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Euthanasie (suicide assisté) : Jusqu'où iront-ils ?
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Claire- Admin
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Les nazis au moins avaient honte de tuer les handicapés
Par Michel Janva le 4 juillet 2019
Par Michel Janva le 4 juillet 2019
Les médecins ont arrêté la nutrition et l’hydratation artificielles qui sont prodiguées à Vincent Lambert, tout en mettant en oeuvre une “sédation profonde et continue” jusqu’à sa mort. Cette procédure est encadrée par la loi Claeys-Leonetti de 2016, qui autorise l’arrêt des traitements en cas “d’obstination déraisonnable”. Selon cette loi, les traitements peuvent être “suspendus” lorsqu’ils “apparaissent inutiles, disproportionnés ou lorsqu’ils n’ont d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie”.
Pour la sédation, on utilise le midazolam en intraveineuse. Ce médicament de la famille des benzodiazépines est puissant et son action rapide. Avec l’arrêt simultané de l’hydratation et de l’alimentation, la mort survient aux alentours d’une semaine.
Sa mort sera due à la défaillance des organes, qui cesseront de fonctionner après l’arrêt des traitements. En raison de l’insuffisance rénale, le potassium s’accumulera dans le sang et finira par provoquer l’arrêt du cœur.
Le Salon Beige
Claire- Admin
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La responsabilité directe d’Emmanuel Macron dans la tragédie de Vincent Lambert
Par Michel Janva le 10 juillet 2019 20 commentaires
Par Michel Janva le 10 juillet 2019 20 commentaires
Un lecteur, excellent connaisseur de la haute administration et de la politique française, nous envoie cet important article sur la responsabilité directe d’Emmanuel Macron dans la tragédie de Vincent Lambert – et sur le poids que les catholiques peuvent exercer sur la politique du président :
Il faut dire clairement que Macron seul porte la responsabilité finale de l’affaire Lambert. Les tribunaux se sont contentés d’autoriser la mise à mort de Vincent Lambert ; ils ne l’ont pas ordonnée. Cette « solution finale » ne serait pas possible si le ministre de la Santé y avait fait obstacle. Or, sous la Ve République, hors cohabitation, le ministre de Santé est aux ordres directs du président de la République. Ainsi, c’est sans nul doute sur son ordre qu’elle s’est pourvue en cassation contre la décision de la Cour d’appel de Paris ordonnant la reprise des soins.
Cela, l’opinion, et singulièrement l’opinion catholique, qui l’ignorent, ont le droit de le savoir parce que c’est la vérité.
Cette vérité est d’autant plus choquante que 43 % des catholiques pratiquants votent désormais pour le parti du président (pour une moyenne nationale de 22 %).
Pour affligeante qu’elle soit, cette situation peut être, en l’état actuel des choses, une force : la droite conservatrice, plutôt bourgeoise, l’ancien électorat de Fillon, constitue aujourd’hui le dernier carré des soutiens du président (très présent dans certains quartiers de Paris, beaucoup moins dans le reste du pays). La gauche l’a presque entièrement abandonné, quitte à voter écologiste.
Les autres soutiens dont il bénéficie sont des groupes peu nombreux, quoique influents, d’un côté les réseaux homosexuels, de l’autre les oligarques disposant d’une grande fortune lesquels contrôlent l’essentiel de la presse. C’est à peu près tout.
Le président a donc un intérêt vital à conserver sa bonne image dans le milieu catholique, malgré les signes discrets d’hostilité profonde qui ne vous auront pas échappé (outre l’affaire Vincent Lambert, la PMA, la cérémonie musulmane à Saint Louis de Invalides, certains projets relatifs à Notre-Dame de Paris etc.).
E.F.
https://www.lesalonbeige.fr/la-responsabilite-directe-demmanuel-macron-dans-la-tragedie-de-vincent-lambert/
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Les catholiques ont peur de « l’extrême droite » alors tout est dit!
Claire- Admin
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Il y a un responsable suprême de la mort de Vincent Lambert, il s’appelle Emmanuel Macron
Par Michel Janva le 22 juillet 2019 6 commentaires
De Roland Hureaux :
Michel Houellebecq a été courageux de donner au Monde un commentaire critique de la mort de Vincent Lambert le 11 juillet dernier à l’hôpital de Reims.
