Les Chinois fêtent Noël, n’en déplaise au Parti !
EGLISES D'ASIE
11.12.2014
« Joyeux Noël ! »
« À chaque approche de la « fête de Noël », les magasins, les restaurants, les hôtels dressent un « arbre de Noël », accrochent des banderoles « Bon Noël », leurs employés portent des « bonnets rouges », les enfants des écoles maternelles font la ronde et chantent devant les « arbres de
Noël », espérant recevoir de leur maître un « cadeau de Noël » ; dans les écoles, des affiches bariolées de couleurs vives « Bal de Noël », « Fête de Noël » occupent les emplacements les plus en vue ; les réseaux sociaux, les journaux, la télévision, la radio débordent de toutes sortes de
« messages de Noël » ; des dizaines de milliers de « cartes de Noël » et des centaines de millions de « SMS de Noël » virevoltent dans le ciel ; on ponctue les rencontres de « Joyeux Noël » ; la « nuit de paix », les gens se retrouvent pour se promener dans les rues et s’attardent en flâneries. »
« Fête de la sainte Nativité » dans les écoles
« Le plus déplorable est que dans les écoles maternelles, les écoles primaires et secondaires, les enseignants partagent avec les enfants la
« fête de la sainte Nativité », dressent des « sapins de la naissance de
Jésus », distribuent des « cadeaux de la naissance de Jésus », confectionnent des « cartes de vœux de la naissance de Jésus », et ainsi imperceptiblement ils sèment dans l’âme d’enfants dénuée de capacité de discernement entre différentes cultures et de choix religieux les graines d’une culture importée de l’extérieur et d’une religion allogène. »
« L'absence totale de valeurs »
Terminons par cette analyse des causes, à laquelle on ne peut que souscrire sans y changer un iota :
« (…) La perte de tout modèle éthique, la dégringolade de la moralité, le manque de sincérité, un niveau de culture insuffisant poussent les Chinois à rechercher un havre de paix pour leur corps et leur âme ; la perturbation mentale provoquée par une modernité qui « désenchante » à laquelle s’ajoute l’absence totale de valeurs ont également incité les gens à redécouvrir le sens d’une vie religieuse ; et par ailleurs, la fête de Noël est orchestrée et utilisée par les fabricants et les commerçants comme un évènement commercial majeur pour les bénéfices. »
Lire l’intégralité de l’article sur le site d’information des Missions Étrangères de Paris, Églises d’Asie.
Légende photo : Devant un grand magasin à Shanghaï.
sources: EGLISES D'ASIE
Dans la Chine communiste, les « Joyeux Noël ! » s’affichent ostensiblement dans les rues commerçantes. « Un défi sérieux » selon l’Académie chinoise des sciences sociales qui y voit « une nouvelle avancée de la christianisation »
EGLISES D'ASIE
11.12.2014
Eglises d'As
Cette année ne fera pas exception : dans les grandes villes du pays, les magasins et les artères commerçantes seront pavoisés aux couleurs de Noël. Effigies du Père Noël, sapins de Noël et Christmas carols satureront l’espace. Démarche purement commerciale, diront les uns, attrait culturel pour une certaine modernité associée à l’Occident, diront les autres.
« La frénésie de Noël »
Au sein des instances intellectuelles proches du pouvoir, cet attrait pour la fête de Noël est vu avec circonspection, voire une franche hostilité. Elle serait en effet contraire à l’esprit patriotique prôné par les dirigeants du pays. En mai, l’Académie chinoise des sciences sociales publiait un Livre bleu détaillant les « défis les plus sérieux » se posant au pays. Quatre d’entre eux étaient listés, à savoir l’exportation par les nations occidentales des idéaux démocratiques, l’hégémonie culturelle occidentale, la dissémination de l’information via Internet et les infiltrations religieuses.
Dans l’article publié par Églises d’Asie, on lira l’analyse que fait un groupe de dix doctorants de ce qu’ils dénoncent comme étant « la frénésie de Noël », et leur appel aux Chinois à prendre leur distance avec celle-ci. Selon eux, l’engouement pour Noël en Chine manifeste une perte de la primauté de « l’âme culturelle chinoise » et un naufrage de la subjectivité culturelle chinoise ; ils invitent leurs compatriotes à la plus grande vigilance face à ce qu’ils perçoivent comme « une nouvelle avancée de la "christianisation" » de leur pays.
Note d’Aleteia : Relevons à ce propos, entre autres passages savoureux, ces extraits montrant que les Chinois ne disent pas « Joyeuses fêtes ! » comme c’est aujourd’hui devenu la règle dans la très laïque France, mais « Joyeux Noël ! », et même que l’on célèbre la « fête de la sainte Nativité » dans les écoles ! Vous imaginez, en France ?!
Morceaux choisis :
« Joyeux Noël ! »
« À chaque approche de la « fête de Noël », les magasins, les restaurants, les hôtels dressent un « arbre de Noël », accrochent des banderoles « Bon Noël », leurs employés portent des « bonnets rouges », les enfants des écoles maternelles font la ronde et chantent devant les « arbres de
Noël », espérant recevoir de leur maître un « cadeau de Noël » ; dans les écoles, des affiches bariolées de couleurs vives « Bal de Noël », « Fête de Noël » occupent les emplacements les plus en vue ; les réseaux sociaux, les journaux, la télévision, la radio débordent de toutes sortes de
« messages de Noël » ; des dizaines de milliers de « cartes de Noël » et des centaines de millions de « SMS de Noël » virevoltent dans le ciel ; on ponctue les rencontres de « Joyeux Noël » ; la « nuit de paix », les gens se retrouvent pour se promener dans les rues et s’attardent en flâneries. »
« Fête de la sainte Nativité » dans les écoles
« Le plus déplorable est que dans les écoles maternelles, les écoles primaires et secondaires, les enseignants partagent avec les enfants la
« fête de la sainte Nativité », dressent des « sapins de la naissance de
Jésus », distribuent des « cadeaux de la naissance de Jésus », confectionnent des « cartes de vœux de la naissance de Jésus », et ainsi imperceptiblement ils sèment dans l’âme d’enfants dénuée de capacité de discernement entre différentes cultures et de choix religieux les graines d’une culture importée de l’extérieur et d’une religion allogène. »
« L'absence totale de valeurs »
Terminons par cette analyse des causes, à laquelle on ne peut que souscrire sans y changer un iota :
« (…) La perte de tout modèle éthique, la dégringolade de la moralité, le manque de sincérité, un niveau de culture insuffisant poussent les Chinois à rechercher un havre de paix pour leur corps et leur âme ; la perturbation mentale provoquée par une modernité qui « désenchante » à laquelle s’ajoute l’absence totale de valeurs ont également incité les gens à redécouvrir le sens d’une vie religieuse ; et par ailleurs, la fête de Noël est orchestrée et utilisée par les fabricants et les commerçants comme un évènement commercial majeur pour les bénéfices. »
Lire l’intégralité de l’article sur le site d’information des Missions Étrangères de Paris, Églises d’Asie.
Légende photo : Devant un grand magasin à Shanghaï.
sources: EGLISES D'ASIE