J'ai mal à mon Eglise et vous ?

Elle m'a nourri, elle m'a construit; j'ai tout reçu d'elle.
Mon baptême,
Les confessions
La première communion et toutes les autres...
La confirmation
Mon mariage...

Les catéchèses, les enseignements...
Mon goût pour la prière,
Beaucoup d'amitiés,
Bref tellement de mystères au sens biblique; je viens d'en citer plusieurs Joyeux et Glorieux.

Il est plus difficile de parler des Douloureux; c'est pourtant le lot de chacune de nos vies lorsque nous sommes en marche vers le Ciel.

De plus en plus, j'ai mal à mon Eglise...
Depuis que nos pères et frères prêtres ont saboté la liturgie prétextant le concile.
Depuis que nos pères prêtres nous servent des homélies superficielles qui ne poussent plus à la conversion.
Depuis que mes frères et soeurs sont entrés dans une forme de relativisme qui accepte tout et n'importe quoi au nom de la tolérance.
Depuis que les ravages du progressisme font passer le mal pour le bien et que ce progressisme est entré au sommet de l'Eglise.

Oui j'ai mal, trop mal.
Je veux servir le Seigneur dans la Joie, la docilité et avec zèle et souvent je souffre d'incompréhension et de solitude.

Ce qui m'importe aujourd'hui est simplement de rester fidèle à l'Evangile et à l'enseignement de l'Eglise et grâce à Dieu pouvoir être un exemple de loyauté par Marie dans le Christ.

Aujourd'hui j'illustre mes propos avec cette image trouvée sur http://www.proliturgia.org/

mais il y en aurait des milliers d'autres...hélas !

Mich'el



Dimanche 16/8/2015.

Quand un Vicaire épiscopal (belge) célèbre une messe, ça donne (hélas) ça.

Un reflet de la liturgie céleste ? Vraiment ?

Bonjour Mich'el,

C'est ce fil, venant de ta part, qui m'a fait m'inscrire sur ce forum... Et comme toi, j'ai mal, même très mal à mon Eglise en ce moment, me sentant en décalage complet. Preuve : un prêtre de mon diocèse à qui je me confessais m'a, hier, laissé complètement dubitative. J'avais attendu très longtemps mon tour pour me confesser et voilà qu'il m'annonce peu de temps après être entrer au confessionnal qu'il doit partir...

On est bien loin du temps du saint curé d'Ars qui passait des heures dans le confessionnal.

Pas de chance avec mes confessions actuellement ! Même à Notre Dame du Laus où je me suis rendue en pèlerinage début Août, mon confesseur qui aurait dû être le Père Sorkine, mais qui par un concours de circonstances ne le fut pas, (sans doute que celui qui se confessait avant moi avait de gros péchés à pardonner car il est resté très longtemps avec le Père M.M. Zanotti-Sorkine) m'a laissé sur ma faim d'une bonne confession.

Mais Dieu qui connait ses brebis sait ce que nous avons dans nos cœurs.

Bon dimanche, Que Dieu te bénisse !
Françoise.

Merci de tout coeur Françoise de nous rejoindre ici sur ce forum.

Sois la bienvenue !

Merci de tout coeur de venir précisément déposer un post sur ce fil; cela me touche.

Ayant lu ton post je remarque toutefois qu'il est centré sur toi.
Je te dis fortement : " ayons le coeur large, souffrant mais large ".
Bien sûr qu'à titre perso, nous recevons des difficultés, des refus, des moqueries etc...mais quand c'est l'Eglise notre mère qu'on maltraite, combien plus notre coeur est à vif.

Seuls les remèdes traditionnels de l'Eglise sont notre secours et notre consolation.
Alors que notre Dieu trois fois Saint te montre encore son amour et tu te remettras en selle bien vite.

La route est encore longue; puisons aux sources du Salut !

Bien fraternellement,

Mich'el

Françoise. a écrit:Bonjour Mich'el,

C'est ce fil, venant de ta part, qui m'a fait m'inscrire sur ce forum... Et comme toi, j'ai mal, même très mal à mon Eglise en ce moment, me sentant en décalage complet. Preuve : un prêtre de mon diocèse à qui je me confessais m'a, hier, laissé complètement dubitative. J'avais attendu très longtemps mon tour pour me confesser et voilà qu'il m'annonce peu de temps après être entrer au confessionnal qu'il doit partir...

On est bien loin du temps du saint curé d'Ars qui passait des heures dans le confessionnal.

Pas de chance avec mes confessions actuellement ! Même à Notre Dame du Laus où je me suis rendue en pèlerinage début Août, mon confesseur qui aurait dû être le Père Sorkine, mais qui par un concours de circonstances ne le fut pas, (sans doute que celui qui se confessait avant moi avait de gros péchés à pardonner car il est resté très longtemps avec le Père M.M. Zanotti-Sorkine) m'a laissé sur ma faim d'une bonne confession.

