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M-Odile
Marie du 85
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    LE SAINT DU JOUR !!

    Marie du 85
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    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Empty LE SAINT DU JOUR !!

    Message par Marie du 85 Dim 24 Déc 2017 - 7:32

    Rappel du premier message :

    Dimanche 24 Décembre 2017

    Fête de Sainte Paule Élisabeth Cerioli, Fondatrice de la « Congrégation de la Sainte Famille » (1816-1865).

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 20040511

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/9774/Sainte-Paule-Elisabeth.html

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Santa-10

    http://levangileauquotidien.org/main.php?language=FR&module=saintfeast&localdate=20171224&id=621&fd=0


    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Cross4

    AnneLéa


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    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Empty Re: LE SAINT DU JOUR !!

    Message par AnneLéa Ven 12 Oct 2018 - 7:43

    [size=18]http://mobile.evangelizo.org/saintDetails.php?id=13721

    St Séraphin de Montegranaro
    Bx Louis Brisson
    St Félix IV
    Bse Maria Teresa Fasce
    St Hédiste
    Bx Joseph Gonzalez Huguet
    Bx Pacifique
    Bx Roman Sitko
    Ste Domnine
    Sts Martyrs
    St Opilion
    St Maximilien
    St Rodobalde
    Bx Thomas Bullaker
    St Wilfrid

    Saint Séraphin de Montegranaro Religieux o.f.m. cap. (1540-1604)

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 260ee410


    Serafino (au baptême : Felice) naît à Montegranaro, dans les Marches (Italie), vers 1540, de Girolamo Rapagnano et Teodora Giovannuzzi.

    Félix fut berger et aide-maçon, mais son désir était de vivre seul au fond des bois et de prier. Une dame le recommanda aux Capucins de Tolentino qui hésitèrent beaucoup à accepter ce jeune homme illettré, maladroit et de mauvaise santé ; ils s'y résignèrent cependant en 1556 et lui donnèrent le nom de Séraphin.

    Ses confrères ne lui épargnèrent ni les moqueries ni les persécutions, mais il restait humble, simple et serviable envers tous. Sa vie mystique, sa dévotion eucharistique, et surtout les prodiges qu'il réalisait provoquèrent le respect et l'admiration pour cet illettré qui commentait l'Évangile avec une clarté peu commune.

    Il passa les dernières années de sa vie au couvent d'Ascoli où il quitta sa demeure terrestre, pour la rencontre avec Dieu, le 12 octobre 1604.

    Serafino fut canonisé le 16 juillet 1767 par le Pape Clément XIII (Carlo Rezzonico, 1758-1769).

    Lettre de Saint Jean-Paul II à l’Évêque d'Ascoli Piceno (Italie) à l'occasion du IV centenaire de la mort de Saint Séraphin de Montegranaro

    2. Saint Séraphin de Montegranaro appartient de plein droit à l'assemblée des saints qui ont enrichi l'Ordre capucin dès ses débuts. Il avait assimilé si profondément l'exhortation évangélique de « prier toujours, sans se lasser » (cf. Lc 18, 1; 21, 36), que son esprit restait généralement plongé dans les choses de l'esprit, si bien qu'il s'isolait souvent du monde qui l'entourait. Il s'arrêtait en contemplation devant la présence divine dans la création et en tirait son inspiration pour une union constante avec Dieu.

    Sa prière se prolongeait pendant des heures dans le silence de la nuit, à la lumière tremblante de la lampe qui brûlait devant le Tabernacle, dans l'église conventuelle. Avec quelle dévotion l'humble frère participait à la célébration eucharistique! Et que de temps passait-il en adoration pleine d'extase devant le Très Saint Sacrement, laissant sa prière s'élever comme un encens agréable au Seigneur!

    Animé par un intense amour pour la Passion du Christ, il s'arrêtait pour méditer sur les souffrances du Seigneur et de la Très Sainte Vierge. Il aimait répéter le Stabat Mater et, en le récitant, il s'effondrait en larmes, suscitant une profonde émotion chez ceux qui l'écoutaient. Il portait toujours avec lui un Crucifix de laiton, qui est conservé aujourd'hui encore comme une précieuse relique; il avait l'habitude de bénir les malades avec celui-ci, en implorant pour eux la guérison physique et spirituelle.

    3. Le style de vie humble et essentiel qu'il menait dans une petite cellule austère et étroite, ses vêtements pauvres et rapiécés, constituent un témoignage éloquent de l'amour qu'il nourrissait pour la « Mère de la pauvreté ». La profonde conscience de sa petitesse, qui lui était devenue naturelle au fil des ans, laissait transparaître la véritable grandeur de son âme. Il avait bien compris la page évangélique qui proclame: « Celui qui voudra devenir grand parmi vous, sera votre serviteur, et celui qui voudra être le premier parmi vous, sera l'esclave de tous » (Mc 10, 43-44).

    A des pénitences incessantes, librement choisies, parmi lesquelles figurait également l'usage du cilice et de la discipline, il unissait la pratique quotidienne des sacrifices et des renoncements, alors qu'il parcourait en mendiant les sentiers poussiéreux sous le soleil, partageant les difficultés d'un grand nombre de ses contemporains. Il aimait côtoyer les classes sociales les plus pauvres et abandonnées de la population, afin d'en percevoir les exigences, parfois cachées, et d'en adoucir les peines physiques et spirituelles. Il faisait preuve de la même disponibilité à l'égard de ceux qui frappaient à la porte du couvent. Il fut un grand pacificateur des familles, alternant avec sagesse, selon les circonstances, des rappels à l'ordre énergiques, des gestes de solidarité pleine d'amour et des paroles encourageantes de réconfort. [...]

    Du Vatican, le 3 juin 2004[/size]

    https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/10-12.htm

    12 octobre

    Bouquet spirituel: «Je me glorifierai volontiers de mes faiblesses, afin que la force du Christ habite en moi.» II Cor. 12, 9
    Bienheureuse JEANNE LEBER
    Recluse de Ville-Marie
    (1662-1714)

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 101210

    Parmi les grandes figures religieuses qui ont illustré la Nouvelle-France à ses débuts, la bienheureuse Jeanne Leber occupe une place exceptionnelle: celle de recluse. Fille unique de Jacques Leber, le plus grand négociant du Canada, et de Jeanne Lemoyne, soeur du Baron de Longueil, tous deux excellents chrétiens, Jeanne naquit à Ville-Marie, aujourd'hui Montréal, le 4 janvier 1662. Maisonneuve lui tint lieu de parrain, et Jeanne Mance de marraine.

    A quinze ans, Jeanne terminait ses études et rentrait à Ville-Marie. Ses parents l'obligèrent de s'habiller selon sa condition sociale et songèrent à lui trouver un parti avantageux. Mais Jeanne avait déjà renoncé intérieurement au monde. Son affection se portait vers les religieuses de l'Hôtel-Dieu et celles de la Congrégation Notre-Dame. Ne se sentant cependant pas appelée à la vie communautaire, Jeanne Leber commença à songer à une vie de recueillement, séparée du monde, dans la maison paternelle. Ses pieux parents respectèrent sa vocation sans toutefois la comprendre.

    Elle se voua à la réparation de tous les péchés du monde, à commencer par les siens propres. Cilice et ceinture de crins, flagellations sanglantes, consommation des restes des pauvres que l'on nourrit à la porte de son père, voilà son programme journalier de pénitence. Son vêtement est d'une grossière serge de laine gris-blanc, sans parure, qu'elle porte pour honorer la pureté et l'humilité de Marie; une capeline voile sa tête. La pieuse recluse ne sort de sa retraite que pour assister à la messe.

    Après cinq ans de réclusion écoulées sous l'autorité de son directeur et des supérieurs ecclésiastiques, la pieuse jeune fille prononça les voeux de perpétuelle réclusion, chasteté et pauvreté de coeur.

    Le 4 juin 1685, elle quitta le toit familial pour la chapelle qu'elle avait fait construire à ses frais en faveur de la communauté de Mère Bourgeois, à la condition qu'on lui aménagerait une cellule derrière l'autel. La brève et touchante cérémonie de la réclusion solennelle eut lieu un vendredi, à l'heure de vêpres, le 5 août, fête de Notre-Dame des Neiges. Le père de Jeanne âgé de 64 ans, accompagnait son héroïque fille avec un grand nombre de parents et d'amis. Arrivé au seuil de la cellule bénie, terrassé par l'émotion, M. Leber fut contraint de se retirer. M. Dollier exhorta Mlle Leber à persévérer dans sa sainte retraite comme Marie-Madeleine dans sa grotte, après quoi la Bienheureuse s'y enferma elle-même. Tout Ville-Marie voyait avec étonnement et admiration l'amour de Dieu victorieux de la tendresse naturelle des parents.

    Une table de travail, une mauvaise chaise, un poêle et une misérable paillasse placée près du Tabernacle composaient tout l'ameublement de la pauvre cellule. Pour imiter la piété de Marie envers Jésus, la bienheureuse Jeanne Leber s'appliquait à broder des ornements sacerdotaux et des parements d'autel.

    Sa prière était continuelle et son immolation totale. La nuit, elle se levait sans faire de feu, même dans les plus grands froids d'hiver; elle n'allumait pas de lumière afin de n'être remarquée par personne. Se tournant alors du côté du très Saint Sacrement éclairé par la lueur de la lampe du sanctuaire, elle prolongeait son oraison pendant une heure.

    Les vingt dernières années de cette victime d'amour s'écoulèrent au sein de cette prison bénie, dans des aridités et des peines intérieures continuelles. Au milieu de ces cuisantes désolations du coeur et de l'esprit, Jeanne ne consacra jamais moins de trois ou quatre heures par jour à l'oraison et n'omit pas une seule fois ses exercices de piété.

    Cette âme toute céleste quitta la terre le 3 octobre 1714, à neuf heures du matin, à l'âge de cinquante-deux ans. Sa réclusion avait duré trente-quatre ans en tout. On distribua aux fidèles tous ses pauvres haillons, jusqu'à ses souliers de paille. Tous ceux qui purent obtenir quelque chose ayant appartenu à l'admirable recluse, le révérèrent comme une insigne relique. Son corps fut inhumé dans le sous-sol de la chapelle de la Congrégation
    .


    https://sanctoral.com/fr/saints/saint_guy_d_anderlecht.html

    Saint Guy d'Anderlecht
    Sacristain
    (1050-1112)
    Saint Guy d'AnderlechtSaint Guy d'Anderlecht
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Saint_18

    Guy, surnommé le Pauvre d'Anderlecht, vint au monde vers 1050, dans les environs de Bruxelles. Ses parents étaient de simples ouvriers, qui lui répétaient souvent les paroles de Tobie: « Si nous craignons Dieu nous sommes assez riches.»  Dès sa jeunesse, Guy passait chaque jour plusieurs heures en prières, partageait son pain noir avec les indigents, et se mettait au service des malades. On l'appelait déjà et il était bien l'ange du village.

    Un jour qu'il se trouvait à Læken, il entra dans l'église et resta plus d'une heure à genoux devant l'autel. Le curé, qui s'en aperçut, l'appela, s'entretint avec lui, admira sa piété précoce et lui offrit de le prendre pour sacristain. Balayer l'église, parer les autels, prendre soin des ornements sacrés, servir les messes, mais rien au monde ne convenait mieux au cœur du saint jeune homme: il accepta d'emblée. Le pasteur de Læken ne tarda pas à se réjouir de son choix. Guy était ordonné, propre et ponctuel; la prière le suivait partout dans ses emplois; et son bonheur était de faire à l'église de longues oraisons: parfois il passait la nuit. Ses gages étaient fort modiques; mais il se contentait de si peu pour vivre, il se mortifiait, il jeûnait si souvent ! C'était les pauvres, en définitive, qui émargeaient à sa place. La délicatesse de sa conscience lui découvrait les plus minces imperfections, et il les expiait dans les macérations et les larmes. Avec cela, il charmait par ses manières douces et polies.

    Un marchand de Bruxelles, que les qualités aimables de Guy avaient gagné, parvint à lui persuader qu'en s'associant à son commerce, il pourrait faire de plus grandes charités. Le sacristain quitta donc son emploi et suivit le négociant; mais Dieu ne bénit pas son trafic. Il revint sans tarder à sa chère église de Læken, et l'expérience qu'il venait de faire des embarras du monde le rendit plus pieux encore.

