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Sur le repentir :
Claire- Admin
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Pourquoi se confesser ?
Pourquoi se confesser ?
Quand les catholiques comprendront l’importance capitale de la confession, qui n’existe que dans l’Eglise catholique, les prêtres n’auront pas une minute de repos…
PROF. FELIPE AQUINO (1)
31.07.2014
La pénitence, ou la confession, est un sacrement qui nous aide à cheminer sur ce chemin difficile vers le ciel. Jésus est venu dans notre monde pour enlever le péché. Comme l'a dit Jean-Baptiste : « Il est l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde» (Jn 1, 29).
Le Fils de Dieu n’est pas venu dans ce monde pour une autre finalité que celle-ci. Et c’est pourquoi il a prêché l’Evangile du Salut, instauré le Royaume de Dieu parmi nous, institué l’Eglise pour mener à bien cette mission d’arracher le péché de l’humanité, et il est mort sur la Croix pour, avec sa mort et sa Résurrection, nous justifier dans la foi. Au prix infini de sa vie, il a payé notre rachat, réparé l’offense infinie de nos péchés faite à l’infinie Majesté de Dieu. Et il a laissé à son Eglise la grâce d’apporter le pardon à tous ceux qui croient en son Nom. Par la confession, l’Eglise accomplit la volonté de Dieu d’apporter le pardon et la paix aux enfants de Dieu.
Beaucoup de catholiques, hélas, n’ont pas encore compris l’importance capitale de la confession, qui n’existe que dans la seule Eglise catholique. Quand ils comprendront, les prêtres n’auront pas une minute de repos ! Voici plus de 50 ans que je me confesse, et je le fais une fois par mois, car je crois en les paroles de Jésus et de l’Eglise : “Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ”. Je n’ai jamais eu de difficultés pour me confesser. Il est clair que dire ses péchés à un homme comme vous est gênant, voire un peu humiliant. Mais c’est une « humiliation sacrée », qui nous fait du bien. Saint François de Sales disait que « l’humiliation nous rend humbles».
En la personne du prêtre de l'Eglise légitimement ordonné, c'est Jésus lui-même qui agit en la personne “in persona Christi”, pour laver son âme avec Son Sang ; et il est strictement interdit au prêtre de répéter à qui que ce soit ce qu’il entend en confession. C'est le secret de la confession. Il risque l’excommunication s’il révèle le péché d’un fidèle. En outre, il est bon de se confesser à un homme, un pécheur comme moi, plus ou moins, parce qu'il me comprend bien. Plus difficile serait de se confesser à un ange, qui n’a pas péché. Je tiens à dire que, au cours de toutes ces années de ma vie, je ne me suis jamais senti malmené, humilié ou rabaissé dans une confession. Au contraire, j'ai toujours été bien accueilli dans les bras du Confesseur, comme dans les bras du Christ qui me ramènent à la maison du Père.
Le confesseur est comme le bon berger qui sauve la brebis de l'abîme du monde, la met sur ses épaules et la porte jusqu’à un abri sûr. Une grande grâce que le Bon Pasteur a donnée à ses brebis. Seule l’Eglise catholique a reçue et conservée cette richesse pour toi, dans l’espoir que tu ne la dédaigneras pas, car en définitive, cela a coûté la vie de Notre Seigneur.
Le Sacrement de la Réconciliation, également appelé confession, est donc la voie ordinaire que Jésus a laissée pour notre sanctification. Je suis frappé de constater que le premier acte du Seigneur, après la Résurrection, le même jour, a été d’instituer le sacrement de la confession. Il est très important de noter que ce fut le "premier acte" de Jésus après la Résurrection : il a délégué aux apôtres le pouvoir divin de pardonner les péchés : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés … ».
Il n’y a pas le moindre doute !
