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    Le Petit Sacristain !

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     Le Petit Sacristain ! Empty Le Petit Sacristain !

    Message par Invité Mer 20 Oct 2021 - 22:15

     Le Petit Sacristain ! David-11


    Que l'Oraison est un puissant remède contre la tristesse !

    Suivant Cassien, c'est un excellent remède contre toute cause de tristesse, que d'avoir recours à l'oraison, d'élever sa pensée à Dieu, et de l'appliquer à l'espérance des biens éternels qui nous sont promis ; il ajoute que cet acte dissipe tous les nuages de l'esprit, et chasse le démon de la tristesse ; de même que le son de la harpe de David chassait le démon qui tourmentait Saül. L'Apôtre Saint Jacques nous propose le même remède dans son Épître Canonique, quand il dit : Si quelqu'un de vous est triste, qu'il prie. Le Prophète Royal nous marque aussi qu'il se servait du même secours : Mon âme, dit-il, rejetait toute sorte de consolation. J'ai songé à Dieu, et je me suis réjoui..... Vos ordonnances pleines de justice, Seigneur, étaient mes Cantiques de réjouissance dans le lieu de mon exil.

    Il ne faut bien souvent que l'entretien de nos amis pour dissiper notre chagrin, et pour nous donner du calme ; quelle consolation et quelle douceur ne devons-nous point espérer, à plus forte raison, de trouver dans un entretien avec Dieu ! ce n'est donc pas dans la conversation des hommes, ni dans la lecture des Auteurs profanes, ni dans les concerts de musique, ni dans les autres divertissements du siècle, qu'un vrai Chrétien doit chercher du soulagement et du secours contre les atteintes de la tristesse ; il n'en doit espérer qu'au pied de la croix de Jésus-Christ, en le priant avec ferveur : c'est là qu'il trouvera infailliblement de la consolation et de la joie. Saint Augustin expliquant ces paroles du Psalmiste : Vous avez mis la joie dans mon cœur : « Ce n'est donc pas au-dehors, dit-il, qu'il faut chercher cette joie ; c'est dans l'homme intérieur, c'est au-dedans de soi-même, c'est dans cette retraite de cœur, qui est consacrée à la méditation et à la prière. »


    (Abrégé de la Pratique de la Perfection Chrétienne)

    Le Petit Sacristain
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     Le Petit Sacristain ! Empty Les Merveilles Divines dans les Âmes du Purgatoire,.....

    Message par Invité Ven 12 Nov 2021 - 16:19

     Le Petit Sacristain ! St-pie11


    Apparitions et Révélations, le témoignage de Saint Thomas d'Aquin sur les âmes du Purgatoire.

    Nous savons que nous avons été transférés de la mort à la vie. (1 Jean. III,14)

    Quoique déjà nous ayons cité des apparitions et des révélations terribles sur les mystères de l'autre vie, pour la confusion de ces impies à qui il plaît de répéter que personne n'est revenu nous dire ce qui s'y passe, je n‘hésite pas à en rapporter deux autres, appuyées sur l'indiscutable autorité du grand saint Thomas d'Aquin, témoin oculaire.

    Cet illustre docteur, la gloire de l'Église et de l'esprit humain, était pénétré d'un grand zèle pour les pauvres âmes, et il pensait souvent à elles dans ses sacrifices, ses prières et ses mortifications. Lorsqu'il était lecteur de théologie de l'Université de Paris, il vit apparaître devant lui l'âme de sa sœur, morte abbesse de Sainte Marie de Capoue, qui le conjura d'avoir pitié d'elle ; car elle souffrait cruellement dans les flammes de l'autre vie, et avait grand besoin d'être secourue. Le saint s'empressa de prier, de jeûner, de se macérer, et de réclamer les charitables suffrages de plusieurs de ses amis. Il obtint la délivrance de sa sœur, et il en eut l'assurance à Borne, où on l'avait envoyé : elle se fit voir à lui de nouveau, mais cette fois dans tout l'éclat du triomphe et de la joie ; elle lui dit qu'il était exaucé, que désormais elle allait pour l'éternité se reposer dans le sein de DIEU. Thomas saisit cette occasion de lui demander ce qu'étaient devenus deux de ses frères, morts aussi depuis quelque temps. L'âme répondit que celui qui se nommait Arnaud jouissait dans le ciel d'un haut degré de gloire, pour avoir courageusement défendu le souverain pontife contre l'empereur Frédéric d'Allemagne, et avoir souffert persécution sur ce sujet ; mais que Landolphe était encore dans les peines du purgatoire, où il attendait qu'on s'intéressât à lui. Elle ajouta : « Pour vous, mon frère, hâtez-vous de mettre la dernière main aux saintes choses que vous avez entreprises : car vous viendrez bientôt vous réunir à nous dans le paradis, où une place magnifique vous attend, en récompense de tout ce que vous faites pour l'Église. »

