas préjuger de ce que cela peut être que de vivre dans une de ces situations, car beaucoup de patients trouvent leur bonheur dans des choses que nous ne pouvons tout simplement pas imaginer. »
    C’est la raison pour laquelle je vous invite à bien réfléchir avant d’écrire vos directives anticipées. Gardez bien à l’esprit que vous ne pouvez pas vraiment savoir comment vous réagirez si vous êtes victime d’un accident grave.
    N’oubliez pas non plus que la science du cerveau est tout sauf infaillible : les médecins peuvent se tromper sur votre niveau de conscience… ou sur vos chances réelles de vous « réveiller ». Au total, il y a tellement de situations envisageables qu’il est à mon avis impossible de toutes les imaginer dans des « directives anticipées ». Le plus important, de mon point de vue, c’est de signaler les personnes à qui vous faites confiance pour décider de votre sort.
    Ni français, ni belge, à qui faire confiance ?
    Aujourd’hui en France, en l’absence de directive anticipée, c’est le médecin qui décide de votre sort. Personnellement, je trouve cela très étonnant : pourquoi laisserait-on un médecin décider de la vie ou de la mort d’un patient ? N’est-ce pas à sa famille de prendre une telle décision ? A tout prendre, si c’est un étranger qui doit décider de mon sort, je préférerais encore que ce soit un juge, car au moins a-t-il l’obligation (et l’habitude) d’entendre les arguments des deux côtés, et de les écouter avec le maximum d’impartialité ! Laisser le médecin décider peut conduire à des aberrations, comme ce qui s’est passé en 2013 avec Vincent Lambert : quoi qu’on pense sur le fond de la décision de son médecin de l’époque, il semble aberrant de prendre une décision aussi grave (le laisser mourir) dans le dos des parents de Vincent, sans les en informer (ils l’ont appris par hasard !)
    Mais dans l’idéal, il me semble que ce sont les membres de notre famille qui sont les mieux placés pour décider de notre sort. C’est ce que choisit le droit belge, qui ne donne aucun droit de décision au médecin, et tous les droits à la famille. Mais le problème, c’est que le droit belge établit une hiérarchie : d’abord l’épouse, puis les enfants, puis les parents. Donc si l’épouse n’est pas d’accord avec les enfants ou les parents de son mari, c’est sa décision à elle qui prévaut. Pourquoi ? L’idée est que le patient a choisi son époux ou épouse, alors qu’il n’a pas choisi ses parents – et donc que c’est le conjoint qui aurait le plus le « droit » de décider de son sort. Mais ce raisonnement me paraît bancal, car quantités de mariages se terminent par des divorces à la suite desquels les ex-époux deviennent des étrangers l’un pour l’autre – alors que nous serons toujours les enfants de nos parents ! Par défaut, il me semble que l’unanimité devrait être requise pour les décisions graves. Il me paraît dérangeant de décider de la mort de quelqu’un si l’un des membres de la famille s’y oppose. (Pensez aux 12 jurés, aux États-Unis, qui sont obligés par la loi de se mettre d’accord unanimement pour condamner quelqu’un à de la prison). Évidemment, il y a des exceptions : si par malheur vous avez été abusé par l’un de vos parents, il est normal de refuser que ce parent puisse avoir son mot à dire ! Et c’est ici que les fameuses directives anticipées me paraissent utiles. Non pas pour décider à l’avance de ce que vous voudriez… mais pour bien choisir le ou les personnes de confiance qui prendront la décision !

    Personnellement, si je devais me retrouver dans la même situation que Vincent Lambert, je voudrais qu’il y ait un consensus entre mon épouse et mes parents sur mon sort (je ne suis pas sûr de vouloir mêler mes enfants à une décision aussi difficile). Cela me paraît la meilleure garantie que la décision sera bonne – ou du moins la moins mauvaise possible !

    Et vous, qu’en pensez-vous ? N’hésitez pas à partager vos réflexions en commentaire de cette lettre, ici.

    Xavier Bazin

    PS : Le Figaro a relaté récemment l’histoire d’une patiente, Amélie de Linage, dont le cas est particulièrement troublant :

    En août 2014, Amélie de Linage fait « une fausse route alimentaire ayant provoqué un arrêt cardio-respiratoire, Amélie est plongée dans un coma artificiel. On tente un réveil quelques jours plus tard, mais l’électroencéphalogramme, qui s’affole, témoigne d’un état de mal épileptique réfractaire à tout traitement »
    A sa famille ébranlée, le médecin chef du service réanimation déclare que « son projet de vie, c’est de mourir »
    Son mari s’insurge : « Vous n’avez pas à choisir pour elle ! (…) Moi non plus d’ailleurs. Laissez-lui juste une toute petite chance de vivre, quel que soit son état »
    Un jour, il constate que l’alimentation est coupée et l’hydratation réduite au minimum, il s’emporte, rien n’y fait. Le 5 septembre, on retire à son épouse le respirateur artificiel, « contre toute attente, Amélie récupère cette fonction parfaitement », mais les médecins refusent de remettre en route l’alimentation et l’hydratation. 
    Après quinze jours sans alimentation, Amélie a fondu mais elle  « est toujours là » : « Je sentais sa présence », raconte son mari. Mi-octobre, des « reprises de conscience » sont perçues, ainsi que quelques balbutiements. 
    Amélie finit par articuler : « J’ai faim, j’ai soif ! ». Très handicapée, elle rentre chez elle en décembre 2015 : « Comme Vincent Lambert, j’ai été classée à tort en fin de vie et condamnée à la dénutrition. Aujourd’hui, je suis là pour dénoncer cette injustice, et dire que j’aime la vie »
    https://www.lesalonbeige.fr/15-des-patients-ayant-eu-un-accident-grave-et-diagnostiques-comme-non-conscients-ou-en-etat-vegetatif-seraient-en-realite-conscients/
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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Empty Re: 15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS !

