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    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI)

    Anonymous
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    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Empty Le pape BENOIT XVI disait « Celui qui croit que la mission prophétique de Fatima est achevée se trompe. »

    Message par Invité Dim 16 Aoû 2015 - 22:42

    Lors de sa visite à Fatima, en mai 2010, les pape Benoît XVI a prononcé des mots spectaculaires : Ce qui s'est passé quatre-vingt-treize ans plus tôt, a t'il dit, lorsque le ciel s'est ouvert au-dessus du Portugal, doit être considéré « comme une fenêtre d'espoir » que Dieu ouvre « lorsque l'homme lui ferme la porte ».

    Entretien de Benoît XVI avec Peter Seewald.

    Extrait du livre " Lumière du monde "


    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) .BenoitXVI-PeterSeewald.pjg_m

    Contrairement à votre prédécesseur, vous êtes considéré comme un théologien tourné vers Jésus plutôt que vers Marie. Mais un mois déjà après votre élection, vous avez appelé les fidèles, sur la place Saint-Pierre, à se confier à la Vierge de Fatima. Lors de votre visite à Fatima, en mai 2010, vous avez prononcé des mots spectaculaires : Ce qui s'est passé quatre-vingt-treize ans plus tôt, avez-vous dit, lorsque le ciel s'est ouvert au-dessus du Portugal, doit être considéré « comme une fenêtre d'espoir » que Dieu ouvre « lorsque l'homme lui ferme la porte ». Et c'est précisément le pape que le monde connaît comme un défenseur de la raison qui dit à présent : « La Vierge Marie est venue du ciel pour nous rappeler les vérités de l'Évangile. »
     
    A lire : Discours de Benoît XVI, cérémonie d'accueil au Portugal : https://www.google.com/url?q=http://eucharistiemisericor.free.fr/index.php%3Fpage%3D1105102_bienvenue&sa=U&ei=bIFOVNCGIuWxmwXPzoCQCw&ved=0CAYQFjAA&client=internal-uds-cse&usg=AFQjCNEUEiBQzhcY0dIjDVfer4l03Hwg8Q


    II est exact que j'ai grandi avec une piété avant tout christocentrique, telle qu'elle s'était développée dans l'entre-deux-guerres, avec ce nouveau mouvement d'intérêt pour la Bible, pour les Pères ; avec une piété qui était consciemment et fortement nourrie par la Bible et, précisément, centrée sur le Christ. Mais la mère de Dieu, la mère du Seigneur, continue bien entendu à être présente. Elle apparaît dans la Bible, chez Luc et chez Jean, elle le fait à un moment tardif mais avec une grande clarté, et dans cette mesure elle a toujours eu sa place dans la vie chrétienne. Dans les Églises orientales, elle a pris très tôt une importance essentielle — pensez par exemple, au concile d'Éphèse, en l'an 431. Et Dieu n'a cessé de l'utiliser, au fil de l'histoire, comme la lumière qui lui permet de nous mener à Lui.
    En Amérique Latine, par exemple, le Mexique est devenu chrétien au moment où s'était montrée la Vierge de Guadalupe. À cet instant, les gens ont compris : oui, cela est notre foi. Là, nous allons vraiment arriver à Dieu ; la Mère nous Le montre. En elle, toute la richesse de nos religions est transformée et élevée. Au bout du compte, ce sont deux figures qui ont rendu croyants les gens en Amérique Latine : la Vierge, d'une part, le Dieu qui souffre, d'autre part — et qui souffre aussi face à toute la violence qu'ils ont eux-mêmes subie.
    On est donc forcé de dire qu'il existe une histoire au sein de la foi. Le cardinal Newman l'a bien montré. La foi se déploie. Et dans ce déploiement, on trouve justement l'intervention de plus en plus forte de la mère de Dieu dans le monde, comme une indication sur le chemin à suivre, une lumière de Dieu, une mère à travers laquelle nous pouvons reconnaître le fils et le père. Dieu nous a ainsi donné des signes — notamment au XXe siècle. Dans notre rationalisme, et face au pouvoir des dictatures montantes, il nous montre l'humilité de la mère qui apparaît à de petits enfants et leur dit l'essentiel : foi, espoir, amour, expiation.
    Je comprends donc aussi que les gens trouvent en elle, pour ainsi dire, quelque chose comme des fenêtres. J'ai vu, à Fatima, des centaines de milliers de personnes présentes retrouver la vision de Dieu à travers ce que Marie a dit à de petits enfants, dans ce monde où les murs et les fermetures sont si nombreux.

