Dernière minute : Meriam enfin libre !
Nous venons d’apprendre que la jeune femme soudanaise condamnée à mort dans son pays pour apostasie a atterri en Italie.
SYLVAIN DORIENT
24.07.2014
« Aujourd’hui est un jour de fête », s’est exclamé Matteo Renzi, le président du Conseil italien, en accueillant Meriam à l’aéroport militaire de Ciampino jeudi 24 juillet matin à 9h30, selon la presse italienne. La Cour d’appel soudanaise a finalement annulé les jugements précédents à savoir flagellation pour « adultère » et peine de mort pour « apostasie ».
La jeune femme de 27 ans revient de loin. Elle a accouché de son deuxième enfant, Maya, en prison et enchaînée. Elle a été sommée de devenir musulmane, mais a toujours refusé. En juin dernier le le père Muassa Kacho, vicaire épiscopal de la région de Khartoum, expliquait : « Il y a beaucoup de gens qui essayent de persuader Meriam de renoncer au christianisme afin d'être libérée, mais elle refuse. Certaines personnes plaident auprès de son mari pour qu’il la convainque d’abandonner la foi chrétienne afin de sauver sa vie, mais en vain ».
Son histoire a pris une ampleur mondiale avec des pétitions, des clips vidéos, et en fin de compte elle a été libérée une première fois, puis arrêté à nouveau sous un prétexte de problème administratif. Réfugiée un temps à l’ambassade américaine à Khartoum, elle est à présent avec ses enfants et son mari hors d’atteinte du régime soudanais après 7 mois de calvaire.
Nous venons d’apprendre que la jeune femme soudanaise condamnée à mort dans son pays pour apostasie a atterri en Italie.
SYLVAIN DORIENT
24.07.2014
AP Photo Al Fajer
« Aujourd’hui est un jour de fête », s’est exclamé Matteo Renzi, le président du Conseil italien, en accueillant Meriam à l’aéroport militaire de Ciampino jeudi 24 juillet matin à 9h30, selon la presse italienne. La Cour d’appel soudanaise a finalement annulé les jugements précédents à savoir flagellation pour « adultère » et peine de mort pour « apostasie ».
La jeune femme de 27 ans revient de loin. Elle a accouché de son deuxième enfant, Maya, en prison et enchaînée. Elle a été sommée de devenir musulmane, mais a toujours refusé. En juin dernier le le père Muassa Kacho, vicaire épiscopal de la région de Khartoum, expliquait : « Il y a beaucoup de gens qui essayent de persuader Meriam de renoncer au christianisme afin d'être libérée, mais elle refuse. Certaines personnes plaident auprès de son mari pour qu’il la convainque d’abandonner la foi chrétienne afin de sauver sa vie, mais en vain ».
Son histoire a pris une ampleur mondiale avec des pétitions, des clips vidéos, et en fin de compte elle a été libérée une première fois, puis arrêté à nouveau sous un prétexte de problème administratif. Réfugiée un temps à l’ambassade américaine à Khartoum, elle est à présent avec ses enfants et son mari hors d’atteinte du régime soudanais après 7 mois de calvaire.