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    Le Pape François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant

    Claire
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    Le Pape François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant Empty Le Pape François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant

    Message par Claire Lun 8 Déc 2014 - 14:47

    François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant
    Le Pape François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant ANSA707715_Articolo

    Le pape François lors de l'audience générale. - ANSA

    07/12/2014 07:19


    (RV) François accorde un long entretien au quotidien argentin la Nacion. Dans cette interview publiée ce dimanche 7 décembre en Argentine, le Pape aborde une série de sujets d’actualité au Vatican, des réformes de la Curie au dernier synode sur la famille, en passant par le non renouvellement du commandant de la Garde Suisse.


    Le Synode - «  Le Synode n’est pas une assemblée parlementaire, mais un espace ouvert et protégé pour que l’Esprit Saint travaille ». François répond, sans réserve, aux questions posées par Elisabetta Piqué sur le Synode d’octobre dédié à la famille. Il est « simplificateur » de dire que les pères synodaux sont divisés en deux secteurs, l’un contre l’autre. Il répète que l’important est d’avoir « le courage de parler » et « l’humilité d’écouter ». François affirme enfin « ne pas avoir peur de marcher sur la route du Synode, parce que c’est le chemin que Dieu attend que nous empruntions. Plus encore, le Pape en est le garant, il est là pour s’occuper de la procédure ».


    Le mariage - La famille est aujourd’hui en grande difficulté. Il souligne que pour beaucoup « se marier est un « fait social »  et que cela implique de se demander combien de mariages sont réellement célébrés dans la foi et de quelle foi il s’agit et avec quel degrés de conscience une personne se marie,  cela jouant un rôle déterminant en ce qui concerne la validité ou la nullité d’un mariage.
    Les unions homosexuelles - Concernant les préoccupations de certains milieux concernant les unions homosexuelles, le pape François a précisé que « personne n’a mentionné le mariage homosexuel durant le Synode ». Ce dont il a été question, poursuit-il, ce sont de ces familles qui ont une fille ou un fils homosexuel et de savoir comment « aller de l’avant dans cette situation un peu inhabituelle » et comment l’Eglise peut les accompagner. « Nous devons trouver un moyen d’aider » a affirmé François. En somme, il a été question « des personnes homosexuelles par rapport à leurs familles, parce que c’est une réalité que nous rencontrons dans le confessionnal ». A propos des objections formulées à l’encontre de la Relatio post diceptationem, le Pape fait remarquer à la journaliste qu’il s’agit d’un premier jet, « d’un document relatif ». Il ne faut jouer à se faire peur, explique en substance François. Selon lui ce qui compte lors d’un Synode ? c’est la relation post-synodale, son message final et le discours du Pape. Dans le même temps, précise-t-il, « il ne faut pas avoir peur » d’aller de l’avant guider par l’Esprit Saint. 


    Les divorcés-remariés - Dans le discours final, « j’ai dit qu’aucun point de la doctrine de l’Eglise sur le mariage n’avait été touché ». Dans le cas des divorcés-remariés, de nombreuses questions pastorales se posent. Mais pour le Pape, « ce n’est pas une solution de leur donner la communion ». Pour lui, cela « seul » n’est pas la solution, « la solution est l’intégration », car s’ils ne sont « pas excommuniés », ils semblent l’être de facto et le Pape de citer qu’ils ne peuvent pas être parrains lors de baptême, lire les lectures à la messe, donner la communion ou enseigner le catéchisme. François estime qu’ « il faut ouvrir un peu plus les portes ». Dans cet entretien, le pape révèle que pour certains, les divorcés-remariés ne donnent pas un bon « témoignage », mais poursuit-il, on accorde à un « politique corrompu » d’être parrain parce qu’il s’est marié à l’Eglise. « Alors, il faut changer un peu les choses, les échelles de valeurs ».
    De la confusion ? A ceux qui parlent de confusion, le pape rétorque que « continuellement », il prononce des discours et des homélies et que c’est cela le Magistère. « C’est cela que je pense et non ce que les journaux pensent que je dis ». Il invite chacun à se référer à Evangelii Gaudium qui est « très claire ».


