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    Mireille commente la synthèse de Mgr CARRE en vue du synode

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    Mireille commente la synthèse de Mgr CARRE en vue du synode Empty Mireille commente la synthèse de Mgr CARRE en vue du synode

    Message par Invité Lun 20 Avr 2015 - 22:33

    Synode : la synthèse de Mgr Carré

    Riposte Catholique

    Archevêque de Montpellier et Vice-Président de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre-Marie Carré a transmis mercredi au Saint-Siège la synthèse des contributions pour la France en vue de la XIVème Assemblée Générale ordinaire du Synode (Rome, 4-25 octobre 2015). Il propose un bilan de la démarche et dégage des points d’attention. La synthèse de la synthèse en fait :

    « Des milliers de personnes ont répondu au questionnaire concernant la famille dans le cadre de la préparation du synode des évêques d’octobre prochain. Les évêques de France les remercient très vivement de leur implication.

    Beaucoup ont souligné une grande satisfaction d’avoir été consultés, de pouvoir donner leur expérience ou leurs suggestions. Ils évoquent des échanges qui se sont déroulés dans la confiance et l’écoute mutuelle sous le regard du Christ. Il est fréquemment souhaité que ce type de rencontres puisse devenir plus habituel.

    Les réponses fourmillent d’exemples concrets et de propositions pratiques. Ces travaux devraient certainement aider les membres des communautés chrétiennes à se sentir davantage impliqués et à s’engager résolument, selon leurs compétences et leurs charismes, au service des familles ! Le chantier est vaste !

    Le sujet du Synode est immense : « La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde contemporain ». Chacun perçoit que les questions et les attentes ne sont pas les mêmes suivant les contextes culturels et sociaux. Si cela est particulièrement sensible à l’échelle du monde, selon les pays et les continents, des différences existent aussi en France selon l’expérience vécue par chaque famille.

    D'une manière générale, la plupart reconnaissent dans la Relatio Synodi, les propositions, le message final du Synode d’octobre 2014, ainsi que dans les interventions du Pape François, un tableau présentant bien la situation des familles. Cependant, diverses lacunes ont été signalées.

    - Il convient de prendre en compte le contexte social dans lequel se trouvent les familles. Beaucoup de situations de pauvreté ou de difficultés économiques pèsent sur elles. Ainsi, le chômage ou l’obligation de vivre séparés à cause du travail.
    - La situation des familles marquées par le handicap de l’un des membres, qu’il soit physique, psychique ou mental. C’est une lourde épreuve pour la personne ainsi atteinte et pour son entourage. On souhaite que l’Eglise les soutienne davantage.
    - Les célibataires ont fait part de leur déception devant le fait que jamais on ne parle clairement de leur situation. On peut aussi ajouter le phénomène de la solitude et de l’isolement qui touche beaucoup de personnes dans les grandes villes, mais aussi à la campagne.
    - Un certain nombre de réponses relèvent qu’il faudrait davantage parler des femmes. Le rapport homme/femme a beaucoup évolué, la maternité manque souvent de reconnaissance sociale, les questions liées à la procréation posent de graves défis qu’on ne peut ignorer.
    - Il convient également de ne pas faire abstraction de la longévité accrue de la vie humaine. Cela marque l’engagement des couples, mais aussi la manière de vivre (il faut à la fois prendre en charge des parents vieillissants et des petits-enfants !). Dans ce contexte, il ne faudrait pas oublier la situation particulière des couples âgés, ainsi que celle des veuves âgées. On ne peut pas les ignorer !
    - Plusieurs réponses s’étonnent de ce qu’aucune question ne porte sur un phénomène pourtant essentiel dans l’histoire d’une famille : être parent. Il faut le devenir ! C’est une étape importante dans une histoire. La personne qui devient parent est profondément transformée. Elle grandit en humanité et en spiritualité. L’annonce de la Bonne Nouvelle doit en tenir compte. Il est souhaité que le Synode n’oublie pas cet aspect de la vie familiale.
    - La conception de la famille est variable. On ne peut pas se limiter à ne voir que les relations parents/enfants. Certaines questions ont suscité un très grand nombre de réponses : ainsi la préparation au mariage, le sacrement du mariage et le cheminement avec les couples à quelque niveau d’engagement qu’ils se situent ; le soutien et l’accompagnement des couples et des personnes vivant des situations difficiles ou douloureuses : personnes séparées, divorcées-remariées, homosexuelles. Les positions sont différentes, mais elles se rejoignent toutes pour appeler à une attitude fondamentale d’accueil, de miséricorde qui évite tout jugement. De nombreux exemples heureux ou douloureux sont donnés.

