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    Jésus-Christ, le porteur d’eau vive : S'informer en Eglise des dangers du nouvel âge.

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    Message par Invité Mer 12 Nov 2014 - 10:27

    Jésus-Christ, le porteur d’eau vive.

    Réflexion chrétienne sur le Nouvel Age

    du site : " Sous le figuier avec Nathanaël "

    Un document important, tant par son contenu que par sa longueur a été publié par le Vatican, le lundi 3 février 2003. Il est intitulé Jésus-Christ, le porteur d’eau vive, et se propose d’être une réflexion chrétienne sur le Nouvel Age (désigné très souvent sous son vocable anglais de « New Age », et même parfois de « Next Age ». Selon le cardinal Poupard, qui présentait à la presse ce document, celui-ci « guide la compréhension et la réponse au Nouvel Age des personnes engagées dans une tâche pastorale, illustrant les points où cette spiritualité s’oppose à la foi catholique et réfutant les théories embrassées par les penseurs Nouvel Age en contraste avec la foi chrétienne ». De cette manière, le Vatican entre littéralement en guerre contre une « fausse utopie » qui donne une « réponse trompeuse » à la soif spirituelle des hommes, en ce début de troisième millénaire.

    Le phénomène Nouvel Age, avec d’autres nouveaux mouvements religieux, constitue un défi pour la foi chrétienne. C’est un défi religieux mais aussi culturel car le Nouvel Age propose des théories et des doctrines sur Dieu, l’homme et le monde qui sont incompatibles avec la foi chrétienne. Le Nouvel Age est aussi le symptôme d’une culture profondément en crise et une mauvaise réponse à ce désarroi culturel, comme aux inquiétudes, questions, aspirations et espoirs » que l’homme se pose.

    Pour se préparer à la lecture du document romain, il convient de se faire une idée de ce qu’est le Nouvel Age. Ce vocable générique englobe un nombre incalculable de philosophies couvées tout au long de l’histoire et ne peut se réduire à telle ou telle croyance. Les adeptes du Nouvel Age pensent qu’il s’agit d’un « chemin vers la sagesse », d’une « spiritualité du troisième millénaire avec l’entrée de l’humanité dans l’ère du Verseau », les adversaires, beaucoup plus circonspects, parlent d’un « grand bazar du supplément d’âme ». Et, une fois n’est pas coutume, il semble que les rédacteurs du texte romain ont décidé de faire un peu d’humour en attaquant certaines thèses du Nouvel Age sur son propre terrain. En effet, celui-ci se prétend comme l’introduction à l’ère du Verseau, qui suit astrologiquement celle des Poissons, prétendument marquée par le christianisme, et dès le titre du document, les rédacteurs parlent du Christ comme « porteur d’eau », comme Verseau…

    Le Nouvel Age apparaît comme un mélange d’humanisme, d’évolution, de pensée positive, de réincarnation et beaucoup d’autres choses qui existent depuis longtemps déjà, mais qui ont pris une autre forme. Le mouvement englobe, pêle-mêle, des gens de tous horizons : des politiciens, des grands sportifs, des chefs d’entreprises, des comédiens, des enseignants, etc. Il aurait même fait son entrée dans certains monastères, par l’emploi de techniques de méditation, par exemple… Il cherche à influencer l'éducation chrétienne en introduisant des concepts émanant de l'humanisme séculier comme : améliorer son image personnelle, atteindre son potentiel humain, pratiquer la pensée positive et réaliser son ascension spirituelle. Le degré auquel ces termes deviennent partie du vocabulaire chrétien démontre à quel point il a réussi. C’est un mouvement, s’il est possible de l’appeler ainsi, qui a pris une ampleur considérable dans le monde contemporain. Il dépasse le Bouddhisme, l’Islam et la chrétienté et il lui est possible de proliférer facilement puisqu’il fait beaucoup plus appel à la raison, celle-ci étant plus facile à accepter que la Parole de Dieu qui s’adresse à la foi.