    Dix ans après, il entreprit le pèlerinage des sanctuaires de l'Italie et de la Palestine. Son but était de faire pénitence et de se soustraire à des marques de vénération qui alarmait sa modestie. Il partit pour Rome à pied et mendia son pain dans tout le voyage. En terre sainte, il visita tous les lieux célèbres, sans interrompre jamais son jeune ni ses grandes austérités. Il mit sept ans pour accomplir ses dévotions. Au retour, il rencontra dans la ville éternelle le doyen de l'église d'Anderlecht et quelques autres compatriotes partant pour Jérusalem. Le bienheureux s'offrit à leur servir de guide. Là, malgré ses soins, ils succombèrent à une maladie contagieuse. Épuisé de fatigues il rentra dans Brabant et alla porter aux chanoines d'Anderlecht la triste nouvelle de la mort de leur doyen. Ces religieux le retinrent au service de leur église; il les édifia quelque temps par ses vertus et sa pénitence, et mourut bientôt en odeur de sainteté.

    L'abbé Pradier, La Vie des Saints pour tous les jours de l'année
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    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Empty Re: LE SAINT DU JOUR !!

    Message par Claire Ven 12 Oct 2018 - 8:50

    12 Octobre (beaucoup de saints en ce jour)


    Saint Wilfrid

    Évêque d'York
    (634-709)






    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Saint_wilfrid    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 220px-11


    Saint Wilfrid

    Un fait extraordinaire signale la naissance de saint Wilfrid; la maison de ses parents semble enveloppée dans un incendie; les voisins, effrayés, accourent pour éteindre le feu, mais ils s'aperçoivent avec admiration que le feu s'élance vers le ciel sans rien consumer. C'est ainsi que brûlera le flambeau du zèle de Wilfrid dans la sainte Église de Dieu.


    Tout jeune encore, il résolut de se donner au Seigneur. Après un court séjour dans un couvent, s'apercevant que certains usages, contraires à ceux de Rome, s'étaient glissés dans les cérémonies, il se décida à visiter le tombeau des saints Apôtres, afin de bien discerner la vérité au centre même de la lumière. Wilfrid fut un des premiers Anglo-Saxons qui eurent le bonheur de faire le voyage de Rome, alors si long et si pénible. Bientôt le pieux pèlerin aura beaucoup d'imitateurs, et ce pèlerinage sera en grand honneur en Angleterre, grâce à son exemple.


    A Rome, son premier soin est de visiter les tombeaux vénérés et de prier, dans les sanctuaires les plus sacrés, pour la conversion entière de sa patrie. Sa prière est exaucée, car il remplacera lui-même dignement le grand moine et pontife, nommé, qui, à la voix de saint Grégoire le Grand, avait porté aux Anglo-Saxons les prémices de la foi. Après un séjour de quelques années dans les Gaules, Wilfrid rentre enfin dans sa patrie, où son dévouement aux usages de Rome lui attire des ennemis et des admirateurs. Il n'a que trente ans, quand le pieux roi Alfred lui fait accepter l'évêché d'York.


    Sous sa houlette, l'Évangile prend, dans ce pays, un développement merveilleux: les monastères se multiplient, de magnifiques cathédrales s'élèvent sur le sol anglo-saxon; le saint évêque préside lui-même à la construction de ces édifices grandioses qui ravissent d'admiration des populations à demi barbares, chez lesquelles l'on ne connaissait encore que les édifices de bois.


    L'évêque civilisateur ne se bornait pas à l'organisation matérielle: il réformait les moeurs de son troupeau et faisait régner, avec Jésus-Christ, la paix, la justice et la charité. Un jour qu'il donnait la confirmation, une pauvre femme le supplia de ressusciter son enfant mort; Wilfrid, ému de ses larmes, bénit l'enfant et lui rendit la vie.


    Incapable de céder à la peur et de manquer à sa conscience, le vaillant pontife est déposé et exilé plusieurs fois; on lui rend enfin justice, et il achève sa carrière en paix.



    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950


    https://sanctoral.com/fr/saints/saint_wilfrid.html
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    Message par AnneLéa Sam 13 Oct 2018 - 2:20

    https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Jaud_Saints/calendrier/Vies_des_Saints/10-13.htm

    13 octobre

    Bouquet spirituel: «Si je plaisais encore aux hommes, je ne serais pas serviteur du Christ.» Gal. 1, 10


    SAINT ÉDOUARD III
    Roi d'Angleterre
    (1002-1066)

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 101310

    A la suite de grands troubles qui désolaient l'Angleterre, le prince Édouard passa trente-cinq ans de sa vie en exil. Nous avons peu de détails sur cette période de son histoire. Doué d'un caractère doux, ami de la solitude, il se tenait de longues heures au pied des autels, assistait aux offices divins et aimait beaucoup à s'entretenir avec les religieux. Cependant toute l'Angleterre priait pour obtenir enfin la paix avec un prince légitime. Dieu apparut à un pieux évêque et lui montra, dans une vision, Édouard sacré roi par saint Pierre: "Voilà, lui dit-il, celui qui sera roi par ma faveur; il sera chéri du Ciel, agréable aux hommes, terrible à ses ennemis, aimable à ses sujets, très utile à l'Église de Dieu."

    A peine établi sur le trône, Édouard s'appliqua à développer dans son âme toutes les vertus d'un prince vraiment chrétien. Délivré, par l'aide de Dieu, de tous les ennemis du dedans et du dehors, Édouard voulut accomplir le voeu qu'il avait fait d'aller à Rome vénérer le tombeau du Prince des Apôtres; mais il dut céder aux instances de ses sujets, qui avaient besoin de sa présence. Le Pape le délia de son voeu; le roi, en revanche, fit construire une belle église en l'honneur de saint Pierre.

    Édouard est célèbre par son désintéressement et par sa charité envers les pauvres. A trois reprises différentes, il vit un des officiers de sa maison mettre la main aux trésors royaux; la troisième fois, il se contenta de lui dire: "Prenez bien garde qu'on ne vous y surprenne!" Le trésorier du palais se plaignant au roi de ces vols, celui-ci, comme s'il n'eût rien su, lui dit: "Pourquoi vous plaindre? Celui qui a pris cet argent en avait sans doute plus besoin que nous."

    Édouard avait promis de ne jamais refuser l'aumône demandée au nom de Jean l'Évangéliste; un jour, un pauvre lui ayant tendu la main au nom de cet Apôtre, le roi, dépourvu d'argent, retira de sa main un riche anneau et le lui donna, pour ne pas le faire attendre. Une autre fois, à la demande d'un pauvre infirme tout perclus, il le prit sur ses épaules et le porta à l'église Saint-Pierre, où il fut guéri. Saint Jean l'Évangéliste se montra un jour à deux pèlerins anglais qui se mettaient en voyage pour les Lieux Saints; il leur remit un anneau en leur disant: "Portez cet anneau au roi; c'est lui qui me l'a donné un jour que je lui demandais l'aumône en habit de pèlerin; dites-lui que, dans six mois, je le visiterai et le mènerai avec moi à la suite de l'Agneau sans tache." Édouard mourut, en effet, six mois après.

    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950.

    http://mobile.evangelizo.org/saintsList.php

    BBx 522 martyrs de la guerre d’Espagne
    Bse Alexandrina de Balazar
    Bx Pierre-Adrien Toulorge
    Bse Maddalena Panattieri
    St Édouard III
    St Théophile
    St Géraud
    Ste Chélidoine
    St Fauste
    St Florent
    St Louvent
    St Venant
    St Leobon
    St Comgan
    St Simbert

    https://nominis.cef.fr/

    Saint Géraud d'Aurillac
    Fondateur de l'abbaye d'Aurillac (✝️ 909)
    Gérault ou Gérard.

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 250px-10

    Son père le destinait à l'Église parce qu'il était fragile. Géraud apprit alors la grammaire et le plain-chant. Quand il fut guéri, son père le destina au métier des armes. Il fut alors parfaitement à même de lui succéder comme seigneur d'Aurillac.
    Mais, à l'inverse, Géraud résolut de suivre en tout l'Évangile après une tentative de mariage qui échoua. Il voulait rester constamment en présence de Dieu et faisait régner la justice sur ses terres. Il affranchit de nombreux serfs, rendait la justice à jeun pour que le vin n'influe pas sur ses jugements. Il savait pardonner.
    On raconte qu'ayant appris que son bailli avait condamné à mort deux malfaiteurs, il les envoya chercher des lianes dans la forêt et de les rapporter pour se faire pendre. Ils ne revinrent jamais car il n'y avait pas de lianes dans le forêt et saint Géraud le savait.  
    Saint Odon de Cluny nous a laissé la vie de saint Géraud.
    Le bon Comte: Saint Géraud d’Aurillac ...sa mère a été canonisée par l'Église comme modèle de mère chrétienne: sainte Adeltrude... il est le véritable fondateur de la ville d’Aurillac... dans un siècle barbare, il mit tous ses soins à faire régner le droit, la justice, la charité envers les plus pauvres... (diocèse de Saint-Flour)
    Illustration 'La vie de S. Géraud, comte d'Aurillac' (diocèse de Saint-Flour)
    Voir aussi le site de l'Église catholique d'Aurillac, paroisse Saint-Géraud.
    "Géraud d'Aurillac vécut de l'an 854 à l'an 909. Sa vie a été relatée par Odon, abbé de Cluny, qui en a fait le modèle chevaleresque du seigneur chrétien mettant sa force et ses richesses au service de la justice et des humbles. A la mort de ses parents, Géraud se retrouve à la tête d'un domaine considérable qui s'étend dans le Rouergue. Ayant fait savoir qu'on peut lui adresser directement des requêtes, il assure sa protection aux habitants. S'appliquant à vivre selon les Évangiles, il donne à ses serfs la propriété de leur terre, accueille les pauvres à sa table et s'efforce de limiter la violence des guerres. Il est déclaré saint par la voix populaire, l'un des premiers reconnus par l'Église sans avoir été martyr ni être rentré sous les ordres." (source: "Saint Géraud, une pierre vivante du diocèse de Saint-Flour" 11e centenaire de la mort de Saint Géraud)
    "11 siècles de la mort de Saint–Géraud, dans son lieu de prédilection 'Cézerniac', actuellement Saint-Cirgues: Ni moine, ni prêtre, le Comte Géraud administrait ses terres étendues de Belmont-sur-Rance en Aveyron , jusqu’au Puy Griou dans le Cantal, en mettant en pratique sa haute idée de la justice, de la liberté et de la paix. Par dessus tout, rayonnait sa charité qui retentit en un message traversant 11 siècles. Il mourut aveugle à Saint – Cirgues, au milieu de ses terres, où se trouve encore le rocher en forme de prie-Dieu, d’où l’on peut contempler Lot, Aveyron et Cantal." (diocèse de Cahors)
    En Auvergne, l’an 909, saint Géraud, comte d’Aurillac. Attentif aux indigents qu’il invitait à sa table et qu’il servait lui-même, habile guerrier, qui sut faire des vaincus ses amis, il vécut dans le monde une véritable consécration religieuse et accepta généreusement la cécité qui le frappa à la fin de sa vie.

    En rappel le 13 octobre à Fatima le miracle du soleil en 1917, déjà 101 ans

    http://www.fatima.be/fr/fatima/index.html


    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Marie-10

      LE MIRACLE   LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Sun310    ANNONCÉ

    Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule était au nombre de 50 000 à 60 000 personnes !. Certains étaient venu de très loin pour assister à l'Apparition promise. Parmi cette masse, des incroyants étaient eux aussi là, prêt à intervenir dans le cas où il ne se passerait pas le miracle annoncé par Notre-Dame, les mois précédents.
    Pour la première fois, la mère de Lucie pensa au drame qui pourrait survenir si le miracle du Ciel ne se produirait pas !, tandis que les parents de François et de Jacinthe, eux, avaient une grande confiance sur les promesses de la Sainte Vierge ; quant aux enfants, ils ne se troublaient pas du tout devant une si imposante foule.

    Pour réciter le chapelet la foule ferma les parapluies, bien qu'il pleuvait assez à cet instant, et, dans la boue, les fidèles s'agenouillèrent.
    Il était déjà 13h30 et certains incroyants commençaient à exciter les gens à cause que le miracle était annoncé pour midi. Pourtant, la Sainte Vierge était à l'heure ! En effet, le gouvernement de l'époque, en pleine première guerre mondiale, avait imposé au pays une heure légale qui avançait de 90 minutes sur l'heure solaire ; mais le Ciel n'a que faire de l'heure des hommes !... à l'heure du soleil il était bien midi et, regardant du côté du Levant, la petite Lucie vit la lumière qui précède chaque Apparition ; et, en effet, Notre-Dame apparut du dessus du chêne-vert. S'adressant à Lucie, Elle lui dit :

    « Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux. »
    Là encore, de nombreuses demandes de guérison étaient demandé à Notre-Dame.
    « Les uns guérirons, les autres non, car il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés. [et prenant un air plus triste] : Il faut cesser d'offenser davantage Dieu Notre Seigneur, car Il est déjà trop offensé », dit Notre-Dame.