Mais Dieu qui connait ses brebis sait ce que nous avons dans nos cœurs.

Bon dimanche, Que Dieu te bénisse !
Françoise.

Oui Françoise, le gros problème de nos paroisses est celui des confessions. Très difficile d'avoir un rendez-vous mais surtout je remarque que les prêtres n'insistent pas vraiment auprès des fidèles sur le sacrement de Réconciliation. Mais peut être devrions-nous plus souvent le manifester à nos pasteurs.

Par bonheur, nous avons trouvé dans notre secteur un prêtre très disponible qui assure tous les jours de 17 h à 18 h les confessions pendant l'Adoration. Merci Seigneur ! et je m'aperçois que beaucoup de chrétiens se déplacent même de loin pour aller se confesser à ce prêtre. Donc le besoin est bien là et ce prêtre l'a compris.


Prions pour que tous les prêtres le comprennent !

Merci, Mich'el, pour ta réponse.

C'est vrai, j'ai pu te paraître "personnelle" los de mon intervention : on ne peut témoigner que de ce que l'on vit... Prions en réparation pour toutes les offenses actuelles qui sont faites à Notre Seigneur Jésus-Christ, et à sa Maman, Notre Maman La Sainte Vierge Marie, Mater Ecclesia, Mère de l'Eglise.

Me voici inspirée à vous partager un écrit de saint Jean-Paul II retransmis sur "Cœurs unis en Jésus et Marie" le 18 août dernier :

___

Bonjour,

En relation avec la filiale Supplique (- http://coeurs-unis-en-j-m.forumactif.com/t8318-supplique-au-saint-pere-le-pape-francois#45535) adressée au Pape François, un petit rappel de  la lettre encyclique (1993) de saint Jean-Paul II (pape marial)
sur ce qui est Marie, Notre Mère :  La Splendeur de la Vérité.



Dans sa lettre encyclique « La Splendeur de la Vérité » (Veritatis Splendor 1993), Jean Paul II commence par rappeler que le Christ révèle l'homme à l'homme.

Puis il explique que la vie morale repose sur la liberté et la raison humaines mais que c'est une erreur de croire que la morale humaine serait totalement autonome, sans référence au Créateur.
L'homme n'est pas à la merci des idéologies, dans un vide de sens moral.
La conscience est un sanctuaire où Dieu parle à la raison humaine et lui donne la capacité de juger ce qui est bien. On ne peut pas laisser penser qu'un homme resterait bon par un choix fondamental alors qu'il commet des actes mauvais, en des matières graves et délibérément, car le corps (donc les actes) est animé par son esprit immortel et c'est l'âme qui donne la forme au corps (et aux actes).

On ne peut pas non plus juger de la moralité uniquement en considérant les conséquences de l'acte. L'acte a une valeur intrinsèque. On ne doit pas abroger la doctrine du péché mortel (qui porte sur une matière grave, avec pleine conscience et liberté). Le martyr signifie qu'il y a un bien absolu pour lequel il vaut la peine de mourir et un mal éternel qui ne devient jamais un bien. La vie morale est libératrice car elle correspond à la nature humaine telle qu'elle a été créée. C'est pour que nous restions libres que le Christ nous a libéré (Ga 5, 1).

A la fin de l'encyclique, comme un sommet qui éclaire tout l'enseignement offert, Jean Paul II parle de Marie mère de miséricorde : Marie est Mère de Miséricorde parce que Jésus Christ, son Fils, est envoyé par le Père pour être la révélation de la Miséricorde de Dieu (Jn 3,16-18).
Il est venu non pour condamner, mais pour pardonner, pour faire usage de la miséricorde (Mt 9,13). Et la plus grande miséricorde, c'est, pour lui, d'être au milieu de nous et de nous adresser son appel à venir à Lui et à Le reconnaître.

Cette miséricorde atteint sa plénitude par le don de l'Esprit, qui engendre la vie nouvelle et l'appelle. Si nombreux et si grands que soient les obstacles semés par la faiblesse et le péché de l'homme, l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre (Ps 104,30) rend possible le miracle du parfait accomplissement du bien. » (Veritatis Splendor 118)

Parfois, dans les discussions sur les problèmes nouveaux et complexes en matière morale, il peut sembler que la morale chrétienne soit en elle-même trop difficile, trop ardue à comprendre et presque impossible à mettre en pratique.

