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    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien !

    Gilles
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    Date d'inscription : 19/05/2020
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    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! Empty C’est mal vu de dire qu’on est chrétien !

    Message par Gilles Lun 22 Juin 2020 - 20:25

    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! 6061fb10

    N’ayez pas peur ! Par trois fois Jésus nous dit cela dans l’Évangile, ne craignez pas, n’ayez pas peur !

    Alors on a envie de lui dire : « Seigneur, ça va aller… on a un peu peur de la seconde vague du virus, en même temps nos autorités viennent de nous autoriser à nous réunir jusqu’à 1000 personnes dès demain, ça a l’air d’aller, on n’a pas trop peur… »

    Ben… faut voir. On fait les fiers, mais en réalité il y a un domaine dans lequel on n’est pas toujours des plus courageux. Et ce domaine c’est le témoignage de notre foi.

    L’autre jour, un jeune regardait ma voiture. Comme vous l’avez peut-être vue, ici à côté de la cure, elle arbore sur chaque porte une bougie avec le mot Évangile dessus.

    Petite pub pour l’équipe œcuménique de l’Évangile à l’Écran à laquelle je continue de participer et qui existe depuis bientôt 10 ans…

    Le jeune en question est déjà largement sorti de cette adolescence où le regard des autres nous pèse souvent.

    Pourtant il me dit, estomaqué : « Tu oses mettre ça sur ta voiture, toi ? Ah mais moi jamais j’oserais mettre un signe chrétien sur ma voiture ! »

    Un autre jeune, il n’y a pas si longtemps, me disait sa grande difficulté à témoigner de sa Foi en paroles autour de lui dans sa profession. Alors qu’il est au contact de plus jeunes très régulièrement. Mais dans l’institution dans laquelle il travaille, c’est mal vu de parler de sa propre religion.


    Plus exactement c’est mal vu de dire qu’on est chrétien.

    On peut tout à fait parler sans problème des religions des autres, des prières des musulmans, des rites bouddhistes, des habitudes juives, des dieux de l’hindouisme… C’est compris comme de la connaissance de l’autre et c’est très bien vu. Mais si un Chrétien parle de sa propre religion dans cette institution qui fait de l’aide sociale aux jeunes, eh bien c’est considéré comme du prosélytisme et c’est mal vu.

    Alors on se tait, on a peur de dire qu’on est croyant. Etrange non ? Cette peur de montrer notre foi…

    Et ce que je viens de vous dire se passe à Genève. Pas besoin d’aller à des milliers de kilomètres. Ça se passe dans notre pays.

    Dites-moi, les Amis, on va où, là ?? Soyons fiers d’être Chrétiens, soyons fiers d’être croyants ! N’ayons jamais pas peur de témoigner du Christ, jamais. C’est la pire insulte qu’on pourrait lui faire : avoir peur de parler de lui, vous ne croyez pas ?

    Les textes que nous avons entendus ce matin nous disent qu’il ne faut pas avoir peur de témoigner de nos convictions.

    Jérémie, dans la première lecture, le disait. En commençant par se plaindre un peu, évidemment, sans quoi ce ne serait pas Jérémie, l’homme des Jérémiades – ça vient de lui, d’ailleurs cette expression, vous le savez j’espère ? Les Jérémiades… parce que le prophète Jérémie commence toujours par se plaindre. D’où les « Jérémiades »….

    Il commence donc par se plaindre mais il commence par nous plaindre aussi, vous l’avez entendu. Il nous dit : vous serez raillés, dénoncés par ceux que cela arrange. Mais un verset plus loin, nous l’avons aussi entendu, il nous rappelait que le Seigneur est avec nous, toujours, et que tôt ou tard nos détracteurs seront couverts de honte.


    Nous n’avons donc pas à avoir peur de témoigner de notre foi.

    Jésus le disait aussi, à sa manière, dans l’Évangile : ne craignons rien. Tout ce qui est secret tôt ou tard sera dévoilé. Et c’est notre rôle de proclamer certaines choses au grand jour.

    Je connais bien des grands-parents – peut-être y en a-t-il parmi vous ? – je connais bien des grands-parents qui hésitent à parler de Dieu à leurs petits-enfants, ou qui hésitent à les amener à la messe…

    Et pourquoi hésitent-ils ? Parce qu’ils ont peur de la réaction des parents. Plusieurs me l’ont dit.

    « Vous savez, me disait une grand-maman il n’y a pas si longtemps, je ne parle pas trop de Dieu à mes petits enfants parce que si mon fils l’apprend, il se fâchera contre moi… »

    Non mais c’est le monde à l’envers, Chers Amis ! C’est le monde à l’envers !

    Les grands-parents qui ont peur de leurs propres enfants ! Et ça se transmet, hein ! Plusieurs parents d’aujourd’hui passent absolument tout à leurs enfants. Parce qu’ils ont peur d’eux. Ça donne l’enfant-roi que nous voyons trop souvent ici ou là.

    La peur est mauvaise conseillère, Chers Amis. Très mauvaise conseillère. Et pas seulement en termes d’éducation.