S’il n’avait que des tirages moyens, sa carrière littéraire se serait terminée là. Heureusement, ce n’est pas le cas.
Mais a-t-il compris ce qui s’est passé ?
Il dénonce l’Etat mais l’Etat a un chef, au moins sous la Ve République.
Qui peut croire qu’il ne s’en est pas mêlé, quoi qu’il ait prétendu ?
« J’aurais dû me méfier d’Agnès Buzyn » dit l’écrivain. Et de se dire « sidéré » qu’elle se soit pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris favorable à Vincent Lambert. Mais qui peut croire que, dans une affaire aussi médiatisée, le ministre de la santé a agi sans l’aval, et plus probablement l’ordre exprès du président de la République ?
Quant aux juges, s’ils ont, au plus haut degré de la hiérarchie judiciaire, le Conseil d’Etat et la Cour de cassation, déclaré légal l’arrêt sordide de l’alimentation de Vincent Lambert, il ne l’ont pas ordonnée. La décision a été prise par le pouvoir exécutif de qui dépend, on le rappelle, l’hôpital public.
Il y a un responsable suprême de la mort de Vincent Lambert , il s’appelle Emmanuel Macron. Les Français doivent le savoir. En particulier les 43 % de catholiques pratiquants qui votent pour lui. Encore que la défense de la vie humaine ne devrait pas être l’apanage des croyants.
Je ne crois pas, en fait, que Michel Houellebecq ne sache pas tout cela , ni qu’il soit naïf . Il n’a pas à craindre de représailles. Mais qui dit que le journal qui fut de référence et qui n’est plus qu’officiel, Le Monde, aurait publié un article mettant directement – et légitimement – en cause le chef de l’Etat ?
https://www.lesalonbeige.fr/il-y-a-un-responsable-supreme-de-la-mort-de-vincent-lambert-il-sappelle-emmanuel-macron/
Claire- Admin
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J’ai soigné des patients comme Vincent
Juil 19, 2019 | Actualités
Sur La Bussola, le témoignage d’un médecin italien qui soigne des patients définis comme « en état végétatif ».
Le Dr Guizzetti (photo La Bussola)
Ermes Dovico
16 juillet 2019
La Bussola
Ma traduction
«La mort par déshydratation et dénutrition imposée à Vincent Lambert est signe d’abandon et de mépris de la valeur de la vie».
Dr Guizzetti, comment avez-vous réagi à la nouvelle de la mort de Vincent ?
Juil 19, 2019 | Actualités
Sur La Bussola, le témoignage d’un médecin italien qui soigne des patients définis comme « en état végétatif ».
Le Dr Guizzetti (photo La Bussola)
« Laissez-moi vous expliquer comment on soigne les vies fragiles comme Vincent. »
Ermes Dovico
16 juillet 2019
La Bussola
Ma traduction
«La mort par déshydratation et dénutrition imposée à Vincent Lambert est signe d’abandon et de mépris de la valeur de la vie».
«Le problème est qu’actuellement, une élite culturelle a fait passer une loi sur l’euthanasie pour une urgence, alors qu’en réalité l’urgence est de garantir une assistance».
Entretien avec le Dr Giovanni Battista Guizzetti, qui à l’Institut Don Orione de Bergame s’occupe de 24 patients ayant un déficit de conscience. Et témoigne de l’importance pour ces personnes de leur relation avec leurs proches, source de richesse cachée.
«Pendant toutes ces années, je n’ai jamais reçu, même pas de manière voilée, de demande de suspension de traitement. C’est parce que les membres de la famille sont capables d’établir une relation nouvelle et différente avec leurs proches. Je me souviens qu’une fois une mère m’a dit: « Ma Maria est dans un état sérieux, mais pour moi c’est comme si je l’avais à nouveau mise au monde ».
Et nous parlons d’une maman âgée. Consciente qu’elle pouvait avoir avec sa fille une relation nouvelle».
Giovanni Battista Guizzetti, chirurgien spécialisé en gériatrie, est responsable depuis 1997 de l’équipe du Centre Don Orione de Bergame, qui prend en charge 24 patients souffrant de lésions cérébrales graves, souvent définis en « état végétatif ».