Avec l'Eucharistie, la confession est un sacrement qui nous aide à cheminer sur ce chemin difficile vers le ciel. Le Seigneur connaît notre misère et notre faiblesse, et a fourni le remède salutaire. Si nous approfondissions ce grand mystère, et connaissions toute la misère de notre âme, nous voudrions comme certains saints nous confesser tous les jours …
Article initialement publié sur le blog Cleophas
Traduit de l'édition en portugais d'Aleteia par Elisabeth de Lavigne
Quand les catholiques comprendront l’importance capitale de la confession, qui n’existe que dans l’Eglise catholique, les prêtres n’auront pas une minute de repos…
PROF. FELIPE AQUINO (1)
31.07.2014
Deloche Lissac / GODONG
La pénitence, ou la confession, est un sacrement qui nous aide à cheminer sur ce chemin difficile vers le ciel. Jésus est venu dans notre monde pour enlever le péché. Comme l'a dit Jean-Baptiste : « Il est l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde» (Jn 1, 29).
Le Fils de Dieu n’est pas venu dans ce monde pour une autre finalité que celle-ci. Et c’est pourquoi il a prêché l’Evangile du Salut, instauré le Royaume de Dieu parmi nous, institué l’Eglise pour mener à bien cette mission d’arracher le péché de l’humanité, et il est mort sur la Croix pour, avec sa mort et sa Résurrection, nous justifier dans la foi. Au prix infini de sa vie, il a payé notre rachat, réparé l’offense infinie de nos péchés faite à l’infinie Majesté de Dieu. Et il a laissé à son Eglise la grâce d’apporter le pardon à tous ceux qui croient en son Nom. Par la confession, l’Eglise accomplit la volonté de Dieu d’apporter le pardon et la paix aux enfants de Dieu.
Beaucoup de catholiques, hélas, n’ont pas encore compris l’importance capitale de la confession, qui n’existe que dans la seule Eglise catholique. Quand ils comprendront, les prêtres n’auront pas une minute de repos ! Voici plus de 50 ans que je me confesse, et je le fais une fois par mois, car je crois en les paroles de Jésus et de l’Eglise : “Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés ”. Je n’ai jamais eu de difficultés pour me confesser. Il est clair que dire ses péchés à un homme comme vous est gênant, voire un peu humiliant. Mais c’est une « humiliation sacrée », qui nous fait du bien. Saint François de Sales disait que « l’humiliation nous rend humbles».
En la personne du prêtre de l'Eglise légitimement ordonné, c'est Jésus lui-même qui agit en la personne “in persona Christi”, pour laver son âme avec Son Sang ; et il est strictement interdit au prêtre de répéter à qui que ce soit ce qu’il entend en confession. C'est le secret de la confession. Il risque l’excommunication s’il révèle le péché d’un fidèle. En outre, il est bon de se confesser à un homme, un pécheur comme moi, plus ou moins, parce qu'il me comprend bien. Plus difficile serait de se confesser à un ange, qui n’a pas péché. Je tiens à dire que, au cours de toutes ces années de ma vie, je ne me suis jamais senti malmené, humilié ou rabaissé dans une confession. Au contraire, j'ai toujours été bien accueilli dans les bras du Confesseur, comme dans les bras du Christ qui me ramènent à la maison du Père.
Le confesseur est comme le bon berger qui sauve la brebis de l'abîme du monde, la met sur ses épaules et la porte jusqu’à un abri sûr. Une grande grâce que le Bon Pasteur a donnée à ses brebis. Seule l’Eglise catholique a reçue et conservée cette richesse pour toi, dans l’espoir que tu ne la dédaigneras pas, car en définitive, cela a coûté la vie de Notre Seigneur.
Le Sacrement de la Réconciliation, également appelé confession, est donc la voie ordinaire que Jésus a laissée pour notre sanctification. Je suis frappé de constater que le premier acte du Seigneur, après la Résurrection, le même jour, a été d’instituer le sacrement de la confession. Il est très important de noter que ce fut le "premier acte" de Jésus après la Résurrection : il a délégué aux apôtres le pouvoir divin de pardonner les péchés : « Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés … ».
Il n’y a pas le moindre doute !
Avec l'Eucharistie, la confession est un sacrement qui nous aide à cheminer sur ce chemin difficile vers le ciel. Le Seigneur connaît notre misère et notre faiblesse, et a fourni le remède salutaire. Si nous approfondissions ce grand mystère, et connaissions toute la misère de notre âme, nous voudrions comme certains saints nous confesser tous les jours …
Article initialement publié sur le blog Cleophas
Traduit de l'édition en portugais d'Aleteia par Elisabeth de Lavigne