par Irak : « Si vous voulez me tuer pour ma foi j’y suis préparée »
SYLVAIN DORIENT (160)
05.10.2014
Voilà un témoignage de foi qui ne peut qu'impressionner, et poser question quant à la force de notre propre foi...
Lorsque Victoria, une veuve chaldéenne catholique de 80 ans tente de pousser les portes de l’église de Caramles comme chaque jour, elle trouve porte close : l’État Islamique est arrivé dans sa ville, Caramles (dans la région de Mossoul).
Avec une voisine, Gazella, elle se cloître chez elle « la prière nous a soutenu », se souvient-elle. Mais au bout de quatre jours elles sont contraintes de sortir de chez elle pour trouver de l’eau et de la nourriture. Inévitablement, elles tombent sur des djihadistes de l’EI. Malgré leur refus de se convertir, les djihadistes leur donnent de l’eau et les laissent partir.
Quelques jours plus tard, les djihadistes vont de maison en maison, rassemblant les derniers chrétiens qui n’ont pas voulu quitter leur village. Il en reste une douzaine, surtout des vieux et des infirmes.
« Vous devez vous convertir », enjoint un combattant, « Notre foi vous assure le paradis ».
Les deux vieilles dames répondent : « Nous croyons que si nous montrons de l’amour et de la bonté, de la miséricorde et du pardon, nous pouvons apporter le Royaume des Cieux sur terre aussi bien qu’au ciel. Le Paradis est une question d’amour. Si vous voulez nous tuer pour notre foi, nous y sommes préparés. »
Les djihadistes n’avaient rien à leur répondre, ils laissèrent les chrétiens partir. À présent, ils sont réfugiés en zone Kurde, à Ainkawa, à proximité d’Erbil, où le témoignage des deux vieilles dames a été recueilli.
Un témoignage recueilli par le Catholic Herald rapporte le courage de deux chrétiennes, deux vieilles dames qui ont tenu tête aux djihadistes de l’État Islamique
SYLVAIN DORIENT (160)
05.10.2014
Radio Vatican
Voilà un témoignage de foi qui ne peut qu'impressionner, et poser question quant à la force de notre propre foi...
Lorsque Victoria, une veuve chaldéenne catholique de 80 ans tente de pousser les portes de l’église de Caramles comme chaque jour, elle trouve porte close : l’État Islamique est arrivé dans sa ville, Caramles (dans la région de Mossoul).
Avec une voisine, Gazella, elle se cloître chez elle « la prière nous a soutenu », se souvient-elle. Mais au bout de quatre jours elles sont contraintes de sortir de chez elle pour trouver de l’eau et de la nourriture. Inévitablement, elles tombent sur des djihadistes de l’EI. Malgré leur refus de se convertir, les djihadistes leur donnent de l’eau et les laissent partir.
Quelques jours plus tard, les djihadistes vont de maison en maison, rassemblant les derniers chrétiens qui n’ont pas voulu quitter leur village. Il en reste une douzaine, surtout des vieux et des infirmes.
« Vous devez vous convertir », enjoint un combattant, « Notre foi vous assure le paradis ».
Les deux vieilles dames répondent : « Nous croyons que si nous montrons de l’amour et de la bonté, de la miséricorde et du pardon, nous pouvons apporter le Royaume des Cieux sur terre aussi bien qu’au ciel. Le Paradis est une question d’amour. Si vous voulez nous tuer pour notre foi, nous y sommes préparés. »
Les djihadistes n’avaient rien à leur répondre, ils laissèrent les chrétiens partir. À présent, ils sont réfugiés en zone Kurde, à Ainkawa, à proximité d’Erbil, où le témoignage des deux vieilles dames a été recueilli.
