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    La Salette, sur les pas de Maximin et Mélanie

    Claire
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    Message par Claire Jeu 18 Sep 2014 - 22:31

    La Salette, sur les pas de Maximin et Mélanie


    Ce 19 septembre marque le 168° anniversaire de l'apparition de Notre Dame à deux petits bergers des Alpes. Le bel album réalisé par les Sœurs de Notre-Dame de la Salette est une invitation au pèlerinage


    PHILIPPE OSWALD (177)

    19.09.2014



    Quelque peu éclipsée par les apparitions de Lourdes survenues douze ans plus tard, l’unique apparition de Notre Dame à Mélanie et Maximin, à La Salette, le 19 septembre 1846, présente de nombreuses analogies avec celles dont devait bénéficier Bernadette Soubirous en 1858 : le cadre austère de la haute montagne, la personnalité des voyants, de jeunes enfants, des paysans parmi les plus pauvres - leurs familles côtoient la misère-,  les circonstances tout à fait inattendues de leur rencontre avec « la belle Dame » qui leur parle avec douceur, ne dédaignant pas les mots de leur patois, le douloureux et pressant message qu’elle leur délivre à l’intention de l’humanité pécheresse : confiance, prière, pénitence. Autant d’éléments que l’on retrouvera soixante-dix ans plus tard dans les apparitions de Fatima (1917). 
    Ajoutons l’insistance avec laquelle la Vierge de la Salette mentionne le respect du repos dominical pour honorer le jour du Seigneur – comme y exhorte aussi, non loin de là, le curé d’Ars, à la même époque : un demi-siècle après la Révolution, la France en portait encore les stigmates. Inutile de souligner la nouvelle actualité de ce message dans la France du XXIe siècle qui  voudrait sacrifier le dimanche aux mirages de la déesse économie.

    Mais si Lourdes ou Fatima ont une renommée et un rayonnement national et international nettement supérieurs à ceux de La Salette,  le cadre du sanctuaire alpin, à 1800 mètres d’altitude, est incomparable. 

    C’est le premier mérite de ce petit album, presqu’un format « de poche », de nous le faire goûter avec des photos admirables, prises en toutes saisons, choisies dans le riche patrimoine historique de la basilique de Notre-Dame de La Salette. 
    L’autre mérite est d’ajouter à la séduction des yeux la nourriture spirituelle, en délivrant en peu de mots l’essentiel de ce qu’il faut savoir sur la merveilleuse histoire de Maximin et Mélanie,  ainsi que sur le message que la Mère de Dieu les charge de transmettre « à tout mon peuple ». 
    Un beau petit livre avec lequel parents et grands-parents captiveront jusqu’aux jeunes enfants.

    Viens voir là ! Message de Notre Dame lors de son apparition à La Salette, récit et photographies par Sœur Sophie Richer, préface de Mgr Guy de Kérimel, évêque de Grenoble-Vienne, éditions Osmose, 15€

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    Dernière édition par Claire le Ven 24 Mar 2017 - 11:08, édité 1 fois
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    La Salette, sur les pas de Maximin et Mélanie Empty Re: La Salette, sur les pas de Maximin et Mélanie

    Message par Claire Lun 27 Avr 2015 - 0:34

    L’apparition de la Vierge Marie



    Le 19 septembre 1846, dans les alpages au dessus du village de La Salette en Isère, deux enfants bergers, Maximin Giraud et Mélanie Calvat, disent avoir rencontré une "Belle Dame" en pleurs, toute de lumière. Elle leur confie un message de conversion, pour "tout son peuple". 
    Après 5 ans d’une enquête rigoureuse, l’évêque de Grenoble, Mgr Philibert de Bruillard, reconnaît par un mandement authenticité de l’apparition.




    L’ÉVÉNEMENT







    Le 19 septembre 1846, deux enfants disent avoir rencontré une "Belle Dame" dans les alpages où ils faisaient paître leurs vaches, au dessus du village de La Salette. Maximin Giraud a 11 ans et Mélanie Calvat 14 ans.
    D’abord assise et toute en larmes, la "Belle Dame" se lève et leur parle longuement, en français et en patois, de "son Fils" tout en citant des exemples tirés du concret de leur vie. Elle leur laisse un Message en les chargeant de le " faire bien passer à tout son peuple. "

    Toute la clarté dont elle est formée et qui les enveloppe tous les trois, vient d’un grand Crucifix qu’elle porte sur sa poitrine, entouré d’un marteau et de tenailles. Elle porte sur ses épaules une lourde chaîne et, à côté, des roses. Sa tête, sa taille et ses pieds sont entourés de roses. Puis la " Belle Dame " gravit un raidillon et disparaît dans la lumière.


    L’ÉGLISE RECONNAÎT L’APPARITION



    Le 19 septembre 1851, après une enquête longue et rigoureuse, Mgr Philibert de Bruillard, l’évêque de Grenoble, déclarera dans un mandement :


    " L’apparition de la Sainte Vierge à deux bergers sur la montagne de La Salette [...] porte en elle-même tous les caractères de la vérité et que les fidèles sont fondés à la croire indubitable et certaine."

    En 1855, Mgr Ginoulhiac, évêque de Grenoble, après une nouvelle enquête confirme la décision de son prédécesseur, tout en déclarant :


    " La mission des bergers est finie, celle de l’Église commence. "

    Roger Castel ms

    Le Message de La Salette



    Lors de son apparition, la Vierge Marie a confié à Maximin et Mélanie ensemble un Message à destination de "tout son peuple". 
    L’Evêque de Grenoble l’a authentifié par mandement le 19 septembre 1851.



    Voici le texte du Message de Marie à La Salette :

    "Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.

    Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.

    Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils.

    Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.
    Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus.

    (Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois.)

    Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la recolta se gasta...
    Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra. Il viendra une grande famine.
    Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront.

    Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront.

    (A ce moment Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelques mots à Mélanie qu’il n’entend pas non plus. Puis elle poursuit.)

    S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.

    Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?

    Pas guère, Madame.

    Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous seulement qu’un "Notre Père" et un "Je vous salue". Et quand vous pourrez mieux faire, dites-en davantage.

    L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.

    Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
    N’avez-vous point vu de blé gâté, mes enfants ?

    Non Madame !

    Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : "Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça".

    Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.

    Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
    Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !"

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    Claire
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    La Salette, sur les pas de Maximin et Mélanie Empty LES APPARITIONS DE LA SALETTE ET L'ARCHEVÊQUE DE PARIS

    Message par Claire Ven 24 Mar 2017 - 11:09

    LES APPARITIONS DE LA SALETTE ET L'ARCHEVÊQUE DE PARIS

    Histoire tirée de la revue "Le sourire de Marie" de septembre 2010) : 


    Mgr Darboy, archevêque de Paris, ne croyait pas à La Salette, et pendant deux heures en 1866, il avait fait l'impossible pour amener Maximin à déclarer la fausseté de l'apparition. "Monseigneur, croyez ou ne croyez pas à l'Apparition de la Sainte Vierge à La Salette. Mais si je vous disais que vous mourrez fusillé, y croiriez-vous ?" 
    Mgr Darboy partit d'un éclat de rire. 


    Cinq ans plus tard, le 18 mars 1871, il était incarcéré à la prison de la Roquette, le 24 mai, il tombait sous les balles après avoir fait réparation d'honneur à Notre-Dame de La Salette.

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