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    Grèce : vers la faillite ?

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    Grèce : vers la faillite ? Empty Grèce : vers la faillite ?

    Message par Invité Ven 19 Juin 2015 - 22:58

    CRISE DE LA ZONE EURO - Les membres de la zone euro n’écartent plus le scénario d’un défaut de paiement grec.

    Grèce : vers la faillite ? Une-Grece-en-faillite-les-Europeens-y-pensent

    Simple moyen de faire pression sur Athènes ou constat d’un dialogue de sourd qui dure depuis cinq mois et n’aboutira à rien ? Pour la première fois depuis 2012, l’idée d’un naufrage grec refait surface. Et ce n’est pas une fuite qui le laisse penser puisque ce sont les négociateurs européens qui l’ont publiquement affirmé vendredi: un défaut de paiement d’Athènes est désormais un scénario sur lequel planchent les membres de la zone euro. En clair, il est désormais envisagé que la Grèce ne rembourse jamais ses dettes.

    L’alerte : "un défaut est en discussion". Les pays de la zone euro ne se retrouvent que jeudi prochain à  Bratislava pour évoquer le dossier grec, mais les équipes de chaque Etat se sont déjà réunis vendredi pour préparer cette rencontre. Une réunion a priori technique mais qui a pris une tout autre tournure après les déclarations de plusieurs sources européennes.
    "Les créanciers et les Etats membres ont décidé de commencer à envisager les conséquences d'un non-remboursement de (la dette de) la Grèce et au-delà", a prévenu une source européenne, avant d’ajouter : "un défaut (de paiement grec) est en discussion". Un sombre scénario qu’a confirmé une autre source : "c'est pour se préparer au pire des scénarios. Les Etats membres voulaient savoir ce qu'il en était".

    Qu’est-ce qu’un défaut de paiement ? Un défaut de paiement de la Grèce signifierait qu’Athènes ne serait plus en mesure de régler ses factures et donc de rembourser tout ou partie de ses dettes. Un scenario pas si irréaliste : Athènes n’a plus d’argent et s’est fait prêté 240 milliards d’euros depuis le début de la crise alors que son PIB annuel n’était que de 182 milliards d’euros en 2013. La Grèce doit donc 1,3 fois plus que ce qu’elle gagne en une année, elle aura donc les plus grandes peines du monde à rembourser, surtout si elle ne réduit pas drastiquement ses dépenses et que son économie reste atone comme c’est le cas actuellement. Attention cependant, un défaut de paiement n’entraînerait pas forcément une sortie de la zone euro : le reste de l’Europe aurait trop à y perdre et pourrait trouver un régime spécial pour permettre à la Grèce de rester dans la zone euro sous un régime spécial et avec certaines limites.

    Quelles conséquences ? Pour la Grèce, un défaut provoquerait un saut dans l’inconnu : certes, Athènes serait débarrassée de ses dettes mais plus personne ne lui ferait confiance. Emprunter à nouveau de l’argent sur les marchés sera donc quasi-impossible, où alors à des taux d’intérêt prohibitifs, et il n’est pas sûr que les Etats européens et la BCE soient davantage enclins à lui faire de nouveaux prêts.
    Selon l’état des réserves financières grecques, Athènes pourrait même ne plus pouvoir payer les pensions, les fonctionnaires, etc. Un scénario qui provoquerait une ruée vers les banques, les Grecs tentant de retirer leurs économies. Face à ce risque d’une fuite des capitaux, la Grèce pourrait être alors amenée à instaurer un contrôle des capitaux.
    Le reste de l’Europe serait, lui aussi, impacté. D’abord par l’argent qu’il a prêté à Athènes et qu’il ne reverrait pas. A titre d’exemple, la France a prêté environ 40 milliards d’euros à la Grèce.  Ensuite, parce que le cours de la monnaie européenne serait, lui aussi, malmené : l’euro serait considéré comme moins sur et perdrait de sa valeur, une évolution qui ne serait pas si mauvaise pour nos exportations mais augmenterait le prix des biens que les Européens importent (pétrole, gaz, électronique, etc.).

    Les marchés anticipent déjà le pire. Sans surprise, cette annonce a eu un effet immédiat sur les marchés financiers, où le jeu consiste à anticiper avant les autres ce qu’il risque d’arriver. Résultat, les investisseurs ont massivement vendu leurs actions grecques, provoquant une chute brutale de la Bourse d’Athènes : cette dernière a clôturé vendredi en chute de 5,92%. Pour les banques grecques, la chute est encore plus brusque : - 11% en une seule journée.
    La zone euro étant très intégré, ce décrochage a eu des répercussions sur les autres places boursières : Paris (-1,41%), Francfort (-1,2%) ou encore Londres (-1,20%) ont terminé dans le rouge.

