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    Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher » : A MEDITER

    Claire
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    Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher » : A MEDITER Empty Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher » : A MEDITER

    Message par Claire Dim 22 Mar 2015 - 15:50

    22.03.2015




    Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher »

    Déclarée en état de « mort cérébrale », Jenny Bone a entendu les médecins suggérer à son époux de la débrancher. A son réveil, elle se souvient du moindre mot...


    Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher » : A MEDITER 0
    SYLVAIN DORIENT (317)

    22.03.2015


    Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher » : A MEDITER Topic
    Fair Use

    A 40 ans, Jenny Bone a contracté une forme sévère du syndrome de Guillain-Barre. Cette maladie des nerfs l’a laissée paralysée et les médecins l’ont plongée dans un coma artificiel. 
    Impuissants devant l’évolution de la maladie, ils ont constaté sa mort cérébrale et ont demandé au mari de Jenny Bone quels seraient ses souhaits : voulait-elle être débranchée ou non ?


    Elle souhaitait être débranchée


    Or, les époux Bone avaient discuté de ce sujet, et elle s’était alors prononcée pour être débranchée. Elle fut donc surprise, mais soulagée, d’entendre son compagnon aller contre son avis et demander aux médecins de la maintenir en vie. Elle s’est réveillée, contre toute attente, une année après son hospitalisation, et est même retournée au travail depuis... 


    Ce cas prouve que les limites de la vie et de la mort, de la conscience et de l’inconscience sont difficiles à déterminer avec certitude et que ces questions demandent une prudence extrême, comme l’explique le Dr François Bertin-Hugault à Aleteia.



    « La médecine n’est pas une science exacte »


    François Bertin-Hugault constate que les pronostics sur la fin de vie d’un patient sont risqués : « Il m’est arrivé de dire au revoir à un patient en pensant qu’il n'allait pas vivre plus de quelques jours et de constater que, six mois après, il était de retour chez lui, au deuxième étage sans ascenseur ! »


    L’inverse existe aussi, et ces deux extrêmes remettent sérieusement en cause le mythe de la toute-puissance de la médecine. « Ce n’est pas une science exacte », assure-t-il. 

    Pour cette raison, il fait partie des médecins qui s'inquiètent de l’application de la loi votée le 17 mars dernier à l’Assemblée Nationale, et qui prévoit entre autres l’application contraignante de « directives anticipées ». Si Mme Bone avait signé ce genre de directive, elle ne serait plus de ce monde !  Le Dr Bertin-Hugault y voit une responsabilité écrasante portée par des personnes qui expriment un avis alors qu’elles sont bien portantes.


    « Le médecin doit pouvoir dire non »


    En 15 ans de pratique de la médecine, le Dr Bertin-Hugault a été confronté à des demandes déraisonnables. Ainsi, une femme exigeait de lui qu’il donne de l’eau à son mari alors que cela l’aurait tué. Il arrive aussi qu’on lui demande de la morphine alors qu’elle n’est pas nécessaire... Dans de telles situations, le médecin a besoin de pouvoir dire non aux patient, de ne pas être le simple exécutant de leurs volontés. Or le principe selon lequel le médecin prend sur lui la responsabilité de l’acte à accomplir est remis en cause par la présente loi.



    Une médecine sous pression


    Le cas Bone révèle enfin une pratique que le Dr Bertin-Hugault dénonce : il met lui-même un point d’honneur à ne jamais parler d’un patient à la troisième personne quand celui-ci est dans la pièce, quel que soit son état. Il ne jette pas pour autant la pierre à ses collègues anglais : « Nous manquons de temps et de lit, explique-t-il. Nous sommes soumis à des modèles économiques qui ne prennent pas toujours en compte les exigences d’une bonne médecine ! »
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    Dans le coma, elle entend qu’on veut la « débrancher » : A MEDITER Empty Elle refuse de débrancher son mari

    Message par Claire Mar 7 Avr 2015 - 23:51

    Un autre témoignage bouleversant similaire au précédent :

    07 avril 2015

    Elle refuse de débrancher son mari, elle a bien fait



    Voilà un fait divers qui tombe bien, alors que la proposition de loi Claeys-Leonetti doit être examinée par le Sénat.

    "Matt et Danielle Davis sont un couple heureux. En décembre 2010, ils s’unissent à Savannah aux Etats-Unis mais sept mois plus tard,Matt est victime d’un terrible accident de moto qui le plonge dans le coma. Les séquelles sont lourdes, les médecins recommandent à sa femme de le débrancher. « Ils me disaient que c’est ce qu’ils voudraient s’ils étaient dans le cas de Matt », raconte la jeune femme à la télévision locale américaine.
    Mais Danielle s’y refuse catégoriquement. Sept jours sur sept, 24 heures sur 24, la jeune femme va s’occuper de son mari. 
    Un jour, après trois de coma, elle glisse dans la main de Matt un chapeau en lui demandant de le mettre sur sa tête. Miracle, il lui répond « J’essaie ». 
    Matt Davis est sorti du coma. Seul problème, sa mémoire a été touchée, il ne se souvient plus qu’il est marié à Danielle. Aujourd’hui, il en plaisante. Il assure que c’était une surprise agréable quand il a appris les détails de son ancienne vie. [...]"

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