par Invité Lun 22 Juin 2015 - 15:37lundi 22 juin 2015
© (Photo: AFP ALBERTO PIZZOLI) Exposé à Turin jusqu’à mercredi, le saint suaire fait l’objet d’une grande dévotion en Italie.
Possédée devant le Saint-Suaire
Les uns après les autres, ils ont défilé devant le saint suaire actuellement exposé dans la cathédrale de Turin à la dévotion et à la curiosité publique. Certains priaient, d’autres pleuraient silencieusement. Et puis tout a basculé lorsqu’une jeune femme qui venait de sortir de l’édifice a commencé à prononcer des phrases dans une langue inconnue, de l’araméen antique selon un témoin. Puis elle est tombée par terre, les yeux révulsés. «C’était terrible, sa tête tournait dans tous les sens. On aurait dit un film d’horreur», racontera un témoin quelques heures plus tard. Au bout d’une dizaine de minutes, la jeune femme s’est calmée et est repartie accompagnée par un groupe de jeunes gens. Mais que s’est-il passé le 15 juin dernier dans la tête de cette jeune femme, dont l’identité n’a pas été révélée pour éviter qu’elle ne soit clouée au pilori de l’incompréhension et qu’elle ne devienne la risée publique? Selon le récit de cette Italienne, qui a choisi de raconter son enfer avec des mots déchirants dans une lettre ouverte publiée hier matin par le quotidien romain La Repubblica, cet épisode est l’œuvre de Satan. «Ce n’est pas moi qui dis que je suis possédée, ce sont les trois exorcistes officiels de l’archidiocèse de Milan qui m’ont examinée et ont prouvé que le diable est en moi», a écrit la jeune Italienne en déroulant sa vie comme un scénario monstrueux.
Prise en charge depuis neuf mois par les trois «spécialistes» milanais de Satan, elle affronte deux séances hebdomadaires d’exorcisme particulièrement éprouvantes. «Tous les jours, j’écoute la sainte messe et je prends l’eucharistie. Dieu m’assiste mais devant le saint suaire, le diable a tenté de me détourner de lui», a expliqué la pauvre femme. Rejetée par sa famille, elle dénonce aujourd’hui les préjugés d’une société qui refuse de voir que le diable existe et «considère les possédés comme des malades, des fous, des monstres dangereux».
«Elle aurait dû blasphémer»
Mais pour certains exorcistes, cette affaire a une drôle d’odeur. «Si cette femme était véritablement possédée, elle aurait eu une réaction extrêmement violente devant le saint suaire», s’étonne Don Zoia. Pour cet exorciste âgé de 81 ans, considéré comme le doyen d’une catégorie pour le moins délicate puisqu’elle s’occupe des affaires de Satan, parler sans la connaître une langue étrangère comme l’araméen antique est un indice, mais pas une certitude. «Elle aurait dû blasphémer, tenter de détruire le saint suaire. Les personnes possédées sont extrêmement rares. Il existe deux catégories de possédés, ceux qui ont vendu leur âme au diable et ceux qui n’ont pas choisi d’adorer Satan», estime ce grand exorciste.
Comme le pape François hier, 1,2 million de visiteurs ont vu, depuis le 19 avril, la pièce de lin qui aurait enveloppé le corps du Christ crucifié.
Une jeune femme a été prise de convulsions après avoir vu le linceul exposé dans la cathédrale de Turin. «On aurait dit un film d’horreur», raconte un témoin.
Ariel F. Dumont
© (Photo: AFP ALBERTO PIZZOLI) Exposé à Turin jusqu’à mercredi, le saint suaire fait l’objet d’une grande dévotion en Italie.
Possédée devant le Saint-Suaire
Les uns après les autres, ils ont défilé devant le saint suaire actuellement exposé dans la cathédrale de Turin à la dévotion et à la curiosité publique. Certains priaient, d’autres pleuraient silencieusement. Et puis tout a basculé lorsqu’une jeune femme qui venait de sortir de l’édifice a commencé à prononcer des phrases dans une langue inconnue, de l’araméen antique selon un témoin. Puis elle est tombée par terre, les yeux révulsés. «C’était terrible, sa tête tournait dans tous les sens. On aurait dit un film d’horreur», racontera un témoin quelques heures plus tard. Au bout d’une dizaine de minutes, la jeune femme s’est calmée et est repartie accompagnée par un groupe de jeunes gens. Mais que s’est-il passé le 15 juin dernier dans la tête de cette jeune femme, dont l’identité n’a pas été révélée pour éviter qu’elle ne soit clouée au pilori de l’incompréhension et qu’elle ne devienne la risée publique? Selon le récit de cette Italienne, qui a choisi de raconter son enfer avec des mots déchirants dans une lettre ouverte publiée hier matin par le quotidien romain La Repubblica, cet épisode est l’œuvre de Satan. «Ce n’est pas moi qui dis que je suis possédée, ce sont les trois exorcistes officiels de l’archidiocèse de Milan qui m’ont examinée et ont prouvé que le diable est en moi», a écrit la jeune Italienne en déroulant sa vie comme un scénario monstrueux.
Prise en charge depuis neuf mois par les trois «spécialistes» milanais de Satan, elle affronte deux séances hebdomadaires d’exorcisme particulièrement éprouvantes. «Tous les jours, j’écoute la sainte messe et je prends l’eucharistie. Dieu m’assiste mais devant le saint suaire, le diable a tenté de me détourner de lui», a expliqué la pauvre femme. Rejetée par sa famille, elle dénonce aujourd’hui les préjugés d’une société qui refuse de voir que le diable existe et «considère les possédés comme des malades, des fous, des monstres dangereux».
«Elle aurait dû blasphémer»
Mais pour certains exorcistes, cette affaire a une drôle d’odeur. «Si cette femme était véritablement possédée, elle aurait eu une réaction extrêmement violente devant le saint suaire», s’étonne Don Zoia. Pour cet exorciste âgé de 81 ans, considéré comme le doyen d’une catégorie pour le moins délicate puisqu’elle s’occupe des affaires de Satan, parler sans la connaître une langue étrangère comme l’araméen antique est un indice, mais pas une certitude. «Elle aurait dû blasphémer, tenter de détruire le saint suaire. Les personnes possédées sont extrêmement rares. Il existe deux catégories de possédés, ceux qui ont vendu leur âme au diable et ceux qui n’ont pas choisi d’adorer Satan», estime ce grand exorciste.
Comme le pape François hier, 1,2 million de visiteurs ont vu, depuis le 19 avril, la pièce de lin qui aurait enveloppé le corps du Christ crucifié.
Une jeune femme a été prise de convulsions après avoir vu le linceul exposé dans la cathédrale de Turin. «On aurait dit un film d’horreur», raconte un témoin.
Ariel F. Dumont
