Juillet 14 : le monde s’embrase et s’affole
Un siècle après le premier embrasement mondial, un nouvel engrenage fatal semble s’emparer de la planète. Et les chrétiens, où qu’ils vivent, sont les plus visés.
PHILIPPE OSWALD (150)
21.07.2014
(Légende photo : l'incursion d'un char israëlien dans la bande de Gaza)
Mais que se passe-t-il donc ? Quel vent de folie souffle sur le monde ?
Le Moyen-Orient est un brasier dont l’ardeur, loin de s’épuiser, redouble après des décennies d’incendies. L’islam en guerre contre lui-même s’exaspère et exporte son fanatisme sur tous les continents, en visant les « infidèles », chrétiens en tête, boucs émissaires depuis toujours. (cf. [/size]Aleteia)
En échec en Syrie face à un pouvoir de fer appuyé par l’Iran chiite, les extrémistes sunnites prennent leur revanche dans l’Irak livré à la dévastation par l’aveuglement guerrier de l’Amérique, et entreprennent d’en éradiquer tous les chrétiens (ils assassinent aussi les musulmans courageux qui prennent leur défense comme vient de l’être le Dr M. Alassali, professeur à l’ Université de Mossoul, assassiné par l'EIIL pour avoir protesté contre les persécutions des chrétiens - qualifiées de « crime contre l'humanité » par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon cf. L’Orient Le Jour ).
Israël, non content de parquer les Palestiniens dans des prisons à ciel ouvert, grignote jour après jour ce qui leur reste de territoires, et réplique aux provocations du Hamas par un déluge de feu où périssent tant d’innocents que ses victoires à la Pyrrhus lui préparent un avenir pire encore, une guerre de cent ans – dont les flammèches incendient périodiquement les « banlieues » françaises.
La Russie à la reconquête de son empire perdu et ulcérée par l’arrogance américaine, arme des branquignols avinés qui confondent un avion de ligne avec un transport militaire - et se met à dos le monde entier.
La Chine lancée dans une course effrénée au développement économique y sacrifie ses peuples, sa nature, sa culture, tout en durcissant la répression pour que rien ne puisse ébranler le pouvoir de la mafia communiste qui la dirige et que courtise sans vergogne l’Occident en quête de marchés.
L’Inde rivalise avec la Chine pour devenir la première puissance économique du monde mais voit se réveiller les antagonismes sociaux et religieux laissés en jachère par l’obsession matérialiste. Car loin d’être un facteur de paix, l’enrichissement à tout prix déchaîne les convoitises et attise les conflits intérieurs et extérieurs. Pour avoir méconnu ou même sacrifié l’humanité de leurs peuples, ces deux géants antagonistes se retrouvent dangereusement déstabilisés par une démographie chaotique, et sont en train de découvrir que le déficit de naissance féminine à cause des avortements massifs de petites filles, est la pire des pauvretés.
Et notre petite France, dans tout cela ? Elle se croyait une île, arcboutée sur son sacro-saint « modèle social » flanqué de sa prétendue « laïcité » - qui l’un et l’autre volent en éclat. Les « droits de l’homme » dont elle se prétend le modèle et le héraut sont universellement piétinés, et sa voix est d’autant moins audible qu’elle-même ne sait plus sur quoi les fonder. Qu’est-ce donc qu’un « droit de l’homme » en 2014 ? Qu’enseigne-t-on à ce sujet au sein de notre Education nationale ? Ce ne saurait-être, n’est-ce pas, le droit à la vie, de l’aube au crépuscule de toute vie humaine, puisqu’on a décrété qu’il était conditionné par le « libre choix » de la mère puis par l’appréciation que les médecins et les proches d’un infirme ou d’un mourant se font de sa « dignité ». Une fois balayé ce droit fondateur, que reste-t-il des autres ? Sur quoi les étayer ?
Voici exactement 45 ans, l’homme faisait ses premiers pas sur la lune (Neil Armstrong, le 21 juillet 1969 à 2 heures 56 -heure universelle). Cet exploit technologique allait, disait-on, révolutionner l’humanité, la faire entrer dans une nouvelle dimension. Près d’un demi-siècle après, force est de constater que nous avons assisté à une redoutable régression. Non pas bien sûr à cause de la technologie qui a, en effet, poursuivi et accéléré sa course avec de prodigieuses réalisations dont la plus remarquable est la révolution internet. Mais parce que le monde a oublié qu’ « il n’est de richesse que d’hommes ». Il incombe aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté d’en témoigner, jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte, et l’on sait que le prix à payer est aujourd’hui comme hier et demain, celui d’une vie donnée.