    Pendant qu'Elle s'entretenait avec la petite voyante, la foule vit par trois fois se former autour du chêne une nuée, qui, ensuite, s'éleva dans l'air pour finalement disparaître.
    Interrogée le jour même de ce 13 octobre 1917 par l'abbé Formigão, la petite Lucie dit que « Notre-Dame a demandé de réciter le chapelet, de nous corriger de nos péchés, demander pardon à notre Seigneur, mais n'a pas parlé de pénitence. » (source : "Témoignages sur les apparitions de Fatima", par le Père de Marchi, 1974, p. 209).

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Danse210

    La foule observant le miracle du soleil

    Pendant que Notre-Dame s'élevait, le reflet de la lumière qui se dégageait d'Elle se projeta sur le soleil. C'est à ce moment que la foule put contempler la danse du soleil : la pluie cessa soudainement et les nuages se dispersèrent brusquement, laissant apparaître un ciel clair. La foule put alors regarder directement le soleil sans risque de se brûler les yeux ni sans être aucunement incommodé. Devant ce si grand miracle, défiant toutes les lois de la nature, il y avait un grand silence. L'astre se mit à trembler avec des mouvements brusques, puis il tourna sur lui-même à une vitesse vertigineuse, en lançant des gerbes de lumière de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel. Il semblait s'approcher de la terre, au point que la foule s'en inquiéta. En effet, le soleil, conservant son mouvement rapide de rotation, paraissait brusquement se détacher du ciel et avancer en zigzaguant sur la foule. Ce fut un instant si terrible que plusieurs personnes s'évanouirent, mais finalement il s'arrêta au grand soulagement de tous.
    À la stupéfaction générale, la foule put constater que leurs vêtements, trempés par la pluie quelques minutes auparavant, étaient complètement secs !.

    Ce phénomène qu'aucun observatoire astronomique n'a enregistré, et qui n'a pu être, par conséquent, un phénomène naturel, des personnes de toutes les conditions et de toutes classes sociales l'ont constaté, des incroyants comme des croyants. Les journalistes des principaux quotidiens du Portugal l'ont vu et raconté. Même des personnes qui se trouvaient à plusieurs kilomètres de Fatima en ont été témoins, ce qui détruit l'hypothèse d'une illusion d'optique ou de l'hallucination collective.

    Pendant les dix minutes où la foule contemplait ce miracle cosmique, les trois petits voyants purent admirer, près du soleil, trois tableaux successifs :

    LA VISION DE LA SAINTE FAMILLE : À coté du soleil apparut saint Joseph avec l'Enfant-Jésus et Notre-Dame, vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant-Jésus semblait bénir le monde, avec des gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de Croix.
    LA VISION DE NOTRE-DAME DES DOULEURS : Après la première vision ci-dessus, les enfants virent Notre Seigneur Jésus-Christ et Notre-Dame des 7 Douleurs. Notre Seigneur semblait bénir le monde.
    LA VISION DE NOTRE-DAME DU MONT-CARMEL : dans cette dernière vision, Notre-Dame apparut seule sous l'aspect de Notre-Dame du Carmel.

    Lucie seule vit la seconde et la dernière vision, tandis que François et Jacinthe n'eurent le privilège de n'apercevoir que la vision de la Sainte Famille (1).

    Ce fut la dernière fois que Notre-Dame apparut à la Cova da Iria, laissant les preuves irréfutables de Son existence. Bien sur, cet événement parut dans la presse.
    Dans son cahier de souvenirs, soeur Lucie (alors soeur Marie de Jésus) avait ajouté des remarques qui s'adressent à nous tous : « En cette apparition, les paroles qui restèrent le plus profondément ancrées dans mon coeur furent celles par lesquelles notre sainte Mère du Ciel suppliait les hommes de ne plus peiner Notre Seigneur trop offensé. Quelle amoureuse plainte elles contiennent et quelle supplication ! Oh ! que je voudrais qu'elles résonnent dans le monde entier et que tous les enfants de la Mère céleste écoutent sa voix ! ». A un autre endroit, elle nous dit que lorsqu'elle parlait de cette dernière visite céleste avec ses cousins, ils ne pouvaient retenir leurs larmes en se rappelant la tristesse du visage de l'apparition quand elle avait prononcé ces paroles.
     



    Le culte de Notre-Dame de Fatima

    Durant cinq années, l'Autorité ecclésiastique crut bon de se maintenir dans une prudente réserve à l'égard des Apparitions de Fatima. C'est seulement le 3 mai 1922, deux ans après la restauration effective du diocèse de Leiria, que le nouvel évêque du lieu, Mgr. José Alves Correia da Silva, nomma une Commission destinée à étudier le cas, et à commencer un procès canonique. Cette Commission travailla avec une lenteur prudente afin d'entendre tous les témoins, et ce n'est que le 13 octobre 1930, que l'Évêque de Leiria publia la lettre pastorale « A divina Providentia » sur le culte de Notre-Dame de Fatima et déclara dignes de foi les visions des enfants à la Cova da Iria, tout en se soumettant à l'avance au jugement postérieur du Saint-Siège. En voici la conclusion :

    « En vertu des considérations que nous venons d'exposer, et d'autres encore, que nous omettons par souci de brièveté, invoquant humblement l'Esprit-Saint, et nous confiant à la protection de la Très Sainte Vierge, après avoir entendu les Révérends Consulteurs de notre Diocèse,


     Nous décidons :

    1°) de déclarer dignes de foi les visions des petits bergers à la Cova da Iria, paroisse de Fatima, dépendant de ce diocèse (qui ont eu lieu) du 13 mai au 13 octobre 1917.

    2°) de permettre officiellement le culte de Notre-Dame de Fatima. »


    Le 1er octobre 1930, le Pape Pie XI accordait les indulgences suivantes aux pèlerins de Fatima, encourageant ainsi la dévotion populaire envers Notre-Dame du Rosaire :


     1°) Une indulgence de 7 ans et 7 quarantaines à tout fidèle, chaque fois que, contrit de ses fautes, il visitera le sanctuaire de Fatima et y priera aux intentions du souverain pontife ;

    2°) Une indulgence plénière une fois par mois aux conditions ordinaires, aux pèlerins en groupe qui prieront aux intentions du souverain pontife. Précédemment, le Saint-Père avait accordé 300 jours d'indulgence à l'invocation : « Notre-Dame du Rosaire de Fatima, priez pour nous ».


    Cette approbation, accompagnée des indulgences, allait ouvrir le cycle des grandioses pèlerinages à Fatima qui devaient attirer des grâces si précieuses sur le Portugal.
    Les 12 et 13 mai 1931, eut lieu le premier Pèlerinage national à Fatima. Il fut présidé par le Nonce Apostolique. Tous les évêques portugais étaient présents ou représentés. Le Cardinal Patriarche de Lisbonne, au nom de tous, consacrait le Portugal au Cœur Immaculé de Marie, en présence d'une foule évaluée à cent mille personnes.



    ____________________________

    (1) Source : « Fatima ou le suicide mondial », par Mg. Wm C. McGrath, éd. les pères de Saint Paul, Québec, 1951, page 77.

    Le pape Pie XII témoin du même phénomène, en 1950 :


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    Message par AnneLéa Dim 14 Oct 2018 - 4:10

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    St Calixte
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    St Calix
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    14 octobre

    Saint Callixte 1er,
    pape et martyr

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Calixt10

    Biographie

    La principale source biographique de saint Callixte, le livre IX des Philosophoumena, attribuées à saint Hippolyte, est un pamphlet, une caricature qui le présente comme homme industrieux pour le mal et plein de ressources pour l'erreur, qui guettait le trône épiscopal.

    D’abord esclave de Carpophore, chrétien de la maison de César, qui lui confia des fonds importants pour ouvrir une banque dans le quartier de la piscine publique (les futurs thermes de Caracalla). Des chrétiens lui remirent leur économies qu’il dilapida avant de fuir pour s'embarquer à Porto. Rejoint par Carpophore, Callixte se jeta à l'eau, mais repêché, il fut condamné à tourner la meule. Carpophore, poursuivi par les créanciers de Callixte, l’envoya récupérer de l'argent déposé chez des Juifs. Les Juifs traînèrent Callixte comme chrétien et perturbateur de l'ordre public devant le préet Fuscien (185-189) ; Carpophore protesta que Calliste n'était pas chrétien, mais seulement banqueroutier. Callixte fut flagellé et envoyé comme forçat aux mines de Sardaigne.

    Marcia, maîtresse de l'empereur Commode et chrétienne de cœur, demanda au pape Victor la liste des déportés en Sardaigne. Un eunuque, le prêtre Hyacinthe, se rendit dans l'île et fit libérer tous les détenus mais Callixte qui était absent de la liste n’obtint que plus tard son élargissement. Le pape Victor lui donna une pension mensuelle et l’envoya à Antium où, pendant une dizaine d'années, Calliste se cultiva. Le successeur de Victor, Zéphyrin, fit rentrer Calliste à Rome, l'inscrivit dans son clergé et le nomma diacre, chargé de gérer le cimetière. Callixte organisa un nouveau cimetière via Appia, sans pour autant fermer les catacombes de Priscille sur la via Salaria. Calliste lui a laissé son nom.

    Financier, un homme d'action, d'administration et de gouvernement, plutôt que théologien, Callixte était l’opposé d’Hippolyte, prêtre de brillante doctrine. Lorsque Callixte fut élu à la succession de Zéphyrin, Hippolyte rallia une partie du clergé romain et fit opposition jusqu'en 235.

    Pour parer les accusations d'Hippolyte qui l’accusait de montrer le Père comme souffrant avec le Fils, Callixte condamna Sabellius, père du monarchianisme où l’on distinguait mal les personnes de la Trinité. Sans condamner Hippolyte à proprement parler, Callixte s'éleva contre ses théories qui semblaient subordonner le Logos, le Christ, à Dieu : elles lui paraissaient suspectes de dithéisme, c’est-à-dire d'introduire une dualité entre la nature divine du Père et celle du Fils. De son mieux, avec une terminologie encore incertaine, Callixte proclamait la foi traditionnelle.

    Selon Hippolyte, Callixte était d'un laxisme écœurant, pardonnant sur tout pour grossir son parti ; il accueillait les transfuges des sectes, admettait dans son clergé les bigames (les remariés), laissait des clercs prendre femme, reconnaissait (contre la loi civile) les mariages entre hommes de vile condition et femmes nobles. Autant d’accusations dont nous n’avons pas de preuves.

    Callixte mourut très probablement le 14 octobre 222, si l’on en croit la table philocalienne des Depositiones martyrum (336) où il est mentionné avec les papes Pontien, Fabien, Corneille, et Xyste II. Callixte mourut sous l'empereur Alexandre Sévère, qui ne persécuta point les chrétiens, mais sa Passio le fait jeter dans un puits, au Transtévère, par des furieux.

    Il se pourrait donc que saint Callixte ait péri lynché dans une bagarre : cela expliquerait son absence, vraiment surprenante, du cimetière qui était sa chose, son entreprise de prédilection, de la catacombe où reposent les papes du troisième siècle.

    Les chrétiens le portèrent au plus près, via Aurelia, au cimetière de Calépode, le iuxta Callistum où le pape Jules I° (337-352) éleva la basilique Sainte-Marie au Transtévère. Son corps aurait été porté en France à Cysoing (Nord) au IXe siècle. Avant 900, un abbé de Cysoing le donna à Notre-Dame de Reims
    .[/size]

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    Message par Claire Lun 15 Oct 2018 - 9:28





    15 octobre – Notre Dame de France




    Prière à Notre Dame de France, Reine de la Paix 



    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 2018-10-15

    Ô Marie, Vierge immaculée, sainte Mère de Dieu, exaltée par le Seigneur comme la reine de l'Univers pour être plus totalement conformée à votre Fils, Seigneur des seigneurs, victorieux du péché et de la mort, nous venons à vous pleins de confiance et d'affection filiale.
    Nous nous réjouissons de pouvoir vous saluer, avec les saints et les saintes de notre terroir, comme reine de France. Nous voulons, pour notre part, ratifier les engagements du baptême de notre pays à Reims. Nous voulons, en notre temps, renouveler la consécration à Dieu de nos personnes par l'intercession de votre Cœur immaculé. 

    À votre exemple et avec votre assistance, nous voulons nous engager à la suite du Christ, votre divin Fils, dans une vie authentiquement évangélique : par l'adoration et la louange à Dieu ; par notre fidélité aux commandements du Seigneur et à l'esprit des béatitudes ; par notre conversion personnelle et permanente ; par notre solidarité effective avec tous ceux qui sont privés de biens spirituels et matériels.
    Nous voulons, ô reine de la Paix, nous mettre à votre écoute pour être des artisans de miséricorde et de paix, dans nos familles, nos professions, nos cités, dans la société tout entière et ainsi « construire la civilisation de l'amour ».
    Notre Dame de France, Reine de la Paix, intercédez pour nous ! 





