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    P Guy Pagès : “L’expansion de l’Islam soutenue par une mauvaise compréhension de la liberté religieuse”

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    Message par Invité Mar 11 Aoû 2015 - 12:52

    Abbé Guy Pagès : “L’expansion de l’Islam est soutenue par une mauvaise compréhension de la liberté religieuse”

    P Guy Pagès : “L’expansion de l’Islam soutenue par une mauvaise compréhension de la liberté religieuse”  418787_276917635745848_1864501637_n

    16/05/2014 – PARIS (NOVOpress) - Prêtre catholique, l’abbé Guy Pagès (photo) conduit un apostolat sur Internet par l’intermédiaire de vidéos de formation. Spécialiste de l’islam, ancien missionnaire à Djibouti, nous avons souhaité l’interroger sur son itinéraire et sur les problématiques soulevées par la présence et la diffusion de l’islam en France.

    Monsieur l’abbé, vous êtes aujourd’hui connu pour les vidéos d’apologétique et de critique de l’islam que vous diffusez par internet. Vous avez en revanche rarement l’occasion de revenir sur votre vie de prêtre et ce qui vous engagea sur cette voie. Pouvez-vous nous dépeindre à grands traits votre itinéraire ?

    Si la vocation d’un chrétien est déjà un mystère de grâce, a fortiori celle d’un prêtre chargé de représenter in persona Christi Dieu incarné pour ses frères… Après ma conversion à la fin des années 70, qui me fit passer de la mort à la vie, et dix ans de formation à la vie chrétienne, je fus appelé au sacerdoce dans la Fraternité de Jérusalem incardinée dans le diocèse de Paris, et fus ordonné prêtre en 1994 à Vézelay où j’étais allé, avec quelques frères et sœurs, fonder la communauté qui s’y trouve. Mais, plutôt que de m’engager définitivement dans cette communauté, je décidai de rejoindre le clergé séculier.

    Malheureusement, j’eus l’occasion de vérifier bien souvent la vérité des propos du Pape Paul VI se plaignant, sitôt après le concile Vatican II, de ce que « les fumées de Satan » s’étaient introduites dans l’Église (29.06.1972). Il disait : « Je vois dans l’Église deux esprits, dont l’un n’est pas catholique, et il est à craindre qu’il devienne le plus fort » (Jean Guitton, Paul VI secret, DDB, 1986, p.112) ; et encore : « Jamais il n’y a eu un tel trouble à l’intérieur de l’Église, même et sans que cela soit aperçu… » (ibid p.168)… Eh bien, cet esprit, qui n’est pas catholique, qui est dans l’Église, et qui est si fort, je l’ai trouvé quasiment partout… de sorte que j’ai dû très souvent changer de paroisses et de diocèses, jusqu’à m’envoler en 2003 pour Djibouti, dans le cadre du Diocèse aux Armées… d’où il me fallut également revenir !

    Pouvez-vous revenir plus en détail sur votre expérience de missionnaire à Djibouti ? En quoi a-t-elle été décisive pour vous ?

    Mon expérience à Djibouti à été pour moi décisive en ce qu’elle m’a donné l’occasion de commencer une évangélisation directe des musulmans, chose tout à fait incongrue pour la hiérarchie catholique en terre devenue musulmane. En effet, prévaut aujourd’hui entre quelque État musulman que ce soit et l’Église catholique, un accord, plus ou moins tacite, donnant à cette dernière droit de cité à condition qu’elle n’évangélise pas… autrement dit : à condition qu’elle se dénature, car l’Église n’existe ici-bas que pour évangéliser, communiquer le Salut.