    Le fameux « troisième secret de Fatima » n'a été rendu public qu'en l'an 2000 — par le cardinal Joseph Ratzinger, à la demande de Jean-Paul II. Le texte parle d'un évêque vêtu de blanc qui s'effondre sous les balles des soldats — une scène que l'on a interprétée comme un présage de l'attentat contre Jean-Paul II. Vous avez alors déclaré : « Celui qui croit que la mission prophétique de Fatima est achevée se trompe. » Que veut-il dire par là ? L'accomplissement du message de Fatima est-il en réalité encore à venir ?

    Dans le message de Fatima, il faut dissocier deux choses : d'une part, un événement déterminé, représenté dans des formes visionnaires, d'autre part la légende fondamentale dont il est question ici. Il ne s'agissait tout de même pas de satisfaire une curiosité. Dans ce cas, nous aurions dû rendre le texte public beaucoup plus tôt. Non, il s'agit de faire allusion à un point critique, à un instant critique dans l'histoire : tout le pouvoir du mal qui s'est cristallisé, au cours de ce XXe siècle, dans les grandes dictatures et qui agit encore aujourd'hui, d'une autre manière.
    Il s'agissait d'autre part de la réponse à ce défi. Cette réponse ne consiste pas en de grandes actions politiques ; elle ne peut en dernier ressort provenir que de la transformation des cœurs — de la foi, de l'espoir, de l'amour et de l'expiation. Dans ce sens, le message n'est justement pas clos, même si les deux grandes dictatures ont disparu. La souffrance de l'Église demeure, la menace qui pèse sur l'homme demeure, l'attente d'une réponse demeure elle aussi — tout comme, par conséquent, l'indication que nous a donnée Marie. Aujourd'hui aussi, la détresse est présente. Aujourd'hui aussi, le pouvoir, sous toutes les formes imaginables, menace de piétiner la foi. Aujourd'hui aussi, par conséquent, on a besoin de cette réponse que la mère de Dieu a donnée aux enfants.

    Votre homélie du 13 mai 2010 à Fatima avait des tonalités très dramatiques. « L'homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur », avez-vous proclamé, « mais il ne réussit pas à l'interrompre... » Ce jour-là, vous avez exprimé devant un demi-million de fidèles une demande qui est au fond spectaculaire : « Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité. »
    Cela signifie-t-il que le pape, qui occupe il est vrai une fonction prophétique, juge possible qu'au cours des sept années qui viennent la Sainte Mère de Dieu apparaisse d'une manière qui équivaudra à un triomphe ?


    J'ai dit que le « triomphe » se rapprocherait. Sur le fond, c'est la même chose que lorsque nous prions pour que le royaume de Dieu se rapproche. Cela ne signifiait pas — je suis peut-être trop rationaliste pour cela — que j'attends désormais un grand tournant, que je pense voir l'histoire changer subitement de cours, mais que le pouvoir du mal sera refréné ; que la force de Dieu se montre toujours à travers la force de la Mère et la maintient en vie.
    L'Église est constamment appelée à faire ce qu'Abraham lui a demandé de faire : veiller à ce qu'il y a suffisamment de justes pour contenir le mal et la destruction. J'ai compris que les forces du bien peuvent de nouveau grandir. Dans ce sens, les triomphes de Dieu, les triomphes de Marie, sont discrets mais réels.
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    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Empty Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI)

    Message par Claire Lun 16 Mai 2016 - 16:34

    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait.