    Ce mouvement est né avec la génération baba-cool de 68, s'est lentement développé en réaction aux cyniques des années 80. Avec le cocooning des années 90, il a éclaté au grand jour comme un style de spiritualité mondialement répandu sous des formes diverses. Il a pu s’emparer de la civilisation occidentale, à cause du rejet ou de la mise à l’écart du christianisme à tous les niveaux de la société (à l’école, dans les familles, dans la pensée…). On enseigne aux jeunes comment se hisser dans le monde des affaires et devenir riche très vite. Peu importe le moyen pourvu qu’on arrive à ses fins : chacun doit veiller sur soi-même. C’est une mauvaise éthique de la vie, basée sur un véritable matérialisme. Le public-cible du mouvement n'est pas le sous-prolétaire mais le « bo-bo », le « bourgeois bohème » bien dans sa situation mais assez mal dans sa peau. On s’est très vite aperçu que les réalités du monde ne pouvaient apaiser son besoin intérieur, qu’il souffrait d’un vide spirituel qui devait être comblé d’une manière ou d’une autre.

    Le mouvement a émergé en même temps que l’intérêt se portait sur les religions orientales et l’ésotérisme, parce que l’on prenait conscience des impasses structurelles du matérialisme, avec sa doctrine du « toujours plus », sous le coup de la crise énergétique et économique (c’est à la même époque que l’on assiste à l’émergence des mouvements écologiques !)…  Les promesses de bien-être et de bonheur ne pouvaient être tenues… et les idéologies qui entretenaient l’espérance d’un bonheur éternel sur la terre s’effondraient. La confiance en la seule raison scientifique était remise en question, faisant place à un recrédibilisation de l’irrationnel : la religiosité, l’intérêt pour les mystiques orientales, la naissance du mouvement charismatique, les médecines parallèles…

    C’est dans ce contexte qu’a pu s’engouffrer le courant Nouvel Age en développant une espérance en des Temps nouveaux, avec l’entrée dans « l’ère du Verseau » selon les conceptions astrologiques, ce qui permettait d’instaurer la croyance en une période nouvelle, avec une vision plus ou moins utopique, celle du « nouvel ordre mondial ». De cette manière, les adeptes du Nouvel Age pouvaient se composer une religion à la carte en puisant dans toutes les traditions religieuses, dans l'ésotérisme, et dans les théories de toutes sortes : psychologie, science, médecines parallèles, paranormal, en entretenant un flou des frontières entre religieux et non religieux, et un glissement du religieux vers le psychologique, le magique ou le paranormal.

    Ne voulant être ni religion ni secte le Nouvel Age pourrait se présenter comme un mouvement spiritualiste et mystique dont l'ambition est à la fois politique et religieuse : établir un gouvernement mondial de justice et de paix sous la férule du Messie revenu. Ce n'est pas une secte, ce n’est pas une organisation, c'est un système multiforme, insaisissable et prétendument tolérant, il n'a ni couleur politique ni religion, il est un mode de pensée, une disposition d'esprit qui envahit le monde entier. C’est la raison pour laquelle il est assez difficile de l’appréhender et de l’analyser : plus qu’un système, c’est une sorte de nébuleuse où tout est bon, du moment qu’il y ait une réaction contre tout ce qui était véhiculé auparavant, et surtout par les instances chrétiennes. Et on peut même s’étonner de l’appellation « Nouvel Age » quand on découvre que les idées qui veulent contrer les traditions chrétiennes reposent toujours sur ce qui est beaucoup plus ancien que le judéo-christianisme… Pourtant « à vin nouveau, outres neuves » !

    Le Nouvel Age prétend être la synthèse et l’achèvement de toutes les religions, l'accomplissement de toutes les prophéties, le summum de toutes les philosophies. L'ère du Nouvel Age se veut celle de l'homme éclairé, l'ère du surhomme... l'homme avec une conscience surdéveloppée... Dieu perd de son importance, seul l'homme compte. Il se sauve lui-même par son savoir, par le développement de ses facultés intellectuelles, en se libérant de toutes les puissances de l'ancien monde et de l'univers de son corps. La notion de vérité, alors qu’elle est d’une toute autre dimension, est remplacée par celle de sincérité. L’important, c’est que l’homme se « sente bien » en lui-même, qu’il se découvre comme un véritable dieu, et s’il connaît la maladie ou la souffrance, c’est qu’il ne vit pas en harmonie avec lui-même, qu’il développe un mauvais « karma ». Une telle dysharmonie pourra être corrigée par des réincarnations futures, ce qui apparaît en contradiction avec les thèses hindouistes et bouddhistes pour lesquelles la visée ultime est d’échapper au cycle infernal des réincarnations pour atteindre l’extinction, le « nirvana ».

