Voici le témoignage d'un prêtre Libanais pro Israëlien qui a reçu la révélation de l'Apocalypse le 13 Mai 1970.
Pour commencer voici son témoignage :
Comment Jésus révéla l’énigme
Le 13 Mai 1970, Jésus m’apparut à Beyrouth (Liban) pour me révéler l’identité de la Bête. Mais avant cette vision -de longues années durant- beaucoup de visions m’avaient préparé à cette bouleversante révélation. En voici les plus importantes:
Jésus m’apparut en 1968 pour me demander:
« J’ai à te révéler un secret qui t’attirera beaucoup d’ennemis: Pour moi, acceptes-tu? » Je répondis spontanément: « Oui ». Il m’embrassa chaleureusement puis disparut.
Quelques mois plus tard, Il m’apparut encore et reprit:
« Mais d’abord, je veux savoir si tu es fanatique ». Sur l’instant, je ne sus que répondre. Enfin, je balbutiai: « Si être fanatique c’est croire en Toi aveuglément, ce n’est pas le cas. Je sais pourquoi je crois en Toi. C’est en connaissance de cause que je Te suis ». Il me fixa, ne répondit pas, puis disparut.
Toutefois, des années plus tard, je compris que Jésus se référait tout particulièrement au fanatisme des Chrétiens à l’égard de l’Islam et des Musulmans.
Quelques mois plus tard, Jésus me dit:
« Beaucoup de ceux qui font le signe de la croix sur le visage refuseront mes prophéties bibliques. Ils prétendent croire à la Bible, mais n’en tiennent aucun compte. Et toi, tu feras tomber les masques ». Je ne compris pas, sur le champ, ce que Jésus voulait dire par là.
Le 28 avril 1969, le Seigneur me dit:
« Dis-leur: Celui qui dira Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, verra en son âme Celui qui lui révélera la vérité » (voir Isaïe 6,3 et Matthieu 21,9).
Le 4 mai 1969, j’étais au couvent du Saint Sauveur près de Sidon, au Sud du Liban. J’eus alors la vision suivante durant la sieste: La Bible était ouverte au chapitre 10 de l’Apocalypse, le verset suivant se détachant nettement en langue française:
« Il te faut DE NOUVEAU prophétiser contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois » (Apocalypse 10,11)
Les mots « DE NOUVEAU » apparurent en lettres majuscules et scintillaient rythmiquement avec les battements de mon coeur comme s’il y était lié. Puis un bras droit de lumière apparut, puissant, pointant de l’index sur ma poitrine, et une voix très puissante me dit en arabe: « Cette mission t’est confiée à toi! ». À ce moment, j’entendais le téléphone sonner. La Voix me dit: « Ce téléphone est pour toi. On te demande de Beyrouth. Que ce soit un signe que c’est Moi qui te parle ». Je ne me suis pas levé pour répondre. Étant hôte dans ce couvent, il appartenait à quelque moine de répondre. Et le téléphone continua à sonner pendant longtemps.
J’ignorais tout de l’Apocalypse, l’ayant lu deux fois, depuis longtemps, sans rien y comprendre. Je n’avais rien retenu de son contenu et il ne m’attirait pas. Il appartenait à d’autres savants de l’expliquer. Je me suffisais des livres de l’Ancien Testament, des prophéties messianiques, des Évangiles et des paroles claires de Jésus qui s’y trouvent. Comme la plupart des gens, même parmi les prêtres, je n’étais pas attiré vers l’Apocalypse à cause des mystérieux symboles qui s’y trouvent et qui découragent la plupart des lecteurs.
Néanmoins, cette vision me bouleversa. J’ouvris la Bible sur le champ au chapitre 10 de l’Apocalypse. Je fus profondément ému en retrouvant ce verset au même endroit que je venais de voir en vision, à la différence que les mots « de nouveau » n’étaient pas en majuscules. Je ne savais que penser: « C’est peut-être le Diable qui veut me faire croire que je suis quelqu’un d’important », me dis-je. Je pris peur et, saisissant mon chapelet je m’adressai à la Vierge: « Tu es ma Mère; éclaire-moi ». Et je me précipitai vers le jardin pour y prier le chapelet. En traversant le portail vers le jardin, le portier m’interpella: « Père, où étiez-vous? Pourquoi n’avez-vous pas répondu au téléphone? C’est quelqu’un qui vous demandait de Beyrouth ». Saisi par cette interpellation, j’expliquai qu’un moine devait répondre, pas moi. Cette intervention du portier augmenta encore ma perplexité. C’était encore un autre Signe évident d’une intervention céleste.
À cette époque, je ne comprenais pas pourquoi il fallait « de nouveau prophétiser contre… ». Cette vision fut mon premier contact profond avec ce petit Livre. Elle me laissa pourtant détaché de lui et décidé à l’ignorer.