    Un nouveau round imprévu organisé samedi. Engagée dans une partie de poker menteur avec ses créanciers, Athènes n’a pas tardé à réagir : le gouvernement a annoncé dans la foulée que des "représentants du Premier ministre" avaient rendez-vous samedi à Bruxelles pour renouer le dialogue. Et qu'ils venaient avec des "contre-propositions". Cette visite imprévue ne signifie pas pour autant qu'un accord est proche. Depuis son arrivée au pouvoir, Alexis Tsipras alterne le chaud et le froid pour tenter d'obtenir le meilleur accord possible, quitte à froisser ses partenaires européens. Il n'a ainsi pas hésité pas à demander à ses équipes de quitter précipitamment la table des négociations jeudi pour marquer son désaccord.

    Europe 1 - le 13 juin
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    Grèce : vers la faillite ? Empty Re: Grèce : vers la faillite ?

    Message par Invité Ven 19 Juin 2015 - 23:04

    Grèce : trois milliards d'euros retirés des banques en quatre jours

    France Info
    par Philippe Randé vendredi 19 juin 2015

    Grèce : vers la faillite ? Rtx1gio7

    Le gouvernement grec est toujours en plein bras fer avec ses créanciers. Alors que les Grecs, de plus en plus inquiets depuis quatre jours, ont retiré trois milliards d'euros des banques. Ce vendredi la BCE a affirmé que les banques du pays pourraient ne pas ouvrir la semaine prochaine, faute de liquidités. Un financement d'urgence devrait être débloquer.

    La rupture est à deux doigts d'être consommée entre la Grèce et ses créanciers, l'Union européenne et le Fonds Monétaire International. Les réunions s’enchaînent au sujet du remboursement de l’importante dette grecque. La date butoir est prévue pour le 30 juin prochain, mais aucun accord ne semble envisagé pour l’instant et la perspective d’une faillite est plus que jamais d’actualité.

    Inquiétude des Grecs, trois milliards d'euros de retraits

    Alors les Grecs prennent leurs précautions et vident peu à peu leurs comptes bancaires, de peur de voir la situation changer rapidement. Depuis lundi15 juin, trois milliards d'euros ont été retirés, dont un milliard au cours de le seule journée de jeudi

    Certains ont déplacé leur argent à l’étranger, d’autres se constituent des cagnottes chez eux. "Petit à petit je retire mon argent, raconte Iléas. Je ne peux pas prendre plus de 300 euros à chaque fois. Du coup, j’y vais un jour et ma femme, le lendemain." Comme beaucoup, Iléas pense que les banques ne rouvriraient pas lundi prochain, un point de vue renforcé par les déclarations de la BCE ce vendredi matin. "J’ai trop peur de tout perdre. Il y a des personnes âgées autour de moi qui cachent leur argent dans les cocottes minutes, les chaussettes et les taies d’oreillers."

    Pas de panique généralisée mais la BCE prend les devants

    Pour autant, il n’y a pas de files d’attente impressionnantes devant les distributeurs, ni de mouvement de panique. Certains gardent confiance. Evàngélos, par exemple, refuse de changer ses habitudes. "J’ai tout mon argent à la banque, explique le consultant. J’ai 5.000 euros d’économies et je vais les laisser sur mon compte. C’est quoi 5.000 euros comparés avec la fierté d’un peuple ?"

    Pour autant, ce vendredi matin, la BCE a affirmé craindre une fermeture des établissements bancaires grecs dès lundi, faute de liquidités. Un financement d'urgence pourrait être débloquer avant le week-end.

    Un sommet exceptionnel des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro consacré à la Grèce sera organisé lundi soir à Bruxelles. Une nouvelle réunion de la dernière chance avant le défaut de paiement.
    Anonymous
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    Grèce : vers la faillite ? Empty Re: Grèce : vers la faillite ?

    Message par Invité Dim 5 Juil 2015 - 21:19

    La victoire du non en Grèce semble acquise

    Radio-Canada avec Reuters et Agence France-Presse

    Grèce : vers la faillite ? 150705_dj8k4_grece-referendum-2_sn635
    Des partisans du non célèbrent à Athènes. Photo : Yannis Behrakis / Reuters

    La Grèce semble en passe de rejeter le plan de sauvetage « nouvel argent contre réformes » proposé par les créanciers internationaux du pays. Le non récolte plus de 61 % des votes au référendum avec 49 % des bulletins dépouillés, selon le ministère de l'Intérieur.

