Syrie : deux femmes lapidées au nom de la charia
Au nom de la Charia, l’Etat Islamique (EI) vient de lapider deux femmes à Raqqa, en Syrie.
ELISABETH DE BAUDOÜIN
24.07.2014
Deux femmes accusées d’adultère ont été lapidées à mort dans le nord de la Syrie, en l’espace de 24 heures, par les djihadistes de l’Etat islamique (EI). Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’une d’elle, une jeune veuve de 26 ans, a subi ce châtiment sur une place de la ville de Raqqa, bastion de l’EI, le vendredi 18 juillet.
« Comme les habitants ont refusé de participer à la lapidation, ce sont les combattants de l'EI qui ont exécuté la femme », indique l'ONG, précisant - détail sinistre - que ces derniers avaient amené un pick-up rempli de pierres pour l'exécution.
Ces cas qui relèvent de la barbarie la plus extrême ne sont hélas ni nouveaux ni isolés. Certains pays musulmans qui appliquent la Charia y ont recours. Parmi eux : le Nigéria, l’Arabie Saoudite, le Soudan, l’Afghanistan, les Emirats arabes unis, ou encore le Yémen ou le Pakistan. La lapidation concerne surtout les femmes et le chef d’accusation invoqué est le plus souvent l’adultère. Aujourd’hui, ces supplices sont parfois filmés et les vidéos – insoutenables - circulent sur Internet (ce qui a le triste avantage de bousculer la communauté internationale).
La lapidation, du latin lapis (pierre), était pratiquée à l’époque préchrétienne dans tout le bassin méditerranéen. Le Christ lui-même y a été confronté (cf. évangile de la femme adultère, Jean, chapitre 8, 1-11). Au temps des apôtres, Etienne, juif helléniste converti au christianisme, fut lapidé par les juifs, en présence du futur Saint Paul (cf. actes des apôtres chapitre 7). Là où l’EI s’impose, on peut craindre qu’hélas, que ces actes ignobles se multiplient.
http://www.aleteia.org/fr/international/article/syrie-deux-femmes-lapidees-au-nom-de-la-charia-5293558047178752
Au nom de la Charia, l’Etat Islamique (EI) vient de lapider deux femmes à Raqqa, en Syrie.
ELISABETH DE BAUDOÜIN
24.07.2014
© DANIEL LEAL-OLIVAS / AFP
Deux femmes accusées d’adultère ont été lapidées à mort dans le nord de la Syrie, en l’espace de 24 heures, par les djihadistes de l’Etat islamique (EI). Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), l’une d’elle, une jeune veuve de 26 ans, a subi ce châtiment sur une place de la ville de Raqqa, bastion de l’EI, le vendredi 18 juillet.
« Comme les habitants ont refusé de participer à la lapidation, ce sont les combattants de l'EI qui ont exécuté la femme », indique l'ONG, précisant - détail sinistre - que ces derniers avaient amené un pick-up rempli de pierres pour l'exécution.
Ces cas qui relèvent de la barbarie la plus extrême ne sont hélas ni nouveaux ni isolés. Certains pays musulmans qui appliquent la Charia y ont recours. Parmi eux : le Nigéria, l’Arabie Saoudite, le Soudan, l’Afghanistan, les Emirats arabes unis, ou encore le Yémen ou le Pakistan. La lapidation concerne surtout les femmes et le chef d’accusation invoqué est le plus souvent l’adultère. Aujourd’hui, ces supplices sont parfois filmés et les vidéos – insoutenables - circulent sur Internet (ce qui a le triste avantage de bousculer la communauté internationale).
La lapidation, du latin lapis (pierre), était pratiquée à l’époque préchrétienne dans tout le bassin méditerranéen. Le Christ lui-même y a été confronté (cf. évangile de la femme adultère, Jean, chapitre 8, 1-11). Au temps des apôtres, Etienne, juif helléniste converti au christianisme, fut lapidé par les juifs, en présence du futur Saint Paul (cf. actes des apôtres chapitre 7). Là où l’EI s’impose, on peut craindre qu’hélas, que ces actes ignobles se multiplient.
http://www.aleteia.org/fr/international/article/syrie-deux-femmes-lapidees-au-nom-de-la-charia-5293558047178752