Le 19 avril 1970, Jésus me demanda:
« Pourquoi ai-je envoyé Marie, notre Mère, apparaître à Fatima et non ailleurs? Si tu as de la sagesse, réponds-moi ».
Décontenancé, je ne savais que répondre. Après un moment de réflexion, j’avouai timidement: « Je ne sais pas ».
Alors Jésus reprit gentiment: « Réfléchis encore ».
Me voyant patauger à la recherche d’une réponse, Il me dit en souriant: « Pour la baptiser ».
« Baptiser Fatima!? C’est le nom de la fille du Prophète Muhammad. Serait-ce la conversion des Musulmans? » pensais-je.
« Fatima » est un village du Portugal où la Vierge bénie apparut en 1917, pour donner un message important demeuré secret jusqu’à ce jour. Ce « Secret de Fatima », non révélé par les Papes, et le secret de l’Apocalypse sont les mêmes.
En été 2000, le Pape Jean Paul II prétendait révéler son contenu, mais ce qui fut « révélé » ne fut évidemment pas convaincant pour les clairvoyants.
Le nom de ce village vient de « Fatima », la fille d’un Émir musulman, qui s’est faite baptiser au Portugal au XIIe siècle, durant la « Reconquête » chrétienne du Portugal et de l’Espagne. Morte peu après son mariage, son mari chrétien, le prince Gonzalo Herminguès, donna son nom à ce village où la Sainte Vierge choisit d’apparaître. Ce village est donc le symbole d’un important baptême. Fatima est aussi le nom de la fille du Prophète Muhammad. Elle est particulièrement vénérée par les Chiites qui la considèrent comme la « Mère des Musulmans Chiites ». Fatima représente donc les Musulmans, notamment les Chiites, chers à Dieu à cause de leur lutte légitime contre la Bête de l’Apocalypse. Par cette lutte s’opère le baptême de Fatima, symbole des Musulmans. Notre Mère, Marie, apparut à Fatima pour que le monde entier comprenne que l’engagement musulman contre la Bête est béni par le Ciel. Les Chrétiens, eux-mêmes, doivent passer par ce baptême pour être sauvés.
Par la suite, la Vierge m’apparut pour me dire: « Mon fils, amène-les moi par le Coran ». Ceci m’incita, bien plus tard, à écrire mon livre: « Le Regard de foi sur le Coran ».
Le 12 mai 1970, Jésus m’apparut à la porte du balcon de ma chambre à Beyrouth. J’étais au lit. Il fixait un regard courroucé, le torse bombé, la tête haute, vers le Sud du Liban et dit en arabe: « Je ne tairai pas tes abominations, ô Israël! »
Le 13 mai 1970, Jésus me révéla enfin le secret annoncé de la manière suivante: me réveillant à l’aube, je Le vis comme un homme de Lumière taillé dans du marbre blanc rayonnant, se tenant au chevet de mon lit. Une paix profonde, une assurance et une puissance invincible émanaient de Lui.
Il me dit, parlant à travers moi au monde entier: « Aujourd’hui c’est le 13 Mai, jour de l’apparition de Notre Mère à Fatima (en 1917). Ouvre le chapitre 13 de l’Apocalypse: La Bête c’est Israël! ».
Il disparut aussitôt après m’avoir ainsi confié la clé des mystères apocalyptiques.
J’étais tout seul, et me sentais tout seul face à cette bouleversante révélation; …d’autant plus que j’étais pro-israélien!
« La Bête c’est Israël »?!… Mon Dieu, quelle Parole !!
Pendant que Jésus parlait, un brouhaha infernal tentait de parasiter le Message qui s’infiltrait néanmoins comme un murmure à mes oreilles. Toutefois, cette intervention satanique s’arrêta subitement, et j’entendis clairement et nettement les paroles: « Ouvre le chapitre 13 de l’Apocalypse: La Bête c’est Israël ». Cette vision ne dura qu’une minute à peine, mais elle bouleversa toute ma vie… comme autrefois celle de Paul sur la route de Damas (Actes 9).
Après la vision, je me levai abasourdi et ouvris la Bible au chapitre 13 de l’Apocalypse. J’espérais ne pas y trouver de Bête, d’autant plus que j’avais de la sympathie pour Israël; je le considérais sauveur des Chrétiens contre les Musulmans.