    Une autre fois, comme le saint faisait oraison dans l'église de Saint-Dominique à Naples, il aperçut tout-à-coup frère Romain, qu'il avait laissé à Paris dans sa chaire de théologie. Pensant qu'il vivait encore et qu'il venait le voir, il se leva pour aller à sa rencontre et le saluer, en s'informant de son voyage et de sa santé. Le bon religieux, l'arrêtant, lui dit que sa vie terrestre était achevée, qu'il avait reçu déjà la couronne, et qu'il était envoyé de DIEU pour encourager Thomas dans ses travaux. Celui-ci, interdit au premier moment, reprit courage et l'interrogea sur ce qu'il mettait au-dessus de tout : « Suis-je en état de grâce ? » demanda-t-il. Le défunt sourit, l'assura qu'il y était, et que ses œuvres étaient agréables à la divine Majesté. Il l'interrogea ensuite sur son propre état à lui, et Romain lui répondit qu'il jouissait actuellement de la gloire, après quinze jours de purgatoire pour différentes infidélités qu'il n'avait point expiées auparavant. Enfin, il voulut apprendre de cette âme certains détails théologiques, si, par exemple, dans le ciel on voit DIEU par le moyen de la gloire élevant l'intelligence, ou bien par toute autre action divine. Il lui fut répondu seulement par le verset neuvième du psaume XLVIIe : « Sicut audivimus, sic vidimus, in civitale Domini virtutum : Nous avons vu dans la cité du DIEU puissant selon ce que nous avons appris. » En prononçant ces mots, la vision s'évanouit, laissant l'angélique docteur dans une grande impatience de monter auprès de son Sauveur adorable.

    On voit par ce double trait qu'en assurant que DIEU se sert quelquefois des âmes pour en faire ses messagers, comme il fait des anges, saint Thomas parlait après une expérience personnelle, qui ne pouvait le laisser dans le moindre doute. (V. Vie de saint Thomas d'Aquin, par Pierre Mafféi ; Diario Dominicano, 7 mars)

    (Les Merveilles Divines dans les Âmes du Purgatoire, par le P. G. Rossignoli, de la Compagnie de Jésus)

    Le Petit Sacristain  


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     Le Petit Sacristain ! Empty Re: Le Petit Sacristain !

    Message par Invité Lun 22 Nov 2021 - 1:40

    Le Petit Sacristain

    Double prodige des âmes du purgatoire : Vous qui dérobez, vous serez dérobé vous-même !


     Le Petit Sacristain ! Moine-12


    Vous qui dérobez, vous serez dérobé vous-même. (Isaïe, XXXIII, 1)

    Il n'est pas facile de décider, dans l'événement suivant, ce qu'il y a de plus admirable, ou le soin que prennent les âmes du purgatoire d'un pieux prêtre, ou la conversion de deux larrons qui en est la suite. Ici elles protègent la vie temporelle d'un serviteur de DIEU, là elles procurent la vie éternelle de deux ennemis de DIEU. Il paraît toutefois que ce dernier résultat, étant plus saint, plus désirable, est aussi plus digne de notre attention.