Un siècle après le premier embrasement mondial, un nouvel engrenage fatal semble s’emparer de la planète. Et les chrétiens, où qu’ils vivent, sont les plus visés.
PHILIPPE OSWALD (150)
21.07.2014
Amir Farshad Ebrahimi / Flickr CC
(Légende photo : l'incursion d'un char israëlien dans la bande de Gaza)
Mais que se passe-t-il donc ? Quel vent de folie souffle sur le monde ?
Le Moyen-Orient est un brasier dont l’ardeur, loin de s’épuiser, redouble après des décennies d’incendies. L’islam en guerre contre lui-même s’exaspère et exporte son fanatisme sur tous les continents, en visant les « infidèles », chrétiens en tête, boucs émissaires depuis toujours. (cf. [/size]Aleteia)
En échec en Syrie face à un pouvoir de fer appuyé par l’Iran chiite, les extrémistes sunnites prennent leur revanche dans l’Irak livré à la dévastation par l’aveuglement guerrier de l’Amérique, et entreprennent d’en éradiquer tous les chrétiens (ils assassinent aussi les musulmans courageux qui prennent leur défense comme vient de l’être le Dr M. Alassali, professeur à l’ Université de Mossoul, assassiné par l'EIIL pour avoir protesté contre les persécutions des chrétiens - qualifiées de « crime contre l'humanité » par le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon cf. L’Orient Le Jour ).
Israël, non content de parquer les Palestiniens dans des prisons à ciel ouvert, grignote jour après jour ce qui leur reste de territoires, et réplique aux provocations du Hamas par un déluge de feu où périssent tant d’innocents que ses victoires à la Pyrrhus lui préparent un avenir pire encore, une guerre de cent ans – dont les flammèches incendient périodiquement les « banlieues » françaises.
La Russie à la reconquête de son empire perdu et ulcérée par l’arrogance américaine, arme des branquignols avinés qui confondent un avion de ligne avec un transport militaire - et se met à dos le monde entier.
La Chine lancée dans une course effrénée au développement économique y sacrifie ses peuples, sa nature, sa culture, tout en durcissant la répression pour que rien ne puisse ébranler le pouvoir de la mafia communiste qui la dirige et que courtise sans vergogne l’Occident en quête de marchés.
L’Inde rivalise avec la Chine pour devenir la première puissance économique du monde mais voit se réveiller les antagonismes sociaux et religieux laissés en jachère par l’obsession matérialiste. Car loin d’être un facteur de paix, l’enrichissement à tout prix déchaîne les convoitises et attise les conflits intérieurs et extérieurs. Pour avoir méconnu ou même sacrifié l’humanité de leurs peuples, ces deux géants antagonistes se retrouvent dangereusement déstabilisés par une démographie chaotique, et sont en train de découvrir que le déficit de naissance féminine à cause des avortements massifs de petites filles, est la pire des pauvretés.
Et notre petite France, dans tout cela ? Elle se croyait une île, arcboutée sur son sacro-saint « modèle social » flanqué de sa prétendue « laïcité » - qui l’un et l’autre volent en éclat. Les « droits de l’homme » dont elle se prétend le modèle et le héraut sont universellement piétinés, et sa voix est d’autant moins audible qu’elle-même ne sait plus sur quoi les fonder. Qu’est-ce donc qu’un « droit de l’homme » en 2014 ? Qu’enseigne-t-on à ce sujet au sein de notre Education nationale ? Ce ne saurait-être, n’est-ce pas, le droit à la vie, de l’aube au crépuscule de toute vie humaine, puisqu’on a décrété qu’il était conditionné par le « libre choix » de la mère puis par l’appréciation que les médecins et les proches d’un infirme ou d’un mourant se font de sa « dignité ». Une fois balayé ce droit fondateur, que reste-t-il des autres ? Sur quoi les étayer ?
Voici exactement 45 ans, l’homme faisait ses premiers pas sur la lune (Neil Armstrong, le 21 juillet 1969 à 2 heures 56 -heure universelle). Cet exploit technologique allait, disait-on, révolutionner l’humanité, la faire entrer dans une nouvelle dimension. Près d’un demi-siècle après, force est de constater que nous avons assisté à une redoutable régression. Non pas bien sûr à cause de la technologie qui a, en effet, poursuivi et accéléré sa course avec de prodigieuses réalisations dont la plus remarquable est la révolution internet. Mais parce que le monde a oublié qu’ « il n’est de richesse que d’hommes ». Il incombe aux chrétiens et aux hommes de bonne volonté d’en témoigner, jusqu’au bout, quoi qu’il en coûte, et l’on sait que le prix à payer est aujourd’hui comme hier et demain, celui d’une vie donnée.