Les saints, éjectés du calendrier !
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Depuis quelque temps, France Télévisions, la chaîne publique appartenant entièrement à l’État, c’est-à-dire à tous les Français, payée par la redevance que nous versons « religieusement » chaque année, a décidé d’en finir.
L’idée d’affecter un jour de l’année à un saint remonte aux tout premiers temps du christianisme, l’époque des saints Étienne, Nicanor ou Ananie, de sainte Basilisse ou sainte Félicule, et de tant d’autres. Cette tradition, unanimement acceptée partout en Occident, dure encore aujourd’hui. En France, à l’exception d’une interruption de treize ans – de 1793 à 1806 – où les saints ont été remplacés par des outils agricoles, des animaux ou des fruits et légumes, l’année est rythmée par la fête des saints depuis deux mille ans sans que personne, croyant ou pas, bigot ou pas, tradi ou pas, ne s’en soit jamais offusqué.
Erreur !
Depuis quelque temps, France Télévisions, la chaîne publique appartenant entièrement à l’État, c’est-à-dire à tous les Français, payée par la redevance que nous versons « religieusement » chaque année, a décidé d’en finir. Désormais, à la fin des bulletins météo, l’éphéméride du lendemain n’indique plus « saint Machin » ou « sainte Truc », mais seulement « Machin » ou « Truc ». Le mot « saint » a disparu, passé à la trappe, vaporisé, éscamoté. Nous avions déjà le « Demain, nous fêtons les… » au lieu de « Demain, c’est la saint… ». Avec la disparition du mot, un pas de plus est franchi.
Vous me direz : « Cinq lettres, ce n’est pas important ! » Eh bien, si, c’est important. Pourquoi cette élimination ? Pourquoi annihiler d’un trait de plume deux mille ans de tradition ? Qui a pris cette décision ? Delphine Ernotte-Cunci, la patronne de France Télévisions ? Quelle légitimité a-t-elle pour agir ainsi ? Est-elle mandatée par les Français ? Cet acte officiel et brutal de déchristianisation, de désanctuarisation, a-t-il pu être posé sans l’aval du gouvernement ? Qui est complice de cette éradication ? Et, surtout, pour plaire à qui ? Car il y a forcément quelqu’un qui se réjouit de cette suppression. Qui l’a demandée… et obtenue ? Peut-être même que personne n’a rien demandé, mais que, servile et veule, on a devancé les désirs de certains.
Lire aussi : À Remoncourt, un calvaire a été abattu… La majorité culturelle chrétienne en péril ?
Je suggère, ami lecteur, que, comme je l’ai fait, vous demandiez à votre député de poser une question écrite au gouvernement sur le sujet.
Et maintenant ?
De Saint-Abit (Pyrénées-Atlantiques) à Saint-Zacharie (Var), quatre mille deux cent soixante communes de France portent un nom de saint, soit 12 % de toutes les communes du pays. Que va décider monsieur Cazeneuve, pour qui la religion chrétienne a « rendu la France nauséeuse » ? On fait un pas de plus vers le négationnisme en débaptisant nos hameaux et nos villes ?
J’enrage de voir de toutes petites personnes, qu’on aura complètement oubliées dans quelques années, s’arroger des pouvoirs qui ne leur appartiennent pas. Ernotte-Cunci, Cazeneuve, Pellerin, Belkacem et tous les autres, fichez la paix au peuple de France. Vous n’êtes pas propriétaires du pays, de ses traditions, de son histoire, de ses beautés comme de ses années noires. À massacrer ainsi notre mémoire collective, notre bien commun, vous êtes ridiculement insignifiants en plus d’être nuisibles. En pensant à vous, un autre mot de cinq lettres me vient aux lèvres…
Yannik Chauvin
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Depuis quelque temps, France Télévisions, la chaîne publique appartenant entièrement à l’État, c’est-à-dire à tous les Français, payée par la redevance que nous versons « religieusement » chaque année, a décidé d’en finir.
L’idée d’affecter un jour de l’année à un saint remonte aux tout premiers temps du christianisme, l’époque des saints Étienne, Nicanor ou Ananie, de sainte Basilisse ou sainte Félicule, et de tant d’autres. Cette tradition, unanimement acceptée partout en Occident, dure encore aujourd’hui. En France, à l’exception d’une interruption de treize ans – de 1793 à 1806 – où les saints ont été remplacés par des outils agricoles, des animaux ou des fruits et légumes, l’année est rythmée par la fête des saints depuis deux mille ans sans que personne, croyant ou pas, bigot ou pas, tradi ou pas, ne s’en soit jamais offusqué.
Erreur !
Depuis quelque temps, France Télévisions, la chaîne publique appartenant entièrement à l’État, c’est-à-dire à tous les Français, payée par la redevance que nous versons « religieusement » chaque année, a décidé d’en finir. Désormais, à la fin des bulletins météo, l’éphéméride du lendemain n’indique plus « saint Machin » ou « sainte Truc », mais seulement « Machin » ou « Truc ». Le mot « saint » a disparu, passé à la trappe, vaporisé, éscamoté. Nous avions déjà le « Demain, nous fêtons les… » au lieu de « Demain, c’est la saint… ». Avec la disparition du mot, un pas de plus est franchi.
Vous me direz : « Cinq lettres, ce n’est pas important ! » Eh bien, si, c’est important. Pourquoi cette élimination ? Pourquoi annihiler d’un trait de plume deux mille ans de tradition ? Qui a pris cette décision ? Delphine Ernotte-Cunci, la patronne de France Télévisions ? Quelle légitimité a-t-elle pour agir ainsi ? Est-elle mandatée par les Français ? Cet acte officiel et brutal de déchristianisation, de désanctuarisation, a-t-il pu être posé sans l’aval du gouvernement ? Qui est complice de cette éradication ? Et, surtout, pour plaire à qui ? Car il y a forcément quelqu’un qui se réjouit de cette suppression. Qui l’a demandée… et obtenue ? Peut-être même que personne n’a rien demandé, mais que, servile et veule, on a devancé les désirs de certains.
Lire aussi : À Remoncourt, un calvaire a été abattu… La majorité culturelle chrétienne en péril ?
Je suggère, ami lecteur, que, comme je l’ai fait, vous demandiez à votre député de poser une question écrite au gouvernement sur le sujet.
Et maintenant ?
De Saint-Abit (Pyrénées-Atlantiques) à Saint-Zacharie (Var), quatre mille deux cent soixante communes de France portent un nom de saint, soit 12 % de toutes les communes du pays. Que va décider monsieur Cazeneuve, pour qui la religion chrétienne a « rendu la France nauséeuse » ? On fait un pas de plus vers le négationnisme en débaptisant nos hameaux et nos villes ?
J’enrage de voir de toutes petites personnes, qu’on aura complètement oubliées dans quelques années, s’arroger des pouvoirs qui ne leur appartiennent pas. Ernotte-Cunci, Cazeneuve, Pellerin, Belkacem et tous les autres, fichez la paix au peuple de France. Vous n’êtes pas propriétaires du pays, de ses traditions, de son histoire, de ses beautés comme de ses années noires. À massacrer ainsi notre mémoire collective, notre bien commun, vous êtes ridiculement insignifiants en plus d’être nuisibles. En pensant à vous, un autre mot de cinq lettres me vient aux lèvres…
Yannik Chauvin