    Actuellement, le Nouvel Age est toujours présent et influent à en considérer les librairies spécialisées, pratiques de médecines alternatives, périodiques et autres organisations qui continuent à se trouver dans toutes les villes. Nombre d'entreprises de formation, notamment au « management », de praticiens de l'astrologie, de la voyance, des médecines parallèles, de la « mise en forme », de la mode, de la musique… se réclament des valeurs du Nouvel Age, ce qui leur assure généralement un certain succès commercial, grâce à l’usage de ce label. La frontière entre activités à caractère commercial et activités à caractère spirituel est de moins en moins nette. Il n’est pas possible de parler de mort du Nouvel Age quand lorsque l'on fait une recherche sur le Web, on trouve plus de six millions d'entrées !

    C’est la raison pour laquelle le mouvement du Nouvel Age constitue un « double défi, à la fois religieux et culturel » lancé non seulement « à l’Eglise, mais également à la société ». C’est dans ce contexte que peut s’inscrire le document romain, élaboré conjointement par les Conseils pontificaux pour la culture et pour le dialogue interreligieux. Il s’agit d’un rapport provisoire sur le Nouvel Age. Il est écrit dans un langage accessible à tous, ce qui n’est pas toujours le cas des documents romains, rédigés dans une langue de bois, avec d’innombrables références scripturaires… S’il est aussi accessible, c’est parce que son but n'est pas de condamner en bloc tout ce qui se réclame du Nouvel Age, mais plutôt d'inviter à un lucide discernement des esprits.

    Le Vatican reconnaît les élans spirituels qui traversent le mouvement du Nouvel Age et confesse que l'Eglise catholique a souvent négligé de répondre à l’attente et à la soif de vie spirituelle. Cependant, il rappelle également qu'il existe des incompatibilités fondamentales entre monothéisme en général - et christianisme en particulier - et Nouvel Age. Un dialogue vrai et fécond avec cette spiritualité n'est possible que si les catholiques le font avec une claire conscience de ces différences et incompatibilités.

    Le premier paragraphe, intitulé : « Pourquoi maintenant ? » répond : « Le troisième millénaire s’ouvre non seulement deux mille ans après la naissance du Christ, mais aussi en un temps où des astrologues croient que l’ère des Poissons, connue d’eux comme l’ère chrétienne, touche à sa fin. Les réflexions présentées ici portent sur le Nouvel Age, qui a emprunté son nom à l’ère astrologique imminente du Verseau, selon l'astrologie c'est un des signes du Zodiaque ». Le déplacement purement astronomique de l'équinoxe de printemps qui parcourt à peu près tous les 2000 ans une autre constellation du zodiaque, a été interprété de manière superstitieuse par l'astrologie comme étant un moment décisif pour le destin de la planète. Vers l'an 2000, l'équinoxe de printemps a quitté le signe des Poissons pour pénétrer dans celui du Verseau. Le poisson étant le signe de reconnaissance des premiers chrétiens, les membres du mouvement du Nouvel Age en ont conclu que le christianisme en arrivait à sa fin et devait disparaître à l'avènement de l'ère du Verseau.

    Dans les théories du Nouvel Age, il est difficile de distinguer clairement ce qui est compatible avec le message chrétien et ce qui ne l’est pas. D’où la visée du document romain qui veut guider la compréhension et la réponse au Nouvel Age pour les personnes engagées dans une tâche pastorale, en illustrant les points où cette spiritualité s'oppose à la foi catholique et réfutant les théories embrassées par les penseurs Nouvel Age en contraste avec la foi chrétienne.

