"Dieu leur apporta ce qu'ils avaient désiré. Ils avaient encore leur nourriture dans la bouche, lorsque la colère de Dieu s'éleva contre eux.
Malgré cela,ils péchèrent encore et ne crurent pas à ses miracles."
Psaume 78.30,32
Le psaume dont sont extraits ces versets est l'un des plus longs.
Impossible de tout reprendre ! Soulignons-en cependant quelques aspects.
Le premier verset retenu dénonce notre insatisfaction permanente.
A peine avons-nous reçu un quelconque bienfait que nous sommes impatients d'en recevoir un autre.
On n'a plus le temps d'apprécier, plus le temps d'attendre.
Le quotidien est un perpétuel zapping. Tant de choses nous sont dispensées !
N'y a-t-il pas vraiment de quoi susciter la colère d'en haut ?
L'insatisfaction est proche de l'ingratitude et cette dernière se prolonge, se développe dans l'incrédulité. C'est ce que montre le verset 32.
Sans cesse insatisfait, on devient incapable de prendre conscience de l'action secourable, bénéfique de l'Eternel.
Cette ingratitude, cet oubli, nous les retrouvons au verset 41 : "Ils recommencèrent à tenter Dieu, à provoquer le Saint d'Israël ; ils ne se souvinrent plus de sa puissance ni du jour où Il les avait libérés de l'adversaire".
N'agissons-nous pas, ne réagissons-nous pas, nous aussi, comme si nous n'avions pas reçu le grand libérateur ?
Refusons qu'un quelconque désenchantement vienne tarir nos chants de louange !
Ivan Doulière
Malgré cela,ils péchèrent encore et ne crurent pas à ses miracles."
Psaume 78.30,32
Le psaume dont sont extraits ces versets est l'un des plus longs.
Impossible de tout reprendre ! Soulignons-en cependant quelques aspects.
Le premier verset retenu dénonce notre insatisfaction permanente.
A peine avons-nous reçu un quelconque bienfait que nous sommes impatients d'en recevoir un autre.
On n'a plus le temps d'apprécier, plus le temps d'attendre.
Le quotidien est un perpétuel zapping. Tant de choses nous sont dispensées !
N'y a-t-il pas vraiment de quoi susciter la colère d'en haut ?
L'insatisfaction est proche de l'ingratitude et cette dernière se prolonge, se développe dans l'incrédulité. C'est ce que montre le verset 32.
Sans cesse insatisfait, on devient incapable de prendre conscience de l'action secourable, bénéfique de l'Eternel.
Cette ingratitude, cet oubli, nous les retrouvons au verset 41 : "Ils recommencèrent à tenter Dieu, à provoquer le Saint d'Israël ; ils ne se souvinrent plus de sa puissance ni du jour où Il les avait libérés de l'adversaire".
N'agissons-nous pas, ne réagissons-nous pas, nous aussi, comme si nous n'avions pas reçu le grand libérateur ?
Refusons qu'un quelconque désenchantement vienne tarir nos chants de louange !
Ivan Doulière