    Bref, je n’ai pas tenu compte de ce modus vivendi et je me suis mis à évangéliser, et c’est ainsi qu’en l’espace de cinq mois, j’eus douze musulmans se préparant au baptême. Du jamais vu pour l’évêché… qui n’a pas souhaité que l’expérience se poursuive… Je me souviens que la veille de mon départ, l’un de mes catéchumènes, Moumin, vint me supplier de rester, me disant : « Dans un an nous serons cent à deux cent catéchumènes », et certainement cela aurait-il été le cas, car tout catéchumènes qu’ils fussent encore, ils évangélisaient déjà, tant ils voyaient la soif de leurs concitoyens de connaître Jésus, la Vérité (Jn 14.6) ! Malheureusement, l’évangélisation ― et a fortiori celle des musulmans ― n’est plus à l’ordre du jour depuis que l’on a compris que Dieu est tellement bon qu’il ne peut pas y avoir d’Enfer, sinon vide, et que Dieu est si puissant qu’Il fera bien en sorte que l’on aille tous au Paradis…

    Votre apostolat par Internet s’inscrit dans la nouvelle évangélisation que Jean-Paul II appelait de ses vœux. Êtes-vous soutenu par la hiérarchie ecclésiastique dans vos travaux ?

    Qualifier de « soutenu » l’appui dont je bénéficie est certainement exagéré…

    Il faut poser la question du déni du réel dans lequel sont enfermés de nombreux évêques, que ce soit face à l’Islam ou la submersion migratoire. Comment l’expliquez-vous ?

    Comme je le disais plus haut en rappelant les propos du Pape Paul VI, « les fumées de Satan sont entrées dans l’Église ». Mais on pourrait encore sur ce thème citer Jean-Paul II dénonçant « l’apostasie silencieuse de l’Europe » (Ecclesia in Europa, n°9), ou la Vierge Marie qui, dans ses apparitions à Akita, au Japon, en 1973, a annoncé que le Démon s’introduit dans l’Église parce qu’elle est « pleine de ceux qui acceptent les compromissions »…

    Je ne suis pas d’accord pour accuser de la déconfiture de l’Église, comme je l’ai entendu souvent dans les rencontres ecclésiastiques et comme on peut le lire ici ou là sous l’autorité des mêmes : le consumérisme, l’hédonisme, le nihilisme culturel, la fermeture à la transcendance, la science, la technologie ou quoi que ce soit d’autre d’extérieur à l’Église. En effet, si celle-ci est une société parfaite, comme la théologie nous l’enseigne, alors elle possède en elle-même tout ce qui lui faut pour se perpétuer en communiquant à ses membres la vie et la santé dont ils ont besoin, en sorte que leur charité soit féconde et que l’Église grandisse de jour en jour, en nombre et en sainteté. « L’esprit du concile » aidant, une mauvaise compréhension de la liberté religieuse conduit nombre de pasteurs de l’Église à soutenir l’expansion de l’islam… Comment peuvent-ils en même temps encourager les musulmans à être musulmans et leur demander de devenir chrétiens ?

    Seconde partie ... à suivre ...
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    Message par Invité Mer 12 Aoû 2015 - 22:37

    Abbé Guy Pagès : “Je vois se lever une jeunesse qui dit ‘Non ! Ça suffit !’” (2/2)


    17/05/2014 – PARIS (NOVOpress)
    Prêtre catholique, l’abbé Guy Pagès conduit un apostolat sur Internet par l’intermédiaire de vidéos de formation. Spécialiste de l’islam, ancien missionnaire à Djibouti, nous avons souhaité l’interroger sur son itinéraire et sur les problématiques soulevées par la présence et la diffusion de l’Islam en France.


    De nombreux catholiques, sincères dans leur foi mais profondément attachés à la défense de leur identité, se sentent de plus en plus éloignés d’une partie de l’Église (souvent la plus visible d’ailleurs). Celle-ci est volontiers immigrationniste, ethno-masochiste et islamophile. Quel message adressez-vous à ces croyants qui se sentent “exilés” ?