Je fus choqué d’y trouver effectivement « une Bête à sept têtes et dix cornes ». La Bête reçut un « pouvoir immense… elle était atteinte d’une plaie mortelle mais cette plaie mortelle avait été guérie. Alors, émerveillée, la terre entière suivit la Bête » (Apocalypse 13,3), jugeant que nul ne pouvait se mesurer à elle: « Qui égale la Bête, et qui peut lutter contre elle? » (Apocalypse 13,4). Seuls les élus de Dieu la combattront, ceux dont « le nom est inscrit dans le Livre de vie de l’Agneau égorgé (Jésus) » (Apocalypse 13,8). Je vis bien qu’Israël possède ce pouvoir immense, que la « plaie mortelle » en question s’appliquait à la destruction de Jérusalem en l’an 70 ap.J.-C. et, de toute évidence, au crime hitlérien. La grande majorité des hommes -et j’en faisais partie- est effectivement séduite par Israël, estimant que nul ne peut s’attaquer à cet Etat. Seuls les enfants de Fatima lui résistent.
Plus loin, dans le même chapitre, je lus qu’il y a « une autre Bête… au service de la première Bête, elle en établit partout l’empire, amenant la terre et ses habitants à adorer la première Bête dont la plaie mortelle fut guérie… et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête » (Apocalypse 13,11-17). Je déduisis alors que la première Bête étant Israël, la deuxième Bête qui la soutient ne peut être que les U.S.A qui protègent et arment Israël. Je compris encore qui sont ces « ennemis que je m’attirerais » et qui est la « foule de peuples, de nations, de langues et de rois contre qui il me fallait de nouveau prophétiser », puisque le témoignage contre Israël ne se fait plus aujourd’hui comme les Prophètes et Jésus le faisaient autrefois (voir par exemple Isaïe 1,2-4 / Jérémie 2,26-37 / Michée 3,9-14 / Matthieu 23,33-37 / Jean 8,44).
Devant ces détails, j’étais stupéfait; je sentais la réalité du message et son importance. La peur me menaça. Mais pourquoi est-ce moi qui reçois tout ça? Je suis impuissant face à de tels ennemis! Après cette vision et cette lecture, je me sentais comme isolé dans un monde de silence. Une impression de gravité s’abattit sur moi. J’ai éprouvé le besoin de prier, beaucoup et profondément.
Une guerre de pensée se déroula alors en moi: « Je suis un prêtre et, comme tel, je n’ai pas à m’occuper de politique », pensai-je. Mais, d’un autre côté, je réalisais que le phénomène israélien n’était pas que politique puisque Israël refuse de reconnaître Jésus comme le vrai et unique Messie et que, malgré la rupture de la première Alliance (Jérémie 31,31-33), Israël prétend encore avoir un droit divin sur la Palestine, sous prétexte qu’elle demeure la Terre Promise aux Juifs.
Je compris alors que reconnaître à Israël un quelconque droit biblique sur la Palestine signifiait trahir Jésus et représentait un contre-témoignage à son messianisme spirituel et universel. Le problème était donc bien de dimension spirituelle. Il fallait du discernement et de la subtilité pour reconnaître la Bête:
« C’est ici qu’il faut de la finesse! Que l’homme doué de sagesse calcule le chiffre de la Bête, c’est un chiffre d’homme: son chiffre c’est 666″, dit l’Apocalypse (13,18).
Toutes ces pensées m’embarrassèrent beaucoup à cause du courant opposé, puissant et dangereux auquel il fallait faire face. Je compris alors que tel était le secret que Jésus devait me révéler, et qui devait m’attirer des ennemis.
Dans mon coeur, je L’entendis de nouveau me demander: « Pour moi, acceptes-tu? ». J’ai alors re-confirmé mon acceptation, réalisant bien, cette fois, pourquoi « il me fallait de nouveau prophétiser contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois ».
Ceux de mon entourage, ma propre famille, à qui je m’étais ouvert, se dressèrent contre moi, surtout ceux qui m’étaient les plus proches et les plus chers. Cela vint confirmer la mise en garde de Jésus et me fit méditer sur ce qu’Il avait dit aux Apôtres: « On aura pour ennemis les gens de sa famille » (Matthieu 10,36).
J’ignorais que ces difficultés n’étaient que le début d’un long combat. De fait, la haine grandit à mon égard quand j’ai révélé ce que le Seigneur me dit en arabe le 15 mai 1970: « Attention de te souiller les mains avec le sang du Palestinien: Moi et lui nous sommes un; Moi qui suis, comme lui, rejeté par les Israéliens ».
Puis tirant vers Lui un homme, Il me dit: « Ne vois-tu pas la ressemblance? ». Les deux visages, en effet, se ressemblaient parfaitement.
J’entrepris, dès lors, de lire et relire maintes fois l’Apocalypse avec un intérêt nouveau, muni de cette Lumière nouvelle. Au fur et à mesure que j’avançais, et à force de relire, les symboles mystérieux devenaient clairs l’un après l’autre. Ainsi, je compris, entre autres, et non sans stupéfaction, que le « nom nouveau » de Jésus, aujourd’hui, est « Palestinien »: « Le vainqueur…Je graverai sur lui le Nom de mon Dieu…et le nom nouveau que Je porte », dit Jésus (Apocalypse 3,12). Et ceci au grand scandale « d’une foule de peuples, de nations, de langues et de rois », chrétiens et chefs religieux compris!
