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2 participants

    À lire sans faute : « Je ne ressens pas la présence de Dieu pendant la prière. Suis-je normal(e) ? »

    Gilles
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    À lire sans faute : « Je ne ressens pas la présence de Dieu pendant la prière. Suis-je normal(e) ? » Empty À lire sans faute : « Je ne ressens pas la présence de Dieu pendant la prière. Suis-je normal(e) ? »

    Message par Gilles Mar 9 Fév 2021 - 17:21

    À lire sans faute : « Je ne ressens pas la présence de Dieu pendant la prière. Suis-je normal(e) ? » WEB3-WOMAN-PRAY-SPIRITUAL-shutterstock_1725220600

    L’expérience sensible de la présence de Dieu est une grâce. Mais pourquoi certains en bénéficient-ils et d’autres pas ?

    Une chaleur qui les envahit, des larmes qui jaillissent, une voix qui leur parle très distinctement… Tandis qu’ils prient, communient, se confessent, ou comme Paul Claudel , assistent sans conviction à un office liturgique, certains ressentent dans leur chair, parfois de façon très violente, la présence de Dieu. « En un instant mon cœur fut touché et je crus. Je crus […] d’un tel soulèvement de mon être […] que depuis, […] tous les raisonnements […] n’ont pu ébranler ma foi », écrivit Paul Claudel.

    Fascinantes, ces expériences sensibles sèment le trouble dans le cœur de ceux qui ne les ont jamais éprouvées. « Dieu ne s’intéresse-t-Il donc pas à moi ? », « Ne sais-je pas prier, L’aimer ? », « Suis-je sur la mauvaise route ? ». Non, rassure le père Matthieu Aine, auteur de Prière de ne pas déranger. Petit manuel pour converser avec Dieu . « L’expérience affective n’est pas un passage obligé pour aller vers Dieu. Nous pouvons très bien Le rejoindre dans une expérience de foi plus intellectuelle ou plus diffuse, comme une certitude qui touche le fond de notre âme. »

    Qu’est-ce que le ressenti ? Un cadeau, une miséricorde envoyée par Dieu pour nous aider à nous rapprocher de Lui. Saint François de Sales parle d’un « avant-goût des délices célestes » donné par Dieu à ceux qui  »entrent à son service, pour les encourager à la poursuite du divin amour ». Saint Augustin en a fait l’expérience : « Je trouvais une douceur infinie, dans ces premiers jours, à considérer la profondeur de vos desseins sur le salut des hommes, et je ne pouvais me lasser d’en jouir. Oh ! Quelle émotion je ressentis, combien de larmes je versai », raconte-t-il dans les Confessions (IX, 6). Pourquoi certains en bénéficient-ils et d’autres pas ?

    Ce ressenti n’est pas sans danger

    « Mon Dieu, daignez me donner ce sentiment continuel de votre présence, de votre présence en moi et autour de moi ! », implorait Charles de Foucauld . « Il n’y a pas d’explication rationnelle, indique le père Matthieu Aine. C’est une grâce sans rapport avec notre dignité ou nos actions. Il ne faut pas jalouser ceux qui la reçoivent parce que cela nous empêche de voir ce que nous avons reçu, or c’est toujours de ses dons que le Seigneur veut que nous partions ». Il faut l’accueillir lorsqu’elle arrive, car elle stimule notre prière et la rend plus facile, mais il n’est pas bon de la rechercher.

    Ce d’autant que ce ressenti n’est pas sans danger. Le risque est de s’y arrêter, de ne pas aller plus loin, ou de tout abandonner lorsqu’on ne ressent plus rien. « Le ressenti devient l’unité de mesure de l’action de Dieu, de sa présence et de sa proximité. Tout cela est très sincère, mais on se regarde le nombril. […] Le jour où l’émotion n’est plus là, […] on en déduit trop vite que Dieu nous abandonne », met en garde l’abbé Pierre-Hervé Grosjean dans le livre Donner sa vie . Or, « l’amour, ce n’est pas le ressenti. La dimension sensible, si elle vient certes se glisser dans l’amour, n’est pas le signe indubitable de l’amour. L’amour est un acte de la volonté. Ce n’est pas la résonance sensible qui est la mesure de notre amour, mais bien plutôt la volonté. Il faut donc que nous sauvions la gratuité de l’amour », affirmait en chaire le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine.

    Lire la suite : "Je ne ressens pas la présence de Dieu pendant la prière. Suis-je normal ?"

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    Message par Romain Jeu 11 Fév 2021 - 9:17

    Bonjour à vous coucou
    Merci cher Gilles

    Si cela vient de Dieu cela ne peut faire de mal si nous ne dévions pas la grâce reçue pour d'autres buts.
    Ce n'est généralement pas un état permanent, loin de là.
    Chaque être humain est un terreau différent et en ce sens reçoit et produit ensuite avec des nuances différentes.
    Nous ne sommes pas tous perméables de manière identique. Ou de manière plus technologique : toutes les antennes ne reçoivent pas de manière égale toutes les fréquences (la plage et la finesse varient selon la constitition, l'orientation, la position....), pour nous également.

