Eucharistie : ces miracles qui renforcent la foi des fidèles
ELISABETH DE BAUDOÜIN (505)
06.06.2015
Apparition du Christ dans l’hostie au moment de la consécration, changement des espèces consacrées en chair et en sang, conversions ou guérisons, lois de la physique contrariées… Nombreux sont les miracles reconnus par l’Église qui, depuis ses origines, viennent au secours de la foi des fidèles dans la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. En ce mois de juin où l'on fête le Saint-Sacrement, en voici trois, sélectionnés par Aleteia :
Le 30 novembre 1433, alors que le Saint-Sacrement était exposé dans la petite chapelle de la Sainte-Croix, siège de la confraternité des Pénitents Gris, la ville d’Avignon fut submergée par le débordement du Rhône. Dans la panique générale, deux membres de la confraternité résolurent alors de gagner la chapelle en barque pour sauver des eaux l’ostensoir contenant la présence réelle eucharistique. À leur arrivée, ils virent que les eaux, qui étaient montées dans l’église de presque six pieds, s’étaient écartées à droite et à gauche de l’autel, en le laissant parfaitement sec, ainsi que l’ostensoir. Plusieurs centaines de personnes furent [url=http://www.miracolieucaristici.org/fr/Liste/scheda_b.html?nat=francia&wh=avignone&ct=Avignon, 1433][/url]témoins de ce miracle, qui se répandit rapidement et qui rappelle celui que Dieu fit pour Moïse et le peuple hébreu, au passage de la mer Rouge.
Cette année-là, la veille de l’Assomption (15 août), des voleurs fracturèrent le tabernacle de la basilique Saint-François d’Assise et emportèrent le ciboire avec 351 hosties consacrées. La ville entière fut en état de choc et de prière. Deux jours plus tard, les hosties furent retrouvées dans le tronc des pauvres d’une église de la ville. Ramenées en procession solennelle dans la basilique, elles ne furent jamais consommées et sont, encore aujourd’hui, dans un état de parfaite conservation. Ce qui est un vrai miracle, car la farine de froment, dont les hosties sont composées, est particulièrement vulnérable aux parasites animaux ou végétaux (vers, acariens, moisissures, etc.). Celles de Sienne n’en contiennent pas l’ombre d’une trace. En 1980, le saint pape Jean Paul II, présent à Sienne au moment du 250e anniversaire du miracle, est resté un long moment en adoration devant ce Saint-Sacrement (cf.L’Eucharistie à l’école des saints de Nicolas Buttet, Éditions de l’Emmanuel).
Entre mai 1992 et aout 1996, la paroisse de Santa Maria ad Almagro, à Buenos Aires, a été le lieu d’une série d’événements surnaturels, portés à la connaissance de l’archidiocèse et, de là, au Vatican. Le 1er mai de cette année, le ministre qui ramena les espèces consacrées dans le tabernacle après la messe, trouva deux morceaux d’hosties sur le corporal. Comme prévu dans un tel cas, ces parcelles furent mises dans un récipient d’eau pour qu’elles se dissolvent. Dissolution qui n’eut pas lieu. En revanche, une semaine après – le 8 mai –, les hosties avaient pris une couleur rougeâtre, comme s'il s’agissait de sang. Au cours des messes du dimanche suivant (10 mai), quelques gouttes de sang apparurent également sur les patènes utilisées par les prêtres pour distribuer la communion.
Faut-il y voir un lien ou juste une coïncidence ? C’est à cette époque que saint Jean Paul II choisit Jorge Mario Bergoglio comme évêque auxiliaire de la capitale argentine, officiellement nommé à ce poste le 20 mai 1992. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Deux ans plus tard, le dimanche 24 juillet 1994, quand le ministre de l’Eucharistie ouvrit le ciboire au cours de la messe des enfants, il y vit une goutte de sang, sur la paroi interne. Puis, en août 1996 – toujours dans la même paroisse –, une hostie fut mise dans l’eau, après la célébration de la fête de l’Assomption. Une semaine plus tard (26 août), l’hostie non dissoute avait pris l’aspect d’un morceau de chair humaine.
À chaque fois, espèces et récipients furent soigneusement conservés et analysés par des scientifiques. De ces différentes analyses, il est ressorti (entre autres) que la chair était celle du ventricule gauche du cœur d’un homme d’environ 35 ans, qui avait beaucoup souffert au moment de sa mort. Entre temps et par la suite, Jorge Mario est devenu évêque coadjuteur (3 juin 1997) puis archevêque de Buenos Aires (21 février 1998).
Un autre miracle eucharistique a eu lieu dans une paroisse de la capitale argentine en 1996.
En France, les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie se chargent de faire circuler une exposition itinérante sur les miracles eucharistiques. Elle présente 140 miracles qui ont eu lieu dans le monde et ont été reconnus par l’Église locale. L’exposition existe aussi dans d’autres langues et voyage dans le monde.
http://www.aleteia.org/fr/religion/article/eucharistie-ces-miracles-qui-renforcent-la-foi-des-fideles-5263811493756928?page=2
Trois exemples, parmi des centaines, de miracles qui témoignent de la grandeur de l’Eucharistie, source et sommet de la vie de l’Église.
