"Ta houlette et ton bâton me rassurent..." Psaume 23.4
Nous faisions une marche en forêt ; le retour n'en finissait pas. Je soufflais, perdais l'équilibre.
La nuit tombait, je n'en pouvais plus. J'ai crié au Seigneur de me donner la force d'arriver au bout.
Au moment où je commençais vraiment à faiblir, j'ai trouvé un bâton solide, droit et assez grand pour moi. J'ai pu finir en m'appuyant sur lui, et je l'ai gardé en souvenir. Le chemin était toujours aussi long, mais j'avais un appui, j'étais plus forte.
Dans la lecture du jour (Luc 22.39-45), Jésus est sur le Mont des Oliviers, Il livre sa dernière bataille. Il sait ce qui l'attend, il aimerait passer outre si cela était possible, mais Il sait aussi qu'Il doit aller jusqu'au bout. C'est alors qu'un ange lui apparaît pour le fortifier.
Ouf ! dirions-nous. Mais non, l'angoisse le saisit et sa prière se fait de plus en plus pressante. L'intervention de l'ange n'était-elle pas efficace ? Puisque la Parole dit que l'ange l'a fortifié, il l'a fait. Mais Jésus devait aller jusqu'au bout et cela incluait nécessairement l'angoisse de Gethsémané avant la croix.
Souvent, lorsque nous traversons une période difficile, nous demandons l'aide du Seigneur. Nous aimerions être délivrés, or, il nous faut souvent aller jusqu'au bout, sachant que si nous avons demandé son aide, Il nous l'accorde.
Nous ne la voyons peut-être pas, mais, sans cette aide, le chemin serait certainement plus difficile.
Danièle Delépine
"Méditations quotidiennes 2013"
Nous faisions une marche en forêt ; le retour n'en finissait pas. Je soufflais, perdais l'équilibre.
La nuit tombait, je n'en pouvais plus. J'ai crié au Seigneur de me donner la force d'arriver au bout.
Au moment où je commençais vraiment à faiblir, j'ai trouvé un bâton solide, droit et assez grand pour moi. J'ai pu finir en m'appuyant sur lui, et je l'ai gardé en souvenir. Le chemin était toujours aussi long, mais j'avais un appui, j'étais plus forte.
Dans la lecture du jour (Luc 22.39-45), Jésus est sur le Mont des Oliviers, Il livre sa dernière bataille. Il sait ce qui l'attend, il aimerait passer outre si cela était possible, mais Il sait aussi qu'Il doit aller jusqu'au bout. C'est alors qu'un ange lui apparaît pour le fortifier.
Ouf ! dirions-nous. Mais non, l'angoisse le saisit et sa prière se fait de plus en plus pressante. L'intervention de l'ange n'était-elle pas efficace ? Puisque la Parole dit que l'ange l'a fortifié, il l'a fait. Mais Jésus devait aller jusqu'au bout et cela incluait nécessairement l'angoisse de Gethsémané avant la croix.
Souvent, lorsque nous traversons une période difficile, nous demandons l'aide du Seigneur. Nous aimerions être délivrés, or, il nous faut souvent aller jusqu'au bout, sachant que si nous avons demandé son aide, Il nous l'accorde.
Nous ne la voyons peut-être pas, mais, sans cette aide, le chemin serait certainement plus difficile.
Danièle Delépine
"Méditations quotidiennes 2013"