L’expérience quotidienne vécue à Don Orione nous rappelle le grand don qu’est toute vie humaine, et tranche évidemment avec la mentalité d’euthanasie qui est promue dans nos sociétés, tristement mise en pratique avec l’euthanasie d’Etat sur Vincent Lambert, qu’on a fait mourir de faim et de soif. A la base de ce contraste, il y a précisément deux visions opposées de la vie, comme l’explique à nouveau le Dr Guizzetti dans cet entretien avec la Bussola.
Dr Guizzetti, comment avez-vous réagi à la nouvelle de la mort de Vincent ?
Comme toutes les personnes qui s’occupent de patients dans cet état, en ce sens qu’il y a un grand désarroi, parce que la mort telle qu’elle a été provoquée à Vincent – et avant cela à Eluana Englaro et Terri Schiavo – est une chose qui fait peur. Cette mort par déshydratation et dénutrition apporte de la souffrance à la personne, est un signe d’abandon et de mépris pour la valeur de la vie, dont nous devons prendre soin. Je suis de plus en plus bouleversé par le renversement du cadre général auquel nous assistons aujourd’hui, où s’affirment des droits qui n’existent pas dans la nature, comme celui d' »avoir » des enfants pour deux personnes du même sexe, alors qu’en même temps, on nie les droits naturels, qui découlent de notre expérience chrétienne, comme les soins,, l’alimentation, l’hydratation des personnes vivant dans de graves conditions de précarité et de handicap.
On a dit de Vincent qu’il était « un légume », mais alors pourquoi ont-ils humidifié ses muqueuses après l’interruption de l’hydratation? Cela veut-il dire qu’il souffrait ?
Oui, et ce n’est pas seulement la cavité buccale, car la déshydratation affecte tout le corps, même le cerveau. C’est ce qui cause la souffrance. Je pense qu’ils ont fait la sédation à cause de cela. Terri Schiavo a également reçu un sédatif à base de morphine parce qu’elle souffrait manifestement. Le problème est déjà en amont, et concerne l’introduction du terme « état végétatif », ce qui est faux d’abord parce que l’être humain n’est pas un légume et ensuite parce que « l’état » donne l’idée d’une chose cristallisée alors que la condition dans laquelle vivent les personnes ayant un grave manque de conscience varie toujours dans le temps et même plusieurs années après un événement aigu il existe la possibilité que ces personnes retrouvent une capacité pour les relations environnementales, avec leur père, mère, mari, épouse, etc.
Vincent a résisté 9 jours, sans eau ni nourriture. Comment expliquez-vous cette résistance, alors qu’on a été jusqu’à dire qu’il était mourant ou « en phase terminale »?
Assimiler l’état végétatif à une condition de fin de vie est un mensonge total. Dans mon service, j’ai des gens qui sont hospitalisés depuis 15-20 ans. Pour Eluana, l’agonie a été de 3-4 jours, pour Terri Schiavo de 14 jours, et pour Vincent 9 jours. Entre autres choses, à en juger par les images, Vincent semblait être dans un état appelé conscience minimale, parce qu’il interagissait avec sa mère, il tournait les yeux vers elle quand il lui parlait, des capacités que dans l'»état végétatif », par définition, on n’a pas.
Combien de patients avez-vous dans votre service aujourd’hui ?
Il y en a 24. Ils sont d’âge variable, maintenant nous avons un très jeune garçon et des personnes très âgées. Chacun est différent des autres. Il y en a qui ont un déficit de conscience très grave, et d’autres plus léger. Mais avec chacun, on peut construire une relation de soin et une relation personnelle avec les membres de la famille, qui sont très souvent présents, voire quotidiennement présents pour leurs proches. Ils les promènent en fauteuils roulants, ils leur parlent et sont en relation permanente avec eux.
Vous parlez beaucoup de « relation ».