    La réforme de la curie - François n’a pas manqué de parler de la réforme de la Curie, affirmant que c’est un « lent processus » et qu’il ne pense pas qu’il sera conclu en 2015. Il explique qu’une des propositions en discussion est de fusionner les dicastères dédiés à la famille, aux laïcs avec celui de « Justice et paix ». Le pape n’est pas préoccupé des divergences survenues dans cette réforme en cours de la Curie romaine. Le processus a été décidé par les cardinaux lors des Congrégations générales précédant le Conclave. Le IOR fonctionne « très bien » et la réforme sur l’économie est sur de bon rail. Le Pape souligne cependant que le plus important pour lui est la « réforme du cœur » plus que celle des structures.


    Jorge par lui-même - « Jorge ne change pas, continue à être toi-même, changer à ton âge serait ridicule ». Voilà ce qu’il s’est dit lorsqu’il a été élu. Quant à son âge justement, François fêtera sans changement de programme son 78ème anniversaire le 17 décembre prochain. Il affirme avoir les douleurs dues au nombre des années, mais souligne que son rythme de travail est plutôt bon.
    Voyages - Quels seront les prochains voyages ? en 2015, un déplacement en Afrique et un autre dans trois pays d’Amérique latine sont envisagés. Il pourrait se rendre en 2016 en Argentine, précisant qu’en vue des prochaines élection, il ne recevra aucun leader politique pour ne pas interférer dans le processus démocratique. Il avertit d’ailleurs qu’une « rupture du système démocratique ou de la Constitution », serait une « erreur » pour le pays.


    Le départ du commandant de la Garde suisse - Enfin, le pape François a tenu personnellement à faire taire les rumeurs concernant le non-renouvellement du mandat du commandant de la Garde suisse, Daniel Anrig. Ce départ est un changement « tout à fait normal » qui n'a rien de remarquable. Il réfute les accusations selon lesquelles il aurait jugé l’homme trop autoritaire ou son nouveau logement rénové trop luxueux,  rappelant en outre que le commandant est père de quatre enfants. Il loue le colonel Anrig qu’il estime être une excellente personne et un bon catholique qui n'a rien à se reprocher.
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    Le Pape François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant Empty Re: Le Pape François à la Nacion : le chemin synodal va de l'avant

    Message par Invité Mer 10 Déc 2014 - 7:38

    Divorcés remariés, mariage homosexuel... Le Pape se confie au quotidien La Nacion
    Dans un long entretien au quotidien argentin La Nacion, François revient sur les sujets clés du moment. Extraits.

    Dans une longue interview, tellement longue qu'elle est parue en plusieurs articles, le pape François a tout récemment répondu aux questions tous azimuts, pour le quotidien La Nacion, d'une journaliste argentine, auteur notamment du livre François, vie et révolution. Aleteia a traduit pour vous quelques extraits clés de ces échanges.

    Divorcés remariés : « Quelle porte peut-on leur ouvrir ? »