Le dimanche de la Pentecôte de cette même année, le 17 mai, je fus invité, par des membres palestiniens de ma paroisse, à l’exposition du peintre palestinien Ismail Shammout. J’acceptai l’invitation pour faire un premier pas dans le monde palestinien que j’ignorais alors complètement. Là, je fus vivement frappé par un tableau*: Un fedayin palestinien au visage fier et fort, au torse large et nu, les yeux flamboyants de pureté et de justice, debout avec fierté et colère, les mains liées derrière le dos, la lumière se reflétant sur son visage et sa poitrine. Il est entouré de soldats israéliens, debout dans l’ombre autour de lui, leurs armes craintivement braquées sur lui; ils ont une apparence mesquine.
Tout est paradoxal dans ce tableau: il est prisonnier, mais victorieux; ils se croient triomphants, mais paraissent vaincus; il est juge, et eux condamnés. J’ai longuement dévisagé l’homme: c’est le visage de Jésus que j’avais vu à mon balcon regardant avec colère vers le Sud, menaçant Israël. C’est aussi le même visage que j’avais vu depuis deux jours auprès de celui de Jésus, identique au sien. Et, sur le champ, j’entendis la voix du Maître:
« Et c’est ainsi que Je me tins debout, Moi aussi, devant le grand prêtre quand, me défiant, il me demanda si j’étais vraiment le Messie, le Fils de Dieu. Lui ayant répondu affirmativement, avec force et certitude, comme dans ce tableau, il devint rouge de colère avec les siens et ils me condamnèrent à mort ».
J’ai immédiatement voulu avoir de plus amples détails sur ce tableau. Le peintre me dit: « Cet homme représente Mahmoud Hejazi, le premier des « fedayin » à avoir été emprisonné. Il est actuellement encore prisonnier en Palestine dans les geôles israéliennes ».
Deux ans plus tard, j’ai eu la grâce de rencontrer Mahmoud qui venait d’être libéré. Nous nous sommes chaleureusement embrassés. Cela me rappela l’affectueuse étreinte du Seigneur quand j’avais accepté la révélation du secret au prix de persécutions.
De nouveau, le 20 mai 1970, Jésus me dit:
« Oui, le Palestinien est la pierre d’achoppement ».
J’étais, jusqu’alors, complètement indifférent à l’égard du drame palestinien; mais dès lors mon intérêt fut éveillé et j’ai cherché à mieux connaître ce peuple et à comprendre le sens profond de son cri déchirant. J’ai ainsi appris à l’aimer, tel qu’il est, à cause de la grande injustice qui lui est faite, et qui l’identifiait à Jésus.
Beaucoup d’autres initiatives divines me permirent de comprendre le message apocalyptique que je suis aujourd’hui appelé à révéler. Ce qui a été mentionné suffit à un homme de bonne volonté qui désire avoir des données précises sur les faits. J’espère, ainsi, pouvoir contribuer à donner au lecteur de comprendre la situation spirituellement, telle que révélée par Jésus, et non de l’interpréter politiquement d’après les visions des hommes et des médias complices.
Ainsi me fut remise la Clé de l’Apocalypse. Je suis appelé aujourd’hui à expliquer ce « Petit Livre » demeuré si longtemps mystérieux. Aussi, faut-il avoir, comme dit l’Apocalypse, « de la sagesse et de l’intelligence » (Apocalypse 13,18) pour accepter cette Révélation Divine si claire et si simple. Il faut aussi avoir la foi, l’amour de la vérité et de la justice, ainsi que du courage pour aller à contre-courant de la politique pro-israélienne « d’une foule de peuples, de nations, de langues et de rois ».
À partir de cette « Clé », l’on peut enfin ouvrir les « 7 sceaux du petit Livre » et comprendre tout le symbolisme de l’Apocalypse. Le Temps annoncé par l’Apocalypse étant arrivé, Jésus en révéla le mystère afin de sauver les hommes de bonne foi -de toute race et de toute religion et les Juifs eux-mêmes- de l’envoûtement d’Israël.
Il est enfin important de relever deux points qui, tôt ou tard, devront être admis de tous:
C’est pourquoi je ne désire pas paraître comme l’un de ceux qui offrent encore une autre interprétation personnelle de l’Apocalypse. Il m’est demandé d’être informateur et témoin fidèle d’une Révélation divine.
