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Albeiro Vargas né le 7 juin 1979
dans un quartier pauvre de Bucaramanga en Colombie.
Il est le cadet de 8 enfants.
Son père travaille dans le bâtiment,
sa mère est aide-soignante.
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A 8 ans, il est bouleversé par la rencontre d'une femme de 108 ans,
obligée de manger des mégots de cigarettes pour se nourrir.
Il décide aussitôt de l'aider et va quémander à toutes les portes
pour avoir de la nourriture pour son “abuelita”.
Dès lors, commence son destin
qui est d'aider les vieilles personnes de son quartier.
Chaque matin, à 5H, il leur portera du café,
puis il ira à l'école,
puis il fera la tournée des magasins pour leur trouver de la nourriture.
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Un jour, un article dans le journal l'appellera “el angel des norte” et décrira son quotidien.
Cela suffira à lui apporter la confiance des commerçants
qui, désormais, seront plus nombreux à lui apporter de l'aide.
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La tâche est rude pour s'occuper de tous ces vieillards.
Il regroupe donc autour de lui, une douzaine d'enfants
qui acceptent de porter gratuitement tendresse,
nourriture et soin à chacun de ses petits vieux en détresse.
On les appellera “les anges gardiens”.
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En 1991, suite à un reportage paru à la télé française, il recevra quelques dons financiers
et une association verra le jour :
“Un coin de Colombie”.
Elle apportera quelques subsides à Albeiro
qui, de son côté continue d'organiser fêtes, tombolas, bingos pour récolter de l'argent.
En 1992, il s'occupe de 30 vieillards.
En juillet 1993, il peut acheter une vieille maison délabrée qui deviendra
“La maison des souvenirs”.
60 abuelitos pourront venir y manger et s'occuper l'esprit.
En 1995, ils seront 90.
En 1994, avec l'aide de la Mission locale de Bayonne,
une maison baptisée “un coin de france” est construite.
Une vingtaine d'anges gardiens seront là pour l'épauler.
Ils sont tous bénévoles mais reçoivent nourriture, habillement, soins et scolarité.
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Depuis ….
le chemin a été long et difficile pour ce petit protecteur de vieilles personnes,
pour ce sauveur d'abuelitos
qui étaient jetés à la décharge de la rue une fois leur utilité terminée.
Depuis ….
Albeiro a dû maintes fois mettre en pratique ce qui semble être sa devise
face aux problèmes de la vie :
“réflexion, imagination, action”.
Depuis ….
sans le savoir, sans doute, Albeiro sauve notre Coeur d'Humanité
en refusant d'accepter d'obéïr à une société qui met au rebut
tout ce qui a fini d'être utile à la bonne marche de son chemin d'intérêt.
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Un jour, un enfant a sauvé le monde autour de lui.
Il avait 7 ans
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Gilles. Ville de Québec - Canada