    La peur, c’est l’une des meilleures armes du diable. Il adore nous faire peur. Et quand il arrive à nous inspirer la peur de parler de Dieu, alors là c’est la victoire totale pour lui !

    Imaginez : « J’ai réussi à leur faire peur de parler de Dieu… ! » Il doit jubiler !

    Et pourtant, je peux en témoigner, moi et tous les autres prêtres : l’Evangile d’aujourd’hui c’est du solide. Dieu, effectivement, nous donne toujours les moyens de parler de lui, les moyens de témoigner de lui. Si vous avez peur d’aller évoquer votre foi quelque part devant des gens, le moment venu, soyez-en certains, l’Esprit Saint vous aidera, je peux vous le garantir, je connais bien cela !

    Et toutes les personnes qui ont eu à témoigner de leur foi ici ou là vous le diront. L’Esprit-Saint nous aide à le faire. N’ayons pas peur !

    N’ayons jamais peur de montrer notre foi, non plus. Parce qu’alors on glisserait insidieusement vers une foi cachée, que l’on aurait peur d’assumer.

    N’ayons pas peur de porter une croix, y compris si elle est visible. N’ayons pas peur de prier en public. De faire un signe de croix au restaurant avant de manger. N’ayons pas peur d’ouvrir un livre de prière dans le train, de sortir notre chapelet dans le bus… ne gardons pas cela dans la poche discrètement pour pas que ça se voit. Au contraire, sortons-le !


    Réveillons-nous, chers Amis ! Qu’est-ce qu’on va dire au Bon Dieu en arrivant là-haut ?

    – Ah Seigneur, vous savez, c’est vrai, je suis resté discret mais j’ai eu un peu peur de parler de vous autour de moi…

    « J’ai eu peur de parler de vous, Seigneur », c’est ça qu’on va lui dire ? Ah moi j’aimerais pas, en tout cas !

    La foi nous fait vivre. C’est une raison de vivre aussi importante que les repas de nos journées. Et comme le disait Paul dans la deuxième lecture, nous avons tous – TOUS – reçu la grâce. Nous avons tous reçu cette force qui nous aide à témoigner. Utilisons-là !

    Osons témoigner du Christ dans notre vie, osons parler de lui au café, dans le train, en attendant le bus, dans la salle d’attente du médecin, plutôt que d’échanger sur les âneries que nous lisons dans nos magazines people.

    Il y a d’autres choses dont il faut parler autour de nous.

    Osons montrer nos signes chrétiens, notre manière chrétienne de vivre, nos prières.

    Parce que si nous ne le faisons pas, d’autres prendront cette place, c’est certain également.

    Je crois chers Amis que c’est maintenant – et particulièrement en ce temps de déconfinement où le monde a soif de valeurs spirituelles – c’est maintenant qu’il nous faut nous réveiller, nous autres Chrétiens, chasser de nous cette peur malsaine de parler de Dieu à nos enfants, à nos petits-enfants ou à un inconnu dans la rue…

    Osez le faire, osez témoigner du Christ, osez dire aux autres quelle joie nous avons d’être croyants !

    Osez parler de celui qui est le soleil de nos vies, celui qui nous redit à longueur de pages : « N’ayez pas peur ! ».


    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! Z Père Vincent Lafargue

    Source : Chrétien web
    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! Gilles10

    M-Odile aime ce message

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    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! Empty Re: C’est mal vu de dire qu’on est chrétien !

    Message par Gilles Mar 23 Juin 2020 - 17:23

    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! Two-young-women-chatting-on-a-park-bench-tracking-shot-video-id473022599?s=640x640

    Le respect humain ?

    Un jeune colonel, se trouvant sans occupation pendant la paix, eut envie de voyager. Il en demanda la permission au roi son maître ; et, l’ayant obtenue, il partit. Dans le cours de ses voyages, étant arrivé chez une nation peu amie de la sienne, il se trouva un jour dans une situation critique. Il faisait visite à un seigneur chez qui une brillante et nombreuse compagnie était assemblée. La conversation étant tombée sur la politique, on passa en revue tous les souverains de l’Europe ; et quand on en fut venu à celui dont notre officier était né sujet, on se livra à des déclamations indécentes, dictées par une ancienne antipathie, que des événements assez récents avaient encore fortifiée. Le gouvernement, les desseins, les vues, toute la politique du monarque, son caractère même, ses qualités personnelles, ses mœurs, ses goûts, tout le détail de sa vie privée, furent tour à tour l’objet de la satire la plus amère et de la raillerie la plus piquante.

    Quel personnage faisait pendant ce temps-là notre colonel ? Il se disait à lui-même :
    « Si j’entreprends de défendre mon maître, si je me fâche, si je témoigne de la vivacité, on se moquera de mon zèle, on m’accablera de plaisanteries et de sarcasmes ; je deviendrai le jouet de l’assemblée ; peut-être même serai-je obligé de mettre l’épée à la main et d’exposer ma vie. »

    Pour éviter ces inconvénients, il prit le parti de dissimuler. Il n’opposa rien aux traits satiriques et calomnieux qu’on lançait contre son prince : il conserva un air tranquille et serein ; il souriait même de temps en temps, et ajoutait son petit mot, pour ne pas paraître trop aveuglément dévoué à son maître, et se prêter un peu au génie et aux mœurs de ceux avec qui il se trouvait. Sa visite faite, il sortit, bien content de s’être si heureusement tiré de ce mauvais pas.