Enfin, Jésus me dit, ce qui fut dit précédemment au prophète Ezéchiel:
« Parle et révèle ces choses à mon peuple. Qu’ils t’écoutent ou ne t’écoutent pas, toi, parle » (Ézéchiel 2).
Vous découvrirez le tableau* sur ce blog :
http://pierre2.net/fr/la-cle-de-lapocalypse/
Pour commencer voici son témoignage :
Comment Jésus révéla l’énigme
Le 13 Mai 1970, Jésus m’apparut à Beyrouth (Liban) pour me révéler l’identité de la Bête. Mais avant cette vision -de longues années durant- beaucoup de visions m’avaient préparé à cette bouleversante révélation. En voici les plus importantes:
Jésus m’apparut en 1968 pour me demander:
« J’ai à te révéler un secret qui t’attirera beaucoup d’ennemis: Pour moi, acceptes-tu? » Je répondis spontanément: « Oui ». Il m’embrassa chaleureusement puis disparut.
Quelques mois plus tard, Il m’apparut encore et reprit:
« Mais d’abord, je veux savoir si tu es fanatique ». Sur l’instant, je ne sus que répondre. Enfin, je balbutiai: « Si être fanatique c’est croire en Toi aveuglément, ce n’est pas le cas. Je sais pourquoi je crois en Toi. C’est en connaissance de cause que je Te suis ». Il me fixa, ne répondit pas, puis disparut.
Toutefois, des années plus tard, je compris que Jésus se référait tout particulièrement au fanatisme des Chrétiens à l’égard de l’Islam et des Musulmans.
Quelques mois plus tard, Jésus me dit:
« Beaucoup de ceux qui font le signe de la croix sur le visage refuseront mes prophéties bibliques. Ils prétendent croire à la Bible, mais n’en tiennent aucun compte. Et toi, tu feras tomber les masques ». Je ne compris pas, sur le champ, ce que Jésus voulait dire par là.
Le 28 avril 1969, le Seigneur me dit:
« Dis-leur: Celui qui dira Saint, Saint, Saint est le Seigneur, le Dieu Tout-Puissant, béni soit Celui qui vient au nom du Seigneur, verra en son âme Celui qui lui révélera la vérité » (voir Isaïe 6,3 et Matthieu 21,9).
Le 4 mai 1969, j’étais au couvent du Saint Sauveur près de Sidon, au Sud du Liban. J’eus alors la vision suivante durant la sieste: La Bible était ouverte au chapitre 10 de l’Apocalypse, le verset suivant se détachant nettement en langue française:
« Il te faut DE NOUVEAU prophétiser contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois » (Apocalypse 10,11)
Les mots « DE NOUVEAU » apparurent en lettres majuscules et scintillaient rythmiquement avec les battements de mon coeur comme s’il y était lié. Puis un bras droit de lumière apparut, puissant, pointant de l’index sur ma poitrine, et une voix très puissante me dit en arabe: « Cette mission t’est confiée à toi! ». À ce moment, j’entendais le téléphone sonner. La Voix me dit: « Ce téléphone est pour toi. On te demande de Beyrouth. Que ce soit un signe que c’est Moi qui te parle ». Je ne me suis pas levé pour répondre. Étant hôte dans ce couvent, il appartenait à quelque moine de répondre. Et le téléphone continua à sonner pendant longtemps.
J’ignorais tout de l’Apocalypse, l’ayant lu deux fois, depuis longtemps, sans rien y comprendre. Je n’avais rien retenu de son contenu et il ne m’attirait pas. Il appartenait à d’autres savants de l’expliquer. Je me suffisais des livres de l’Ancien Testament, des prophéties messianiques, des Évangiles et des paroles claires de Jésus qui s’y trouvent. Comme la plupart des gens, même parmi les prêtres, je n’étais pas attiré vers l’Apocalypse à cause des mystérieux symboles qui s’y trouvent et qui découragent la plupart des lecteurs.
Néanmoins, cette vision me bouleversa. J’ouvris la Bible sur le champ au chapitre 10 de l’Apocalypse. Je fus profondément ému en retrouvant ce verset au même endroit que je venais de voir en vision, à la différence que les mots « de nouveau » n’étaient pas en majuscules. Je ne savais que penser: « C’est peut-être le Diable qui veut me faire croire que je suis quelqu’un d’important », me dis-je. Je pris peur et, saisissant mon chapelet je m’adressai à la Vierge: « Tu es ma Mère; éclaire-moi ». Et je me précipitai vers le jardin pour y prier le chapelet. En traversant le portail vers le jardin, le portier m’interpella: « Père, où étiez-vous? Pourquoi n’avez-vous pas répondu au téléphone? C’est quelqu’un qui vous demandait de Beyrouth ». Saisi par cette interpellation, j’expliquai qu’un moine devait répondre, pas moi. Cette intervention du portier augmenta encore ma perplexité. C’était encore un autre Signe évident d’une intervention céleste.