    Le P. Louis Monaci, religieux de l'ordre des Clerc-Mineurs, très dévot aux pauvres âmes, voyageait seul, si toutefois un chrétien qu'accompagne son ange gardien peut jamais se croire seul. La nuit vint comme il entrait dans une campagne déserte, qu'il se hâtait de traverser pour arriver à une habitation où il pût s'arrêter jusqu'au matin. Tout pressé qu'il était, le bon Père ne voulut point omettre une pieuse habitude qu'il avait, celle d'utiliser même le temps de la marche, et il commença à réciter le chapelet en faveur des âmes des fidèles défunts, afin qu'en retour elles le gardassent des périls toujours semés sous les pas du voyageur. DIEU permit qu'il éprouvât sur l'heure l'effet de sa confiance.

    Non loin du lieu habité que cherchait à gagner le P. Monaci, se tenaient deux de ces hommes que leurs crimes ont éloignés de la société, et qui trouvent loin de leurs semblables un asile contre la vindicte des lois, vivant avec les bêtes sauvages et finissant par prendre quelque chose de leurs mœurs. Ils virent de loin venir le religieux, et aussitôt le projet de l'arrêter fut formé, les mesures prises pour l'exécuter. Ils n'avaient affaire qu'à un homme seul, dont la défense ne leur offrait pas de grands dangers. Les voilà donc en embuscade, et ils y attendent patiemment leur victime, décidés à la tuer si elle faisait résistance. Un instant après, ils entendent le son d'une trompette guerrière ; ils se lèvent à la hâte et regardent. Le Père s'avançait à grands pas, mais devant lui marchait un soldat armé de cette trompette qu'il faisait retentir de toute sa force, et autour du religieux se pressaient une phalange de soldats armés jusqu'aux dents, l'accompagnant avec honneur, comme on ferait à un général qui vient prendre possession d'un commandement militaire. Quant à celui qu'ils gardaient si bien, il semblait ne se douter de rien, récitant paisiblement son chapelet et agissant comme s'il fût seul. Les brigands s'imaginent aussitôt qu'ils se sont trompés sur le costume, que celui qu'ils ont pris pour un moine est tout bonnement un officier envoyé à la poursuite des malandrins, et ils s'échappent au plus vite.

    Le Père cependant parvient au village et entre dans l'hôtellerie, où il s'apprête à séjourner jusqu'au lendemain. Nos hommes, au bout de quelques instants, se rapprochant des maisons, s'informent où sont allées les troupes qu'ils ont vues ; on s'étonne de leur demande, on leur répond que pas un soldat n'a paru, et que le seul étranger de la soirée est un pauvre religieux qui s'est fait conduire à l'auberge, lequel n'a assurément dans sa tournure rien de guerrier. De plus en plus stupéfaits, sûrs que leurs sens ne les ont point trompés, puisque tous deux ont à la fois entendu et vu, ils entrent dans l'hôtellerie, où ils étaient connus, s'approchent du Père sous un prétexte et lient avec lui conversation. Ils veulent savoir où il va, d'où il vient, et puis, après quelque hésitation, ce que sont devenus ceux qui lui servaient d'escorte. Monaci, à cette dernière question, ne savait que répondre. « Je suis venu seul, dit-il, et je ne sais de quoi vous voulez parler. — Eh bien ! mon Père, DIEU aura fait pour vous quelque miracle : car nous vous jurons que vous aviez autour de votre personne une forte et brillante escorte, à telle enseigne, nous l'avouons avec quelque honte, qu'elle vous a sauvé de nos mains et que vous lui devez peut-être la vie, car nous n'étions pas gens à reculer devant un meurtre. »

    Effrayé de cet aveu, le bon moine songes que les âmes pour lesquelles il intercédait pouvaient bien lui avoir prêté cette aide au moment du péril. Il exprima cette pensée, et les brigands en furent tellement frappés, qu'ils se décidèrent à embrasser à leur tour cette dévotion. Le Père les exhorte à suivre une si bonne pensée, et pour cela à se réconcilier avec DIEU : ce qu'ils firent à l'instant même. Une chambre retirée fut transformée en confessionnal, où ils vinrent l'un après l'autre, avec de grands sentiments de contrition, faire l'aveu de leurs iniquités et promettre de servir DIEU à l'avenir comme ses meilleurs enfants.

