Dieu se donne autant.. Qu’on veut le recevoir
Sainte Gertrude vit le Seigneur qui, répandant de toutes parts les flots de son amour divin, se donnait à toute la communauté avec ces paroles : « Je suis tout à vous ; que chacun de vous jouisse de moi selon son désir. » Mais ce désir, d’après lequel le Seigneur mesure le don qu’il fait de Lui-même, est le fruit d’une volonté sincère et efficace et non le produit d’une simple velléité.
Jésus dit à Bénigna : « On a une idée trop petite de la bonté de Dieu, de sa miséricorde, de son amour envers les créatures; on mesure Dieu par les créatures, mais Dieu n’est pas limité, aussi sa bonté est sans limite ! Oh ! Pouvoir se servir, profiter de Dieu et ne pas le faire ! Et pourquoi ne le fait-on pas ? parce que, dans le monde on ne Le connaît pas. Je suis un trésor infini, mis par mon Père éternel à la disposition de tous ; mes créatures me refusent, et combien c’est à leur détriment, elles le comprendront seulement dans l’éternité. »
Le Seigneur dit à Gertrude : « Quand je vois à l’agonie ceux qui, parfois, ont eu quelque douce pensée ou mémoire de moi, ou qui ont accompli quelque œuvre méritoire, je me montre à eux, au dernier moment, si bon, si tendre et si aimable, qu’ils se repentent du plus profond de leur cœur de m’avoir offensé et ce repentir fait qu’ils sont sauvés. Aussi, je voudrais, pour cet excès de bonté, être glorifié par mes élus, et, parmi les actions de grâces qu’ils m’adressent pour mes bienfaits, en recevoir pour celui-ci de particulières. »
Une fois que Marie-Aimée de Jésus priait pour la multitude des infidèles et qu’elle représentait combien le salut était difficile pour ces pauvres âmes qui ne Le connaissaient pas et n’avaient ni ses enseignements, ni ses exemples, ni ses sacrements pour résister aux penchants de la nature déchue, Notre-Seigneur la consola en lui disant qu’aucune âme ne sera damnée sans l’avoir voulu absolument. Un jour, que la pensée du mystère de la prédestination causait à sainte Rose de Lima le plus grand effroi, Jésus lui dit : « Ma fille, je ne condamne que ceux qui veulent être condamnés. Bannissez donc de votre esprit, à partir d’aujourd’hui, toute inquiétude sur cet article. »
La Sœur Mechtilde rapporte cette parole du Seigneur: « Je te dis en vérité, qu’il y en à un plus grand nombre dans la sainte Église qui vont après leur mort au ciel qu’il n’y en a qui descendent en enfer éternel. La justice néanmoins retient toujours ses droits ; je n’enlève jamais de ses mains les fautes commises en sa présence, mais je veux, avant tout, venir comme un père à l’âme accablée sous son fardeau, si je découvre en elle quelque bien et pas de désespoir ; j’y suis comme forcé par les sentiments paternels que je ressens pour les fils que j’ai engendrés. »
Jésus dit à Marie de Jésus Crucifié : “Ce n’est pas moi qui choisis l’enfer pour vous ; vous faites ce choix vous-même. Pas une âme ne se perd sans que je lui aie parlé mille fois au cœur. » Il dit de même à Bénigna-Consolata : « Celui-là seul se perd qui le veut et qui le veut obstinément, en dépit des efforts répétés, des efforts amoureux de ma grâce pour le conduire au bien. »
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