Superstition par Thierry Fourchaud
18 novembre 2014
Définition de la superstition
La superstition peut être définie comme une croyance au surnaturel, motivée par la peur, l’ignorance ou une image irréaliste de la vie. Tout ce que je crains ou que j’aime plus que Dieu peut devenir objet de superstition. On veut forcer le destin à prendre un autre cours, canaliser la peur suscitée par des croyances superstitieuses (vendredi 13, chat noir traversant la route) en enclenchant un mécanisme de pratiques susceptibles de conjurer le danger supposé (toucher du bois, etc.)
Autres réalités
On observe certains signes et règles, croyant qu’ils portent du malheur ou du bonheur, au lieu de croire tout simplement à notre Dieu Tout-Puissant et au Salut manifesté par la Résurrection de Jésus. On considère les chiffres : 3,7,9,13… comme portant bonheur ou malheur.
* Les fausses chaînes de prière sur le net
Les fausses chaînes de prière par courrier ou par internet.
Un danger apparaît aussi à partir de chaînes de messages. Il faut dire une prière puis l’envoyer à un nombre précis de personnes sous peine de voir le mal arriver chez soi si on ne le fait pas ou la bénédiction si on le fait.
Par exemple : > « Lorsque tu la recevras, prie avec un « Je vous salue Marie » et demande une faveur spéciale… Tu vas voir ce qui se passera le 4ème jour après avoir envoyé ce message. » Ce genre de phrase c’est de l’esprit magique.
Là encore attention mensonge et trouble !
Faites le savoir autour de vous.
Porte-bonheur
Le fer à cheval et le trèfle à quatre feuilles sont connus pour porter bonheur à celui qui les possède. Une main plate voudrait arrêter le mauvais sort. La coccinelle (bête à bon Dieu), araignée du soir, nids d’hirondelles dans les maisons, chaînes de lettres de prières en faisant un vœu, breloques d’après les signes du zodiaque et choisies d’après la date de naissance, mascottes des conducteurs de voiture, port d’amulettes et de fétiches.
Pensez-vous sincèrement qu’avec ces signes j’attire la chance sur moi ou pensez-vous plutôt que c’est Dieu dans sa Providence qui conduit ma vie ?
Signes de mauvais augure
Sortir du lit avec le pied gauche, araignée du matin, rencontre d’un chat noir ou d’une veille femme, épingles, ciseaux, couteaux donnés en cadeau, cri de la chouette ou vol du corbeau, le nombre 13, le vendredi, bris d’un miroir, etc.
Certaines personnes, même parmi les chrétiens, pensent que toutes ces choses portent malheur !
Le Bible dit : “Toutes mes craintes se réalisent et ce que je redoute m’arrive. Ni tranquillité ni paix pour moi et mes tourments chassent le repos.” (Job 3, 25)
La peur est quelque chose de terrible.
La peur vient de la non-connaissance du Dieu vivant qui nous aime à en mourir. Dieu ne veut pas que ses enfants aient peur. Il veut que nous sachions qu’il prend soin de nous. Je vous le dis, soyez sans crainte, même vos cheveux sont tous comptés. (Lc 12, 7)
Que dit la Bible ?
La Bible souligne la différence entre la foi et la superstition. Par exemple Moïse ou saint Paul et les magiciens. (Actes 13, 6)
À la base de la superstition, on trouve la crainte : crainte de la mauvaise fortune, de la maladie, des coups durs, contre lesquels on cherche à se prémunir.
Au lieu de placer uniquement sa confiance en Dieu, on cherche des garanties, on essaie d’avoir prise sur les éléments redoutés que l’on cherche à contrôler. Mais ces garanties ne sont pas toujours suffisantes. Il en faut de nouvelles, et cela devient un engrenage qui conduit à l’esclavage de la peur, du doute, des idoles, amulettes ou fétiches dans lesquels on se confie.
La foi, au contraire, conduit à la liberté.
Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. (Jn 8, 32)
La foi élève, la superstition avilit.
Elle flatte l’égoïsme de l’homme, la soif de jouissance, de richesse. Comme pour le peuple d’Israël, la révélation de Dieu est libératrice de toute forme de superstition. La loi de Dieu cherche à éviter tout ce qui pourrait ressembler à des pratiques superstitieuses.
Aux chrétiens tentés par les craintes superstitieuses Paul dit :
« Il a dépouillé les dominations et les autorités, et les a livrées publiquement en spectacle, en triomphant d’elles par la croix. » (Colossiens 2, 15)
Continuer à les redouter, c’est donc nier la seigneurie du Christ, rabaisser l’œuvre du calvaire, oublier que nous sommes cachés en Jésus-Christ.
Bien sûr, il ne faut pas mettre l’œuvre du calvaire au rang d’un talisman magique, le sang du Christ n’agit en aucune manière de façon mécanique.
Quelques versets bibliques
– Si l’on vous dit : Consultez ceux qui évoquent les morts et ceux qui prédisent l’avenir.
– Répondez : Un peuple ne consultera-t-il pas son Dieu ? S’adressera-t-il aux morts en faveur des vivants ?
(Esaïe 8,19)
« Un certain nombre de ceux qui avaient exercé les arts magiques, ayant apporté leurs livres, les brûlèrent devant tout le monde : on en estima la valeur à cinquante mille pièces d’argent. C’est ainsi que la parole du Seigneur croissait en puissance et en force. »
(Actes 19, 19)
« Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu. » (Lévitique 19, 31)
Conclusion
Ne soyons pas crédules et ne nous enfermons pas dans de fausses croyances.
La superstition paralyse et rend esclave. La foi nous fait entrer dans la liberté et la joie des enfants de Dieu !
Comportement religieux et comportement superstiteux
Une personne a un comportement religieux quand elle croit en Dieu, l’adore, le loue, le bénit, lui rend grâce, lui demande pardon de ses péchés en les confessant humblement, compte sur lui en lui remettant sa vie totalement et inconditionnellement et s’abandonne à sa divine providence dans une confiance pleine et sereine.
Et, quand elle l’invoque, quand elle le prie, elle n’a jamais l’idée de le contraindre par cette prière ou de le plier à sa propre volonté, mais seulement d’obtenir la grâce nécessaire pour s’ajuster elle-même à ce que lui veut, parce qu’elle sait que son vrai bien est de faire la volonté de Dieu.
Les saints disent, eux : “La volonté de Dieu est mon paradis.”
Par contre, un comportement superstitieux se traduit par le recours à des formules déterminées, des rites, des gestes, des philtres, des amulettes ou des talismans, afin de se protéger du malheur et d’attirer la chance ou d’acquérir un pouvoir et une maîtrise extraordinaires sur la réalité.
En asservissant à ses propres fins des forces occultes fantomatiques, on cherche à forcer le cours des événements, à avoir une influence sur les autres à son avantage ou à l’avantage des personnes demandeuses.
Extrait du livre « Occultisme qu’en penser ? » disponible sur le site http://boutique.labonnenouvelle.fr/ ou par téléphone au 05.53.20.99.86