    Prière rédigée à l'occasion de l'érection de la statue de Notre-Dame de France 
    à Baillet-en-France, le 15 octobre 1988. 
    Imprimatur de l'évêché de Pontoise, 7 octobre 1988







    15 octobre
    Sainte Thérèse d'Avila,
    docteur de l'Eglise

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 751122671

    Teresa de Cepeda y Alumada (1515 – 1582), fille d’un gentilhomme d’Avila, entre à 20 ans au Carmel de sa ville.

    La règle y est alors pratiquée de façon mitigée. Longtemps, elle s’en satisfait. Mais en 1555, en contemplant le Christ en croix et en lisant les Confessions de Saint Augustin, elle décide de vivre pleinement sa vocation carmélite.

    A partir de 1557, elle approfondit son chemin mystique qui lui fait contempler l’humanité du Christ. Aidée par ses directeurs spirituels, elle devient familière de l’oraison. La nécessité d’un retour du Carmel à sa règle primitive s’impose alors à elle. Aussi, Thérèse décide de fonder, à Avila même, un nouveau monastère de stricte observance. Le désir de dépouillement des religieuses y est symbolisé par la suppression des chaussures.
    En 1567, elle persuade un jeune Carme, le futur Saint Jean de la Croix, lui aussi déçu par son ordre, d’engager une même réforme. Les couvents de Carmes et Carmélites Déchaux (sans chaussures) se multiplient. Malgré des oppositions, la réforme rencontre un grand succès. Cette intense activité de fondations va de pair avec la vie spirituelle la plus intériorisée. On en trouve l’expression dans ses œuvres écrites, conçues comme une pédagogie de la prière et de la vie chrétienne, et figurant parmi des chefs d’œuvres de la langue castillane. Les plus connues sont Le Livre de ma vie (autobiographie), Le chemin de la perfection, et surtout Le Château intérieur. Elle est la première femme à recevoir le titre de Docteur de l’Église en 1970.
    Source : Dictionnaire Théo, p. 117


    Le Mont-Carmel, près de Haïffa (Israël), a donné son nom à la famille religieuse des Carmes et des Carmélites. Au XII° siècle, saint Berthold et d’autres pèlerins venus en Terre sainte, s’installent en ermites dans des grottes du Mont-Carmel, comme l’avait fait le prophète Elie.
    En 1209, la règle primitive prescrit la pauvreté la plus grande, la solitude et le régime végétarien. La conquête musulmane chasse ces ermites de Terre sainte vers l’Europe au XIII° siècle. En pleine Réforme catholique, Thérèse d’Avila et Jean de la Croix entreprennent de faire revenir l’ordre à la pauvreté et à une stricte vie contemplative.


    Solitude Contemplation Feu :
    3 maîtres-mots de la spiritualité carmélitaine.
    La prière à l’école de Thérèse d’Avila est celle d’un pauvre devant la richesse de Dieu. « L’oraison ne consiste pas à beaucoup prier mais à beaucoup aimer. » (Jean de la Croix). Tout se passe dans une expérience d’union intime avec le Christ qui conduit au Père. Pour qu’elle soit possible, il faut accepter de partir comme Elie au Carmel, de passer par le désert, d’entrer dans le silence : là le priant se rend disponible à « Dieu seul »… et peut se laisser envahir par lui.
    Thérèse fut béatifiée en 1614 par Paul V, et canonisée par Grégoire XV le 12 mars 1622

    Elle a fait partie des saints patrons des JMJ de Madrid en 2011.


    https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/temoigner/figures-de-saintete/370058-sainte-therese-davila-1515-1582/


    La Grande Thérèse


    Personne ne s’étonnera que sainte Thérèse d’Avila attachât une importance primordiale à la présence de Jésus dans l’Hostie consacrée qu’elle se réjouissait d’étendre en multipliant les chapelles par ses fondations. 


    Ainsi, à propos de l’érection du monastère Saint-Joseph d’Avila (1562), elle écrivait : « Ce fut pour moi comme un état de gloire quand je vis qu’on mettait le très saint Sacrement dans le tabernacle » ; en se rappelant la fondation du monastère Saint-Joseph de Medina del Campo (1567), elle confiait : « Ma joie fut extrême jusqu’à la fin de la cérémonie. C’est pour moi, d’ailleurs, une consolation très vive de voir une église de plus où se trouve le très saint Sacrement » ; se souvenant de la fondation du monastère Saint-Joseph de Salamanque (1570), elle notait : « A peine mise en route, toutes les fatigues me paraissent peu de chose ; je considère celui pour la gloire de qui je travaille ; je songe que dans la nouvelle fondation le Seigneur sera fidèlement servi, et que le très saint Sacrement y résidera. 


    C’est toujours une consolation spéciale pour moi, de voir s’élever une église de plus (...). Beaucoup sans doute ne songent pas que Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme, se trouve réellement présent au très saint Sacrement de l’autel dans une foule d’endroits ; et cependant ce devrait être là pour nous un grand sujet de consolation. 
    Et certes j’en éprouve souvent une très vive, quand je suis au chœur et que je considère ces âmes si pures tout occupées de la louange de Dieu. »  


    Cependant, sainte Thérèse d’Avila redoutait beaucoup que le Saint Sacrement fût profané : 


    « Allant un jour à la communion, je vis des yeux de l’âme, beaucoup plus clairement que je n’aurais pu le faire des yeux du corps, deux démons d’un aspect horrible. Ils semblaient serrer avec leurs cornes la gorge d’un pauvre prêtre. En même temps que cet infortuné tenait en ses mains l’hostie qu’il allait me donner, je vis mon Seigneur m’apparaître avec cette majesté dont je viens de parler. Evidemment mon Seigneur était entre des mains criminelles, et je compris que cet âme se trouvait en état de péché mortel (...). Je fus si troublée que je ne sais comment il me fut possible de communier. 
    Une grande crainte s’empara de moi ; si cette vision venait de Dieu, sa Majesté, me semblait-il, ne m’aurait pas montré l’état malheureux de cette âme. Mais le Seigneur me recommanda de prier pour elle. Il ajouta qu’il avait permis cela pour me faire comprendre quelle est la vertu des paroles de la consécration, et comment il ne laisse pas d’être présent sous l’hostie, quelque coupable que soit le prêtre qui prononce ces paroles. » 


    Lors de la fondation du monastère Saint-Joseph de Medina del Campo (1567), la chapelle n’était pas protégée : « J’étais le jour et la nuit dans les plus grandes anxiétés. J’avais chargé, il est vrai, des hommes de veiller toujours à la garde du Saint Sacrement ; mais je craignais qu’ils ne vinssent à s’endormir. Je me levais la nuit, et par une fenêtre je pouvais me rendre compte de tout, à la faveur d’un beau clair de lune. »

    http://missel.free.fr/Sanctoral/10/15.php#grande

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    Message par Claire Lun 15 Oct 2018 - 20:53

    <iframe width="560" height="315" src="https://www.youtube.com/embed/jF8orHUnKvg?rel=0" frameborder="0" allow="autoplay; encrypted-media" allowfullscreen></iframe>

    Réformatrice du Carmel au XVIe siècle, Thérèse d'Avila est une immense sainte de l'Eglise tant son rayonnement en Espagne, d'abord, puis en Europe, a été fécond.
    Auteur d'ouvrages religieux de référence, dont "Le château intérieur de l'âme", sainte Thérèse d'Avila a donné à ses filles spirituelles une méthode de prière et d'oraison qui la range parmi les meilleurs guides de l'oraison contemplative.
    Pour parler de cette haute figure spirituelle, amie de saint Jean de la Croix : Jean Canavaggio, professeur émérite de littérature espagnole, coordinateur d'une édition des OEuvres Complètes de Thérèse d'Avila et de Jean de la Croix, et Anne Pfister, présidente de l'Ordre des carmes déchaux séculiers (OCDS).

    La Foi prise au Mot du 13/10/2013.
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    Message par Claire Mar 16 Oct 2018 - 8:58

    16 octobre


    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Margue10
    Sainte Marguerite Marie Alacoque

    22 juillet 1648 : Naissance de sainte Marguerite-Marie.

    20 juin 1671 : Sainte Marguerite-Marie entre au monastère de la Visitation de Paray-le-Monial.

    25 août 1671 : Prise d'habit de sainte Marguerite-Marie.

    6 novembre 1672 : Profession religieuse de sainte Marguerite-Marie.

    27 décembre 1673 : Première révélation du Sacré-Coeur à sainte Marguerite-Marie

    21 juin 1686 : La fête du Sacré-Coeur est célébrée pour la première fois à la Visitation de Paray.

    17 octobre 1690 : Mort de sainte Marguerite-Marie

    18 septembre 1864 : Béatification de sainte Marguerite-Marie

    13 mai 1920 : Canonisation de sainte Marguerite-Marie


    http://missel.free.fr/Sanctoral/10/16.php#dates




    Sainte Hedwige

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Sant-e10

    Sa vie :

    Née vers 1179, sainte Hedwige était l’un des huit enfants[1] du de Berthold IV, comte de Diesseu-Andechs (Bavière) qui, à partir de 1180, fut prince titulaire de Méranie (Istrie) ; elle était née du son second mariage de son père, conclu après 1176 avec Agnès, fille du margrave de Misnie, Dedon V de Rochlitz. Comme fille aînée, selon la coutume d'alors, elle reçut le nom de sa grand-mère. Son éducation, commencée à Andechs sur le lac Ammer (Ammersee) où se trouvait le château familial, se poursuivit au monastère des bénédictines de Kitzingen sur le Main (diocèse de Wurtzbourg) où elle reçut une bonne formation intellectuelle pour l'époque, ainsi qu'une éducation religieuse soignée. 
    Les mœurs et la langue slaves n'étaient pas étrangères à la famille d'Hedwige, étant donné leurs biens situés en territoires slaves, les mariages des souxerains de Misnie avec les Piast, et les contacts des Andechs avec des Slaves du Sud.

    Par suite des changements politiques dans les Balkans, le mariage projeté d'Hedwige avec Toljen Nemanicz, fils du comes serbe Miroslaw, ne put se réaliser. Vers 1190, Hedwige, alors âgée de 12 ans, fut envoyée à Wroclaw, à la cour de prince Boleslas Wysoki (Boleslas le Haut) dont elle devait épouser le fils, Henryk Brodaty[2] (Henri le Barbu). Cette union devait procurer à l'Empereur un nouveau partisan et, en même temps, porter les souverains de la Bohême et de la Hongrie, apparentés avec les Piast de la lignée silésienne, à quitter la coalition de Welfowie, hostile à l'Empereur.
    La date précise et le lieu de la cérémonie du mariage d'Hedwige avec Henri le Barbu ne sont pas connus. La première dizaine d'années de son séjour en Pologne s'écoula sous le signe de la vie de famille et de cour. Elle mit au monde sept enfants, dont quatre moururent en bas âge[3]. A la cour de Silésie régnaient les coutumes polonaises. Hedwige fut entourée de Polonais, bien qu’il ne manquât sûrement pas de demoiselles d'honneur et d'hommes d'Église venus de sa patrie.

    Après la mort de ses frères et de son père, Henri le Barbu, comme unique successeur, accéda au pouvoir en 1202. Hedwige devint alors duchesse de Silésie. Profondément enracinée dans ce milieu, s'étant familiarisée avec la langue, ayant appris à connaître le pays et ses habitants, elle ne resta pas sans exercer une influence sur l'activité de son mari. Elle prêta son appui à des projets politiques de celui-ci et, par l’intermédiaire de ses frères et sœurs, elle lui facilita des contacts internationaux. On trouve aussi des marques de ses initiatives et d’actions autonomes. 
    En 1229, quand à la suite de la lutte avec Conrad Mazowiecki pour le trône de Cracovie, Henri le Barbu fut fait prisonnier, Hedwige joua le rôle d'intermédiaire et obtint la libération de son mari. Les négociations furent confirmées par le contrat conjugal prévoyant le mariage de ses deux petites-filles avec les fils de Conrad. Non sans son initiative, sa fille Gertrude fut fiancée à Otto Wittelsbach, et les filles du roi de Bohême, Anne et Agnès, devinrent ses belles-filles. Des effets durables de sa collaboration avec son mari se manifestent à travers de nombreuses fondations d'églises, faites dans le cadre du processus d’aménagement de nouvelles bourgades en Silesie.

