Exclusif : Marthe Robin, ce qu'elle leur a dit
ELISABETH DE BAUDOÜIN (395)
10.02.2015
Voici un livre sur lequel les amis de Marthe Robin vont fondre comme sur un trésor ! Et quel trésor : Ce que Marthe leur a dit, à paraitre le 5 mars aux éditions de l’Emmanuel, rassemble plus de 300 extraits d’entretiens inédits, entre la mystique de Châteauneuf de Galaure et quelques uns parmi les milliers de personne venues la visiter.
C’est parce que les paroles ou les conseils de cette« femme du Verbe », peuvent continuer à faire du bien, que le père Peyrous, postulateur de sa cause de béatification et Marie-Thérèse Gille, copostulatrice, ont publié ce livre. Il permet – notamment – à ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer cette femme de Dieu « si simple, si vraie, si spontanée », d’entrer dans sa chambre, de s’assoir un moment auprès d’elle, et de recevoir des lumières inattendues. Bienvenue chez Marthe, à travers une sélection d’extraits :
Un couple vient rendre visite à Marthe. Après avoir parlé de leur souffrance de ne pouvoir avoir d’enfant et de tous les traitements tentés sans résultats, ils lui demandent d’intercéder auprès de Marie pour obtenir un enfant. Marthe les invite à se mettre à genoux. Ils prient ensemble un Je vous salue Marie et elle leur dit :
« Tous ces enfants qui n’ont pas de maman, qui n’ont pas de papa, vous ne trouvez pas que ce serait beau, que ce serait un dépassement pour vous ? Allez repenser à cela devant la Sainte Vierge, je penserai à vous, je vous porterai, vous verrez, tout ira bien, je serai avec vous. Maintenant vous pouvez aller ».
Dès cet instant, les craintes de ce couple au sujet de l’adoption tombent : « Nous avons su au plus profond de nous-mêmes que nous devions adopter. Aujourd’hui nous avons deux petits Coréens qui nous comblent et qui, semble-t-il, sont heureux, eux aussi, d’avoir trouvé une maman et un papa ».
Mme V. accompagne sa sœur chez Marthe en 1978. Elle est très inquiète pour son mari qui est en profonde dépression, mais elle n’a pas prévu de parler à Marthe. Quand sa sœur sort de la chambre, cette dernière lui dit : « Marthe t’attend ». Très étonnée, elle entre chez Marthe, et fond aussitôt en larmes. Marthe la fait parler, la rassure au sujet de son mari, puis lui demande des nouvelles de ses six enfants. Sa fille Marie, 14 ans, ne travaille pas. Marthe lui
dit : « Si vous la mettiez dans notre école ? ». « Mon mari ne voudra jamais. » « Oh, les choses peuvent changer. » Au moment de partir, Marthe lui dit : « Je prierai pour vous et pour toute votre famille ». Le mari a guéri, la fille est entrée à Châteauneuf ; et elle a appris à l’école « une colonne vertébrale intellectuelle et spirituelle ».
À un membre de Foyer qui lui a parlé de deux couples qui se sont mariés, mais qui attendaient un enfant avant leur mariage, Marthe répond : « Il vaut bien mieux qu’ils l’aient gardé. Ils acceptent de subir les conséquences de leur acte. La miséricorde de Dieu est grande. Bien pires celles qui se font avorter ou prennent la pilule. Une femme qui a avorté en souffre toujours. Elle est toujours ligotée dans son corps, sa sensibilité, son esprit, son cœur. Elle le ressent dans son être tout entier, cela la suit tout le temps ».
Un membre de Foyer doit aller en Angleterre malgré une grosse fatigue. Marthe lui dit : « Le premier trajet en train : prenez une Première classe. Puis l’avion. Ne vous inquiétez pas du prix ».
Marcelle G. est mariée à un militaire en Algérie. Au moment de l’indépendance, en 1962, son mari, inquiet de l’évolution de la situation, l’envoie en France avec son fils. Il doit la rejoindre, mais il disparaît et elle n’a plus aucune nouvelle de lui. Des religieuses lui proposent une place de surveillante dans un collège de jeunes filles, à Bourg-en-Bresse. À Noël 1962, elle vient faire une retraite à Châteauneuf et va voir Marthe. Avant qu’elle n’ait rien confié, Marthe lui dit :
BONNES FEUILLES. Bienvenue dans la chambre de Marthe Robin, à travers un choix de témoignages inédits, à paraître bientôt.
