Benedict Daswa, premier sud-africain béatifié
François a alors évoqué les martyrs d’aujourd’hui, appelant à ce que « son témoignage s’unisse au témoignage de tant de frères et sœurs, jeunes, personnes âgées, adolescents, enfants, persécutés, chassés, tués parce que croyant en Jésus Christ. Remercions tous ces martyrs pour leur témoignage et demandons-leur d’intercéder pour nous ».
Qui est Benedict Daswa, ce nouveau bienheureux de l'Église catholique ?
L'aura de ce jeune homme issu du clan Lemba, baptisé à l'adolescence, marié et père de huit enfants, suscitait des jalousies dans le village. En plus du soin de la ferme familiale, il était instituteur et directeur d'une école primaire, développant de nombreuses activités pour la jeunesse aussi durant le week-end et les vacances. Il avait doté le village d'un centre sportif et d'un terrain de football. Sa famille a fait le choix de pardonner à ses assassins, qui n'ont jamais été inquiétés par la justice sud-africaine.
Selon la Conférence épiscopale réunissant les évêques du Botswana, d’Afrique du Sud et du Swaziland, Benedict Daswa, « a pris au sérieux l’appel à la sainteté que nous tous avons reçu au baptême. Il constituera un modèle et un puissant intercesseur pour tous les catholiques de notre région et en particulier pour les hommes jeunes, mariés et pères de famille ».
La réaction de Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne en Guyane française, après la béatification. Il était prêtre Fidei donum en Afrique du Sud de 1983 à 1996, au moment donc de la mort de Benedict Daswa. Il est interrogé par Antonino Galofaro :
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
http://www.news.va/fr/news/benedict-daswa-premier-sud-africain-beatifie
2015-09-13 Radio Vatican
(RV) Entretien – « Père de famille, tué en 1990, il y a à peine 25 ans, pour sa fidélité à l’Évangile ».
Après la prière de l’angélus, le Pape a évoqué la béatification dimanche de Samuel Benedict Daswa, premier sud-africain à être béatifié. « Il a toujours démontré dans sa vie une grande cohérence, assumant courageusement des comportements chrétiens et refusant des habitudes mondaines et païennes. Que son témoignage aide spécialement les familles à répandre la vérité et l’amour du Christ », a encore affirmé le Souverain Pontife.
François a alors évoqué les martyrs d’aujourd’hui, appelant à ce que « son témoignage s’unisse au témoignage de tant de frères et sœurs, jeunes, personnes âgées, adolescents, enfants, persécutés, chassés, tués parce que croyant en Jésus Christ. Remercions tous ces martyrs pour leur témoignage et demandons-leur d’intercéder pour nous ».
Qui est Benedict Daswa, ce nouveau bienheureux de l'Église catholique ?
Il est le premier martyr de l’histoire récente de l’Afrique du Sud. Né en 1946 et mort en 1990, c’est un laïc, père de famille. Le 2 février 1990, quelques jours après avoir refusé de verser une obole pour un rite visant à chasser des prétendues sorcières, à la suite d'un orage interprété comme une malédiction par les chefs du village, cet homme de 45 ans a été agressé et frappé à mort à l’aide de pierres et de bâtons. Son corps a ensuite été couvert d’eau bouillante.
L'aura de ce jeune homme issu du clan Lemba, baptisé à l'adolescence, marié et père de huit enfants, suscitait des jalousies dans le village. En plus du soin de la ferme familiale, il était instituteur et directeur d'une école primaire, développant de nombreuses activités pour la jeunesse aussi durant le week-end et les vacances. Il avait doté le village d'un centre sportif et d'un terrain de football. Sa famille a fait le choix de pardonner à ses assassins, qui n'ont jamais été inquiétés par la justice sud-africaine.
Selon la Conférence épiscopale réunissant les évêques du Botswana, d’Afrique du Sud et du Swaziland, Benedict Daswa, « a pris au sérieux l’appel à la sainteté que nous tous avons reçu au baptême. Il constituera un modèle et un puissant intercesseur pour tous les catholiques de notre région et en particulier pour les hommes jeunes, mariés et pères de famille ».
La réaction de Mgr Emmanuel Lafont, évêque de Cayenne en Guyane française, après la béatification. Il était prêtre Fidei donum en Afrique du Sud de 1983 à 1996, au moment donc de la mort de Benedict Daswa. Il est interrogé par Antonino Galofaro :
00493987.mp3
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)
http://www.news.va/fr/news/benedict-daswa-premier-sud-africain-beatifie