"Laissons Dieu nous aimer et cheminer avec nous"
News.va
Aujourd'hui à 14:21
En regardant l’histoire de Marie, demandons-nous si nous permettons que Dieu chemine avec nous. Voilà ce qu’a affirmé le Pape François durant la Messe de ce lundi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, en la fête de la Nativité de Marie. Le Saint-Père a souligné que Dieu se trouve “dans les grandes choses”, mais aussi dans les petites et “qu’il a la patience de marcher avec nous, meme si nous sommes pécheurs”.
En ce jour où l’on fête la Nativité de Marie, le Pape François a offert sa méditation sur la Création et le chemin que Dieu accomplit avec nous dans l’histoire. Quand nous lisons le livre de la Genèse, a fait remarquer le Pape, “nous courons le risque de penser que Dieu a été un magicien” qui faisait les choses “d’un coup de baguette magique”. Mais , a aussitôt ajouté le Pape, “ce n’est pas ce qui s’est passé”, parce que “Dieu a fait les choses” et “les a laissées aller avec les lois internes, intérieures qu’Il a données à chacune d’elles, pour qu’elles puissent se developper et arriver à leur plénitude “.
Le Seigneur, a ajouté le Pape, “a donné l’autonomie, mais pas l’indépendance aux choses de l’univers”:
“Parce que Dieu n’est pas un magicien, c’est un créateur ! Mais quand le sixième jour, dans ce récit, arrive la création de l’homme, il donne une autre autonomie, un peu différente, mais pas indépendante: c’est une autonomie qui est la liberté. Et il dit à l’homme d’aller de l’avant dans l’histoire, il le rend responsable de la création, aussi pour qu’il puisse dominer ce qui a été créé, pour qu’il puisse le porter en avant et que l’on arrive ainsi à la plénitude des temps. Et quelle était la plénitude des temps ? Ce que Lui avait dans le coeur: l’arrivée de son Fils. Parce que Dieu – nous l’avons entendu dans le texte de Saint Paul – nous a prédestinés, tous, à être conformes à l’image du Fils”.
Et cela, a affirmé le Pape, “c’est le chemin de l’humanité, celui de l’homme. Dieu voulait que nous soyons comme son Fils, et que son Fils soit comme nous”.
Le Pape a porté sa pensée sur le passage de l’Evangile de ce jour qui raconte la généalogie de Jésus.
Dans “cette liste, a ajouté le Pape, nous trouvons des saints mais aussi des pécheurs, mais l’histoire va de l’avant parce que Dieu a voulu que les hommes puissent être libres”. Et s’il est vrai que lorsque l’homme “a mal utilisé sa liberté, Dieu l’a chassé du Paradis”, “il lui a fait une promesse et l’homme est parti du Paradis avec une espérance. Pécheur, mais avec des espérances!”. Leur “chemin, a ajouté le Pape, ils ne le font pas seuls: Dieu chemine avec eux. Parce que Dieu a posé une option: il a privilégié le temps, la durée, et non pas l’instant. C’est le Dieu du temps, c’est le Dieu de l’histoire, c’est le Dieu qui chemine avec ses fils”. Et cela jusqu’à la “plénitude des temps”, quand son Fils se fait hommme. Dieu, a encore affirmé le Pape, “chemine avec les justes et les pécheurs”. Il chemine “avec tous , pour arriver à la rencontre, à la rencontre definitive de l’homme avec Lui”.
L’Evangile, a encore dit le Pape, termine cette histoire qui durait depuis des siècles “dans une toute petite histoire, dans un miniscule village” avec Joseph et Marie. “Le Dieu de la grande histoire se trouve également dans la petite histoire, là , parce qu’il désire cheminer avec chacun de nous”. Le Pape François a cité saint Thomas, quand il dit: “Ne pas prendre peur face aux grandes choses, mais aussi tenir compte des petites choses, voilà qui est divin”. “Et Dieu est ainsi, a ajouté le Pape, il se trouve dans les grandes choses mais aussi dans les petites choses:
“Le Seigneur qui chemine avec Dieu est également le Seigneur de la patience. La patience de Dieu. La patience qu’il a eue avec toutes ces générations. Avec toutes ces personnes qui ont vécu leur histoire de grâce et de péché, Dieu est patient. Dieu chemine avec nous, parce qu’Il veut que tous nous arrivions à être conformes à l’image de Son Fils. Et depuis ce moment où il nous a donné la liberté dans la création, non pas l’indépendance, et jusqu’à aujourd’hui, Il continue à cheminer”.
Et ainsi nous “arrivons à Marie”. Aujourd’hui, a ajouté le Pape, “nous sommes dans l’antichambre de cette histoire: la nativité de Marie”. Et “demandons dans nos prières qu’elle nous donne l’unité pour cheminer ensemble et la paix dans le coeur. C’est la grâce d’aujourd’hui”:
“Aujourd’hui nous pouvons regarder la Vierge, toute menue, sainte, sans péché, pure, choisie pour devenir la Mère de Dieu et regarder aussi cette histoire qui est derrière nous, si longue, des siècles, et nous demander:’Comment je suis moi en train de marcher dans mon histoire? Est-ce que je laisse Dieu marcher avec moi? Est-ce que je permets qu’Il chemine avec moi et est-ce que je veux cheminer seul? Est-ce que je permets qu’Il me caresse, m’aide, me pardonne, me pousse de l’avant pour arriver à la rencontre avec Jésus-Christ?’ Car tel sera la fin de notre cheminement: rencontrer le Seigneur.”
