Justice. Une patiente amputée après une IVG, son gynécologue en examen
Bordeaux - 12 Août
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La patiente, une Bordelaise de 36 ans, a été infectée en juillet 2011 par une bactérie dévastatrice qui détruit les tissus. Elle a dû être amputée des deux pieds, de l'avant-bras droit et de la main gauche, précise le quotidien Sud Ouest, qui a révélé l'affaire.
La mise en examen du médecin fait suite à un rapport d'expertise diligentée dans le cadre de l'instruction.
« On est sur un dossier complexe », a indiqué l'avocat du praticien, Me Arnaud Dupin, qui a fait savoir qu'il avait demandé au juge d'instruction une contre-expertise. « Pour moi, cela ne rentre pas dans le cadre de l'infraction pénale. Il y a toute une chaîne de responsabilités que l'instruction devra déterminer ».
« Il y a un côté dramatique qui rappelle qu'aujourd'hui aucune opération n'est bénigne », a-t-il ajouté. « Cela affecte le médecin qui est d'abord là pour soigner ».
pas pour "tuer" !
http://www.ouest-france.fr/justice-une-patiente-amputee-apres-un-ivg-son-gynecologue-en-examen-3616845
Bordeaux - 12 Août
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- Lors d'un IVG au CHU de Bordeaux, une trentenaire avait contracté une septicémie et avait dû être amputée des quatre membres. Son gynécologue a été mis en examen. | REUTERS
Lors d'une IVG au CHU de Bordeaux, une trentenaire avait contracté une septicémie et avait dû être amputée des quatre membres. Son gynécologue a été mis en examen.
Un gynécologue obstétricien du CHU de Bordeaux a été mis en examen pour « blessures involontaires » sur une jeune femme qui a dû être amputée à la suite d'une infection nosocomiale contractée lors d'une IVG, a-t-on appris ce mercredi auprès de son avocat.La patiente, une Bordelaise de 36 ans, a été infectée en juillet 2011 par une bactérie dévastatrice qui détruit les tissus. Elle a dû être amputée des deux pieds, de l'avant-bras droit et de la main gauche, précise le quotidien Sud Ouest, qui a révélé l'affaire.
[b]« Une chaîne de responsabilités »[/b]
Le médecin est mis en cause pour ne pas avoir prescrit des antibiotiques qui auraient pu limiter les dégâts de ce type d'infection particulièrement nécrosante. Il était de garde au lendemain de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) subie par la jeune femme. Pendant ce weekend-là, elle s'était rendue à deux reprises aux urgences, se plaignant de fièvre. Le diagnostic n'avait été posé et des antibiotiques prescrits qu'en fin de journée, le dimanche, deux jours après l'intervention.La mise en examen du médecin fait suite à un rapport d'expertise diligentée dans le cadre de l'instruction.
« On est sur un dossier complexe », a indiqué l'avocat du praticien, Me Arnaud Dupin, qui a fait savoir qu'il avait demandé au juge d'instruction une contre-expertise. « Pour moi, cela ne rentre pas dans le cadre de l'infraction pénale. Il y a toute une chaîne de responsabilités que l'instruction devra déterminer ».
« Il y a un côté dramatique qui rappelle qu'aujourd'hui aucune opération n'est bénigne », a-t-il ajouté. « Cela affecte le médecin qui est d'abord là pour soigner ».
pas pour "tuer" !
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