    Message par AZUR Sam 13 Juil 2019 - 15:04

    Je ne sais pas trop quoi penser des directives anticipées.
    Je ne veux pas mourir de faim et de soif .
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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Empty Re: 15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS !

    Message par Romain Mer 17 Juil 2019 - 7:18

    Selon mon entourage, je m'en fais déjà trop pour bien des choses qui passent par dessus la tête de bien des gens.
    Je ne me sens pas capable de porter tous les problèmes et cas spéciaux du monde et que Dieu me préserve de telles situations.
    Pourtant certains de nos frères portent cette croix gigantesque, enfermés vivants, murés vivants dans un corps qui ne répond plus et dont l'issue favorable tient de l'extraordinaire.
    Cette question va pourtant revenir de plus en plus en fonction des évolutions dans la médecine, un jour viendra où biologiquement, à coup de pièces artificielles, on pourra rajouter 50ans ou plus à nos vies (pour les plus nantis).
    Est-ce souhaitable ? Est-ce enviable ? Je ne veux pas ma prononcer...
    A titre personnel, en conscience, je pense qu'à partir du moment où on sait qu'il y a des lésions cérébrales, que le nourrissement et la respiration doivent se faire artificiellement et souvent en plus d'une surmédication, pour des durées anormalement longues (qui sortent du cadre de la convalescence) on est plus dans le cycle naturel de la vie, on est dans la bio-mécanique.
    C'est quelque part notre monde sans Dieu, qui le rejette, le refuse, le nie, qui imagine toutes les pirouettes possibles pour repousser l'échéance.
    Mais si comme notre Foi nous l'enseigne, notre destinée est de retourner vers le Père, pourquoi certains acharnements ?
    En fait je ne sais pas, je n'y arrive pas avec ces questions et encore une fois, que Dieu m'en préserve.
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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Empty Le “légume” était bien vivant !

    Message par Claire Sam 20 Juil 2019 - 19:51

    Le “légume” était bien vivant 

    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! 66f8d2d8e3025ad1fe863633d1756ece?s=50&r=g&default=https%3A%2F%2Fwww.lesalonbeige.fr%2Fwp-content%2Fplugins%2Fbuddypress-first-letter-avatar%2Fimages%2Fdefault%2F96%2Flatin_mPar Michel Janva le 19 juillet 2019


    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Web3-eliza-arcaya-son-accident-miracle-recovery-elizaarcayacooks-instagram-1050x600


    Le 21 août 2018, le fils d’Eliza Arcaya, espagnole, a un grave accident de voiture. Les médecins lui expliquent que la connexion entre le cerveau et le cervelet a été endommagée :

    « Sa lésion est si grave qu’il n’y a rien à faire. Débranchez-le. […] Il ne va pas sortir de son lit et il ne va pas se réveiller : “Il sera un légume” ».

    Mais cette mère refuse d’abandonner son fils, quoi que les médecins en disent :
    « J’ai passé six heures dans un état de choc. Puis j’ai pensé : le pire est passé. A partir de maintenant, tout va bien se passer. »


    Elle décide de s’occuper de son fils. Progressivement il se remet. 

    Le 6 septembre, un premier signe : « il a entrouvert un œil ». Et le 20 octobre, il ouvre les yeux et pleure. Sa mère, toujours confiante, n’a de cesse de l’encourager et de l’aider autant que possible. Son fils continue à s’améliorer grâce à de nombreuses heures de thérapies. 
    Aujourd’hui, il arrive à marcher et est parfaitement lucide. Ses problèmes résident principalement dans ses facultés motrices et sa capacité à parler.
    Eliza Arcaya veut désormais raconter l’histoire de son fils au monde à travers un documentaire. Pour raconter comment il a survécu à cet accident qui aurait pu le tuer ou le paralyser pour le reste de sa vie. Et pour expliquer comment son amour pour son fils et sa foi en Dieu ont été ses moteurs pour prendre soin de son fils. Comment chaque vie mérite qu’on fasse des efforts pour elle.

    https://www.lesalonbeige.fr/le-legume-etait-bien-vivant/
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    Jacques-2


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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Empty Re: 15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS !

    Message par Jacques-2 Sam 20 Juil 2019 - 23:18

    merci Claire

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    15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS ! Empty Re: 15 % des patients "non conscients" ou "en état végétatif" seraient en réalité CONSCIENTS !

    Message par AZUR Dim 21 Juil 2019 - 10:28

    Merci, Claire. J’ai lu cette histoire aussi. Very Happy

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