    Il faut se méfier de la conviction générale selon laquelle il existerait un noyau de vérité dans toute expérience religieuse. En effet, une telle hypothèse conduit à estimer qu'il faut rechercher les éléments communs aux religions pour parvenir à une forme universelle de religion, de style syncrétiste, abandonnant l’idée même de l’absolue transcendance de Dieu pour parvenir à une notion de la divinité présente en chaque individu.

    La stratégie du Nouvel Age consiste à infiltrer subrepticement toutes religions, toutes dénominations, toutes églises, toutes sociétés et entreprises commerciales, tous médias, pour les noyauter du dedans en y insufflant l'esprit du Nouvel Age, c'est à dire un nouveau mode de pensée, une nouvelle mentalité imbibée de néo-platonisme, de philosophie hindoue et de mysticisme oriental. Le système est tel que l’on ne s’aperçoit pas des dangers. L'impact des adeptes de Nouvel Age ne fait plus de doute dans la musique, les jeux, les films et autres formes de divertissements. Par des parodies légères de Christ et du christianisme, ainsi que des jeux comme « Donjons et Dragons », les jeunes, mais aussi les aînés sont introduits dans le monde de l'occulte, ou encore, par la musique ils atteignent l'état de conscience altéré... La musique est généralement mélodieuse, prenante mais elle peu s’avérer dangereuse. Son style unique ne s'apparente à aucun rythme, mélodie ou harmonie connus, elle est conçue pour détendre les auditeurs en accordant et en harmonisant leur corps, leur âme et leur esprit : la « musicothérapie » fait partie de la préparation pour le Nouvel Age. Un exemple type peut être fourni dans l’analyse de l’opéra rock « Hair » : la musique rock, l’ambiance, les couleurs, les sons harmonieux sont une incitation à la frivolité, au flirt, à la révolte, à la promiscuité. Ce qui est visé insidieusement, c’est la suppression de certains repères dans l’existence humaine : la famille, le gouvernement, les valeurs traditionnelles, pour chercher des solutions dans l'évasion, par le haschich et par les drogues : « Ne pouvant changer le monde, on change de monde », dans le remplacement de la réalité par toutes les formes possibles d'hallucination.

    Dans le monde du cinéma aussi, les idées du Nouvel Age ont été véhiculées, par des films qui paraissent très éloignés des théories de ce mouvement. Ainsi l’auteur du film « E.T. » a lui-même avoué s'être inspiré des évangiles pour sa création : les points communs entre E.T. et Jésus Christ sont nombreux. « Le grand bleu » qui, devenu un film culte pour tous les adeptes du Nouvel Age, présente le rêve insensé d’une fusion avec le monde aquatique. « La guerre des étoiles » appelle à un état de conscience altérée : « déconnecte-toi de tout et laisse faire la Force », qui se traduit par du spiritisme. Et encore « L'empire contre-attaque » qui préconise la foi en soi, ce qui conduit à affirmer que l'homme a le divin en lui, et que finalement l'homme est Dieu. Par ailleurs, pour avoir le maximum d’efficacité, il faut que les enfants eux-mêmes soient touchés d’une manière ou d’une autre. Et l’on ne doit plus s’étonner du succès remporté par des ouvrages tels qu'Harry Potter, qui prônent l'initiation aux techniques de sorcellerie et de magie, pour obtenir des pouvoirs surnaturels. Le développement du marché que représente la fête d'Halloween est un autre exemple : cette fête célébrée la veille de la Toussaint, transforme les enfants en sorcières, monstres et squelettes. C'est la totale inversion des valeurs chrétiennes. Comment un chrétien pourrait-il affirmer que tout cela est sans importance…? Qu'il faut bien que les enfants s'amusent…?