    La plus célèbre fondation ducale en Silésie fut le monastère des cisterciennes de Trzebnica (en allemand, Trebnitz), fondé en 1202 à l'initiative d'Hedwige. Son frère Ekbert, évêque de Bamberg, y envoya un groupe de moniales du monastère de la Vierge Marie et Saint-Théodore à Bamberg, avec Petrissa, ancienne éducatrice d'Hedwige, comme première abbesse de Trzebnica. Richement dotée par Henri le Barbu, l'abbaye commença vite à rayonner une intensense vie religieuse. A partir de 1208, elle se peupla de religieuses polonaises ; en 1212, la fille d'Hedwige, Gertrude, devint cistercienne à Trzebnica et, avant 1232, elle en fut nommée abbesse. Les démarches d'Hedwige amenèrent en 1218 à faire admettre l'abbaye de Trzebnica comme premier monastère féminin dans l`Ordre de Cîteaux.
    La dot importante dont Hedwige disposait librement, constituée par les domaines de Zawon et de Jawon et par la châtellenie de Wlen, lui permirent d'organiser un hôpital ambulant auprès de la cour, destiné aux pauvres, d'entretenir un hôpital pour les lépreux à Sróda, ainsi que d'organiser un hospice. Dans ses domaines, elle réduisit les redevances des paysans, faisant des provisions qui permirent de supporter plus facilement les calamités dues aux inondations et à la famine (1221-1222). Elle influença les décisions de son mari en adoucissant souvent ses jugements, ce qu’elle concevait aussi comme son devoir envers le pays.

    Des événements pénibles vécus en 1208-1213 (la succession des décès de ses enfants[4], des adversités touchant sa lignée, l'exil de ses frères et, surtout, l'assassinat de sa sœur Gertrude, reine de Hongrie), augmentèrent chez Hedwige l'esprit d'expiation et le désir de consacrer sa vie à des actes de charité. Après vingt années d'union, Hedwige obtint de son mari le consentement à la séparation, confirmée par un vœu solennel. Dès ce moment, elle résida au monastère de Trzebnica, partageant avec les religieuses les devoirs résultant de la règle. Elle prit l'habit cistercien, mais elle ne fit pas de vœux monastiques, même après la mort d'Henri le Barbu, inspirée sûrement par la volonté de disposer librement de ses biens. La renommée de la sainteté de sa nièce Élisabeth de Thuringe (morte en 1231, canonisée en 1235) et la spiritualité franciscaine l'incitaient à multiplier des pratiques expiatoires, à soigner les malades, à entourer de soins les prisonniers et les pauvres.
    Au-delà de la dévotion pour le Christ, elle avait un culte particulier pour la Mère de Dieu, ne se séparant jamais de sa petite statuette gothique. De son goût pour la liturgie témoignent de précieuses reliques : le Psautier de Trzebnica[5], enluminé et les « Offices de sainte Hedwige[6]
    L'invasion des Tartares en 1241, au cours de laquelle périt son fils Henri le Pieux (Henryk Pobozny)[7], dans la bataille de Legnica (Liegnitz), fut vécue par Hedwige à Krosno sur l'Odra, ensemble avec les moniales et sa belle-fille. Epuisée par son activité caritative et par une rigoureuse ascèse qui de son vivant déjà lui assurèrent un grand prestige, Hedwige mourut à Trzebnica en octobre 1243. En se basant sur la date de l’anniversaire célébré au monastère de Trzebnica encore avant sa canonisation, on admet comme date précise de sa mort au 14 octobre. Après la mort d'Hedwige, son culte se propagea vite et des foules toujours plus grandes affluèrent auprès de sa tombe à Trzebnica, venant de Silésie, de Grande-Pologne, de Poméranie, de Lusace et de Misnie. La demande de canoniser Hedwige, présentée par sa fille Gertrude, abbesse de Trzebnica, et par l’épiscopat polonais, fut appuyée par des princes polonais et par le roi de Bohême. La mort du pape Urbain IV retarda la chose mais déjà son successeur Clément IV canonisa Hedwige le 26 mars 1267, à Viterbe, en fixant sa fête patronale au 15 octobre. L'ouverture de la tombe et l'élévation des reliques eurent lieu le 17 août 1267, suivies le 25 août 1269 par la translation solennelle dans une nouvelle chapelle gothique, fondée par un petit-fils d'Hedwige, Ladislas, archevêque de Salzbourg et administrateur de l'évêché de Wroclaw. A la demande du roi de Pologne, Jean Sobieski, le pape Innocent XI étendit en 1680 le culte d'Hedwige à toute l'Eglise catholique. C'est de cette époque-là que date le sarcophage avec la statue d'Hedwige en albâtre, commandé par l’abbesse Christine Pawlowska de Wierzbno. 

    Au cours des temps, la fête liturgique fut célébrée à des jours différents du 14 au 17 octobre.


    [1] Deux frères de sainte Hedwige furent évêques, une de ses sœurs fut abbesse, une autre fut reine de Hongrie et mère de sainte Elisabeth, une troisième, Agnès, fut reine de France et femme de Philippe II Auguste.
    [2] Henri I° le Barbu né vers 1168, succéda à son père, Boleslas le Long, en 1202, et mourut en 1238. Il favorisa la culture germanique et les influences allemandes ; après 1230, il commanda en Pologne et à Cracovie.
    [3] Boleslas, Agnès, Sophie et Ladislas moururent en bas âge.
    [4] Tous moururent avant elle, à l’exception de Gertrude. Née en 1200, elle fut fiancée à Othon de Wittelsbach, palatin du Rhin (1208). Après que son fiancé fut tué (5 mars 1209), elle refusa d’autres fiançailles et entra à Trzebnica dont elle devint abbesse (1229). Elle mourut en 1268.
    [5] Bibliothèque de l'Université de Wroclaw.
    [6] Bibliothèque Pierpont-Morgan à New York : livre de prières orné de 150 miniatures, contenant aussi le calendrier et des notices nécrologiques de la dynastie des Piast, des Przemyslidzi et des Andechs.
    [7] Henri le Pieux, né en 1191, fut duc de Silésie et de Pologne. A l’emplacement de la bataille, sainte Hedwige fonda la prévôté bénédictine de Wahlstatt.

    http://missel.free.fr/Sanctoral/10/16.php#hedwige
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    Message par Claire Mer 17 Oct 2018 - 10:30

    17 octobre, Mémoire obligatoire

    Saint Ignace d'Antioche

    Evêque, martyr, Père et Docteur de l'Église (✝ 115)


    Antioche connaissait une communauté chrétienne importante et très dynamique. N'est-ce pas là que, pour la première fois, les disciples de Jésus furent appelés chrétiens? A la fin du 1er siècle, leur évêque s'appelle Ignace. Le gouverneur Pline le Jeune arrête les plus déterminés et saint Ignace est l'un d'eux. Arrêté, il est condamné à être dévoré par les fauves durant les fêtes romaines.


     LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Ignacedantioche
    Illustration: peinture du XVIIe siècle.


    Nous avons les lettres qu'il écrivit aux diverses communautés chrétiennes durant le voyage qui le conduisit à Rome. Elles sont poignantes dans leur confession d'une foi inébranlable, pour la joie qu'elles expriment et pour l'imitation de Jésus-Christ qu'elles proposent à tout chrétien. «ll n'y a plus en moi de feu pour aimer la matière, mais une eau vive qui murmure et dit en moi: 'Viens vers le Père'.»

    A lire: l'audience du pape Benoît XVI, le 14 mars 2007, consacrée à saint Ignace d'Antioche. 

    On le fête en Orient le 20 décembre.

    Mémoire de saint Ignace, évêque et martyr. Disciple de l'Apôtre saint Jean, il dirigea l'Église d'Antioche, le second après saint Pierre et, condamné aux bêtes sous l'empereur Trajan, il fut conduit à Rome en 107. En cours de route, alors qu'il subissait la férocité de ses gardiens, tels des léopards, il écrivit sept lettres, à diverses Églises, pour exhorter les frères à servir Dieu dans l'unité avec leur évêque et à ne pas l'empêcher d'être immolé en victime pour le Christ.

    Martyrologe romain

    Que je devienne donc la pâture des bêtes. C'est par elles qu'il me sera donné d'aller jusqu'à Dieu. Je suis le froment de Dieu. Que je sois donc moulu par les dents des bêtes pour devenir le pain immaculé du Christ.
    Saint Ignace - Lettre aux Romains

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2032/Saint-Ignace-d-Antioche.html
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    Message par Claire Ven 19 Oct 2018 - 23:38

    18 octobre
    Saint Luc

    Biographie


    Né païen d'Antioche, Luc, médecin, se convertit et saint Paul qui, au cours de sa seconde mission (vers 49) l'avait pris quelques temps avec lui, le retrouva plus tard à Philippes et le garda auprès de lui. Quand saint Paul eut été décapité, Luc quitta Rome et, dès lors, il faut s'en remettre aux traditions dont on ne trouve pas de traces avant le IV° siècle.

    Luc, le compagnon de Paul, a consigné en un livre l'évangile prêché par celui-ci (Saint Irénée de Lyon :Adversus haereses, écrit au II° siècle).

    Ce Luc était médecin. Après l'Ascension du Christ, Paul l'ayant pris pour second à cause de sa connaissance du droit, il écrivit avec son assentiment ce qu'il jugeait bon. Cependant lui non plus ne vit pas le Seigneur dans la chair. Et par conséquent selon ce dont il avait pu s'informer il commença à le dire à partir de la nativité de Jean  (Le canon de Muratori - livre écrit à fin du II° siècle).

    Quant à Luc, antiochien d'origine et médecin de profession, il fut très longtemps associé à Paul et il vécut plus qu'en passant avec les apôtres ; c'est d'eux qu'il a appris la thérapeutique des âmes, comme il en a laissé des preuves dans deux livres inspirés par Dieu, l'Evangile qu'il témoigne avoir composé d'après les traditions de ceux qui avaient été dès le commencement les spectateurs et les ministres de la parole et dont il affirme qu'il les a suivis dès le début ; et les Actes des apôtres qu'il a rédigés non pas après les avoir entendus, mais après les avoir vus de ses yeux (Eusèbe de Césarée : Histoire ecclésiastique, écrit du IV° siècle).

    Luc est en fait un Syrien d'Antioche, médecin de profession. Par la suite il a suivi Paul jusqu'à son martyre. Servant le Seigneur sans reproche, il n'eut ni femme, ni enfants, et mourut à quatre-vingt-quatre ans en Boétie, plein du Saint-Esprit (Prologue de Luc, texte écrit au IV° siècle).

    Les plus anciennes représentations de saint Luc le montrent écrivant son évangile. Le bœuf que l’on voit près de lui fait référence au sacrifice dans le Temple qui figure au début de son évangile (I 9). On le représente aussi, selon une tradition, en train de peindre la sainte Vierge.

       LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Saint-11 LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 San-lu11

    http://missel.free.fr/Sanctoral/10/18.php
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    Message par Claire Ven 19 Oct 2018 - 23:51

    19 Octobre


    Saint Isaac Jogues

    Missionnaire jésuite au Canada (✝ 1646)



    Originaire d'Orléans, il fut missionnaire jésuite et fut envoyé au Canada. En 1642, alors qu'il évangélise les indiens Hurons, il est capturé par les Iroquois qui le mutilent atrocement et en font leur esclave. Libéré par les Hollandais, il rentre en France. Mais il veut revenir sur la terre indienne et c'est là qu'il sera massacré par les indiens Mohawks en pays iroquois, à Ossernenon, actuellement dans l'État de New York.
     
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Isaacjogues

    Jean de Brébeuf, Gabriel Lalemant, Charles Garnier, Antoine Daniel, Noël Chabanel, Isaac Jogues, René Goupil, Jean de La Lande, canonisés en 1930, patrons secondaires du Canada depuis 1940, ils sont devenus des figures nationales proposées en exemples à l'Église universelle. Avec nos découvreurs et nos fondateurs, ils sont nos architectes: leurs courses ont tracé nos routes d'eau et de fer; ils ont fixé le site de maintes de nos cités et donné leurs noms à d'innombrables institutions (hôpitaux, universités, collèges, écoles), à des villages, des paroisses, des routes et des rues du Québec. Davantage, c'est jusqu'au coeur même du sol qu'ils ont pénétré par leur sang répandu. (Les saints martyrs canadiens - diocèse d'Edmundston)

    La célébration liturgique des saints martyrs canadiens a lieu le 26 septembre au Canada et le 19 octobre dans l'Église universelle.

    Illustration: saints Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs compagnons prêtres martyrs, site des Jésuites de la Province de France.

