2 participants
Fête nationale de Jeanne d'Arc 2020 - Message de Louis de Bourbon et chant pour le centenaire de sa canonisation
Claire- Admin
- Messages : 13454
Date d'inscription : 19/07/2009
Age : 73
Localisation : NORD
Chère Gospa- Messages : 212
Date d'inscription : 12/03/2017
Très beau message !
Claire- Admin
- Messages : 13454
Date d'inscription : 19/07/2009
Age : 73
Localisation : NORD
Claire- Admin
- Messages : 13454
Date d'inscription : 19/07/2009
Age : 73
Localisation : NORD
CHANT À Jeanne d’Arc avec paroles…
Quand Thérèse de Lisieux chante Jeanne d’Arc -
Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse, chères amies du Ciel, priez pour la France !
Ce poème a été écrit par Thérèse en mai, l’année de sa mort (1897), alors qu’elle « éprouve le besoin de redécouvrir le mystère de Jeanne d’Arc, comme pour s’identifier à elle au seuil de sa propre passion. A l’infirmerie, elle se référera souvent à l’héroïne ». Le poème montre avec le lumineux pathos caractéristique de Thérèse, que « ce n’est pas dans la victoire et la gloire que Jeanne s’accomplit, mais dans le cachot et la trahison, où elle s’identifie elle-même à Jésus. Et Lui, par Sa mort, donne à toute souffrance son "charme" ». (commentaires tirés de l’édition intégrale des poésies de Sainte Thérèse, Un cantique d’amour, Cerf-DDB, 2010).
Ci-dessous le texte complet du poème :
A Jeanne d’Arc (Mai 1897)
Quand le Dieu des armées te donnant la victoire
[size=15]Tu chassas l’étranger et fis sacrer le roi
Jeanne, ton nom devint célèbre dans l’histoire
Nos plus grands conquérants pâlirent devant toi
Mais ce n’était encore qu’une gloire éphémère
Il fallait à ton nom l’auréole des Saints
Aussi le Bien-Aimé t’offrit sa coupe amère
Et tu fus comme Lui rejetée des humains.
Au fond d’un noir cachot, chargée de lourdes chaînes
Le cruel étranger t’abreuva de douleurs
Pas un de tes amis ne prit part à tes peines
Pas un ne s’avança pour essuyer tes pleurs.
Jeanne, tu m’apparais plus brillante et plus belle
Qu’au sacre de ton roi, dans ta sombre prison.
Ce céleste reflet de la gloire éternelle
Qui donc te l’apporta ? Ce fut la trahison.
Ah ! si le Dieu d’amour en la vallée des larmes
N’était venu chercher la trahison, la mort
La souffrance pour nous aurait été sans charmes
Maintenant nous l’aimons, elle est notre trésor.[/size]
[size=15]NB : attention, dans la chanson une erreur s’est glissée dans l’interprétation : 4e strophe, 3e verset : nous avons dit « ta » gloire éternelle, alors que c’est bien « la » gloire éternelle. Veuillez nous en excuser.
[/size]
Missionnaires de la miséricorde divine
Quand Thérèse de Lisieux chante Jeanne d’Arc -
16 MAI
En cet anniversaire du centenaire de la canonisation de Jeanne d’Arc, en cette époque de crise que traverse la France, nous avons souhaité rendre hommage à nos deux grandes saintes, toutes deux patronnes secondaires de la France, en publiant une version chantée de ce magnifique poème de Sainte Thérèse de Lisieux. C’est une façon pour nous d’invoquer leur suffrage auprès du Seigneur, pour qu’Il ait pitié de la France, qu’Il la comble de Ses grâces afin qu’elle puisse se relever et être à nouveau fidèle aux promesses de son baptême.
DURÉE: 3:49
Sainte Jeanne d’Arc et Sainte Thérèse, chères amies du Ciel, priez pour la France !
Ce poème a été écrit par Thérèse en mai, l’année de sa mort (1897), alors qu’elle « éprouve le besoin de redécouvrir le mystère de Jeanne d’Arc, comme pour s’identifier à elle au seuil de sa propre passion. A l’infirmerie, elle se référera souvent à l’héroïne ». Le poème montre avec le lumineux pathos caractéristique de Thérèse, que « ce n’est pas dans la victoire et la gloire que Jeanne s’accomplit, mais dans le cachot et la trahison, où elle s’identifie elle-même à Jésus. Et Lui, par Sa mort, donne à toute souffrance son "charme" ». (commentaires tirés de l’édition intégrale des poésies de Sainte Thérèse, Un cantique d’amour, Cerf-DDB, 2010).
Ci-dessous le texte complet du poème :
A Jeanne d’Arc (Mai 1897)
Quand le Dieu des armées te donnant la victoire
[size=15]Tu chassas l’étranger et fis sacrer le roi
Jeanne, ton nom devint célèbre dans l’histoire
Nos plus grands conquérants pâlirent devant toi
Mais ce n’était encore qu’une gloire éphémère
Il fallait à ton nom l’auréole des Saints
Aussi le Bien-Aimé t’offrit sa coupe amère
Et tu fus comme Lui rejetée des humains.
Au fond d’un noir cachot, chargée de lourdes chaînes
Le cruel étranger t’abreuva de douleurs
Pas un de tes amis ne prit part à tes peines
Pas un ne s’avança pour essuyer tes pleurs.
Jeanne, tu m’apparais plus brillante et plus belle
Qu’au sacre de ton roi, dans ta sombre prison.
Ce céleste reflet de la gloire éternelle
Qui donc te l’apporta ? Ce fut la trahison.
Ah ! si le Dieu d’amour en la vallée des larmes
N’était venu chercher la trahison, la mort
La souffrance pour nous aurait été sans charmes
Maintenant nous l’aimons, elle est notre trésor.[/size]
[size=15]NB : attention, dans la chanson une erreur s’est glissée dans l’interprétation : 4e strophe, 3e verset : nous avons dit « ta » gloire éternelle, alors que c’est bien « la » gloire éternelle. Veuillez nous en excuser.
[/size]
Missionnaires de la miséricorde divine
Contenu sponsorisé