    C'est par là qu'il est possible de percevoir le caractère pernicieux et souvent insidieux des thèses du Nouvel Age qui fait flèche de tout bois et qui fait l’amalgame de tout ce qui peut séduire les esprits contemporains, en proposant, en plus, un mode de vie attrayant, parce que sans contrainte dans un monde où la notion de mal, entre autres, s’estompe et disparaît puisque tout est divin, à commencer par l’homme lui-même. On comprend alors les réticences des milieux de l’Eglise romaine qui ont cherché à faire le point sur ce qui devient un véritable renversement des valeurs proposées par le judéo-christianisme, à travers les enseignements bibliques. Il importait de donner des idées un peu plus claires sur ce qui ne présente pas les aspects d’une secte, sur ce qui propose une spiritualité qui paraît sincère et constructive, puisque le Nouvel Age se veut très tolérant, sans être toujours en accord avec la foi chrétienne. Ce qui fait dire que le Nouvel Age est une nébuleuse…

    Le grand avantage du document romain est de présenter un glossaire détaillé et clair des concepts du New Age, une imposante bibliographie pour tous ceux qui souhaiteraient approfondir la thématique ainsi qu'un condensé critique des doctrines.

    Ce qui est demandé aux chrétiens, en résumé, c'est d'avoir une foi solide pour exposer la Bonne Nouvelle d'un Dieu qui s'abaisse et vient à leur rencontre au lieu d'une conquête imparfaite et frustrante d'une divinité impersonnelle dans laquelle il faudrait se fondre pour trouver un accomplissement personnel.

    En conclusion de cette présentation, voici un tableau récapitulatif, mais non exclusif, des grandes différences qui existent entre le christianisme et Nouvel Age.

    Christianisme                    Nouvel Age

    Dieu est un être personnel qui intervient dans la vie des croyants
                                            Dieu est une entité impersonnelle, la force vitale, l’âme du monde

    Le croyant recherche Dieu en reconnaissant sa transcendance
                                            Il faut chercher Dieu à l’intérieur de soi et si on reconnaît qu’il est extérieur, il est possible de le manipuler

    Jésus Christ est l’unique Fils de Dieu
                                            Il y a des multiplicités de « christs », qui sont autant d’avatars de sagesse

    Jésus de Nazareth est le Christ de Dieu
                                           Le Jésus historique est distinct du Christ éternel, impersonnel et universel. La mort de Jésus est contestée, réinterprétée pour écarter l'idée de la souffrance du Christ

                                           Une exégèse ésotérique est appliquée aux textes bibliques pour purifier le christianisme

    Les hommes sont créés à l'image de Dieu
                                           Les hommes sont divins ou contiennent en eux une étincelle divine.

    Le salut est apporté par le Christ seul

                                           Les hommes sont sauvés par leurs actions, et non par la grâce de Dieu

    Jésus-Christ est le Chemin, la Vérité, la Vie

                                           Il s'agit de trouver sa propre vérité en fonction du critère de « bien-être »

    La prière chrétienne, tout en pratiquant l'introspection, est avant tout rencontre de Dieu

                                          Les pratiques ne sont pas une vraie prière elles mènent à l'introspection ou à la fusion avec l'énergie cosmique

    Le péché est une offense de Dieu ; il se dresse contre l'amour de Dieu pour nous et en détourne les cœurs ; il est amour de soi jusqu'au mépris de Dieu

                                          Il n’y a pas vraiment de notion du péché, mais plutôt connaissance imparfaite. Ce qui manque aux hommes, c'est l'illumination

    Le Christ sans qu'il ait commis aucune faute s'est chargé du « mal total du péché ». Chaque homme participe à la souffrance par laquelle la Rédemption s'est accomplie.

                                          La réincarnation est un passage nécessaire à la croissance spirituelle, une étape de l’évolution spirituelle qui commence avant la naissance et se poursuit après la mort

    L’avenir appartient à Dieu et les hommes le construisent

                                          L’avenir est inscrit dans les astres.
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    Message par Invité Mer 12 Nov 2014 - 10:33

    “Jésus-Christ, le porteur d'eau vive. Une réflexion chrétienne sur le New Age“, document
    Et un lexique critique

    3 février 2003

    CITE DU VATICAN, Lundi 3 février 2003 (ZENIT.org) – Un glossaire des termes circulant dans les nouvelles spiritualités, a été intégré dans le nouveau document romain intitulé “Jésus-Christ, le porteur d'eau vive. Une réflexion chrétienne sur le New Age“.