La relation est fondamentale. Ce n’est pas facile à faire comprendre de l’extérieur, mais c’est comme si entre eux – maris, femmes, mères, pères, enfants – ils parvenaient à construire un dialogue, une communication à laquelle moi, par exemple, avec les personnes dont je m'occupe, je ne parviens pas. Il y a toujours une relation très forte à la base. Les proches nous disent des choses qui nous paraissent impossibles d’un point de vue personnel: par exemple, que leur proche répond quand ils lui disent quelque chose, que parfois même ils prononcent quelques mots, que quand ils leur disent de leur serrer la main, ils la serrent, des choses qu’ils ne font peut-être pas avec moi. J’accorde toujours du crédit aux choses que les membres de ma famille me disent.
C’est comme une richesse cachée ?
Voyez-vous, nous avons aussi été témoins de rétablissements extraordinaire de l’état de conscience de personne, sans avoir eu recours à un médicament ou à une thérapie médicale en particulier. Je suis convaincu que l’acte de mettre en relation – la compassion qui existe littéralement entre ces personnes – est lui-même un acte thérapeutique. Pour de nombreuses situations de récupération, il n’y a pas d’autres explications.
Dans un livre que vous avez écrit sur le cas de Terri Schiavo, vous avez souligné la dimension de mystère qui existe dans ces situations, non?
Oui, aujourd’hui nous faisons trop de déclarations sur l’état végétatif, l’absence de conscience, l’absence de capacité à percevoir la douleur, qui ne sont absolument pas démontrables, car la conscience est une dimension de l’expérience humaine qui n’est pas quantifiable. Je peux dire qu’une telle personne n’est pas capable de communiquer, mais je ne peux pas dire à quel point elle est ou n’est pas capable de percevoir le stimulus que je lui donne. Elle ne communique peut-être pas avec les canaux verbaux et gestuels que nous utilisons, mais elle a une capacité de compréhension – d’elle-même et de l’environnement qui l’entoure – que nous ne pouvons mesurer. C’est pourquoi je dis que c’est un mystère.
Vous l’avez déjà mentionné, mais quelle est l’espérance de vie habituelle de ces patients ?
Longue. Aujourd’hui, les techniques de soins se sont beaucoup améliorées. Le fait qu’une personne, en 10-15 ans, ne développe jamais d’escarres, soit nourrie, hydratée, mobilisée et transportée dans un fauteuil roulant – et donc stimulée sur le plan sensoriel – signifie que le confort de vie qui peut être donné à ces personnes est grandement amélioré. D’ailleurs, cette aide n’est même pas coûteuse. Le problème est qu’un jugement de valeur sur la vie est en jeu et qu’une partie de la société moderne rejette ces vies parce qu’elle les considère inutiles.
Tout à l’heure, vous avez parlé de rétablissement.
Oui, j’ai vu des patients qui se sont rétablis. Dernièrement, nous avons même dû laisser sortir deux personnes parce qu’elles n’étaient plus considérées dans un état de conscience végétative ou minimale, et dans notre département, les lits ne sont dédiés qu’à des personnes ayant une déficience très grave. Parce que ces personnes avaient beaucoup récupéré et ont maintenant la capacité de comprendre, de parler, de se nourrir, d’être nourris. Ils ont un tableau clinique de handicap sérieux, qui leur permet malgré tout de vivre une vie de couple.
En Italie, nous sommes pris entre la loi sur les DAT (directives anticipées) et l’ordonnance de la Cour constitutionnelle qui pousse à ouvrir la porte au suicide assisté.
Nous ne pouvons pas assimiler, comme le fait au contraire la loi, l’hydratation et la nutrition à un traitement thérapeutique; la tentative de les identifier comme traitement thérapeutique sert à pouvoir dire que l’eau et la nourriture sont futiles et disproportionnées. Mais elles ne sont certainement pas futiles parce qu’elles servent le but pour lequel elles sont garanties, à savoir permettre à la personne de continuer à vivre, et elles ne sont même pas disproportionnées car il s’agit tout au plus de placer un PEG (sonde gastrique percutanée).