    À Ossernenon, alors en territoire canadien, en 1646, la passion de saint Isaac Jogues, prêtre de la Compagnie de Jésus et martyr. Réduit d'abord en esclavage par des païens, il eut les doigts coupés, puis la tête fracassée d'un coup de hache.

    Martyrologe romain



    Saint Pierre d'Alcantara

    Pierre Garavito né en 1499 à Alcantara, petite ville de la province espagnole d'Estramadure, où son père était gouverneur. A quatorze ans, il perdit son père, sa mère se remaria et il partit étudier les arts libéraux, la philosophie et le droit canon à l'université de Salamanque où il décida d'entrer chez les Frères Mineurs dont il reçut l'habit, en 1515, au couvent de Los Majaretes. 
    En 1519 il est choisi comme gardien du couvent de Badajoz ; ordonné prêtre en 1524, il commença une si brillante carrière de prédicateur qu'on l'appelât à la cour du Portugal. 
    Elu provincial de son Ordre (province Saint-Gabriel) en 1538, instaure un régime très austère et, son mandat terminé, il se retire dans un désert, à l'embouchure du Tage, où il fonde un couvent d'ermites (1542). 
    Rappelé dans sa province (1544), il y fonde, près de Lisbonne, un couvent qui sera le germe d'une province nouvelle (1550). 
    Lors d'un voyage à Rome, il reçoit l'approbation de Jules III pour expérimenter une réforme radicale, sous la juridiction des mineurs observants dont le commissaire général le nomme commissaire général des mineurs réformés d'Espagne (1556) ; Paul IV lui donne tous pouvoirs pour ériger de nouveaux couvents (1559).

    Pierre d'Alcantara mourut au couvent d'Arenas (province d'Avila) le 18 octobre 1562. 
    Mes fils, dit-il, ne pleurez pas. Le temps est venu pour le Seigneur d'avoir pitié de moi. Il ne vous oubliera point. Pour moi, je ne suis plus nécessaire ; au frère qui voulait remonter sa couverture, il dit : Laisse-moi, mon fils, il y a encore du danger. Si les cèdres du Liban tremblent, que fera le roseau ? Il se mit à genoux pour recevoir le viatique ; le lendemain, à quatre heures du matin, il reçut l'extrême-onction, embrassa et bénit tous ses frères, puis, immobile, se recueillit longuement ; Ne voyez-vous point, mes frères, la Très Sainte Trinité, avec la sainte Vierge et le glorieux évangéliste ? 
    Il expira doucement en murmurant des psaumes. Il fut inhumé près de l'autel de l'église des franciscains d'Arénas.
    Pierre d'Alcantara, calme et prudent, pauvre et généreux, obéissant et humble, pénitent et accueillant, disponible et magnanime fut un des grands orateurs sacrés du Siècle d'Or espagnol.
    Grégoire XV qui l'appelait docteur et maître éclairé en théologie mystique, béatifia Pierre d'Alcantara par la bulle In sede Principis Apostolorum  (18 avril 1622) ; le décret de canonisation fut rendu sous Clément IX (28 avril 1669) et Clément X donna la bulle de canonisation le 11 mai 1670 (Romanorum gesta pontificum) et Clément X étendit sa fête à l'Eglise universelle en 1670.




    Pierre D'Alcantara vu par Ste Thérèse

    Et quel bon modèle de vertu Dieu vient de nous enlever en la personne du béni Frère Pierre d'Alcantara ! Le monde aujourd'hui n'est plus capable d'une telle perfection. On dit que les santés sont plus faibles et que nous ne sommes plus au temps passé. Ce saint homme était de notre temps, mais sa ferveur était robuste comme celle d'autrefois : aussi tenait-il le monde sous ses pieds. Sans aller déchaussé comme lui, sans pratiquer une pénitence aussi âpre, il y a bien des moyens de fouler le monde aux pieds, et le Seigneur nous les enseigne, quand il voit qu'on a du coeur. Mais quel courage Sa Majesté a donné à ce saint pour faire quarante-sept ans si âpre pénitence, comme chacun sait ! 
    Je veux en dire quelque chose : c’est la pure vérité, je le sais. Il me l’a dit à moi et à une autre personne dont il se gardait peu ... 
    Pendant quarante ans, je crois, m’a-t-il dit, il avait dormi seulement une heure et demie par jour. Le plus dur, dans les débuts, avait été de vaincre le sommeil ; pour cela, il était toujours à genoux ou debout. Le temps qu’il dormait, il était assis, et la tête appuyée sur un morceau de bois fixé au mur. Se coucher, s’il l’avait voulu, il n’eût pu le faire, car sa cellule, comme on sait, n’avait que quatre pieds et demi de long. Pendant toutes ces années, jamais il ne mit le capuchon, en dépit du soleil ou de la pluie ; il n’avait rien sur les pieds ; comme vêtement, un habit de bure, sans rien d’autre sur la chair, et aussi étroit que possible ; et un petit manteau de même étoffe. 
    Il me conta que pendant les grands froids il le quittait, laissait ouvertes la porte et la petite fenêtre de la cellule ; puis il mettait le manteau et fermait la porte, pour contenter le corps et l’apaiser par un meilleur abri. 
    Manger tous les trois jours était très ordinaire. Il me dit qu’il n’y avait là rien d’étonnant : c’était très possible à qui s’accoutumait à cela. Un sien compagnon me dit qu’il lui arrivait de rester huit jours sans manger. Ce devait être lorsqu’il se tenait en oraison, car il avait de grands ravissements et transports d’amour de Dieu. De quoi une fois je fus témoin.


    http://missel.free.fr/Sanctoral/10/19.php#therese
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    Message par Claire Ven 19 Oct 2018 - 23:55

    20 Octobre

    Sainte Adeline



    Abbesse à Mortain (✝ 1125)



    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Adelinedemortain

    Adeline (ou Aline) fut la première abbesse de l'abbaye des "Dames Blanches" à Mortain dans le département de la Manche en Normandie, au diocèse de Coutances. 

    "Soeur de saint Vital, abbé de Savigny, elle était comme lui attirée par la vie monastique et fonda un groupe de moniales au Neufbourg près de Mortain. Lorsque Vital fit bâtir un couvent à Mortain, la communauté s'y installa en adoptant la règle et l'habit de Cîteaux. 
    On l'appela " abbaye des Dames Blanches " et plus tard " Abbaye Blanche ". Avec Adeline on fête ce jour les autres saints de Savigny, saint Geoffroy, abbé, et saint Guillaume Niobé, religieux."(diocèse de Coutances et Avranches-calendrier diocésain)

    À Savigny en Normandie, vers 1125, sainte Adeline, première abbesse du monastère de Mortain, qu'elle avait construit avec l'aide de son frère saint Vital.

    Martyrologe romain
    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2044/Sainte-Adeline.html
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    Message par Claire Dim 21 Oct 2018 - 9:32

    21 Octobre :


    Sainte Céline


    Mère de saint Remi de Reims (5ème s.)


    Elle avait épousé, très jeune, Émile, le comte de Laon. Elle lui portait une grande affection et, par son caractère aimable et modeste, ils vécurent dans une grande union de coeur et de foi chrétienne. Ils prirent grand soin de l'éducation de leurs enfants qui devinrent tous trois prêtres. Le dernier nous est le plus connu, Rémi, né sur le tard, dont ils donnèrent le soin aux clercs de l'église Sainte-Marie de Laon. Il devint saint Rémi, l'archevêque de Reims.
     
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Sainteceline
    À Laon, après 458, sainte Céline, mère des saints évêques Prince de Soissons et Remi de Reims.
    Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Rémi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis... Céline est née dans le laonnois au Ve siècle... 
    Céline avait eu de son mari Emilieus deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius... 

    Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite... (diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin)

    (Elle est fêtée le 22 octobre au Propre du diocèse de Reims - fêtes célébrées en certains lieux du diocèse)
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Celine10
    Représentation du miracle de Sainte Céline (gravure peinte, 1858, fonds iconographiques de la bibliothèque diocésaine Guillaume Briçonnet, Meaux)*

    https://nominis.cef.fr/contenus/fetes/21/10/2018/21-Octobre-2018.html

    Biographie


    La noble Céline, admirant la vertu de sainte Geneviève, de passage à Meaux où elle habitait, lui demanda de prendre l'habit des vierges. 
    Son fiancé, furieux, voulut s'opposer à ce projet. Geneviève et Céline, dit-on, se réfugièrent dans l'église dont le baptistère se referma miraculeusement sur elles et Céline put garder toute sa vie la virginité et se dévouer aux bonnes œuvres. 
    Sainte Geneviève ne manqua pas de guérir une de ses servantes malade et qui depuis deux ans ne pouvait plus marcher.
    Si l’on ignore la date de la mort de sainte Céline, on peut situer sa rencontre avec sainte Geneviève entre 465 et 480. Elle fut ensevelie près de Meaux. Un prieuré bénédictin élevé sur son tombeau dura jusqu'à la Révolution où ses reliques, apportées à la cathédrale de Meaux, furent mélangées avec celles d'autres saints et enfouies dans le cimetière.
    Ses reliques sont encore dans la cathédrale de Meaux et son culte est resté localisé dans le diocèse de Meaux. Il est possible qu'elle ait été vénérée ailleurs (à Troyes), mais on l'a confondue avec la mère de saint Remi, vénérée le même jour, bien que l'une soit vierge et l'autre veuve.

    Comme sainte Sylvie, mère du pape saint Grégoire le Grand, et bien d'autres saintes mères, sainte Céline est surtout connue à cause de son fils, le grand saint Remi, évêque de Reims, qui baptisa le roi Clovis. D'après le Pseudo-Fortunat, Céline, de noble famille, avait épousé dans sa jeunesse Emilius, comte de Laon. Un ermite, Montanus qui habitait au milieu des bois de La Fère, prédit à Céline, après un triple avertissement reçu en songe, qu'elle enfanterait un garçon d'un rare mérite : Le Seigneur a daigné regarder la terre du haut du ciel, afin que toutes les nations du monde publient les merveilles de sa puissance et que les rois tiennent à honneur de le servir : Céline sera mère d’un fils qu’on nommera Remi ; je l’emploierai pour la délivrance de mon peuple. Et, dix mois plus tard, Remi vint au monde à Laon.
    Au IX° siècle, l’archevêque Hincmar de Reims a étoffé ces maigres données : Céline avait eu de son mari Emilius deux fils, Principius, qui fut un saint évêque de Soissons, et son frère, qui eut un fils, Lupus, lequel succéda à son oncle Principius. 
    A l'annonce du reclus Montanus, Céline s'étonna  car elle et Emilius étaient déjà âgés. 
    Montanus, qui était aveugle, insista : Quand tu sèvreras l'enfant, tu me frottera les yeux de ton lait, et je recevrai la lumière. *Remi, une fois sevré, mit lui-même, guidé par Céline, un peu de lait maternel sur les paupières du reclus et lui rendit ainsi la vue. 

    Hincmar note que Remi avait été libéré de tout péché par le Saint-esprit. Il avait été conçu dans les iniquités comme tout homme, mais, contrairement à ce qui se passe pour la condition humaine, sa mère l'enfanta non dans les délits de la prévarication, mais dans la grâce de la rémission. 
    Ainsi Remi rappelait Jean-Baptiste (Luc I 15) et Isaac (Genèse XVII 16). Il était né au pays de Laon. On l'appela Remigius, parce qu'il aurait à régir, à diriger son Eglise lancée sur des flots tempéreux, ou Remedius, car il serait aux siens un remède contre la juste colère de Dieu ou contre la férocité païenne. Après des études brèves, mais excellentes, Remi voulut imiter la retraite de son héraut Montanus. 
    Il se sépara ainsi de Céline - si elle vivait encore. 
    D'après une interpolation du testament de saint Remi, Céline aurait été enterrée à Labrinacum, Lavergny, commune de Parfondru, près de Laon (Aisne). La translation de son corps à Laon aurait eu lieu un 5 avril, d'après Molanus ou Vermeulen, éditeur du martyrologe d'Usuard (dans l'éd. de Jean-Baptiste du Sollier, Anvers, 1714, p. 194). On a attribué à Huchald (+ vers 960), moine de Saint-Amand, près de Valenciennes, une Vie de notre sainte. Mais elle est encore à trouver. A Reims, on commémore sainte Céline le 22 octobre.

    http://missel.free.fr/Sanctoral/10/21.php

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    Message par Claire Mar 23 Oct 2018 - 9:15

    22 Octobre :


    Saintes Elodie et Nunilon

    Martyres à Cordoue (✝ 851)



    Elodie ou Alodie et sa soeur Nunilo ou Nunilone à Huesca en Espagne. 

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Elodienunilone
    Nées d'un père sarrasin et d'une mère chrétienne, ces deux jeunes wisigothes refusèrent la loi qui les obligeait à suivre la foi de leur père. Elles acceptèrent le martyre pour être fidèles au Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ. 

