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    Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei

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    Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei Empty Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei

    Message par Invité Mar 16 Juin 2015 - 13:50

    <iframe width="420" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/VAm4Nn7yhDg" frameborder="0" allowfullscreen></iframe>

    A quoi ressemble la journée d'un membre de l'Opus Dei ? Rien d'extraordinaire, comme cette vidéo peut le montrer. L'extraordinaire se trouve ailleurs...
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    Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei Empty Re: Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei

    Message par Invité Dim 21 Juin 2015 - 14:57

    Roseline : chrétienne de salon ?

    Roseline nous parle de sa vocation à l’Opus Dei et d’une expérience originale qu’elle a vécue récemment.

    Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei Roseline--copie_20150619153508139303

    Je suis infirmière, dans un grand Centre Hospitalier Universitaire, au sein d’un service de chirurgie de province.
    Vers l’âge de 20 ans, j’ai entendu un jour dans la bouche d’un prêtre que tous les chrétiens, moi aussi donc, étions appelés à la sainteté. Être sainte, voilà un projet tellement beau ! Cependant j’imaginais, je ne sais pas pourquoi, que la sainteté était quelque chose pour les gens parfaits, et surtout qui faisaient des choses complètement extraordinaires…

    Le jour où j’ai lu « Chemin » pour la première fois, ma manière d’envisager les choses a complètement changé…D’abord, en lisant saint Josemaria, je me suis dit qu’il devait avoir beaucoup de caractère (comme moi !), car ses paroles étaient assez déterminées ! Donc s’il était saint, je pouvais le devenir aussi ! Ensuite, j’ai assez vite compris, que la sainteté ne consistait pas à faire des choses extraordinaires, mais au contraire, à faire les choses du quotidien, à vivre les choses les plus ordinaires, avec beaucoup d’Amour.

    Ma vocation a en effet changé ma manière d’envisager la vie pour deux raisons :

    Avant toute chose, notre fondateur aimait nous rappeler, que malgré nos défauts, nos erreurs, nos péchés, nous sommes des enfants bien aimés du Père. De cette prise de conscience de ma filiation divine, découle un optimisme toujours présent à mon esprit. SI je suis bel et bien fille de Dieu, il ne peut rien m'arriver, qui ne soit en dehors du plan d’Amour de Dieu.

    Au cours de l’été 2012, en lisant les écritures, j’ai été interpellée par une parole de la lettre de Saint Jacques (chap.2) qui dit ceci : « montre moi donc ta Foi qui n’agit pas ». Quelques semaines plus tard, une amie me parlait de cette aventure, où des personnes, jeunes professionnelles en général, choisissent de quitter leur logement, pour venir s’installer avec des personnes qui vivaient dans la rue.

    SI JE SUIS BEL ET BIEN FILLE DE DIEU, IL NE PEUT RIEN M'ARRIVER, QUI NE SOIT EN DEHORS DU PLAN D’AMOUR DE DIEU.

    C’est ainsi que j’ai franchi le pas de m’installer avec des personnes, sans domicile fixe. J’insiste sur le fait, que ce sont des personnes ; leur existence ne peut-être résumée au simple fait de ne plus avoir de logement. C’est difficile pour moi d’expliquer ce qui a motivé mon choix ; cependant, j’avais à cœur de me donner au service de mes frères d’une manière un plus concrète et c’était devenue alors très clair dans mon esprit, qu’il n’y avait pas besoin de traverser le continent pour cela.

    Quand je me suis installée dans cette colocation, on m’avait promis que le Seigneur serait présent dans le Tabernacle, au sein de notre maison.

    Une journée avec Maylis, membre de l'Opus Dei Opus-dei-3a1979e94b45d51d94114f9d630e3722

    J’ignorais totalement ce qui m’attendait, et ce que le Seigneur allait me demander, mais je savais que, puisqu’Il était là présent, je pourrai alors tout vivre avec lui.

    OUI, QUAND JE REGARDE LE VISAGE DE CES FEMMES, POUR CERTAINES, SI BLESSÉES PAR LA VIE, C’EST LE VISAGE DE JÉSUS, SOUFFRANT PARFOIS, QUE JE CONTEMPLE.

    J’ai alors vécu deux années magnifiques, deux années de vie ordinaire, dans un appartement au milieu de 6 à 8 femmes, selon les périodes. Certaines avaient vécu plusieurs années dehors, et l’une d’entre elle me dit un soir « ici, j’ai retrouvé une famille ». Une autre, quelques jours avant Noël, rentre un soir très alcoolisée à l’appartement. Elle avait préféré boire ce soir là, pour oublier les souffrances qu’elle avait vécues les années passées à la même période. Elle avait tout de même fait le choix de rentrer nous retrouver ce soir là, car elle ne voulait pas rester dehors. En arrivant, ivre, les vêtements sales, elle veut que je la prenne dans mes bras ; je l’embrasse car je sens qu’elle a besoin d’un geste et d’une parole de réconfort. Quelques instants après, en pensant à ce que je venais de vivre, montent dans mon cœur ces mots de Jésus « quand vous l’avez fait à de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait». Oui, quand je regarde le visage de ces femmes, pour certaines, si blessées par la vie, c’est le visage de Jésus, souffrant parfois, que je contemple. Mon Dieu, quel cadeau vous me faites, en vivant ici…

    C’est évident que ma foi m’a aidée quotidiennement à vivre avec ces personnes. Je commençais toujours ma journée en confiant chacune de mes « coloc » à Jésus dans la prière. Un jour, je demande au Seigneur plus de patience pour vivre avec Annie ; le lendemain je rends grâce à Dieu, car j’ai pu préparer un excellent dîner avec Catherine, qui est en réalité, une très bonne cuisinière…

    Ma Foi, avec ses doutes aussi certains jours devant la souffrance de ces femmes, a été le moteur de ma générosité ; sans le Seigneur, j’aurais été tentée par le pessimisme ou le découragement. Je savais très bien que je ne pouvais pas compter uniquement sur mes propres forces, mais qu’avec le Seigneur, je pouvais plus encore et mieux aimer chacune de ces personnes.

    Mon engagement s’inscrit dans cette démarche ! Notre Saint Père, le Pape François aime aussi à nous le rappeler : "nous ne pouvons être des chrétiens de salon".

    L’exemple est important, la vie de prière est primordiale, car c’est là que je, que nous, les chrétiens nous refaisons nos forces ; mais j’ai de manière très présente à l’esprit, qu’au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’Amour, et que le Royaume de Dieu est à construire aujourd’hui et partout. Nous devons nous retrousser les manches !!!

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