Il ne me semble pas que le fait de priver une personne handicapée de nourriture et de boisson soit la solution au problème : 2 000 ans d’histoire et de civilisation ne nous ont pas appris ces choses. Le fait est que, dans le moment historique actuel, une élite culturelle a fait de l’élaboration d’une loi sur l’euthanasie une urgence, alors qu’en réalité, l’urgence est de fournir une assistance.
http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2019/07/19/jai-soigne-des-patients-comme-vincent/
Gilles- Messages : 932
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Suède : euthanasie dans les maisons pour personnes âgées, protocoles eugéniques
En Suède, comme dans d’autres pays , le gouvernement a émis des protocoles pour le tri des personnes afin, prétendait-il, d’éviter l’engorgement des hôpitaux devant la « pandémie » coronaviresque. Mais, non seulement les hôpitaux n’ont pas été submergés mais cela a donné que des médecins de résidences pour personnes âgées prescrivaient aux malades un mélange « palliatif » de médicaments, au lieu d’oxygène, ce qui amenait ou accélérait leur mort par suffocation, selon LifeNews :
Aura-t-on compter ces décès, pour ceux qui avaient le coronavirus, dans le nombre des victimes du coronavirus quand il aura en fait été tué par un mélange de produits ? Précisons que la moitié des décès attribués au coronavirus en Suède sont survenus dans des résidences pour personnes âgées.« Les gens étouffaient, c’était horrible à regarder. Un patient me demanda ce que je lui donnais quand je lui faisais l’injection de morphine, et je lui ai menti », a déclaré Latifa Löfvenberg, une infirmière. « Beaucoup sont morts avant leur heure. C’était très, très difficile ».
De la place dans les hôpitaux :
Je trouve que l'on abuse du terme « palliatif » qui n'est en aucun cas un synonyme d'euthanasie.« Ces directives ont trop souvent eu pour conséquence que les patients âgés se sont vus refuser des traitements, même lorsque les hôpitaux fonctionnaient en dessous de leur capacité », selon les critiques qui se sont adressées à la WSJ. « Le taux d’occupation des unités de soins intensifs du pays, par exemple, n’a pas encore dépassé 80 %, selon les responsables gouvernementaux ».
« Les salles de soins intensifs étaient relativement vides », a déclaré le Dr Cecilia Söderberg-Nauclér, de l’hôpital universitaire de Karolinska. « Les personnes âgées n’ont pas été amenées à l’hôpital — on leur donne des sédatifs mais pas d’oxygène ni de soins de base ».
Yngve Gustafsson, spécialiste en gériatrie à l’université d’Umeå, a déclaré au BMJ que la proportion de personnes âgées aux soins respiratoires dans tout le pays était plus faible qu’à la même époque un an auparavant, même si les personnes de plus de 70 ans étaient les plus touchées par le Covid-19. Il s’est lui aussi dit horrifié par la pratique des médecins qui prescrivent par téléphone un « cocktail palliatif » aux vieillards malades dans les maisons de soins.
« Il arrive souvent que les personnes âgées reçoivent de la morphine et du midazolam, qui inhibent les voies respiratoires », a-t-il déclaré au journal Svenska Dagbladet.
Comme une exécution :
Et s’exprimant dans le quotidien Aftonbladet, un autre journal, il a été plus précis :
Dans les maisons de retraite, en principe, seuls les soins palliatifs sont prescrits, ce qui signifie que vous recevez de la morphine, du midazolam et de l’haldol pour éviter les nausées et les vomissements provoqués par la morphine. Il s’agit d’un traitement qui conduit certainement à la mort à près de 100 %. Donner à la fois du midazolam et de la morphine inhibe la respiration. Si vous avez du mal à respirer, vous subissez rapidement un tel manque d’oxygène que vous en mourez.
Est-ce que c’était de l’euthanasie ? Gustafsson est franc. Oui, il a dit. « Oui, je pourrais presque imaginer utiliser des mots encore plus forts. C’est la même chose que pour des personnes qui se font exécuter. C’est en gros une méthode efficace à 100 %, un peu comme la chaise électrique. C’est à peu près aussi efficace ».
Claire- Admin
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Il s'est passé la même chose en France, pour les seniors qui ne pouvaient pas être intubés, on les a "aidés". Je l'ai su par des infirmiers en pleurs de voir ça et de devoir appliquer cette injection.
BENEDICTE- Messages : 616
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OUI en FRANCE ,on a demandé aux EPAD et aux généralistes de ne pas hospitaliser les personnes d'un certain age ....
traittement / doliprane ,confinement stricte........plus de kiné et autres soins !
et la suite est pire ......
traittement / doliprane ,confinement stricte........plus de kiné et autres soins !
et la suite est pire ......