À cette époque, je ne comprenais pas pourquoi il fallait « de nouveau prophétiser contre… ». Cette vision fut mon premier contact profond avec ce petit Livre. Elle me laissa pourtant détaché de lui et décidé à l’ignorer.
Le 19 avril 1970, Jésus me demanda:
« Pourquoi ai-je envoyé Marie, notre Mère, apparaître à Fatima et non ailleurs? Si tu as de la sagesse, réponds-moi ».
Décontenancé, je ne savais que répondre. Après un moment de réflexion, j’avouai timidement: « Je ne sais pas ».
Alors Jésus reprit gentiment: « Réfléchis encore ».
Me voyant patauger à la recherche d’une réponse, Il me dit en souriant: « Pour la baptiser ».
« Baptiser Fatima!? C’est le nom de la fille du Prophète Muhammad. Serait-ce la conversion des Musulmans? » pensais-je.
« Fatima » est un village du Portugal où la Vierge bénie apparut en 1917, pour donner un message important demeuré secret jusqu’à ce jour. Ce « Secret de Fatima », non révélé par les Papes, et le secret de l’Apocalypse sont les mêmes.
En été 2000, le Pape Jean Paul II prétendait révéler son contenu, mais ce qui fut « révélé » ne fut évidemment pas convaincant pour les clairvoyants.
Le nom de ce village vient de « Fatima », la fille d’un Émir musulman, qui s’est faite baptiser au Portugal au XIIe siècle, durant la « Reconquête » chrétienne du Portugal et de l’Espagne. Morte peu après son mariage, son mari chrétien, le prince Gonzalo Herminguès, donna son nom à ce village où la Sainte Vierge choisit d’apparaître. Ce village est donc le symbole d’un important baptême. Fatima est aussi le nom de la fille du Prophète Muhammad. Elle est particulièrement vénérée par les Chiites qui la considèrent comme la « Mère des Musulmans Chiites ». Fatima représente donc les Musulmans, notamment les Chiites, chers à Dieu à cause de leur lutte légitime contre la Bête de l’Apocalypse. Par cette lutte s’opère le baptême de Fatima, symbole des Musulmans. Notre Mère, Marie, apparut à Fatima pour que le monde entier comprenne que l’engagement musulman contre la Bête est béni par le Ciel. Les Chrétiens, eux-mêmes, doivent passer par ce baptême pour être sauvés.
Par la suite, la Vierge m’apparut pour me dire: « Mon fils, amène-les moi par le Coran ». Ceci m’incita, bien plus tard, à écrire mon livre: « Le Regard de foi sur le Coran ».
Le 12 mai 1970, Jésus m’apparut à la porte du balcon de ma chambre à Beyrouth. J’étais au lit. Il fixait un regard courroucé, le torse bombé, la tête haute, vers le Sud du Liban et dit en arabe: « Je ne tairai pas tes abominations, ô Israël! »
Vision de Jésus |
Il me dit, parlant à travers moi au monde entier: « Aujourd’hui c’est le 13 Mai, jour de l’apparition de Notre Mère à Fatima (en 1917). Ouvre le chapitre 13 de l’Apocalypse: La Bête c’est Israël! ».
Il disparut aussitôt après m’avoir ainsi confié la clé des mystères apocalyptiques.
J’étais tout seul, et me sentais tout seul face à cette bouleversante révélation; …d’autant plus que j’étais pro-israélien!
« La Bête c’est Israël »?!… Mon Dieu, quelle Parole !!
Pendant que Jésus parlait, un brouhaha infernal tentait de parasiter le Message qui s’infiltrait néanmoins comme un murmure à mes oreilles. Toutefois, cette intervention satanique s’arrêta subitement, et j’entendis clairement et nettement les paroles: « Ouvre le chapitre 13 de l’Apocalypse: La Bête c’est Israël ». Cette vision ne dura qu’une minute à peine, mais elle bouleversa toute ma vie… comme autrefois celle de Paul sur la route de Damas (Actes 9).
Après la vision, je me levai abasourdi et ouvris la Bible au chapitre 13 de l’Apocalypse. J’espérais ne pas y trouver de Bête, d’autant plus que j’avais de la sympathie pour Israël; je le considérais sauveur des Chrétiens contre les Musulmans.