    Cette aventure parvint à la connaissance du roi, qui en fut indigné ; et lorsque cet officier revint à la cour, et osa paraître devant lui, ce prince le traita avec le mépris le plus accablant, et le chassa ignominieusement de sa présence.

    Tel est le traitement qu’éprouveront de la part de Jésus-Christ une multitude de chrétiens. Cet Homme-Dieu est notre roi, et nous sommes ses sujets. Nous devons donc nous opposer de tout notre pouvoir à tout ce qui peut l’offenser ; nous déclarer pour lui en toute occasion ; essuyer les désagréments les plus sensibles, plutôt que de paraître souscrire ou seulement acquiescer à quelque chose dont sa gloire puisse être blessée. Combien sont donc coupables tant de chrétiens qui, en mille circonstances, craignent de le paraître, ou affectent même de ne le pas paraître !

    Vous vous trouvez dans une société où des incrédules dogmatisent impudemment. Ils attaquent la sainte religion que vous professez ; ils la traitent de fanatisme ; ils la tournent en dérision ; ils n’épargnent pas même, dans leur délire sacrilège, son divin Auteur.

    Quel personnage faites-vous pendant ce temps-là ? Dans la crainte de passer pour un bon croyant, c’est-à-dire un petit génie, un esprit faible, ou bien un fanatique et un intolérant, si vous osiez contredire ces hommes redoutables et défendre votre religion ; vous vous taisez, vous souriez, vous vous mêlez à la conversation, pour ne pas paraître l’improuver et en être scandalisé… Votre arrêt est déjà prononcé dans l’Évangile. Celui, dit Jésus-Christ, qui aura rougi de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.

    Vous assistez avec quelques-uns de vos amis, de vos camarades, au saint sacrifice de la messe. Vous devriez vous tenir dans une posture humiliée aux pieds des autels, et vous y occuper uniquement de la prière, avec un extérieur modeste et recueilli. Vous le savez, vous le sentez. Mais si vous vous comportiez ainsi, on vous regarderait comme un dévot, un bigot, un superstitieux, et vous exciteriez la risée de vos amis, qui se tiennent debout, regardant, lorgnant à droite et à gauche, causant, riant, badinant entre eux comme s’ils étaient dans une place publique. La crainte d’un si terrible malheur vous empêche de suivre la lumière de votre conscience : vous imitez même ces impies, et vous partagez le scandale qu’ils donnent. Quelle honteuse lâcheté ! 


    Et à quoi devez-vous vous attendre de la part du maître dont vous trahissez si indignement la cause ? Le voici : celui qui aura rougi de moi devant les hommes, je rougirai de lui devant mon Père.

    Dans une compagnie où vous vous trouvez, des libertins se permettent des discours obscènes, des équivoques grossières, de cruelles médisances, de noires calomnies. Vous pouvez, par l’autorité que vous donnent votre état, votre place, votre âge, réprimer la licence de ces hommes effrontés, et par conséquent vous le devez.

    Mais que penserait-on, que dirait-on de vous ? On vous traiterait de scrupuleux, de radoteur, d’homme grossier, impoli, malhonnête, brutal. Vous frémissez à la seule idée de vous voir peint de pareilles couleurs ; et, pour ne pas le mériter, vous vous bornez à garder le silence, sans témoigner même que ces discours vous déplaisent. Prévarication criminelle.

    Mais supposons que vous n’avez pas assez d’autorité pour mettre un frein à la langue de ces libertins. Vous pouvez du moins affecter un air sérieux et triste, rester dans un morne silence, et paraître ne prendre aucune part à leurs discours. Mais je passerai, dites-vous, pour un imbécile, si je ne dis mot.

    Vous ferez voir que vous êtes chrétien, et que vous avez horreur de tout ce qui offense Dieu en blessant la pudeur ou la charité. Tant pis pour ceux qui interpréteront dans un autre sens votre silence ; mais cette crainte ne doit pas vous empêcher de faire votre devoir. Elle vous en empêche cependant ; et pour paraître un homme aimable, qui sait badiner et s’égayer comme les autres, vous riez des propos de vos compagnons, vous les autorisez même par les vôtres. C’est-à-dire que
    vous rougissez de Jésus-Christ devant les hommes. Ne soyez donc pas surpris qu’au jour du jugement Jésus-Christ rougisse aussi de vous devant son Père.


    Source : Le respect humain - La France Chrétienne et son histoire - WordPress ... https://lafrancechretienne.wordpress.com/2017/10/11/le-respect-humain-bonaventure-...
    C’est mal vu de dire qu’on est chrétien ! 1212603254 

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