Gilles- Messages : 932
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Dr. Patrick Vinay est professeur de médecine à l'Université de Montréal. Il est à l'initiative de l'Unité de soins palliatifs de l'hôpital Notre-Dame et Porte-parole du Collectif de médecins du refus médical de l'euthanasie.
Gilles- Messages : 932
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Euthanasie : Les Français plus modérés que ce que l’on croit
Au début du mois de mars, l’IFOP a réalisé un sondage sur l’euthanasie en France qui montre que les Français sont moins favorables à l’euthanasie que ce que l’on pourrait croire.
Du 3 au 4 mars 2021, l’IFOP a réalisé une enquête intitulée « Les Français et la fin de vie » pour le collectif Soulager mais pas tuer et menée auprès d’un échantillon de 1 048 personnes représentatifs de la population française et âgés de 18 ans et plus.
Pour le porte-parole du collectif Soulager mais pas tuer et fondateur du service SOS fin de vie d’Alliance VITA, Tugdual Derville , « le résultat de cette enquête » vient confirmer « un décalage » entre « l’apparente adhésion à l’idée de l’euthanasie » et « les attentes concrètes des Français quand ils pensent à leur propre fin de vie ».
Cette enquête révèle notamment que pour 55% des Français, l’accompagnement est une priorité et 38% d’entre eux envisagent un accompagnement par des proches. Si la moitié d’entre eux voit le fait de ne pas subir d’acharnement thérapeutique (46%) ou de douleur (48%) comme une priorité, ils sont seulement 24% à revendiquer l’accès à l’euthanasie. Et c’est 6% des Français qui voient l’accompagnement spirituel comme une priorité dans la fin de vie.
« La plupart des soignants savent, par expérience, que l’euthanasie est bien plus volontiers revendiquée pour autrui que demandée pour soi-même. » affirme Tugdual Derville qui ajoute que « la revendication de l’euthanasie pour soi, reste marginale chez les Français ; c’est plutôt un avis de bien-portant ; il se concrétise exceptionnellement en situation de grave maladie ».
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Gilles- Messages : 932
Date d'inscription : 19/05/2020
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Limiter le plus possible les dégâts de l’euthanasie pour les personnes atteintes de maladie mentale
Québec — 23 mars 2021 La loi sur l’aide médicale à mourir sera encore à l’étude encore deux autres années, pour s’assurer que son accès ne soit réservé qu’aux personnes qui répondent aux critères. Un Lobby autour de Jean Truchon et Nicole Gladu (ce sont deux patients atteints de graves maladies dégénératives incurables, qui ont mené cette bataille juridique) veut que l’on donne accès à l’aide médicale à mourir aux personnes ayant une problématique en santé mentale.
Ce lobby veut enlever le critère qui voulant que l’aide médicale à mourir s’adresse à une personne dont la mort naturelle est raisonnablement prévisible. Si on le retire l’on ouvre la porte à tout. De plus, il faut distinguer la souffrance physique et la souffrance morale. On ne peut pas régler la souffrance morale comme on apaise la souffrance physique.
En santé mentale, à tous les niveaux, le suicide n’est pas une option. Par ailleurs, on ne peut considérer toute problématique en santé mentale sur le même pied. Offrir la mort à qui a des pensées suicidaires n’est pas cohérent. La plupart des maladies mentales sont sporadiques, on ne peut engager des patients dans une décision irréversible.
Il est temps que des gens de bonne foi se lèvent, afin de baliser le plus possible cette « pratique médicale ».
Puisqu’il est trop tard pour empêcher ce projet de loi, il faut au moins être là pour mettre des balises. Alors que l’on veut déréglementer. Ce n’est pas le temps déréglementé, c’est plutôt le temps de baliser, de tracer une ligne de conduite, solide et étroite.
Aubert Côté
L’auteur a une maîtrise en théologie morale. Il s’est présenté aux élections au provincial et avec la formation Démocratie Chrétienne du Québec et au fédéral avec le Parti de l’Héritage Chrétien pour promouvoir la Vie de la conception à la mort naturelle. Il est membre de Campagne Québec-Vie depuis plus d’une dizaine d’années.
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