    Au reste, et c'est la réflexion générale du grand pape saint Grégoire, quand même, en priant pour les morts, nous n'obtiendrions pas de ces surprenantes faveurs, nous ne devons pas oublier que le démon, semblable à un larron de grand chemin, nous attend sur la route de la vie, pour nous dépouiller des trésors de la grâce et de la vie spirituelle, et que la protection des âmes délivrées par nous nous est singulièrement utile dans ce combat et en face de ces embûches : Maligni spiritus iter nostrum, quasi quidam latrumenti, obsident. (V. Greg. Carfora, Fortuna Hominis, livre I, chap. 10)

    (Les Merveilles Divines dans les Âmes du Purgatoire, par le P. G. Rossignoli, de la Compagnie de Jésus)

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    Message par Invité Lun 6 Déc 2021 - 1:49

     Le Petit Sacristain ! Bartol10


    La grâce privilégiée d'une conception sans tâche !

    Il nous semble que l'amour éternel du Fils de Dieu pour Marie sollicitait puissamment en faveur de cette Vierge sainte cette grande merveille ; et, si nous consultons nos cœurs, nous ne craindrons pas d'ajouter que Dieu devait à sa mère de l'arracher à la contagion du péché et à la rage du démon : car enfin que n'eussions-nous pas fait nous-mêmes, si nous l'avions pu, pour sauver nos mères d'un pareil malheur ? Maintenant encore s'il ne fallait que désirer et vouloir pour les orner de richesses, de talents, de fortune, la nature entière serait-elle assez riche pour satisfaire aux désirs d'un seul d'entre nous ?

    Le Fils de Dieu serait-il donc le seul qui ne souhaiterait pas d'avoir la plus pure et la plus heureuse des mères ? Oh ! nous ne le pouvons croire ; non, non, nous ne ferons pas à Jésus l'outrage de penser qu'il ait eu pour sa mère moins d'amour que nous pour les nôtres. Eh ! qu'on ne dise pas que Marie aurait pu n'être qu'un moment souillée du péché ! Hélas ! nous ne comprenons pas ce que c'est d'être un moment l'ennemi de son Dieu et l'esclave du démon. Mais Jésus, qui le comprenait, ne le pouvait souffrir ; Marie ne s'en fût jamais consolée : cette tache d'un moment eût flétri et déshonoré une si belle vie ; et encore une fois le Fils de Dieu devait à sa mère de lui épargner cette douleur et cette honte.


    (Manuel des petits séminaires)

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    Message par Invité Sam 11 Déc 2021 - 1:55

    Prière que les enfants peuvent faire pendant l'Avent pour se préparer à la fête de Noël (1)

     Le Petit Sacristain ! Enfant10

    Ô mon Sauveur ! encore quelques jours, et pour moi, vous descendrez des cieux, vous naîtrez dans une étable, vous vous ferez petit enfant ! ... Que dis-je ? c'est dans mon propre cœur que vous prendrez une nouvelle naissance, si j'ai su le préparer. Mais pour célébrer dignement le touchant mystère de votre nativité, pour recueillir les grâces de salut que vous apporterez au monde, pour mériter de m'approcher de votre humble berceau, de vous adorer avec les Anges, avec Marie et Joseph, avec les bergers de Bethléem, et surtout pour vous offrir un cœur où il vous soit doux de reposer, ah ! je le comprends, il ne faut pas que je consume dans la tiédeur, l'insensibilité, l'immortification et le péché, ces jours qui me doivent préparer à la grande fête où vous vous montrerez à nous si aimable. Non, mon Dieu, et c'est pour prévenir un si grand malheur, et n'être pas étranger, en ce beau jour de votre naissance, à la joie que vous répandrez dans tous les cœurs qui vous aiment ; c'est pour avoir part à la paix que vous apporterez aux hommes de bonne volonté, que je viens me prosterner humblement devant vous, et vous conjurer de dissiper ma langueur et mon indifférence, et de m'inspirer les désirs ardents qui, seuls, peuvent me préparer dignement à votre bienheureuse naissance.

    Ainsi soit-il.

    (Manuel des petits séminaires)

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