« On a prié le chapelet tous les deux et notre relation a changé »
L'ancien maire de Haverhill dans le Massachussetts, aux États-Unis, James A. Rurak, vient de publier « Le Rosaire : un tract pour catholiques désadaptés ». Récemment invité à parler de son livre dans une émission de la radio locale WHAV, James dit avoir été touché par l’exemple de son père, le défunt sénateur James P. Rurak.
En effet James emmenait régulièrement son père se faire traiter pour son cancer - une tumeur au cerveau - à Boston. Au départ, son père récitait le chapelet tout seul pendant les trajets, puis, quand son état s'est aggravé, James s’est joint à lui, jusqu'à ce que son père perde l’usage de la parole à cause de sa tumeur.
Il raconte : « Mais ce qui s'est passé, c'est que pendant qu’on priait ensemble le chapelet, on s’arrêtait parfois pour parler de notre vie – on évoquait des nœuds passés dans notre relation de père et fils. Nous avons admis que nous aurions dû faire certaines choses différemment et, dans tout ce processus, j'ai vu mon père affronter sa propre mort de façon magnifique et disposé à avoir des conversations difficiles. On a le sentiment d’aimer nos parents, mais c’est toujours un mélange de respect, de peur et de colère à cause de ce qu'ils ont fait ou n'ont pas fait pour nous. Pour la première fois, j'ai senti que j'aimais vraiment mon père.
La même chose s'est produite avec ma mère après la mort de mon père : on a prié le chapelet tous les deux et cela a créé un espace où notre relation a changé. »
Adapté de Wavelengths, le 30 octobre 2020, Catholic for misfits
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