Pape François : « Ne prétendez pas être saint, Dieu ne pardonne pas l'hypocrisie »
RADIO VATICAN
04.03.2015
Si on « apprend à faire le bien », Dieu « pardonne généreusement » chaque péché. Ce qu’Il ne pardonne pas, c’est l’hypocrisie, la « prétendue sainteté », comme l’a affirmé le pape François dans son homélie mardi matin, lors de la messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican.
Aux faux saints, qui même au Ciel se préoccupent davantage de l’apparence que de l’être, s'opposent les pêcheurs sanctifiés, qui au-delà du mal fait ont appris à « faire » un bien plus grand : il n’y a pas de doute sur qui préfère Dieu, assure le Souverain Pontife.
Les paroles de la lecture du livre du prophète Isaïe, explique-t-il, sont un impératif, mais aussi une « invitation » qui vient directement de Dieu : « Cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien », en défendant la veuve et l’orphelin, autrement dit « ceux dont personne ne se rappelle », lâche le Pape, parmi lesquels il y a aussi « les personnes âgées abandonnées, les enfants qui ne vont pas à l’école »et ceux « qui ne savent pas faire le signe de croix ». Derrière cet impératif, il y a l’invitation de toujours à la conversion.
« La saleté du cœur ne s’enlève pas comme une tache, en allant chez le teinturier,image François. Elle s’ôte en “faisant” : en prenant une route différente de celle du mal, en faisant le bien. Comment ? En portant secours à l’oppressé, en rendant justice à l’orphelin, en défendant la cause de la veuve. »
La promesse d’un cœur lavé, c’est-à-dire pardonné, vient de Dieu Lui-même, qui ne tient pas la comptabilité des péchés de ceux qui aiment concrètement leur prochain. « Le Seigneur pardonne toujours tout, explique le Saint-Père. Mais si vous voulez être pardonnés, il faut prendre la route du bien. »
« Nous sommes tous rusés, poursuit encore le Pape, et nous trouvons toujours une route qui n’est pas la bonne, celle pour sembler plus justes que ce que nous sommes. » Il s’agit de la « route de l’hypocrisie », selon François, se réfèrant à l’Évangile du jour, qui décrit « ceux qui disent les choses justes, mais font le contraire ».
Ces personnes font « semblant de se convertir, leur cœur est un mensonge, conclut le Souverain Pontife.
Leur cœur n’appartient pas au Seigneur, mais au père du mensonge, à Satan. C’est cela la “prétendue sainteté”. Jésus préférait mille fois les pécheurs à ces personnes.
Pourquoi ? Les pécheurs disaient la vérité sur eux-mêmes ».
En référence à l’Évangile du jour, le Pape a appelé à ne pas suivre la « route de l’hypocrisie ».
RADIO VATICAN
04.03.2015
radiovaticana
Si on « apprend à faire le bien », Dieu « pardonne généreusement » chaque péché. Ce qu’Il ne pardonne pas, c’est l’hypocrisie, la « prétendue sainteté », comme l’a affirmé le pape François dans son homélie mardi matin, lors de la messe dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, au Vatican.
Aux faux saints, qui même au Ciel se préoccupent davantage de l’apparence que de l’être, s'opposent les pêcheurs sanctifiés, qui au-delà du mal fait ont appris à « faire » un bien plus grand : il n’y a pas de doute sur qui préfère Dieu, assure le Souverain Pontife.
Les paroles de la lecture du livre du prophète Isaïe, explique-t-il, sont un impératif, mais aussi une « invitation » qui vient directement de Dieu : « Cessez de faire le mal, apprenez à faire le bien », en défendant la veuve et l’orphelin, autrement dit « ceux dont personne ne se rappelle », lâche le Pape, parmi lesquels il y a aussi « les personnes âgées abandonnées, les enfants qui ne vont pas à l’école »et ceux « qui ne savent pas faire le signe de croix ». Derrière cet impératif, il y a l’invitation de toujours à la conversion.
« La saleté du cœur ne s’enlève pas comme une tache, en allant chez le teinturier,image François. Elle s’ôte en “faisant” : en prenant une route différente de celle du mal, en faisant le bien. Comment ? En portant secours à l’oppressé, en rendant justice à l’orphelin, en défendant la cause de la veuve. »
La promesse d’un cœur lavé, c’est-à-dire pardonné, vient de Dieu Lui-même, qui ne tient pas la comptabilité des péchés de ceux qui aiment concrètement leur prochain. « Le Seigneur pardonne toujours tout, explique le Saint-Père. Mais si vous voulez être pardonnés, il faut prendre la route du bien. »
« Nous sommes tous rusés, poursuit encore le Pape, et nous trouvons toujours une route qui n’est pas la bonne, celle pour sembler plus justes que ce que nous sommes. » Il s’agit de la « route de l’hypocrisie », selon François, se réfèrant à l’Évangile du jour, qui décrit « ceux qui disent les choses justes, mais font le contraire ».
Ces personnes font « semblant de se convertir, leur cœur est un mensonge, conclut le Souverain Pontife.
Leur cœur n’appartient pas au Seigneur, mais au père du mensonge, à Satan. C’est cela la “prétendue sainteté”. Jésus préférait mille fois les pécheurs à ces personnes.
Pourquoi ? Les pécheurs disaient la vérité sur eux-mêmes ».