    Le document a été présenté conjointement de matin au Vatican par le cardinal Paul Poupard, président du conseil pontifical de la culture et Mgr Michael Fitzgerald, président du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, par le P. Peter Fleetwood, du secrétariat du Conseil des Conférences épiscopales d'Europe (CCEE), et par Mme Teresa Osorio Gonçalves, du conseil pour le Dialogue inter-religieux.

    Ce document (quelque 90 pages) comprend neuf chapitres, dont un aperçu général sur la spiritualité New Age, une confrontation entre le New Age et la spiritualité chrétienne, un chapitre sur Jésus-Christ le porteur d'eau vive. Le document a ceci d’original qu’il offre un lexique critique permettant de s’y retrouver dans les arcanes des nouvelles spiritualités.

    “Le document guide la compréhension et la réponse au Nouvel Age des personnes engagées dans une tâche pastorale, illustrant les points où cette spiritualité s'oppose à la foi catholique et réfutant les théories embrassées par les penseurs Nouvel Age en contraste avec la foi chrétienne“, indiquait encore le cardinal Poupard.

    Il soulignait le “double défi, à la fois religieux et culturel” lancé par ce phénomène, non seulement “à l'Eglise, mais également à la société“.

    “Le New Age est une fausse utopie pour répondre à la soif profonde de bonheur de l'être humain, a affirmé le cardinal Poupard. C'est une réponse trompeuse aux espoirs d'une nouvelle ère de paix, d'harmonie et de réconciliation avec soi, avec les autres et avec la nature“, indiquait le cardinal français.

    Le développement de cette quête pour une nouvelle spiritualité a été permis par la “grave crise que traverse l'Eglise dans la transmission de sa foi aux jeunes générations“. Et son essor a été facilité par Internet et les nouveaux modes de communication.

    Face au soi-disant “bien-être” annoncé par le Nouvel Age, le cardinal Poupard constatait: “le mal, la souffrance et la mort, sont des réalités“ incontournables.

    “L'étude de formes alternatives de religions, expliquait pour sa part Mgr Fitzgerald, est répartie sur trois dicastères, dont le nôtre. Nous poursuivons donc cette collaboration commencée avec le document de 1986 sur les sectes ou les nouveaux mouvements religieux“.

    Il soulignait pour sa part que le document prend soin de reconnaître ce qu’a d’“authentique” le “sentiment religieux chez les personnes influencées par le New Age“.

    Il soulignait les implications du “dialogue”: ”Une forme de dialogue s'instaure avec les croyants des religions constituées et celui-ci comprend la rencontre et la compréhension réciproque, la collaboration en faveur de la paix et du développement, l'échange sur les valeurs spirituelles communes. Une autre forme de dialogue consiste à accompagner l'individu dans sa recherche“.

    Le P. Peter Fleetwood, insistait de son côté sur “le pouvoir sur les autres” comme la “clef” pour comprendre les “aspects négatifs“ du New Age.

    Le premier paragraphe du document, intitulé “Pourquoi maintenant?” répond: “Le troisième millénaire s'ouvre non seulement deux mille ans après la naissance du Christ, mais aussi en un temps où des astrologues croient que l'ère des Poissons, connue d'eux comme l'ère chrétienne, touche à sa fin. Les réflexions présentées ici portent sur le New Age, qui a emprunté son nom à l'ère astrologique imminente du Verseau. Le New Age est une des nombreuses explications de la signification de ce moment historique dont est bombardée la culture contemporaine (surtout occidentale), et il est difficile d'y distinguer clairement ce qui est compatible avec le message chrétien et ce qui ne l'est pas“.

    D’où la nécessité d’une clarification, par un document pastoral.

    Le nouveau document peut être consulté sur le site Internet du Vatican (http://www.vatican.va) à la page du conseil pontifical pour le dialogue interreligieux.

    ( 3 février 2003) © Innovative Media Inc.

      La date/heure actuelle est Mar 26 Nov 2024 - 12:07