    Le thème de ce Synode rejoint en profondeur le précédent portant sur « La nouvelle évangélisation ». La famille est un lieu important pour la transmission de la foi. De très grands changements affectent les personnes et les familles. Il est nécessaire de les considérer avec soin pour mesurer l’ampleur des questions nouvelles qui se posent. Les familles, comme chacun des baptisés, sont sur un chemin de conversion. L’essentiel est de vouloir progresser, en mesurant que seul Dieu est fidèle. »
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    Mireille commente la synthèse de Mgr CARRE en vue du synode Empty Re: Mireille commente la synthèse de Mgr CARRE en vue du synode

    Message par Invité Lun 20 Avr 2015 - 22:34

    Mireille

    commentaire du 17 avril 2015 " Riposte Catholique "

    Mgr Carré commet une énorme erreur, malheureusement tellement répandue.

    Il regroupe dans un même ensemble : les séparés, les divorcés remariés, et les homosexuels. Mais d’un point de vue évangélique, ce qui compte uniquement, c’est la distinction à faire entre les cas où il y a péché ou non. Et de ce point de vue, les trois cas regroupés par Mgr Carré n’ont rien à voir les uns avec les autres. En effet :

    1.Les divorcés remariés (sauf s’ils vivent la continence) sont pécheurs, et très gravement. Ils sont des adultères durables.

    2.Les divorcés non remariés peuvent pour une partie d’entre eux, mais une partie seulement, on ne le rappellera jamais assez, avoir péché, au moment où ils ont divorcé, si ce sont eux qui ont eu l’initiative de demander la séparation. A noter que même pour ceux-là, le péché qu’ils ont alors commis est a priori moins grave que celui des divorcés –remariés, car ils ne sont quand même pas adultères puisque non remariés. De plus, ils peuvent s’être repentis de leur péché, puisque le péché est passé, alors qu’il ne peut en être de même pour les divorcés-remariés puisqu’ils persistent dans le péché s’ils demeurent avec leur nouveau compagnon ou nouvelle compagne et sans pratiquer la continence.
    Ceux des divorcés non remariés qui ont subi le divorce au lieu d’en être les initiateurs, non seulement n’ont pas péché mais leur attitude peut être exemplaire en tant qu’ayant eu la volonté de résister à la tentation de se remarier, restant ainsi fidèles à celui ou celle qui a choisi de les répudier.
    Au passage, soulignons qu’il est anormal que nos évêques si bavards sur le sujet des familles ne placent pas la beauté du témoignage apporté par les divorcés non remariés . Tout se passe comme s’ils préféraient passer sous silence ce magnifique témoignage car cela porterait ombrage à la posture de miséricorde qu’ils veulent avant tout, au mépris de tout, afficher vis-à-vis des divorcés remariés. Qui connait l’œuvre magnifique de cette association qui s’appelle Notre-Dame de l’Alliance? Les évêques en parlent très peu. Or, c’est justement une association de divorcés fidèles.

    3.Pour les homosexuels, de deux choses l’une : ou bien ils pratiquent, ou bien ils ne pratiquent pas. Dans le premier cas, ils pèchent ; dans le second ils ne pèchent pas (du moins en cela, bien sûr), et même ils peuvent être exemplaires en tant que résistant à la tentation.

    La confusion qui règne ainsi, illustrée ici par le propos de Mgr Carré, est stupéfiante. Comment peut-on l’expliquer ?
    En fait, la réponse parait s’imposer : l’explication réside dans l’oubli tout simplement de la notion de péché, ou, ce qui revient au même, de respect ou non des commandements, d’où il découle logiquement qu’on ne distingue plus rien au regard de ce critère. Cet oubli de la notion de péché peut être tenu pour une hérésie. Cela fait peur de voir que ce sont des fidèles ou des prêtres ou évêques qui sont pris dans cette erreur qui donnent leur avis au synode.
    Au passage, indiquons que le péché, en l’occurrence, a un nom commun qui vaut pour toutes les situations de péché ci-dessus évoquées, c’est celui de fornication.
    Dernière remarque. Nos évêques ne veulent donc plus considérer le péché de fornication pour les laïcs. Mais pourquoi quand des prêtres sont concernés, comme ceux vivant en couple, ou comme ceux qui sont homosexuels pratiquants, ou comme pédophiles pratiquants, les voilà plus conscients du péché commis ? Comme si seuls les prêtres étaient dignes de reconnaître et pratiquer le commandement évangélique, pour les simples laïcs la vie dans le péché n’étant pas grave… selon la formule qui envahit tous les discours d’Eglise en ce moment, le tout est de savoir « accueillir la miséricorde »…

    En un mot, tout cela n’est pas sérieux.

      La date/heure actuelle est Mer 8 Mai 2024 - 4:28