Poème écrit par l’abbé Fabrice Loiseau pour l’ordination sacerdotale de l’abbé Eloi Gillet et déclamé sous les platanes du séminaire de La Castille, le 26 septembre 2009...
Pour Eloi
Les mains du prêtre
J’ai vu l’huile sainte couler sur les mains du prêtre.
J’ai vu ces mains liées par l’évêque, ces mains fragiles et tremblantes qui vont tenir Dieu dans un vase d’argile.
Des mains qui vont bénir, guérir, absoudre en touchant les âmes jusqu’au plus profond de la détresse et du désespoir.
Mais ces mains sont liées pour libérer, elles deviennent médiatrices du mystère de la vie, elles baptisent, elles présentent le Ressuscité dans ce feu de charité qu’est l’hostie consacrée.
Le sublime a rejoint le charnel.
L’océan de Miséricorde s’est déversé sur l’humaine fragilité.
La main qui pardonne, les mains qui élèvent la victime de l’autel, c’est le doigt de Dieu, la droite du Seigneur qui touche l’humanité blessée.
La main du prêtre a frôlé le cœur du crucifié.
Le Sang versé de Celui qui a les mains clouées a été recueilli dans les mains liées de l’homme consacré.
Prêtre du Seigneur, la vie peut maintenant jaillir de tes mains.
Abbé Fabrice Loiseau, supérieur de la Société des missionnaires de la miséricorde
Pour Eloi
Les mains du prêtre
J’ai vu l’huile sainte couler sur les mains du prêtre.
J’ai vu ces mains liées par l’évêque, ces mains fragiles et tremblantes qui vont tenir Dieu dans un vase d’argile.
Des mains qui vont bénir, guérir, absoudre en touchant les âmes jusqu’au plus profond de la détresse et du désespoir.
Mais ces mains sont liées pour libérer, elles deviennent médiatrices du mystère de la vie, elles baptisent, elles présentent le Ressuscité dans ce feu de charité qu’est l’hostie consacrée.
Le sublime a rejoint le charnel.
L’océan de Miséricorde s’est déversé sur l’humaine fragilité.
La main qui pardonne, les mains qui élèvent la victime de l’autel, c’est le doigt de Dieu, la droite du Seigneur qui touche l’humanité blessée.
La main du prêtre a frôlé le cœur du crucifié.
Le Sang versé de Celui qui a les mains clouées a été recueilli dans les mains liées de l’homme consacré.
Prêtre du Seigneur, la vie peut maintenant jaillir de tes mains.
Abbé Fabrice Loiseau, supérieur de la Société des missionnaires de la miséricorde