    Sainte Alodie, très rarement représentée, figure sur un vitrail de l'église saint Jean-Baptiste de Jazeneuil (diocèse de Poitiers): elle doit probablement sa présence à un prénom porté dans la famille de Mauprié, bienfaitrice de l'église.

    À Huesca en Aragon, l'an 851, les saintes Nunilon et Alodie, vierges et martyres. Nées d'un père musulman, mais élevées par leur mère dans la foi chrétienne, elles refusèrent d'abandonner la foi du Christ et, après une longue captivité, en vertu d'un édit de l'émir de Cordoue, Abd-ar- Rhaman II, elles furent tuées d'un coup de sabre.

    Martyrologe romain
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    Message par Claire Mar 23 Oct 2018 - 9:19

    23 Octobre :


    Saint Jean de Capistran

    Frère mineur (✝ 1456)



    Originaire de la noble famille d'un condottiere allemand, à Capestrano dans le royaume de Naples, Jean étudie le droit ce qui lui permet de commencer une carrière juridique. Gouverneur et capitaine de Pérouse, il se marie. Mais la mort de sa femme bien-aimée lui casse ses projets alors qu'il a 29 ans. Il se convertit d'une vie qui avait connu quelques scandales. Il parcourt alors Pérouse, monté à rebours sur un âne, coiffé d'une mitre en carton où se lisaient ses plus gros péchés. Il peut alors entrer chez les franciscains de Pérouse. Ses qualités de juriste et son grand souci d'une vie religieuse plus rigoureuse lui valent de rédiger les nouvelles Constitutions de la branche 'observante' de l'Ordre franciscain. 
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Jeandecapistran
    Illustration: Bartolomeo Vivarini, Saint Jean de Capistran, 1495, site du CETAD, Art et méditation.

    Il rédige aussi, pour ses frères prêtres, le 'Miroir des clercs' qui aura un grand succès. Formé à la prédication par saint Bernardin de Sienne, il devient un grand prédicateur populaire qui prêche la dévotion au nom de Jésus. Fin diplomate, il est employé par plusieurs papes pour des missions délicates, en particulier pour la conversion des milieux hussites en Bavière, en Saxe, en Silésie et en Pologne. La grande affaire de sa vie sera la prédication de la croisade contre les Turcs qui, par la prise de Constantinople en 1453, ont anéanti l'empire des chrétiens d'Orient sous le regard indifférent des chrétiens d'Occident. 
    Mais voilà qu'ils menacent aussi l'Europe. Jean consacre toute son ardeur à convaincre les Occidentaux de l'urgence des temps. Les Hongrois le suivent. Il accompagne leur armée, dirige la bataille et l'avance turque est stoppée près de Belgrade en 1456. Saint Jean de Capistran mourra de la peste noire sur les bords du Danube quelque temps après.

    Le rôle de Jean de Capistran au service de la réconciliation des peuples d'Europe autant que sa prédication pour conseiller les chefs militaires et ranimer l'espérance des chevaliers lui ont valu d'être choisi comme saint patron des aumôniers militaires. (diocèse aux armées françaises)

    Mémoire de saint Jean de Capistran, prêtre de l'Ordre des Mineurs, qui travailla à rétablir dans son Ordre la discipline régulière et à affermir la foi et les moeurs catholiques à travers l'Europe. Par la ferveur de ses prédications et de ses prières, il encouragea le peuple des fidèles et contribua à la défense de la liberté des chrétiens. Épuisé de fatigue, il mourut en 1456 au couvent d'Ujlak, sur la rive du Danube, alors dans le royaume de Hongrie.


    Martyrologe romain
    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2066/Saint-Jean-de-Capistran.html

    ...de même que le soleil se lève pour le monde dans les hauteurs de Dieu, que la lumière du clerc brille devant les hommes afin qu'en voyant ce que font de bien ces serviteurs de Dieu, les hommes rendent gloire au Père qui est aux cieux...
    'miroir des clercs', S. Jean de Capistran
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    Message par Claire Mar 23 Oct 2018 - 21:00

    24 Octobre :

    Saint Florentin, moine (7ème s.)


    Il s'en vint d'Écosse et se fixa à Bonnet dans la Meuse. Il est certain qu'on vénérait ses reliques et qu'un pèlerinage célèbre se rendait chaque année devant elles. 


    "...Après avoir franchi le mur d'enceinte, l'escalier de pierre mène au portail sud, seule entrée subsistant à ce jour. Une suite de peintures murales orne le portail: Florentin gardant les porcs"... (église Saint Florentin à Bonnet, diocèse de Verdun)

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Floren11

    Église de Bonnet (source, Conseil Régional des Notaires de Lorraine):
    "peintures murales relatant la légende de Saint Florentin. Fontaine de St-Florentin. Égayoir(*).

    Mettez vos pas dans ceux de St-Florentin, qui vivait à Bonnet au VIIe s.


    - vidéo: Connaissez-vous la folle histoire de Saint Florentin ? 

    à la découverte de la belle église Saint Florentin, dans le petit village de Bonnet, un joyau architectural qui renferme bien des trésors... Trésor D’Histoires.

    Ce fils d'un Roi d'Écosse qui avait traversé les mers on ne sait comment, gardait humblement les porcs tout en multipliant miracles et guérisons. Si bien que dès le Moyen-Âge, Bonnet était devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté et recommandé en cas de troubles mentaux: passer sous le gisant de Saint Florentin qui se trouve à l'intérieur de l'Église était et reste encore, parait-il très efficace!
    L'ancien village a été abandonné par ses habitants qui l'ont rebâti là où il est actuellement, autour de la sépulture du saint. Il avait souhaité être enterré sur la colline qui dominait son village. Vingt-et-une des peintures murales de l'Église racontent cette vie légendaire."

    (*) en Lorraine, nom d'une mare creusée pour les chevaux et les chariots pour les débarrasser de la boue à leur retour des champs.

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/343/Saint-Florentin.html
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    Message par Claire Ven 26 Oct 2018 - 0:43

    25 Octobre :


    Saints Crépin et Crépinien

    Martyrs à Soissons (✝ 285)



    Venus de Rome, ils se firent cordonniers pour mieux annoncer l'Evangile, ils chaussaient gratis les pauvres et les riches ne connaissaient pas de meilleures chaussures. Tous ils s'attardaient avec plaisir pour entendre parler du Christ. Les français les disent avoir vécu dans la région de Soissons. Les anglais les font vivre dans le Kent. Shakespeare en fait la louange dans «Henri V» et dans «Jules César». Mais tous s'accordent à dire qu'ils donnèrent le témoignage du martyre. Leur «Passion» précise même que leurs bourreaux coupèrent leur peau en lanières. LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Crepincrepinien
    Illustration: 'Saint Crépin et saint Crépinien recevant les palmes du martyre', tableau dans l'église Saint-Martin de Chaudes-Aigues

    Avec eux, nous fêtons saint Rufin et saint Valère, qui, eux, choisirent d'être gardiens de grenier à blé afin de parler plus facilement avec les paysans des alentours. Ils donnèrent aussi le témoignage suprême de la foi.

    Saint Crépin et Saint Crépinien, cordonniers, martyrs (285 ou 286) - diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin.

    Un internaute nous signale: "Ces deux saints ont été adoptés par les Anglais sur ordre de Henri V car leur fête correspond au jour de la victoire anglaise d'Azincourt"
    À Soissons, les saints Crépin et Crépinien, martyrs.


    Martyrologe romain
    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/2076/Saints-Crepin-et-Crepinien.html
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    Message par Claire Ven 26 Oct 2018 - 0:47

    Saint Demetrius

    martyr à Sirmium en Dalmatie (4ème s.)



    Démétrios ou Dimitri.

    Après saint Georges, il est le plus célèbre martyr militaire de l'Orient, d'où son nom de "mégalomartyr". Diacre à Sirmium en Dalmatie, il souffrit le martyre sous Dioclétien. Il est mentionné dans la liturgie byzantine.
    Son culte fut extrêmement populaire en Orient. Le diocèse de Gap en France voulut même se l'annexer en en faisant son premier évêque. D'autres en font un martyr du premier siècle.
    Il fait partie des saints du diocèse de Gap et d'Embrun.

    Illustration: Démétrios de Thessalonique
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Demetriosdethessalonique

    En fait, il y eut au quatrième siècle un saint Démétrios, martyr à Thessalonique, qui bénéficia de l'enjolivement de la piété populaire. On en fit un soldat chrétien et fier de l'être, on en fit même le proconsul de Grèce et de Macédoine. Dénoncé comme fauteur de troubles, il fut condamné à lutter dans l'arène contre un gladiateur plus robuste que lui; l'on vit arriver, avec lui, un jeune garçon nommé Nestor, frêle et courageux, qui d'un geste mit à mort ce géant. Dépité, l'empereur présent, fit mettre à mort l'enfant et Dimitri. De son corps se mit à jaillir une huile odoriférante et miraculeuse.

    Au martyrologe romain au 9 avril: À Sirmium en Pannonie, saint Démétrius, martyr.

    Martyrologe romain
    "Les crocs des loups au milieu desquels le Christ a envoyé son disciple Démétrios ont, par leurs morsures, ouvert en son corps des sources par lesquelles une grande allégresse s'écoule sur le troupeau du Christ."
    Saint Grégoire Palamas - Eloge de Démétrios

    Bonne Fête !

    Démétrius Cédric Cédrine, Edric Rogatien Rustique


    Dernière édition par Claire le Ven 26 Oct 2018 - 10:08, édité 1 fois
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    Message par AZUR Ven 26 Oct 2018 - 1:08

    Bx Bonaventure de Potenza
    Prêtre o.f.m. conv.

    (1651-1711)

    Bonaventura était fils d'un tailleur de la petite ville de Potenza (région Basilicate, Italie). Son enfance fut remarquable par sa gravité, sa piété, son horreur du mal et sa mortification ; tout annonçait en lui le futur saint.
    Il entra, vers l'âge de quinze ans, chez les Frères Mineurs Conventuels ; ses supérieurs jugèrent bientôt qu'il était plutôt fait pour la science des saints que pour toute autre science. Son obéissance était celle d'un enfant. Un jour qu'il cherchait la clef de la sacristie : « Prenez un hameçon, lui dit en riant son supérieur, et repêchez-la, elle est au fond du puits. » Bonaventure le fit et retira la clef par le moyen indiqué. Dieu récompensa l'obéissant religieux par d'autres faits non moins extraordinaires.

    On admirait sa dévotion au très Saint-Sacrement. Il passait des jours et des nuits auprès du Tabernacle, et souvent il y était ravi en extase ; il avait soin que la lampe du sanctuaire ne s'éteignît jamais et veillât, pour ainsi dire, avec son âme. À sa première messe, ses traits parurent illuminés, ses yeux étaient baignés de larmes ; plusieurs fois dans sa vie il fut élevé au-dessus de terre pendant le Saint Sacrifice. Son zèle pour les âmes était si brûlant, qu'il disait un jour : « Si j'étais appelé auprès de quelques pauvres infirmes ou moribonds et que les portes fussent fermées, de façon que je ne susse par où sortir, je n'hésiterais pas à me jeter par la fenêtre pour aller sauver leur âme. »

    Les historiens du bienheureux Bonaventure signalent plusieurs miracles et prophéties qu'il fit de son vivant et qui le rendirent célèbre dans les différents pays où l'obéissance le fit passer. Un jour, ayant rencontré un lépreux, il le pressa sur son cœur, l'embrassa avec amour, et à l'instant même le lépreux fut délivré de son mal. Près de mourir, il demanda lui-même les sacrements, pria ses frères de lui pardonner tous les scandales de sa vie, et voulut descendre de son lit pour baiser les pieds de son supérieur ; l'obéissance l'en empêcha. Il se mit à chanter des cantiques, récita trois Ave Maria et rendit son âme à Dieu sans agonie.