    Il y a selon moi une part de grâce, une part de prédisposition et une part de disponibilité.

    L'inverse est vrai aussi :
    Pour certaines personnes, et parfois les mêmes, il suffit qu'ils se mettent à prier ou a vouloir se poser pour un moment avec Dieu, pour que dans leur tête mille préoccupations, mille perturbations, milles distractions les assaillent telles des agressions qui n'ont pas lieu en autre temps.
    C'est dans la lutte et l'effort également que l'athlète s'améliore.
    Le fait de percevoir l'ennemi qui enrage est peut-être une grâce également, même si elle est moins facile à assumer.

    coucou

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    Message par Gilles Jeu 11 Fév 2021 - 15:52

    Merci pour ton commentaire cher "Romain"(Jean). merci

    Voici deux vidéos sur le sujet :


    Romain
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    Message par Romain Jeu 11 Fév 2021 - 18:24

    Oui, à l'époque je me suis inscrit peu après le décès de mon papa et c'était son second prénom, c'est un peu pour faire mémoire que j'ai pris Romain.
    coucou
    Gilles
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    Message par Gilles Ven 12 Fév 2021 - 18:10

    À lire sans faute : « Je ne ressens pas la présence de Dieu pendant la prière. Suis-je normal(e) ? » Pray-picture-male-287x344

    Je ne ressens rien quand je prie

    On peut manquer de goût à la prière, s'y ennuyer. Cette traversée fréquente et normale de la sécheresse est une épreuve.

    On peut manquer de goût à la prière, s'y ennuyer, mais ce peut être un chemin de purification. Car la sécheresse est aussi le moment de la persévérance pour apprendre à écouter le silence de Dieu.En effet, la prière n'est pas une affaire de sensation ou d'émotion, mais d'abord une expérience de foi. Il n'est pas rare que l'on y éprouve l'aridité et la solitude : on n'a rien à dire à Dieu, et on a aussi l'impression que Dieu n'a rien à dire non plus.Pourtant, ce qui compte est de tourner son coeur vers lui, de lui donner gratuitement ce qui est le plus précieux, c'est-à-dire le temps : "Seigneur, me voici devant toi, je me mets en ta présence, fais de ce moment passé avec toi ce que tu voudras...

    Envoie ton Esprit saint pour qu'il mette en mon coeur la prière de ton Fils Jésus…"
    Cette traversée fréquente et normale de la sécheresse est une épreuve : le coeur semble sevré, sans goût pour les pensées, les souvenirs et les sentiments, même spirituels. Les premiers auteurs chrétiens appelaient cela l'acédie, une forme de dépression due au relâchement spirituel, à la baisse de la vigilance du coeur : « L'esprit est ardent, mais la chair est faible » (Mt 26, 41). Faut-il s'en inquiéter ou s'en désoler ? Pas forcément. Celui qui est humble ne s'étonne pas de sa pauvreté car elle le porte à plus de confiance, à tenir ferme dans le combat de la prière.

    Pour autant, la sécheresse spirituelle sera aussi une attitude à discerner. Comme toute terre, l'âme a besoin d'eau et de soleil pour être féconde. Elle connaît des moments heureux où la grâce semble la baigner et le soleil de Dieu l'illuminer…. Mais aussi des moments moins heureux où tout semble sec et aride. Si cet état de sécheresse dure, comment tenter d'y remédier ? En faisant l'effort de penser à Dieu d'une manière ou d'une autre au cours de la journée. En ne se laissant pas entraîner dans le tourbillon de l'existence quotidienne. En trouvant des espaces de respiration, même très brefs, pour se tourner vers Dieu dans le cours de la journée...

    La sécheresse ou l'ennui peuvent constituer un signal d'alarme appelant à changer quelque chose dans sa vie. Vivre un moment éprouvant, une difficulté psychologique ne joue pas sur la présence ou non de Dieu, mais simplement sur la capacité à goûter cette présence.

    Mais parfois, aucune raison sérieuse ne peut expliquer cette sécheresse... Pourtant, ce n'est pas parce que la prière est agréable qu'elle est de qualité ! Difficile et aride, elle n'a pas moins de valeur aux yeux de Dieu.… Pour que l'amour pour Dieu grandisse et se fortifie, il faut apprendre à aimer Dieu pour lui-même et non pour les bienfaits qu'il procure gratuitement ou pour se faire plaisir en ne recherchant finalement que soi-même.

    Dans la sécheresse et l'ennui, on expérimente aussi sa vulnérabilité. Ces périodes sont des étapes nécessaires de maturation pendant lesquelles Dieu travaille en secret le fond des coeurs. Que faire alors ? Rejoindre ce travail secret, non senti, non encore perçu par un mouvement de foi et d'espérance, « de nuit »... Consentir à ces moments âpres, où l'on ne peut pas faire grand-chose sinon manifester sa bonne volonté en ne désertant pas (ou le moins possible) les moments de prière fixés. Traverser aussi l'épreuve de la patience. Durer en Dieu, parfois sans la certitude de sa présence, est aussi une manière de prier.


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