    Homélie de la Messe célébrée à Fatima, par le Pape benoit XVI, le 13 mai 2010



    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Benoit-XVI-a-FatimaChers pèlerins,
    « Votre descendance sera célèbre parmi les nations, (…) elle sera la descendance bénie par le Seigneur » (Is 61, 9). C’est ainsi que débutait la première lecture de cette Eucharistie, dont les paroles trouvent un admirable accomplissement dans cette assemblée recueillie avec dévotion aux pieds de la Vierge de Fatima. Chers frères et sœurs bien-aimés, moi aussi je suis venu en tant que pèlerin à Fatima, en cette ‘maison’ que Marie a choisie pour nous parler en nos temps modernes. Je suis venu à Fatima pour jouir de la présence de Marie et de sa protection maternelle. Je suis venu à Fatima, parce que vers ce lieu converge aujourd’hui l’Église pérégrinante, voulue par son Fils comme instrument d’évangélisation et sacrement du salut. Je suis venu à Fatima pour prier, avec Marie et avec de nombreux pèlerins, pour notre humanité affligée par des détresses et des souffrances. Enfin, je suis venu à Fatima, avec les mêmes sentiments que ceux des Bienheureux François et Jacinthe et de la Servante de Dieu Lucie, pour confier à la Vierge la confession intime que ‘j’aime’ Jésus, que l’Église, que les prêtres ‘l’aiment’ et désirent garder les yeux fixés sur Lui, alors que s’achève cette Année sacerdotale, et pour confier à la protection maternelle de Marie les prêtres, les personnes consacrées, les missionnaires et tous ceux qui œuvrent pour rendre la Maison de Dieu accueillante et bienfaisante.
    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) ND-de-Fatima
    Ils sont la descendance que le Seigneur a bénie… la descendance que le Seigneur a bénie, c’est toi, cher diocèse de Leira-Fatima, avec ton Pasteur, Monseigneur Antonio Marto, que je remercie pour le salut qu’il m’a adressé au début de cette célébration et pour toutes les attentions dont il m’a comblé dans ce sanctuaire, y compris à travers ses collaborateurs. Je salue Monsieur le Président de la République et les autres Autorités qui sont au service de cette glorieuse Nation. De cœur, j’embrasse tous les diocèses du Portugal, ici représentés par leurs Évêques, et je confie au Ciel tous les peuples et toutes les nations de la terre. Je confie à Dieu, dans mon cœur, tous leurs fils et filles, en particulier ceux qui vivent dans l’épreuve ou qui sont abandonnées, avec le désir de leur transmettre cette grande espérance qui brûle en mon cœur et qui, ici à Fatima, se laisse accueillir de façon plus palpable. Que notre grande espérance plonge des racines profondes dans la vie de chacun de vous, chers pèlerins qui êtes ici présents, ainsi que dans la vie de tous ceux qui nous sont unis à travers les moyens de communication sociale.
    Oui ! Le Seigneur, notre grande espérance, est avec nous ; dans son amour miséricordieux, il offre un avenir à son peuple : un avenir de communion avec Lui. Ayant expérimenté la miséricorde et la consolation de Dieu qui ne l’avait pas abandonné sur le pénible chemin de retour de l’exil à Babylone, le peuple de Dieu s’exclame : 
    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Pape-42
    « Je tressaille de joie dans le Seigneur, mon âme exulte en mon Dieu» (Is 61, 10). Fille éminente de ce peuple, revêtue de grâce et doucement étonnée par la gestation du Fils de Dieu qui s’accomplissait en son sein, la Vierge Mère de Nazareth fait également sienne cette joie et cette espérance dans le cantique du Magnificat : « Mon esprit exulte en Dieu, mon Sauveur ». Toutefois, elle ne se regardait pas comme une privilégiée au milieu d’un peuple stérile, au contraire, elle prophétisait pour lui les douces joies d’un prodigieuse maternité du Fils de Dieu, parce que « son amour s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent » (Lc 1, 47. 50).
    Ce lieu béni en est la preuve. Dans sept ans, vous reviendrez ici pour célébrer le centenaire de la première visite faite par la Dame « venue du Ciel », comme une maîtresse qui introduit les petits voyants dans la connaissance profonde de l’Amour trinitaire et les conduit à goûter Dieu lui-même comme la réalité la plus belle de l’existence humaine. Une expérience de grâce qui les a fait devenir amoureux de Dieu en Jésus, au point que Jacinthe s’exclamait : « J’aime tellement dire à Jésus que je L’aime ! Quand je le Lui dis de nombreuses fois, il me semble avoir un feu dans le cœur, mais qui ne me brûle pas ». Et François disait : « Ce que j’ai aimé par-dessus tout, fut de voir Notre Seigneur dans cette lumière que Notre Mère nous a mise dans le cœur. J’aime tant Dieu ! » (Mémoires de Sœur Lucie, I, p.42 et p.126).
    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Portugal-62