    <img ng-src="https://files.evangelizo.org/images/santibeati/B/Beato_Bonaventura_da_Potenza_Francescano_Conventuale/Beato_Bonaventura_da_Potenza_picto.jpg" alt="Bx Bonaventure de Potenza" class="saint-icone ng-scope" ng-if="saint.image_links.face != null" src="https://files.evangelizo.org/images/santibeati/B/Beato_Bonaventura_da_Potenza_Francescano_Conventuale/Beato_Bonaventura_da_Potenza_picto.jpg" style="box-sizing: border-box; border: 0px; vertical-align: middle; border-top-left-radius: 241px; border-top-right-radius: 241px; border-bottom-right-radius: 241px; border-bottom-left-radius: 241px; margin-bottom: 13px; width: 241px; height: 241px; caret-color: rgb(51, 51, 51); color: rgb(51, 51, 51); font-family: Raleway, serif; font-size: 12px; font-style: normal; font-variant-caps: normal; font-weight: normal; letter-spacing: normal; orphans: auto; text-align: start; text-indent: 0px; text-transform: none; white-space: normal; widows: auto; word-spacing: 0px; -webkit-text-size-adjust: 100%; -webkit-text-stroke-width: 0px; text-decoration: none;">


    Je ne connaissais pas ce bienheureux fêté le 26 sunny
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    Message par AZUR Sam 27 Oct 2018 - 13:34

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 560af310


    Saint Évariste
    Pape (5e) de 97 à 105
    Martyr († 108)
    Fête Le 27 Octobre

    Évariste, grec de naissance, était cependant d'origine juive. On ignore à quelle époque il embrassa la foi et comment il vint à Rome, mais on sait qu'étant devenu prêtre, il édifia grandement les fidèles par ses exemples, sa charité et ses instructions. Il succéda à saint Clément.
    Ce véritable Père de la chrétienté mit tous ses soins à pourvoir aux besoins de l'Église dans un temps où elle était persécutée par les païens et déchirée par les hérétiques des diverses sectes de Gnostiques qui infestaient alors le christianisme. Le souverain pontife veilla si bien à la garde de son troupeau que les fidèles de Rome conservèrent toujours la pureté de la foi et que le poison de l'hérésie ne put jamais gagner ni le cœur ni l'esprit des chrétiens romains. Évariste ne se reposait pas uniquement sur les prêtres de Rome pour distribuer la parole de Dieu, mais il prêchait souvent lui-même et visitait les différentes paroisses de la ville avec un zèle infatigable.

    La persécution de Trajan, regardée comme la troisième dans l'histoire de l'Église, commença sous le pontificat du saint pape Évariste. Cet empereur impie éprouvait une aversion mortelle pour les chrétiens qu'il persécuta pendant les neuf dernières années de son règne. Pour venir plus facilement à bout du troupeau, ce tyran s'attaqua au pasteur suprême.

    Saisi et jeté en prison, Évariste fit éclater si fortement sa joie de souffrir pour Jésus-Christ que les magistrats en étaient interdits et stupéfaits. Cet admirable souverain pontife endura le martyre en même temps que l'illustre évêque d'Antioche, saint Ignace.

    L'héroïque et glorieuse confession de ces deux grands Saints, unit les Églises d'Orient et d'Occident dans une même profession de foi. Le corps de saint Évariste est enterré au Vatican, près du tombeau de saint Pierre.



    ********************************************************************************
    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Fa98d810

    Fête Le 27 Octobre
    Bx Salvador Mollar Ventura
    O.F.M. ET MARTYR († 1936)

    Salvador, dans le siècle Juan Bautista, Mollar Ventura naît le 27 mars 1896, près de Valence, dans une famille modeste, honorable et chrétienne.

    Il était assidu aux adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux enfants, et participait au rosaire avec ses élèves.

    À 25 ans, il sollicita la permission d'entrer chez les Frères Mineurs ( Franciscains ). Il reçut l'habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit le nom de Salvador (Sauveur). Il fit sa profession solennelle en 1925, et passa sa vie au Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il était sacristain. Il s'acquittait de sa tâche avec simplicité, piété, et dévotion.

    Comme religieux, le Frère Salvador était un digne fils de saint François ; il était humble et obéissant, empli d'esprit de sacrifice. Toujours joyeux et optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu. Sa mère disait de lui : « J'ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c' est mon fils.

    Lorsque la guerre éclata, le Couvent de Benisa fut fermé, et Salvador dut trouver refuge en ville chez de pieux bienfaiteurs. Mais au bout de quelques jours la situation empira ; il décida de partir pour trouver un asile à Manises, son bourg natal.
    Il y fut découvert le 13 octobre. On l'emprisonna dans le couvent des Carmélites, transformé en centre de détention.
    On le fusilla dans la nuit du 27 au 28 octobre 1936, en haine de la Foi, à Picadero de Paterna, près de Valence. Il avait quarante ans.

    Salvador Mollar Ventura, avec trois autres franciscains espagnols, et un groupe composé de 233 martyrs de la même persecution, a été béatifié le 11 mars 2001 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).


    ********************************************************************************

    Je n’ai pas grand-chose sur la Bienheureuse Emeline.
    On ne parle pas de tous les massacres de religieux et chrétiens de la guerre civile espagnole ....


    Dernière édition par AZUR le Sam 27 Oct 2018 - 19:37, édité 1 fois
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    Message par Claire Sam 27 Oct 2018 - 18:08

    Sainte Emeline


    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Image

    La Bienheureuse Emeline naît au XII° siècle (peut-être en 1115), dans le diocèse de Troyes.
    Nous devons au moine B. Gossuin de Clairvaux l’histoire de sa vie.

    La B. Emeline vit en qualité de sœur converse dans la grange de Perthe Sèche qui appartient à Boulancourt, abbaye de l’ancien diocèse de Troyes.
    Dès le XII° siècle, les propriétés des abbayes cisterciennes sont divisées en certains groupes, qui ont pour centre un établissement ou un bâtiment destiné à l’exploitation agricole, et que l’on appelle grange. La plupart des granges cisterciennes exploitées au XII° s. par des frères convers et des sœurs converses, sont de petites abbayes ayant leur chapelle, leur dortoir et leur réfectoire. Sauf exception, on ne peut y célébrer la messe. Tous les frères et toutes les sœurs doivent se rendre à l’abbaye chaque dimanche, et c’est là aussi qu’ils sont enterrés. C’est pour cela que les granges cisterciennes, d’après un statut de 1152, ne doivent pas être à plus d’une journée de marche de l’abbaye.
    Emeline est une religieuse d’une mortification extraordinaire. Sa vie est dure et toute de pénitence, « ses actions sont d’une sainte ». Elle jeûne régulièrement 3 fois la semaine, sans rien prendre, elle s’abstient entièrement de pain tout le temps de l’Avent et du carême. Elle a à même sur la chair un dur cilice. Hiver comme été, ses pieds neportent jamais de chaussures. Une seule  tunique lui suffit par-dessus un simple vêtement d’étoffe grossière et un mauvais manteau. Elle porte une ceinture de fer armée de gros clous, elle la serre tellement, qu’à force le fer finit par disparaître entièrement sous la chair.
    Toujours en prières ou en travail, même en filant, elle s’occupe encore  à méditer les psaumes. « La médisance et les mauvais discours sont toujours l’objet de sa haine »
    Lorsque son nom et sa réputation se répandent dans la province qu’elle habite, on lui fait des cadeaux de mets et de liqueurs, mais elle n’y goûte jamais.
    D’une forêt voisine, les corbeaux et les corneilles la troublent souvent dans sa prière par leurs cris et leurs coassements répétés. Elle leur commande de s’en aller plus loin et de la laisser servir Dieu en paix.
    Elle a reçu le don de prophétie. Quand des moines ou des frères convers se livrent au vice ou à la vanité, désirant faire le mal, ou même le faisant, paraissent devant elle, aussitôt elle les reprend sévèrement et les adjure d’être plus scrupuleux et de ne pas faire « siéger le démon dans leur âme ».
    Les seigneurs et les moines qui demeurent dans son voisinage la consultent sur l’issue de leurs guerres et de leurs expéditions, s’ils y auront du bonheur ou du malheur, et elle leur donne réponse. Ainsi prédit-elle à un seigneur illustre, Simon de Beaufort, qui part pour une expédition, qu’il y perdra un de ses membres les plus chers.  En effet, il y perd un œil !
    Elle décède vers 1178, et selon les règlements de son ordre, son corps est transporté à Boulancourt, où elle reçoit la sépulture dans la chapelle des religieux.
    Où elle habita on voit une grange de l’abbaye de Boulancourt, appelée Perthe Sèche. Elle est enterrée dans l’église de l’abbaye et, jour et nuit, une lampe brûle sur son tombeau.
    De son vivant, mais surtout après sa mort, la B. Emeline est l’objet de la vénération publique.
    C’est sans doute la cause pour expliquer qu’à partir du XII° s., et pendant tout le XIII° s., un très grand nombre de femmes, qui font des donations à l’abbaye, portent le nom d’Emeline.
    Dès 1182, on entrevoit un signe du culte rendu à notre Bienheureuse. Simon de Broyes (fils de Simon de Beaufort), donne à l’abbaye de Boulancourt « 20 sous de cens » pour l’entretien d’une lampe.
    En 1185, Manassès II de Pougy, évêque de Troyes fait la même donation pour le luminaire d’une lampe qui brûlera devant les restes mortels de sœur Emeline.
    Hugues II, comte de Rethel et Félicité de Broyes (fille de Simon), en 1210, fondent une autre lampe pour la chapelle des religieuses à côté de l’abbaye.
    Le B. Gossuin atteste, à la fin de la vie de la Bienheureuse, qu’il a vu cette lampe brûlant jour et nuit.
    Pendant la durée du moyen-âge, le culte de la B. Emeline ne périt pas. En 1534, l’abbé Picard de Hampigny fait restaurer à grands frais le tombeau autel dédié à la B. Emeline dans l’église de l’abbaye.


    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Image
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    https://www.jschweitzer.fr/la-religion/saints-de-l-aube/sainte-emeline/

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    Message par Claire Dim 28 Oct 2018 - 23:41

    28 Octobre
      

    Saint Simon et Saint Jude

    Apôtres
    (Ier siècle)


    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Saint_simon
    Saint Simon
    O.D.M. pinxit

    Ces deux Apôtres ont leur fête le même jour parce qu'ils ont travaillé ensemble à la conversion des Gentils. 
    – Saint Simon, qui était originaire de Cana, où Jésus changea l'eau en vin, reçut le surnom de Cananéen, pour le distinguer de Simon-Pierre, chef des Apôtres. 
    - Saint Jude était frère de saint Jacques le Mineur et de saint Siméon, évêque de Jérusalem, et comme eux cousin du Sauveur. Avant son élévation au ministère évangélique, il était agriculteur.
    Saint Simon prêcha d'abord en Égypte, en Mauritanie, en Libye; saint Jude, après avoir prêché en Afrique avec beaucoup de succès, revint en Orient et annonça l'Évangile dans la Judée, la Samarie, la Syrie et la Mésopotamie. 
    Simon et Jude se rejoignirent en Perse, et là ils combattirent et moururent ensemble.

    LE SAINT DU JOUR !! - Page 19 Saint_jude
    Saint Jude
    O.D.M. pinxit

    Les choses extraordinaires que Dieu opéra par leurs mains les firent traiter avec respect par le roi de ce pays, qui leur laissa la liberté de prêcher leur doctrine si sainte et si nouvelle. 
    Un fait vint ajouter à leur prestige: Deux tigres, échappés de leur cage, étaient la terreur du pays. Au nom de Jésus-Christ, les Apôtres commandèrent à ces bêtes féroces de les suivre, et ils les emmenèrent dans leur maison. Le roi, toute sa cour et plus de soixante mille Perses se firent chrétiens. Des églises s'élevèrent sur les ruines des temples des idoles; le triomphe du Christ était complet.


    Mais l'ennemi des âmes déchaîna toute sa fureur pour arrêter les progrès de l'Évangile. Simon et Jude étant allés annoncer Jésus-Christ en d'autres villes, les païens voulurent les contraindre à sacrifier au soleil, qu'ils adoraient comme un dieu:
    – Mon frère, dit alors Jude à Simon, je vois le Seigneur qui nous appelle.
    – Et moi, reprit Simon, j'ai vu aussi Jésus-Christ entouré de Ses Anges, et un des Anges m'a dit: "Je vous ferai sortir du temple et je ferai crouler sur eux tout l'édifice.
    – Qu'il n'en soit pas ainsi ! ai-je répondu, peut-être quelques-uns se convertiront-ils!
    – Et voici qu'en ce moment un Ange leur dit à tous les deux: "Que choisissez-vous, ou la mort pour vous, ou l'extermination de ce peuple impie?
    – Miséricorde pour ce peuple ! crièrent les deux Apôtres. Que le martyre soit notre partage!"
    Cependant les prêtres des dieux les exhortaient à sacrifier: "Le soleil, dit Simon, n'est que le serviteur de Dieu; ce sont les démons qui résident en vos idoles; je leur ordonne de sortir." Et les démons, sous une forme horrible, sortirent des statues brisées. Alors le peuple se jeta sur les deux Apôtres et les massacra, pendant qu'ils bénissaient Dieu et priaient pour leurs bourreaux.


    Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950


    https://sanctoral.com/fr/saints/saint_simon_et_saint_jude.html

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