    Si douloureuse que soit la présente situation de l’Église, chacun doit se rappeler qu’il ne sera pas jugé sur ce que font les autres, mais sur ce que lui-même aura fait (Ap 20.12-13). « Qu’il en tombe mille à tes côtés et dix mille à ta droite, toi, tu restes hors d’atteinte. » (Ps 91.7) Au lieu donc de fuir le bateau comme le font les rats, il faut préférer couler avec son capitaine, et en attendant, se conduire de telle sorte que l’Église apparaisse telle que Jésus la veut : sainte, généreuse, pieuse, humble et fidèle. A chacun de donner sa vie là où il est pour que l’Église existe et que la société entende la Voix du Seigneur. « Si le grain de blé tombé en terre ne meurt pas, il demeure seul ; mais s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. » (Jn 12.24) Apprenons à imiter le Seigneur en nous supportant les uns les autres, et en travaillant pour que les choses changent, de l’intérieur.

    A ces catholiques comme à ceux qui se sont éloignés de l’Eglise, écoeurés par cette complicité dans le Grand Remplacement, n’est-il pas de maîtres utiles à suggérer ? Saint Bernard de Clairvaux par exemple …

    Saint Bernard de Clairvaux, certes, mais encore saint Dominique, saint Euloge, sainte Jeanne d’Arc, saint Jean de Capistran, saint Jean de Matha, sainte Josefina Bakita, Saint Joseph de Leonessa, saint Laurent de Brindes, saint Louis, saint Thomas More, saint Pie V, Saint Pierre Mavimène, bienheureux Charles de Foucauld, bienheureux Marc d’Aviano, bienheureux Urbain II… les Cristeros…


    Peut-on finalement être identitaire et catholique cohérent ?


    Tout dépend de ce que l’on entend par identitaire. Si être identitaire c’est faire de l’appartenance à une race ou à un peuple l’essentiel de l’identité personnelle, son origine et sa fin, alors il est clair que ce ne serait pas possible, aussi vrai qu’être catholique postule de reconnaître son origine et sa fin en Dieu Trinité.

    Le Mouvement identitaire, qui a l’immense mérite de voir dans l’islam un danger mortel aussi massif et déterminé qu’imminent, n’atteindra donc pas ses objectifs s’il fait d’une réalité terrestre, qu’elle soit la race, le pays, la nation ou n’importe quoi d’autre, son absolu. Je souhaite qu’il évite toujours la conception jacobine de la nation, celle d’un état centralisateur et dominateur qui a fait de la nationalité, et non de l’amour de Jésus-Christ, la base de sa force d’expansion. « On eut alors l’État nationaliste, germe de rivalités et source de discordes… » (Pie XII, Message de Noël 1954). Je souhaite qu’il médite les enseignements de sainte Jeanne d’Arc, imite son exemple, et se range sous sa bannière. Sa devise, qui était « Iesus Maria », l’a conduite à répondre aux juges lui demandant si Dieu n’aimait pas les Anglais qu’Il l’ait requise pour les bouter hors du royaume de France : « Oui, Dieu aime les Anglais, mais chez eux ! » Que dirait-elle aujourd’hui de notre pays s’islamisant à grand train ? Et puisque vous m’interrogiez au sujet de l’attitude présente de nombreux ecclésiastiques islamophiles, voyez ce qu’elle eût à souffrir elle-même de la part de ceux de son temps acoquinés à l’ennemi… Pour autant, jusqu’à la fin de sa courte vie, elle s’est reconnue Fille de l’Église : « Je m’en rapporte à l’Église militante, pourvu qu’elle ne me commande chose impossible à faire »…

    Vous venez de faire paraître aux éditions DMM votre dernier ouvrage “Interroger l’islam”. Dans quel but et dans quel esprit l’avez-vous écrit ?