C'est faux, car, pour l'exprimer avec la simplicité du langage évangélique, elle consiste à suivre le Christ, à s'abandonner à Lui, à se laisser transformer et renouveler par sa grâce et par sa miséricorde qui nous rejoignent dans la vie de communion de son Eglise. (Veritatis Splendor 119)

Marie est Mère de Miséricorde également parce que c'est à Elle que Jésus confie son Eglise et l'humanité entière. Au pied de la Croix, lorsqu'Elle accueille Jean comme son fils, lorsqu'Elle demande, avec le Christ, le pardon du Père pour ceux qui ne savent pas ce qu'ils font Lc 23,34, Marie, en parfaite docilité à l'Esprit, fait l'expérience de la richesse et de l'universalité de l'Amour de Dieu, qui dilate son coeur et La rend capable d'embrasser le genre humain tout entier.

Elle devient ainsi la Mère de tous et de chacun d'entre nous, Mère qui nous obtient la Miséricorde divine.
Marie est un signe lumineux et un exemple attirant de vie morale  et Elle mérite le titre de "Trône de la Sagesse".

Marie partage notre condition humaine, mais dans une transparence totale à la grâce de Dieu.

N'ayant pas connu le péché, Elle est en mesure de compatir à toute faiblesse. Elle comprend l'homme pécheur et Elle l'aime d'un amour maternel.

Voilà pourquoi Elle est du côté de la vérité et partage le fardeau de l'Eglise dans son rappel des exigences morales à tous et en tout temps.
Pour la même raison, Elle n'accepte pas que l'homme pécheur soit trompé par quiconque prétendrait l'aimer en justifiant son péché, car Elle sait qu'ainsi le sacrifice du Christ, son Fils, serait rendu inutile.

Aucun acquittement, fût-il prononcé par des doctrines philosophiques ou théologiques complaisantes, ne peut rendre l'homme véritablement heureux : seules la Croix et la gloire du Christ ressuscité peuvent pacifier sa conscience et sauver sa vie.

Ô Marie, Mère de Miséricorde, veille sur tous, afin que la Croix du Christ ne soit pas rendue vaine, que l'homme ne s'égare pas hors du sentier du bien, qu'il ne perde pas la conscience du péché, qu'il grandisse dans l'espérance en Dieu, "riche en miséricorde" (Ep 2,4), qu'il accomplisse librement les oeuvres bonnes préparées d'avance par Dieu (Ep 2,10) et qu'il soit ainsi, par toute sa vie, " à la louange de sa Gloire " (Ep 1,12) (Encyclique Veritatis Splendor 120) -



Prions pour notre Pape François afin que Marie, Mater Ecclesia, Mère de l'Eglise, autel de la colonne, le guide et le protège avant, au cours et après ce prochain synode qui approche et qui s'annonce assez difficile, il semblerait.

_____

Bonne lecture, bonne interprétation...
Françoise.

Merci Françoise pour ce rappel de Veritatis Slendor,

extrait : " La conscience est un sanctuaire où Dieu parle à la raison humaine et lui donne la capacité de juger ce qui est bien. "

C'est véritablement la prière répétée, l'union à Dieu sous toutes ses formes qui permet à notre conscience d'être éclairée, d'être vive, aimante et réactive...

C'est pourquoi il est bon de nous stimuler les uns les autres...

M'

Bonjour à tous,

En matière de stimulation, voilà qu'en lisant ceci sur "Benoit et moi", on l'est ! ... Non, avec l'âge, on pourrait se dire qu'on devient de vieux ronchons... mais non !  

... Même un prêtre ose avouer qu'il ne reconnait plus son Eglise ballotée par l'esprit du monde :

- http://benoit-et-moi.fr/2015-II/actualite/le-desarroi-dun-pretre-de-terrain.html

Très bon et saint lundi.
Françoise.

Cela fait mal de lire cela mais c'est hélas tellement vrai.
Il n'y a d'ailleurs pas grand chose à jeter sur " Benoît et moi " puisque désormais la confusion devient la règle.

Tantôt, j'ai envie d'hurler mais crier dans le désert, a quoi ça sert ?
Tantôt, j'ai envie de pleurer mais pleurer des rivières, à quoi ça sert ?

https://youtu.be/0bR60Y-t0v8

M'

... Allez, mon cher Mich'el, jette-toi dans les bras d'amour de ce beau Christ miséricordieux, planté là-bas, à Garabandal, sur le chemin qui mène aux Pins, par des pèlerins confiants...  

Oui, mais pauvre pécheur comme je suis, je vais plutôt m'agenouiller à ses pieds.

Pour toi Françoise ce beau Christ rédempteur sculpté de San Damiano :

Merci Mich'el.

En partage, ce beau film sur Jésus où on peut voir la pécheresse embrasser les pieds de Jésus et y verser du parfum, entre autre. C'est un plaisir de réentendre les paroles de Jésus et ses miracles accomplis. Ok, c'est un peu long mais on peut s'y reprendre en plusieurs fois.

Quand on aime, on ne compte pas :

Exemple de “liturgie eucharistique” donné sur le site internet du secteur paroissial de Pleumeur-Bodou (diocèse de Saint-Brieuc) : http://www.paroissepb.org/