Je fus choqué d’y trouver effectivement « une Bête à sept têtes et dix cornes ». La Bête reçut un « pouvoir immense… elle était atteinte d’une plaie mortelle mais cette plaie mortelle avait été guérie. Alors, émerveillée, la terre entière suivit la Bête » (Apocalypse 13,3), jugeant que nul ne pouvait se mesurer à elle: « Qui égale la Bête, et qui peut lutter contre elle? » (Apocalypse 13,4). Seuls les élus de Dieu la combattront, ceux dont « le nom est inscrit dans le Livre de vie de l’Agneau égorgé (Jésus) » (Apocalypse 13,8). Je vis bien qu’Israël possède ce pouvoir immense, que la « plaie mortelle » en question s’appliquait à la destruction de Jérusalem en l’an 70 ap.J.-C. et, de toute évidence, au crime hitlérien. La grande majorité des hommes -et j’en faisais partie- est effectivement séduite par Israël, estimant que nul ne peut s’attaquer à cet Etat. Seuls les enfants de Fatima lui résistent.
Plus loin, dans le même chapitre, je lus qu’il y a « une autre Bête… au service de la première Bête, elle en établit partout l’empire, amenant la terre et ses habitants à adorer la première Bête dont la plaie mortelle fut guérie… et nul ne pourra rien acheter ni vendre s’il n’est marqué au nom de la Bête » (Apocalypse 13,11-17). Je déduisis alors que la première Bête étant Israël, la deuxième Bête qui la soutient ne peut être que les U.S.A qui protègent et arment Israël. Je compris encore qui sont ces « ennemis que je m’attirerais » et qui est la « foule de peuples, de nations, de langues et de rois contre qui il me fallait de nouveau prophétiser », puisque le témoignage contre Israël ne se fait plus aujourd’hui comme les Prophètes et Jésus le faisaient autrefois (voir par exemple Isaïe 1,2-4 / Jérémie 2,26-37 / Michée 3,9-14 / Matthieu 23,33-37 / Jean 8,44).
La deuxième Bête au service de la première |
Une guerre de pensée se déroula alors en moi: « Je suis un prêtre et, comme tel, je n’ai pas à m’occuper de politique », pensai-je. Mais, d’un autre côté, je réalisais que le phénomène israélien n’était pas que politique puisque Israël refuse de reconnaître Jésus comme le vrai et unique Messie et que, malgré la rupture de la première Alliance (Jérémie 31,31-33), Israël prétend encore avoir un droit divin sur la Palestine, sous prétexte qu’elle demeure la Terre Promise aux Juifs.
Je compris alors que reconnaître à Israël un quelconque droit biblique sur la Palestine signifiait trahir Jésus et représentait un contre-témoignage à son messianisme spirituel et universel. Le problème était donc bien de dimension spirituelle. Il fallait du discernement et de la subtilité pour reconnaître la Bête:
« C’est ici qu’il faut de la finesse! Que l’homme doué de sagesse calcule le chiffre de la Bête, c’est un chiffre d’homme: son chiffre c’est 666″, dit l’Apocalypse (13,18).
Toutes ces pensées m’embarrassèrent beaucoup à cause du courant opposé, puissant et dangereux auquel il fallait faire face. Je compris alors que tel était le secret que Jésus devait me révéler, et qui devait m’attirer des ennemis.
Dans mon coeur, je L’entendis de nouveau me demander: « Pour moi, acceptes-tu? ». J’ai alors re-confirmé mon acceptation, réalisant bien, cette fois, pourquoi « il me fallait de nouveau prophétiser contre une foule de peuples, de nations, de langues et de rois ».
Ceux de mon entourage, ma propre famille, à qui je m’étais ouvert, se dressèrent contre moi, surtout ceux qui m’étaient les plus proches et les plus chers. Cela vint confirmer la mise en garde de Jésus et me fit méditer sur ce qu’Il avait dit aux Apôtres: « On aura pour ennemis les gens de sa famille » (Matthieu 10,36).
J’ignorais que ces difficultés n’étaient que le début d’un long combat. De fait, la haine grandit à mon égard quand j’ai révélé ce que le Seigneur me dit en arabe le 15 mai 1970: « Attention de te souiller les mains avec le sang du Palestinien: Moi et lui nous sommes un; Moi qui suis, comme lui, rejeté par les Israéliens ».
Puis tirant vers Lui un homme, Il me dit: « Ne vois-tu pas la ressemblance? ». Les deux visages, en effet, se ressemblaient parfaitement.
J’entrepris, dès lors, de lire et relire maintes fois l’Apocalypse avec un intérêt nouveau, muni de cette Lumière nouvelle. Au fur et à mesure que j’avançais, et à force de relire, les symboles mystérieux devenaient clairs l’un après l’autre. Ainsi, je compris, entre autres, et non sans stupéfaction, que le « nom nouveau » de Jésus, aujourd’hui, est « Palestinien »: « Le vainqueur…Je graverai sur lui le Nom de mon Dieu…et le nom nouveau que Je porte », dit Jésus (Apocalypse 3,12). Et ceci au grand scandale « d’une foule de peuples, de nations, de langues et de rois », chrétiens et chefs religieux compris!