    Frères, en entendant ces innocentes et profondes confidences mystiques des petits bergers, certains pourraient les regarder avec un peu d’envie parce que eux ils ont vu, ou bien avec la résignation amère de celui qui n’a pas eu la même chance mais qui insiste parce qu’il veut voir. À ces personnes, le Pape dit comme Jésus : « N’êtes-vous pas dans l’erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ? » (Mc 12, 24). Les Écritures nous invitent à croire : « Heureux ceux qui croient sans avoir vu » (Jn 20, 29), mais Dieu – plus intime à moi que je le suis à moi-même (cf. Saint Augustin, Confessions, III, 6, 11) – a le pouvoir d’arriver jusqu’à nous, en particulier à travers nos sens intérieurs, de sorte que l’âme reçoive le toucher suave d’une réalité qui se trouve au-delà du sensible et qui la rende capable de rejoindre le non-sensible, ce qui est imperceptible aux sens. 
    Pour cela, il est besoin d’une vigilance du cœur que, la plupart du temps, nous n’avons pas en raison de la forte pression de la réalité extérieure, des images et des préoccupations qui emplissent l’âme (cf. Commentaire théologique du Message de Fatima, 2000). Oui ! Dieu peut nous rejoindre, en s’offrant à notre vision intérieure.
    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Pape-45
    Qui plus est, cette Lumière dans l’âme des jeunes bergers, qui provient de l’éternité de Dieu, est la même qui s’est manifestée à la plénitude des temps et qui est venue pour tous : le Fils de Dieu fait homme. Qu’Il ait le pouvoir d’enflammerles cœurs les plus froids et les plus tristes, nous le voyons avec les disciples d’Emmaüs (cf. Lc 24, 32). C’est pourquoi notre espérance a un fondement réel, elle s’appuie sur un événement qui prend sa place dans l’histoire et en même temps la dépasse : c’est Jésus de Nazareth. L’enthousiasme suscité par sa sagesse et par sa puissance salvifique auprès des gens de l’époque était tel qu’une femme au milieu de la foule – comme nous l’avons entendu dans l’Évangile – s’exclama pour dire : « Heureuse la mère qui t’a porté dans ses entrailles, et qui t’a nourri de son lait ! ». Cependant, Jésus répond : « Heureux plutôt ceux qui entendent la parole de Dieu, et qui la gardent ! » (Lc 11, 27. 28). Mais qui a le temps d’écouter sa parole et de se laisser séduire par son amour ? Qui veille, dans la nuit du doute ou de l’incertitude, avec le cœur éveillé en prière ? Qui attend l’aube du jour nouveau, tenant allumée la flamme de la foi ? La foi en Dieu ouvre à l’homme l’horizon d’une espérance certaine qui ne déçoit pas ; elle indique un fondement solide sur lequel appuyer, sans peur, toute son existence ; elle requiert l’abandon, plein de confiance, entre les mains de l’Amour qui soutient le monde.
    « Votre descendance sera célèbre parmi les nations, (…) elle sera la descendance bénie par le Seigneur » (Is 61, 9) avec une espérance inébranlable et qui fructifie en un amour qui se sacrifie pour les autres et qui ne sacrifie pas les autres ; au contraire – comme nous l’avons entendu dans la deuxième lecture – qui « supporte tout, fait confiance en tout, espère tout, endure tout » (1 Co 13, 7). Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Portugal-50
    De cela, les petits bergers sont un exemple et nous stimulent, eux qui ont fait de leur vie une offrande à Dieu et l’ont partagée avec les autres par amour de Dieu. La Vierge les a aidés à ouvrir leur cœur à l’universalité de l’amour. La Bienheureuse Jacinthe, notamment, se montrait infatigable dans le partage avec les pauvres et dans le sacrifice pour la conversion des pécheurs. Ce n’est qu’avec cet amour de fraternité et de partage, que nous réussirons à bâtir la civilisation de l’Amour et de la Paix.
    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait. Revit ici ce dessein de Dieu qui interpelle l’humanité depuis ses origines : « Où est ton frère Abel ? (…) La voix du sang de ton frère crie de la terre vers moi ! » (Gn 4, 9). L’homme a pu déclencher un cycle de mort et de terreur, mais il ne réussit pas l’interrompre… Dans l’Écriture Sainte, il apparaît fréquemment que Dieu est à la recherche des justes pour sauver la cité des hommes et il en est de même ici, à Fatima, quand Notre Dame demande : « Voulez-vous vous offrir à Dieu pour prendre sur vous toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en réparation des péchés par lesquels il est offensé, et en intercession pour la conversion des pécheurs ? » (Mémoires de Sœur Lucie, I, p.162).
    Celui qui penserait que la mission prophétique de Fatima est achevée se tromperait (Benoît XVI) Portugal-23
    À la famille humaine prête à sacrifier ses liens les plus saints sur l’autel de l’égoïsme mesquin de la nation, de la race, de l’idéologie, du groupe, de l’individu, notre Mère bénie est venue du Ciel pour mettre dans le cœur de ceux qui se recommandent à Elle, l’amour de Dieu qui brûle dans le sien. À cette époque, ils n’étaient que trois ; leur exemple de vie s’est diffusé et multiplié en d’innombrables groupes sur la surface de la terre, en particulier au passage des Vierges pèlerines, qui se sont consacrés à la cause de la solidarité fraternelle. Puissent ces sept années qui nous séparent du centenaire des Apparitions hâter le triomphe annoncé du Cœur Immaculée de Marie à la gloire de la Très Sainte Trinité.
     
    publié le : 13 mai 2012
    http://www.evangelium-vitae.org/documents/3408/le-pape-nous-dit/benoit-xvi/2010--homelies-discours-audiences-angelus/celui-qui-penserait-que-la-mission-prophetique-de-fatima-est-achevee-se-tromperaithtm

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