ELISABETH DE BAUDOÜIN (505)
06.06.2015
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Apparition du Christ dans l’hostie au moment de la consécration, changement des espèces consacrées en chair et en sang, conversions ou guérisons, lois de la physique contrariées… Nombreux sont les miracles reconnus par l’Église qui, depuis ses origines, viennent au secours de la foi des fidèles dans la présence réelle de Jésus dans l’Eucharistie. En ce mois de juin où l'on fête le Saint-Sacrement, en voici trois, sélectionnés par Aleteia :
1433 : le miracle d’Avignon
Le 30 novembre 1433, alors que le Saint-Sacrement était exposé dans la petite chapelle de la Sainte-Croix, siège de la confraternité des Pénitents Gris, la ville d’Avignon fut submergée par le débordement du Rhône. Dans la panique générale, deux membres de la confraternité résolurent alors de gagner la chapelle en barque pour sauver des eaux l’ostensoir contenant la présence réelle eucharistique. À leur arrivée, ils virent que les eaux, qui étaient montées dans l’église de presque six pieds, s’étaient écartées à droite et à gauche de l’autel, en le laissant parfaitement sec, ainsi que l’ostensoir. Plusieurs centaines de personnes furent [url=http://www.miracolieucaristici.org/fr/Liste/scheda_b.html?nat=francia&wh=avignone&ct=Avignon, 1433][/url]témoins de ce miracle, qui se répandit rapidement et qui rappelle celui que Dieu fit pour Moïse et le peuple hébreu, au passage de la mer Rouge.
1730 : le miracle de Sienne
Cette année-là, la veille de l’Assomption (15 août), des voleurs fracturèrent le tabernacle de la basilique Saint-François d’Assise et emportèrent le ciboire avec 351 hosties consacrées. La ville entière fut en état de choc et de prière. Deux jours plus tard, les hosties furent retrouvées dans le tronc des pauvres d’une église de la ville. Ramenées en procession solennelle dans la basilique, elles ne furent jamais consommées et sont, encore aujourd’hui, dans un état de parfaite conservation. Ce qui est un vrai miracle, car la farine de froment, dont les hosties sont composées, est particulièrement vulnérable aux parasites animaux ou végétaux (vers, acariens, moisissures, etc.). Celles de Sienne n’en contiennent pas l’ombre d’une trace. En 1980, le saint pape Jean Paul II, présent à Sienne au moment du 250e anniversaire du miracle, est resté un long moment en adoration devant ce Saint-Sacrement (cf.L’Eucharistie à l’école des saints de Nicolas Buttet, Éditions de l’Emmanuel).
1992-1996 : les miracles de Buenos Aires
Entre mai 1992 et aout 1996, la paroisse de Santa Maria ad Almagro, à Buenos Aires, a été le lieu d’une série d’événements surnaturels, portés à la connaissance de l’archidiocèse et, de là, au Vatican. Le 1er mai de cette année, le ministre qui ramena les espèces consacrées dans le tabernacle après la messe, trouva deux morceaux d’hosties sur le corporal. Comme prévu dans un tel cas, ces parcelles furent mises dans un récipient d’eau pour qu’elles se dissolvent. Dissolution qui n’eut pas lieu. En revanche, une semaine après – le 8 mai –, les hosties avaient pris une couleur rougeâtre, comme s'il s’agissait de sang. Au cours des messes du dimanche suivant (10 mai), quelques gouttes de sang apparurent également sur les patènes utilisées par les prêtres pour distribuer la communion.
Faut-il y voir un lien ou juste une coïncidence ? C’est à cette époque que saint Jean Paul II choisit Jorge Mario Bergoglio comme évêque auxiliaire de la capitale argentine, officiellement nommé à ce poste le 20 mai 1992. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Deux ans plus tard, le dimanche 24 juillet 1994, quand le ministre de l’Eucharistie ouvrit le ciboire au cours de la messe des enfants, il y vit une goutte de sang, sur la paroi interne. Puis, en août 1996 – toujours dans la même paroisse –, une hostie fut mise dans l’eau, après la célébration de la fête de l’Assomption. Une semaine plus tard (26 août), l’hostie non dissoute avait pris l’aspect d’un morceau de chair humaine.
À chaque fois, espèces et récipients furent soigneusement conservés et analysés par des scientifiques. De ces différentes analyses, il est ressorti (entre autres) que la chair était celle du ventricule gauche du cœur d’un homme d’environ 35 ans, qui avait beaucoup souffert au moment de sa mort. Entre temps et par la suite, Jorge Mario est devenu évêque coadjuteur (3 juin 1997) puis archevêque de Buenos Aires (21 février 1998).
Un autre miracle eucharistique a eu lieu dans une paroisse de la capitale argentine en 1996.
En France, les Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie se chargent de faire circuler une exposition itinérante sur les miracles eucharistiques. Elle présente 140 miracles qui ont eu lieu dans le monde et ont été reconnus par l’Église locale. L’exposition existe aussi dans d’autres langues et voyage dans le monde.
http://www.aleteia.org/fr/religion/article/eucharistie-ces-miracles-qui-renforcent-la-foi-des-fideles-5263811493756928?page=2