ELISABETH DE BAUDOÜIN (395)
10.02.2015
DR
Voici un livre sur lequel les amis de Marthe Robin vont fondre comme sur un trésor ! Et quel trésor : Ce que Marthe leur a dit, à paraitre le 5 mars aux éditions de l’Emmanuel, rassemble plus de 300 extraits d’entretiens inédits, entre la mystique de Châteauneuf de Galaure et quelques uns parmi les milliers de personne venues la visiter.
C’est parce que les paroles ou les conseils de cette« femme du Verbe », peuvent continuer à faire du bien, que le père Peyrous, postulateur de sa cause de béatification et Marie-Thérèse Gille, copostulatrice, ont publié ce livre. Il permet – notamment – à ceux qui n’ont pas eu la chance de rencontrer cette femme de Dieu « si simple, si vraie, si spontanée », d’entrer dans sa chambre, de s’assoir un moment auprès d’elle, et de recevoir des lumières inattendues. Bienvenue chez Marthe, à travers une sélection d’extraits :
Adoption
Un couple vient rendre visite à Marthe. Après avoir parlé de leur souffrance de ne pouvoir avoir d’enfant et de tous les traitements tentés sans résultats, ils lui demandent d’intercéder auprès de Marie pour obtenir un enfant. Marthe les invite à se mettre à genoux. Ils prient ensemble un Je vous salue Marie et elle leur dit : « Tous ces enfants qui n’ont pas de maman, qui n’ont pas de papa, vous ne trouvez pas que ce serait beau, que ce serait un dépassement pour vous ? Allez repenser à cela devant la Sainte Vierge, je penserai à vous, je vous porterai, vous verrez, tout ira bien, je serai avec vous. Maintenant vous pouvez aller ».
Dès cet instant, les craintes de ce couple au sujet de l’adoption tombent : « Nous avons su au plus profond de nous-mêmes que nous devions adopter. Aujourd’hui nous avons deux petits Coréens qui nous comblent et qui, semble-t-il, sont heureux, eux aussi, d’avoir trouvé une maman et un papa ».
Soucis familiaux
Mme V. accompagne sa sœur chez Marthe en 1978. Elle est très inquiète pour son mari qui est en profonde dépression, mais elle n’a pas prévu de parler à Marthe. Quand sa sœur sort de la chambre, cette dernière lui dit : « Marthe t’attend ». Très étonnée, elle entre chez Marthe, et fond aussitôt en larmes. Marthe la fait parler, la rassure au sujet de son mari, puis lui demande des nouvelles de ses six enfants. Sa fille Marie, 14 ans, ne travaille pas. Marthe luidit : « Si vous la mettiez dans notre école ? ». « Mon mari ne voudra jamais. » « Oh, les choses peuvent changer. » Au moment de partir, Marthe lui dit : « Je prierai pour vous et pour toute votre famille ». Le mari a guéri, la fille est entrée à Châteauneuf ; et elle a appris à l’école « une colonne vertébrale intellectuelle et spirituelle ».
Avortement
À un membre de Foyer qui lui a parlé de deux couples qui se sont mariés, mais qui attendaient un enfant avant leur mariage, Marthe répond : « Il vaut bien mieux qu’ils l’aient gardé. Ils acceptent de subir les conséquences de leur acte. La miséricorde de Dieu est grande. Bien pires celles qui se font avorter ou prennent la pilule. Une femme qui a avorté en souffre toujours. Elle est toujours ligotée dans son corps, sa sensibilité, son esprit, son cœur. Elle le ressent dans son être tout entier, cela la suit tout le temps ».
Douceur
Un membre de Foyer doit aller en Angleterre malgré une grosse fatigue. Marthe lui dit : « Le premier trajet en train : prenez une Première classe. Puis l’avion. Ne vous inquiétez pas du prix ».
Consolation d’une veuve de guerre
Marcelle G. est mariée à un militaire en Algérie. Au moment de l’indépendance, en 1962, son mari, inquiet de l’évolution de la situation, l’envoie en France avec son fils. Il doit la rejoindre, mais il disparaît et elle n’a plus aucune nouvelle de lui. Des religieuses lui proposent une place de surveillante dans un collège de jeunes filles, à Bourg-en-Bresse. À Noël 1962, elle vient faire une retraite à Châteauneuf et va voir Marthe. Avant qu’elle n’ait rien confié, Marthe lui dit :- « Précédent
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