    Déjà, en 2003 Jean-Paul II lançait cet appel : « Il est nécessaire de préparer convenablement les chrétiens qui vivent au contact quotidien des musulmans (et pour qui n’est-ce pas aujourd’hui peu ou prou le cas ?) à connaître l’islam de manière objective (autrement dit, il y a des manières de connaître l’islam qui ne sont pas objectives…) et à savoir s’y confronter. » (Ecclesia in Europa, n°57) S’y confronter ? La confrontation avec l’islam à laquelle le Pape somme les chrétiens de se préparer, demande non seulement de bien connaître l’islam, mais surtout de se bien connaître eux-mêmes… C’est donc à une réappropriation de leur identité qu’ils sont appelés, en ces temps d’indifférentisme et d’apostasie dénoncés par cette même exhortation apostolique. Pour répondre à cette demande de l’Église, j’ai donc rédigé cet ouvrage.

    Mgr Bernardini, archevêque émérite de Smyrne, dans la Préface qu’il daigna lui écrire, présente ainsi mon ouvrage : « Cette belle étude de l’abbé Guy Pagès nous donne des éléments pour un vrai dialogue islamo-chrétien et offre aux fidèles chrétiens les armes d’une exacte connaissance de la doctrine chrétienne et un exposé tout aussi exact de l’islam, par la référence constante aux textes fondateurs eux-mêmes. »

    Et enfin, M. Bernard Dumont, dans la recension qu’il a bien voulu en faire dans la revue Catholica écrit : « Ce livre doit être considéré comme un manuel extrêmement utile à la (ré)formation des esprits obnubilés par la propagande (islamique et non islamique) et la veule complaisance ou l’ignorance crasse de nombreux responsables ou supposés tels dans le monde religieux catholique. »

    Selon le mot de sainte Jeanne d’Arc, “les hommes d’arment batailleront et Dieu donnera la victoire”. Pensez-vous que les hommes d’armes se lèvent dans notre “doux royaume de France” ? Comment voyez-vous – à vue humaine – l’avenir se dessiner ?

    Comme tout un chacun, je vois se lever dans notre pays une jeunesse qui de différentes façons dit « Non ! Ça suffit ! », qui ne veut pas se laisser pervertir, ni elle, si ses enfants, ni notre pays, par les pervers, les lâches, les irresponsables et les renégats qui ont en main les différents pouvoirs, politique, médiatique, culturel, économique, judiciaire… Une jeunesse qui a compris que les différentes idéologies après lesquelles ont couru leurs pères sont des impasses, tragiques, qu’une profonde conversion personnelle est donc nécessaire, et qu’elle implique un retour à nos racines.

    Face à l’ennemi, sainte Jeanne d’Arc a bataillé spirituellement et militairement, et de même devons-nous préparer l’avenir de notre pays par la prière et l’action. C’est l’union des deux qui nous donnera la victoire, aussi vrai que pour Jeanne pureté et victoire sont synonymes : « C’est le péché qui fait perdre la guerre », disait-elle à ses soldats… mais aussi : « La paix, nous ne l’aurons qu’au bout de la lance » ! Si, toute jeune fille inexpérimentée qu’elle fut, Jeanne était une incomparable chef de guerre, c’est qu’elle faisait non sa volonté, mais la Volonté de Dieu : « N’était la grâce de Dieu, je ne saurais rien faire ; Si je n’avais l’assurance que Dieu conduit mon œuvre, j’aimerais mieux garder les brebis que de m’exposer à de si grands périls ; J’aimerais mieux avoir été tirée à quatre chevaux qu’être venue en France sans la permission de Dieu »… Aussi, était-elle pleine d’assurance : « Les hommes d’armes batailleront, et Dieu donnera la victoire ; D’amour ou de haine que Dieu a pour les Anglais, je ne sais rien, mais ce que je sais, c’est qu’avant sept ans ils seront boutés hors de France et qu’il n’en restera pas un excepté les morts ; Dieu les a mis en notre main pour qu’ils soient châtiés » !

    Publié le 17 mai 2014 -

      La date/heure actuelle est Lun 20 Mai 2024 - 11:21