Pape François : le signe de croix, c’est élémentaire !
ELISABETH DE BAUDOÜIN (399)
12.02.2015
« La première chose que la maman doit enseigner à son enfant, c’est à faire le signe de croix. »
C’est l’un des conseils que le Pape a donné, lors de sa visite pastorale à la paroisse romaine de Saint-Michel-Archange à Pietralata, dans le nord-est de la ville, le 8 février 2015. Il a par ailleurs confié sa « souffrance » de constater que « parfois, même dans les villes, des enfants chrétiens ne savent pas faire le signe de croix ».
Or, le signe de croix est fondamental. Il contient en effet symboliquement les trois grands mystères de la vie chrétienne : le mystère de la Trinité (un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit), celui de l’Incarnation du Fils, Dieu fait homme ; et celui de la Rédemption, c'est-à-dire du rachat de l’humanité par la Passion du Fils et sa mort sur la croix.
Fait avec foi, c'est-à-dire adhésion de l’intelligence à ce que l’on dit et fait, le signe de croix est une véritable profession de foi en ces trois mystères. Il nous relie instantanément à la Passion et la mort du Christ, à travers l’instrument majeur de son supplice : ces deux morceaux de bois qu’Il a dû porter, sur lesquels Il a été cloué et où Il a agonisé jusqu’à la mort, pour que l’homme soit sauvé.
Fait avec amour, c’est un geste de reconnaissance envers le Christ ; et de communion avec nos frères chrétiens crucifiés, encore aujourd’hui, en haine de la foi et du Christ.
À l’Île Bouchard, la Vierge a enseigné aux enfants qu’on ne se « signe » pas n’importe comment : elle l’a fait très lentement. « Elle a voulu nous dire que c’est une grande et belle prière », a témoigné l’une des voyantes.
L’Église a toujours encouragé à lui donner, comme tel, une place importante dans la vie chrétienne.
« Le chrétien commence sa journée et la termine par un signe de croix », dit le Catéchisme de l’Église catholique (§2157). Ce qui n’exclut pas sa place tout au long du jour : au début et/ou à la fin d’une action ou d’une prière, devant une église ou un calvaire, lors d’une tentation… Sans oublier la petite croix, plus discrète, que l’on trace sur les personnes ou les objets, en signe de bénédiction : enfant qui part à l’école, malade sur son lit d’hôpital, pain avant de le rompre…
Autant de gestes qui relient au Christ, Sauveur des hommes.
C’est même la première chose qu’une maman doit apprendre à son enfant, affirme le Pape.
Le commentaire d’Aleteia.
ELISABETH DE BAUDOÜIN (399)
12.02.2015
William ALIX/CIRIC
« La première chose que la maman doit enseigner à son enfant, c’est à faire le signe de croix. »
C’est l’un des conseils que le Pape a donné, lors de sa visite pastorale à la paroisse romaine de Saint-Michel-Archange à Pietralata, dans le nord-est de la ville, le 8 février 2015. Il a par ailleurs confié sa « souffrance » de constater que « parfois, même dans les villes, des enfants chrétiens ne savent pas faire le signe de croix ».
Profession de foi
Or, le signe de croix est fondamental. Il contient en effet symboliquement les trois grands mystères de la vie chrétienne : le mystère de la Trinité (un seul Dieu en trois personnes : le Père, le Fils et le Saint Esprit), celui de l’Incarnation du Fils, Dieu fait homme ; et celui de la Rédemption, c'est-à-dire du rachat de l’humanité par la Passion du Fils et sa mort sur la croix.
Fait avec foi, c'est-à-dire adhésion de l’intelligence à ce que l’on dit et fait, le signe de croix est une véritable profession de foi en ces trois mystères. Il nous relie instantanément à la Passion et la mort du Christ, à travers l’instrument majeur de son supplice : ces deux morceaux de bois qu’Il a dû porter, sur lesquels Il a été cloué et où Il a agonisé jusqu’à la mort, pour que l’homme soit sauvé.
Fait avec amour, c’est un geste de reconnaissance envers le Christ ; et de communion avec nos frères chrétiens crucifiés, encore aujourd’hui, en haine de la foi et du Christ.
Grande et belle prière
À l’Île Bouchard, la Vierge a enseigné aux enfants qu’on ne se « signe » pas n’importe comment : elle l’a fait très lentement. « Elle a voulu nous dire que c’est une grande et belle prière », a témoigné l’une des voyantes.
L’Église a toujours encouragé à lui donner, comme tel, une place importante dans la vie chrétienne.
« Le chrétien commence sa journée et la termine par un signe de croix », dit le Catéchisme de l’Église catholique (§2157). Ce qui n’exclut pas sa place tout au long du jour : au début et/ou à la fin d’une action ou d’une prière, devant une église ou un calvaire, lors d’une tentation… Sans oublier la petite croix, plus discrète, que l’on trace sur les personnes ou les objets, en signe de bénédiction : enfant qui part à l’école, malade sur son lit d’hôpital, pain avant de le rompre…
Autant de gestes qui relient au Christ, Sauveur des hommes.