    Il y a quelques jours encore, on croyait à des résultats beaucoup plus serrés, selon plusieurs sondages.

    Près de 10 millions de Grecs étaient appelés dimanche à se prononcer sur les propositions des créanciers, après cinq années d'austérité.

    Le référendum est crucial puisqu'il pourrait ouvrir la voie à une éventuelle sortie du pays de la zone euro.

    Grèce : vers la faillite ? 150705_8s5l0_tsipras-vote-grece_sn310

    C'est justement ce qu'appréhendent les défenseurs du oui. Selon eux, la sortie de la Grèce de la zone euro et un retour à la drachme est un scénario bien pire que la poursuite d'un programme de rigueur budgétaire.

    Mais les partisans du non, de toute évidence plus nombreux, estiment que le pays ne peut pas supporter une nouvelle hausse fiscale et une baisse des pensions de retraite en échange d'une prolongation de l'aide financière internationale. Un quart de la population grecque est au chômage.

    Grèce : vers la faillite ? 150705_114qj_grece-referendum-3_sn635
    Des Grecs se réjouissent de l'avance du non. Photo : Yannis Behrakis / Reuters
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    Grèce : vers la faillite ? Empty Re: Grèce : vers la faillite ?

    Message par Invité Lun 6 Juil 2015 - 9:00

    Cette grande lueur à l’est

    Grèce : vers la faillite ? Parthenon-athenes-soleil-215462-1280x648

    Prométhée a brisé ses chaînes. Le jour se lève, c’est normal, à l’est de l’Europe. Homme libre, toujours tu chériras la Grèce !

                                     Prenant le relais des apocalyptiques cavaliers de la Troïka, les dix-huit chefs d’État et de gouvernement de la zone euro refusaient d’envisager même la restructuration et l’allégement d’une dette écrasante dont l’aide européenne ne cesse, étrangement, d’alourdir le fardeau, dès lors que le gouvernement grec renâclait à la lecture de l’ordonnance de ces messieurs Purgon de l’économie qui ne voyaient pas d’autre remède à la langueur d’un peuple déjà exsangue qu’une nouvelle et mortelle série de saignées.

    Confronté à la morgue et aux exigences insupportables de « négociateurs » qui traitaient comme un gamin mal élevé, un galopin, le représentant légitime d’un pays dont la plus grande faute est de ne pas peser lourd, Aléxis Tsípras s’était rebiffé. Il avait pris le parti de rester fidèle à ses engagements plutôt que de plier devant la force, et le pari de solliciter l’arbitrage du seul souverain que reconnaisse la démocratie : le suffrage universel.

    On pouvait critiquer à bon droit la complexité de la question posée (et en partie, au pays d’Homère et de Platon, dans la langue de Shakespeare !). Mais l’enjeu était clair et la réponse des électeurs, déjouant tous les pronostics, l’a été tout autant. La majorité du peuple grec ne s’est laissée ni séduire par les tardives promesses, ni intimider par les menaces feutrées : elle a refusé d’écouter la voix doucereuse et insidieuse des financiers, des banquiers, des créanciers, des usuriers soudain déguisés en sirènes, elle n’a pas plus cédé aux ingérences politiques extérieures qu’aux injonctions patronales de l’intérieur. Entre les conseils de la sagesse et de la peur et le sursaut de la fierté et de l’indépendance, elle a pris le risque du grand large. Quelle leçon pour les gouvernements, quel exemple pour les peuples !

    La balle est maintenant dans le camp des eurocrates. Seront-ils bons perdants ou chercheront-ils à ruser, à biaiser, à tricher avec les Grecs, voire à les punir, à exercer des représailles, à les jeter par-dessus bord de la zone euro ? Comprendront-ils enfin que l’Union européenne n’a de sens et d’avenir que si elle est l’union librement consentie de peuples souverains et solidaires et si elle a, passez-moi l’expression, une autre gueule que le guichet d’une banque…

    Prométhée a brisé ses chaînes. Le jour se lève, c’est normal, à l’est de l’Europe. Homme libre, toujours tu chériras la Grèce !


    http://www.bvoltaire.fr/dominiquejamet/cette-grande-lueur-a-lest,185644
    Dominique Jamet

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    Grèce : vers la faillite ? Empty Re: Grèce : vers la faillite ?

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