Le dimanche de la Pentecôte de cette même année, le 17 mai, je fus invité, par des membres palestiniens de ma paroisse, à l’exposition du peintre palestinien Ismail Shammout. J’acceptai l’invitation pour faire un premier pas dans le monde palestinien que j’ignorais alors complètement. Là, je fus vivement frappé par un tableau*: Un fedayin palestinien au visage fier et fort, au torse large et nu, les yeux flamboyants de pureté et de justice, debout avec fierté et colère, les mains liées derrière le dos, la lumière se reflétant sur son visage et sa poitrine. Il est entouré de soldats israéliens, debout dans l’ombre autour de lui, leurs armes craintivement braquées sur lui; ils ont une apparence mesquine.
Le fedayin palestinien – Ismail Shammout |
« Et c’est ainsi que Je me tins debout, Moi aussi, devant le grand prêtre quand, me défiant, il me demanda si j’étais vraiment le Messie, le Fils de Dieu. Lui ayant répondu affirmativement, avec force et certitude, comme dans ce tableau, il devint rouge de colère avec les siens et ils me condamnèrent à mort ».
J’ai immédiatement voulu avoir de plus amples détails sur ce tableau. Le peintre me dit: « Cet homme représente Mahmoud Hejazi, le premier des « fedayin » à avoir été emprisonné. Il est actuellement encore prisonnier en Palestine dans les geôles israéliennes ».
Deux ans plus tard, j’ai eu la grâce de rencontrer Mahmoud qui venait d’être libéré. Nous nous sommes chaleureusement embrassés. Cela me rappela l’affectueuse étreinte du Seigneur quand j’avais accepté la révélation du secret au prix de persécutions.
De nouveau, le 20 mai 1970, Jésus me dit:
« Oui, le Palestinien est la pierre d’achoppement ».
J’étais, jusqu’alors, complètement indifférent à l’égard du drame palestinien; mais dès lors mon intérêt fut éveillé et j’ai cherché à mieux connaître ce peuple et à comprendre le sens profond de son cri déchirant. J’ai ainsi appris à l’aimer, tel qu’il est, à cause de la grande injustice qui lui est faite, et qui l’identifiait à Jésus.
Beaucoup d’autres initiatives divines me permirent de comprendre le message apocalyptique que je suis aujourd’hui appelé à révéler. Ce qui a été mentionné suffit à un homme de bonne volonté qui désire avoir des données précises sur les faits. J’espère, ainsi, pouvoir contribuer à donner au lecteur de comprendre la situation spirituellement, telle que révélée par Jésus, et non de l’interpréter politiquement d’après les visions des hommes et des médias complices.
Ainsi me fut remise la Clé de l’Apocalypse. Je suis appelé aujourd’hui à expliquer ce « Petit Livre » demeuré si longtemps mystérieux. Aussi, faut-il avoir, comme dit l’Apocalypse, « de la sagesse et de l’intelligence » (Apocalypse 13,18) pour accepter cette Révélation Divine si claire et si simple. Il faut aussi avoir la foi, l’amour de la vérité et de la justice, ainsi que du courage pour aller à contre-courant de la politique pro-israélienne « d’une foule de peuples, de nations, de langues et de rois ».
À partir de cette « Clé », l’on peut enfin ouvrir les « 7 sceaux du petit Livre » et comprendre tout le symbolisme de l’Apocalypse. Le Temps annoncé par l’Apocalypse étant arrivé, Jésus en révéla le mystère afin de sauver les hommes de bonne foi -de toute race et de toute religion et les Juifs eux-mêmes- de l’envoûtement d’Israël.
Il est enfin important de relever deux points qui, tôt ou tard, devront être admis de tous:
- L’Apocalypse, ce Livre obscur, ne nous a pas été donné pour demeurer vague et incompris. On n’en verrait pas l’utilité pratique et salutaire.
- L’interprétation de ce saint petit Livre ne peut pas être une oeuvre strictement humaine, elle ne peut nous parvenir que par le moyen par lequel son symbolisme nous fut donné, à savoir par révélation divine (Apocalypse 5,1-5). Ce fait est expliqué plus loin.
C’est pourquoi je ne désire pas paraître comme l’un de ceux qui offrent encore une autre interprétation personnelle de l’Apocalypse. Il m’est demandé d’être informateur et témoin fidèle d’une Révélation divine.
Enfin, Jésus me dit, ce qui fut dit précédemment au prophète Ezéchiel:
« Parle et révèle ces choses à mon peuple. Qu’ils t’écoutent ou ne t’écoutent pas, toi, parle » (Ézéchiel 2).
Vous découvrirez le tableau* sur ce blog :
http://pierre2.net/fr/la-cle-de-lapocalypse/