    Dans le discours final, j’ai dit cette chose intéressante : on n’a touché à aucun point de la doctrine de l’Église sur le mariage. Dans le cas des divorcés remariés, nous nous demandons : que fait-on avec eux ? Quelle porte peut-on leur ouvrir ? Il y a une préoccupation pastorale : va-t-on leur donner la communion ? Leur donner la communion n’est pas une solution. Cela, seul, n’est pas la solution. La solution, c’est l’intégration. La vérité, c’est qu’ils ne sont pas excommuniés. Mais ils ne peuvent pas être parrain de baptême, Ils ne peuvent pas faire la lecture à la messe, ils ne peuvent pas donner la communion, pas enseigner le catéchisme… Il y a sept choses qu’ils ne peuvent pas faire : tenez, j’ai la liste ici ! (…) On a l’impression qu’ils sont excommuniés ! Alors, [peut-être faudrait-il] ouvrir un peu plus la porte. Pourquoi ne peuvent-ils pas être parrains ? « Mais non, voyons, quel témoignage vont-ils donner à leur filleul !? » [Ils donneront] le témoignage d’un homme et d’une femme  qui disent : « Regarde, mon cher, je me suis trompé, j’ai glissé sur ce point, mais je crois que le Seigneur m’aime, je veux suivre Dieu, le péché ne m’a pas vaincu, je vais de l’avant » (…) Si c’est un de ces hommes politiques, escroc et corrompu, mais marié régulièrement à l’Église, qui est choisi comme parrain, alors on l’accepte ? Quel témoignage donnera-t-il à son filleul ? Un témoignage de corruption ? Nous devons sans doute changer un peu les choses…

    Kasper et la communion aux divorcés remariés : « Faisons des hypothèses »


    Dans son intervention de février dernier (…) Kasper a émis des hypothèses (le Pape rappelle également que le texte du cardinal comprenait cinq chapitres, dont quatre, « ouverts et profonds », concernaient les finalités du mariage et un seulement la question des divorcés remariés, qui font partie de l’Église). Il n’a rien vraiment proposé. Que s’est-il passé ? Quelques théologiens se sont épouvantés devant ces hypothèses et ont préféré se « cacher la tête ». Ce que Kasper a dit, c’est : faisons des hypothèses. Il a ouvert le champ [de la réflexion]. [Ces théologiens ont dit] : la communion, jamais. Mais la communion spirituelle, si ! Mais dites-moi : ne faut-il pas être en état de grâce pour recevoir la communion spirituelle ? C’est pour cela [d’ailleurs] que le point concernant la communion spirituelle n’a pas recueilli le nombre de voix nécessaire (les deux tiers, ndlr) dans la relatio sinodi : ils [les pères synodaux] n’étaient pas d’accord entre eux.

    Synode : « Personne n’a parlé de mariage homosexuel »

    Personne n’a parlé de mariage homosexuel durant le synode. Ce dont nous avons parlé, c’est de comment une famille dont un enfant est homosexuel l’éduque, l’élève. Comment aider cette famille à avancer dans cette situation un peu inédite ?  Pendant le synode, il a été question de la famille et des personnes homosexuelles en relation avec leur famille, parce que c’est une réalité que nous rencontrons tout le temps dans les confessionnaux : un père ou une mère avec un fils ou une fille comme cela. Cela m’est arrivé plusieurs fois à Buenos Aires (…) C’est pourquoi nous avons parlé d’« éléments positifs » dans la première relation (relation post disceptationem, ndlr). Mais il s'agit d'un texte intermédiaire.

    Cardinal Burke à l’ordre de Malte : « Je le lui ai proposé bien avant le synode »

    Le cardinal m’a demandé un jour ce qu’il devait faire, étant donné qu’il n’avait pas encore été confirmé dans sa charge (…) Je lui ai dit : « Donnez-moi un peu de temps, parce que le C9 est en train de réfléchir à une restructuration [des organismes] juridique[s] (de la curie, ndlr) ». Je lui ai expliqué que la réflexion était en cours et que rien n’avait encore été décidé. Puis s’est posée la question de l’ordre de Malte, à la tête duquel il fallait un Américain dynamique, qui puisse être à l’aise dans ce milieu. Et j’ai pensé à lui. Je le lui ai proposé bien avant le synode. Et je lui ai dit : cela se fera après le synode, parce que je veux que vous y participiez comme chef de dicastère (Il n’aurait pu le faire comme responsable de l’ordre de Malte). Il m’a beaucoup et vivement remercié, et il a accepté. Je pense que cela lui a plu. C’est un homme qui bouge beaucoup, qui voyage, et là, il aura du travail. Ce n’est donc pas vrai [de dire] que j’ai agi ainsi en raison de son comportement durant le synode.

    Aleteia

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