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    Femme au foyer et heureuse de l’être !

    Claire
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    Femme au foyer et heureuse de l’être ! Empty Femme au foyer et heureuse de l’être !

    Message par Claire Dim 27 Juil 2014 - 20:50

    Femme au foyer et heureuse de l’être !


    Oui, en 2014, on peut très bien être femme au foyer par choix et épanouie ! Une mère de famille témoigne sereinement.


    Femme au foyer et heureuse de l’être ! 0
    ELISABETH DE BAUDOÜIN (249)



    Emmanuelle, 49 ans, mariée depuis bientôt trente ans, a fait le choix de ne pas avoir de vie professionnelle, pour être disponible à son mari, leurs six enfants et ceux qui frappent à sa porte. Un choix qui n’a pas le vent en poupe aujourd’hui, mais qui l’a toujours rendue heureuse. Ce dont elle témoigne aujourd’hui, avec simplicité.

     « Je voudrais être maman »


    C’est la réponse que je faisais, quand j’étais petite, à la question rituelle : « que veux-tu faire plus tard ? ». Je n’ai pas honte de le dire : j’aurais pu faire de bonnes études, j’en avais les capacités. Mais je sentais en moi la vocation à donner la vie et éduquer des enfants. Je me suis mariée à 21 ans, sans avoir eu le temps de terminer mes études, et dès le départ, je me suis épanouie dans mon rôle d’épouse et de mère, disponible pour son mari et ses enfants. J’avais envie d’élever ces derniers, de passer du temps avec eux. C’est une question de motivation profonde.

    L’idéal : pouvoir choisir, librement


    Ai-je souffert du jugement des autres ? Curieusement, je n’ai jamais senti de regard critique ni dévalorisant sur ce choix, ni d’ailleurs sur celui d’avoir une famille nombreuses. De mon côté, je respecte celles qui font d’autres choix. Je ne pense pas que pour être une bonne épouse et une bonne mère, il faille nécessairement mettre une croix sur une vie professionnelle ! Je remarque néanmoins que beaucoup de femmes, jeunes surtout, sont écartelés entre leur métier et leur vie de famille. Elles en souffrent. Je plains aussi celles qui voudraient rester chez elles mais qui ne le peuvent pas, pour des raisons financières. Il faudrait pouvoir choisir, librement.

    Nous ne roulons pas sur l’or, mais – pour le moment, car mon mari est en situation instable - je ne suis pas obligée de travailler. C’est un privilège, j’en suis consciente. C’est vrai que si je travaillais, on aurait plus. On pourrait aller plus loin en vacances, s’acheter davantage de vêtements. Mais gagner plus n’a jamais été pour nous une motivation. C’est vrai aussi que dans notre couple, c’est moi qui tiens les cordons de la bourse. Dans le cas contraire, je conçois que cela puisse générer des problèmes et des frustrations, et inciter certaines femmes à travailler.

    Prendre du temps pour soi, pour mieux donner ensuite


    Etre femme au foyer est synonyme de don, certes, mais pas de sacrifice. Pour moi, en tout cas. Encouragée par mon mari, j’ai toujours fait attention à prendre du temps pour moi. Quand les enfants étaient petits, nous habitions dans les Hautes Alpes. L’hiver, je prenais une journée complète pour aller skier, avec des amies. C’était mon luxe. Il me permettait de me ressourcer, pour mieux donner ensuite. Aujourd’hui, je prends du temps pour peindre.
    Quand nos aînés ont commencé à quitter la maison, je me suis posée la question… ou plutôt, je me suis demandée si je devais me la poser : «  Pour m’accomplir, devrais-je me mettre à travailler, comme le font certaines de mes amies ? ».  J’ai prié, pour discerner.  Dans la semaine qui a suivi, de nombreuses personnes, amis ou autres, m’ont sollicitée pour venir se confier. J’avais la réponse à ma prière : le Seigneur m’appelait à rester disponible pour mon mari, mes enfants, mais aussi pour les autres. Je remplis ce service à travers l’écoute, mais aussi des engagements à l’extérieur, en paroisse ou ailleurs (catéchèse, prière des mères, parcours Zachée). Je ne le fais pas par devoir, cela me plaît.

    Le bénévolat : savoir discerner


    Oui, quand on est mère au foyer, il y a le danger d’être happé par le bénévolat ; et alors, de ne plus être disponible pour ceux pour qui on a fait ce choix au départ : le mari et les enfants. Quand ils quittent la maison, ceux-ci ont encore besoin de nous : Ils appellent pour une question, un problème. Cela requiert de la disponibilité. Il faut savoir discerner.
    Aujourd’hui, je ne pleure pas la femme chef d’entreprise, avocate ou médecin que j’aurais pu être. Pour moi, le rôle d’une mère, c’est d’ouvrir le cœur de ses enfants, établir un cœur à cœur avec chacun. Il faut du temps pour cela. Je suis heureuse d’avoir ce temps. C’est pour moi source de joie et d’épanouissement.



    http://www.aleteia.org/fr/societe/article/femme-au-foyer-et-heureuse-de-letre-5784617227386880

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