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
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Aujourd'hui à 14:21
En regardant l’histoire de Marie, demandons-nous si nous permettons que Dieu chemine avec nous. Voilà ce qu’a affirmé le Pape François durant la Messe de ce lundi matin en la chapelle de la Maison Sainte-Marthe au Vatican, en la fête de la Nativité de Marie. Le Saint-Père a souligné que Dieu se trouve “dans les grandes choses”, mais aussi dans les petites et “qu’il a la patience de marcher avec nous, meme si nous sommes pécheurs”.
En ce jour où l’on fête la Nativité de Marie, le Pape François a offert sa méditation sur la Création et le chemin que Dieu accomplit avec nous dans l’histoire. Quand nous lisons le livre de la Genèse, a fait remarquer le Pape, “nous courons le risque de penser que Dieu a été un magicien” qui faisait les choses “d’un coup de baguette magique”. Mais , a aussitôt ajouté le Pape, “ce n’est pas ce qui s’est passé”, parce que “Dieu a fait les choses” et “les a laissées aller avec les lois internes, intérieures qu’Il a données à chacune d’elles, pour qu’elles puissent se developper et arriver à leur plénitude “.
Le Seigneur, a ajouté le Pape, “a donné l’autonomie, mais pas l’indépendance aux choses de l’univers”:
“Parce que Dieu n’est pas un magicien, c’est un créateur ! Mais quand le sixième jour, dans ce récit, arrive la création de l’homme, il donne une autre autonomie, un peu différente, mais pas indépendante: c’est une autonomie qui est la liberté. Et il dit à l’homme d’aller de l’avant dans l’histoire, il le rend responsable de la création, aussi pour qu’il puisse dominer ce qui a été créé, pour qu’il puisse le porter en avant et que l’on arrive ainsi à la plénitude des temps. Et quelle était la plénitude des temps ? Ce que Lui avait dans le coeur: l’arrivée de son Fils. Parce que Dieu – nous l’avons entendu dans le texte de Saint Paul – nous a prédestinés, tous, à être conformes à l’image du Fils”.
Et cela, a affirmé le Pape, “c’est le chemin de l’humanité, celui de l’homme. Dieu voulait que nous soyons comme son Fils, et que son Fils soit comme nous”.
Le Pape a porté sa pensée sur le passage de l’Evangile de ce jour qui raconte la généalogie de Jésus.
Dans “cette liste, a ajouté le Pape, nous trouvons des saints mais aussi des pécheurs, mais l’histoire va de l’avant parce que Dieu a voulu que les hommes puissent être libres”. Et s’il est vrai que lorsque l’homme “a mal utilisé sa liberté, Dieu l’a chassé du Paradis”, “il lui a fait une promesse et l’homme est parti du Paradis avec une espérance. Pécheur, mais avec des espérances!”. Leur “chemin, a ajouté le Pape, ils ne le font pas seuls: Dieu chemine avec eux. Parce que Dieu a posé une option: il a privilégié le temps, la durée, et non pas l’instant. C’est le Dieu du temps, c’est le Dieu de l’histoire, c’est le Dieu qui chemine avec ses fils”. Et cela jusqu’à la “plénitude des temps”, quand son Fils se fait hommme. Dieu, a encore affirmé le Pape, “chemine avec les justes et les pécheurs”. Il chemine “avec tous , pour arriver à la rencontre, à la rencontre definitive de l’homme avec Lui”.
L’Evangile, a encore dit le Pape, termine cette histoire qui durait depuis des siècles “dans une toute petite histoire, dans un miniscule village” avec Joseph et Marie. “Le Dieu de la grande histoire se trouve également dans la petite histoire, là , parce qu’il désire cheminer avec chacun de nous”. Le Pape François a cité saint Thomas, quand il dit: “Ne pas prendre peur face aux grandes choses, mais aussi tenir compte des petites choses, voilà qui est divin”. “Et Dieu est ainsi, a ajouté le Pape, il se trouve dans les grandes choses mais aussi dans les petites choses:
“Le Seigneur qui chemine avec Dieu est également le Seigneur de la patience. La patience de Dieu. La patience qu’il a eue avec toutes ces générations. Avec toutes ces personnes qui ont vécu leur histoire de grâce et de péché, Dieu est patient. Dieu chemine avec nous, parce qu’Il veut que tous nous arrivions à être conformes à l’image de Son Fils. Et depuis ce moment où il nous a donné la liberté dans la création, non pas l’indépendance, et jusqu’à aujourd’hui, Il continue à cheminer”.
Et ainsi nous “arrivons à Marie”. Aujourd’hui, a ajouté le Pape, “nous sommes dans l’antichambre de cette histoire: la nativité de Marie”. Et “demandons dans nos prières qu’elle nous donne l’unité pour cheminer ensemble et la paix dans le coeur. C’est la grâce d’aujourd’hui”:
“Aujourd’hui nous pouvons regarder la Vierge, toute menue, sainte, sans péché, pure, choisie pour devenir la Mère de Dieu et regarder aussi cette histoire qui est derrière nous, si longue, des siècles, et nous demander:’Comment je suis moi en train de marcher dans mon histoire? Est-ce que je laisse Dieu marcher avec moi? Est-ce que je permets qu’Il chemine avec moi et est-ce que je veux cheminer seul? Est-ce que je permets qu’Il me caresse, m’aide, me pardonne, me pousse de l’avant pour arriver à la rencontre avec Jésus-Christ?’ Car tel sera la fin de notre cheminement: rencontrer le Seigneur.”
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)