04 avril 2015
Il est descendu aux enfers
Dans son ouvrage Bonne Nouvelle aux défunts, préfacé par Mgr Roland Minnerath, évêque de Dijon, Françoise Breynaert (titulaire d'une maîtrise en patristique à Strasbourg et un doctorat de théologie à Rome) se penche sur la prédication de Notre-Seigneur aux défunts. «Le Christ est descendu dans la profondeur de la mort afin que “les morts entendent la voix du Fils de l'Homme et que ceux qui l'auront entendue vivent" (Jn 5,25). »
À l’heure de la mort, les défunts, y compris les non-chrétiens, rencontrent « le Fils de l’homme ». En 1992, le catéchisme de l’Église catholique a rappelé cette vérité :
« La descente aux enfers est l'accomplissement, jusqu'à la plénitude, de l'annonce évangélique du salut. Elle est la phase ultime de la mission messianique de Jésus » (CEC 634).
Elle estime ainsi que le dialogue inter-religieux peut sereinement s’appuyer sur la présence universelle de l’Esprit Saint qui inspire à tout homme le bien et conduit vers le Christ, sans pour autant verser dans le relativisme.
"Les morts entendent la voix du Christ (Jn 5,25 ; 1 P 3-4). La rencontre avec le Christ est une évangélisation, une bonne nouvelle, un échange vital. [...]Nous savons que les actes humains sont aussi stimulés (en bien ou en mal) par des "habitus". La rencontre avec le Christ fait donc apparaître ces habitus : c'est un jugement.Les actes bons que l'homme aura faits durant sa vie auront laissé leur marque [...]. Inversement, les actes mauvais auront laissé leur marque [...].C'est pourquoi la Bonne Nouvelle aux morts est inséparable de tout ce qui concerne le bien et le mal, la loi [...]. C'est une question d'amour."
Posté le 4 avril 2015 à 07h27 par Michel Janva