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    Centenaire de Fatima

    Claire
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    Message par Claire Jeu 18 Aoû 2016 - 17:32

    Centenaire de Fatima 6a00d811

    Lettre de liaison n° 33 (16 août 2016)   

    Chers amis,
    Si l'apparition du 13 août 1917 est très extraordinaire, car ce fut en quelque sorte une "apparition sans voyants" (voir lettre de liaison n°8), celle du 19 août suivant a aussi un caractère très particulier : pour la troisième fois, Notre-Dame parla de l'enfer.
    De nos jours, l'enfer est un sujet peu évoqué, voire occulté. Certains clercs vont même jusqu'à nier son existence ou déclarer que s'il existe, il est vide. Et il est probable qu'aborder un tel sujet dans cette lettre de liaison occasionnera une série de désabonnements. Pourtant, si on veut présenter honnêtement et complètement le message de Fatima, il est impossible de le passer sous silence. Car la Sainte Vierge n'en aurait pas parlé aux petits pastoureaux si c'était un sujet sans importance. Il est également difficile d'imaginer que Notre-Dame se soit trompée en parlant de l'enfer. Voici donc toutes les paroles prononcées par la Sainte Vierge à Fatima sur ce sujet :


    • Le 13 juillet, juste après la vision de l'enfer : « Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion à mon Cœur Immaculé. »
    • Dans la prière qu'elle enseigna juste après : « Ô mon Jésus, pardonnez-nous. Préservez-nous du feu de l'enfer, conduisez au Ciel toutes les âmes, surtout celles qui en ont le plus besoin. »
    • Le 19 août : « Priez, priez beaucoup et faites des sacrifices pour les pécheurs. Car beaucoup d'âmes vont en enfer parce qu'elles n'ont personne qui se sacrifie et prie pour elles. »


    Par la suite, les petits voyants ne cessèrent de méditer sur l'enfer, tout particulièrement Jacinthe dont la grande sensibilité lui valut d'avoir une perception plus profonde du message de Fatima. Dans le troisième mémoire, sœur Lucie explique toute l'importance que Jacinthe attachait à la vision de l'enfer :

    La vision de l'enfer l'avait horrifiée à tel point que toutes les pénitences et les mortifications lui paraissaient peu de chose, pour arriver à préserver quelques âmes de l'enfer.
    Eh bien, je vais maintenant répondre à une autre question qui m'a été adressée de plusieurs côtés : Comment se fait-il que Jacinthe, encore si petite, ait pu être possédée d'un tel esprit de mortification et de pénitence et en comprendre la valeur ?
    Il me semble que ce fut, d'abord, par une grâce spéciale que Dieu a voulu lui accorder, par l'intermédiaire du Cœur Immaculé de Marie ; mais aussi, parce qu'elle a vu l'enfer et le malheur des âmes qui y tombent.
    Certaines personnes, même pieuses, ne veulent pas parler aux enfants de l'enfer, pour ne pas les effrayer. Mais Dieu n'a pas hésité à montrer l'enfer à trois enfants, dont la plus jeune avait seulement six ans, et il savait bien qu'elle en serait horrifiée, au point de se consumer de frayeur, je peux presque le dire.

    Voici également quelques propos de Jacinthe rapportés par Lucie dans son troisième mémoire (Voir sur le site tous les passages de ce mémoire dans lequel ce sujet est abordé) :

    Souvent, elle s'asseyait par terre ou sur quelque pierre et, toute pensive, elle se mettait à dire : « Oh, l'enfer ! Oh, l'enfer ! Que j'ai pitié des âmes qui vont en enfer ! Et les gens qui sont là, vivants, à brûler comme du bois dans le feu ! » Et, toute tremblante, elle s'agenouillait, les mains jointes, pour réciter la prière que Notre-Dame nous avait enseignée : « Ô mon Jésus ! Pardonnez-nous, préservez-nous du feu de l'enfer et attirez toutes les âmes au Ciel, principalement celles qui en ont le plus besoin ». (…)
    Elle demeurait ainsi de longs moments à genoux, répétant la même prière. De temps en temps, elle m'appelait ou appelait son frère, comme s'éveillant d'un songe : « François ! Priez-vous avec moi ? Il faut prier beaucoup pour faire échapper les âmes à l'enfer ! Il y en a tant qui y vont ! Il y en a tant ! »
    D'autres fois, elle demandait : « Pourquoi est-ce que Notre-Dame ne montre pas l'enfer aux pécheurs ? S'ils le voyaient, ils ne pécheraient plus, pour ne pas y aller. Tu dois dire à Notre-Dame qu'elle montre l'enfer à tous ces gens. Tu verras comme ils se convertiront ! ».

    Par la suite, sœur Lucie revint souvent sur le sujet dans sa correspondance. Ainsi, elle confia au père Pasquale :
    Ce qui m'est resté le plus gravé dans l'esprit et dans le cœur, ce fut la tristesse de cette Dame lorsqu'elle nous montra l'enfer ! Si la vision de l'enfer avait duré un instant de plus, nous serions morts de peur et d'épouvante. Cependant, une chose m'a encore plus impressionnée, ce fut l'expression douloureuse du regard de Notre-Dame ! Si je vivais mille ans, je la conserverais toujours gravée dans mon cœur.

    Voici également ce qu'elle écrivit un jour à un séminariste :
    Ne soyez pas surpris si je vous parle tant de l'enfer. C'est une vérité qu'il est nécessaire de rappeler beaucoup dans les temps présents, parce qu'on l'oublie : c'est en tourbillon que les âmes tombent en enfer. Eh ! quoi ? Vous ne trouvez pas bien employés tous les sacrifices qu'il faut faire pour ne pas y aller et empêcher que beaucoup d'autres y tombent ?

    Tous ces enseignements sur l'enfer sont parfaitement conformes à l'enseignement constant de l'Église depuis toujours. Notre-Seigneur, dans son immense bonté, parla plusieurs fois de « géhenne », de « feu éternel », de « fournaise ardente », de « feu qui ne s'éteint pas ». Et l'Église n'a jamais cessé de transmettre cet enseignement de son Maître. Voici, par exemple, la définition de l'enfer que donne le catéchisme de saint Pie X (3e partie, n° 46) :

    L'enfer est un lieu de tourments auquel sont condamnés tous ceux qui par leurs crimes se sont révoltés contre l'ordre de la Providence ou de la prédestination et ont été fixés dans ces crimes de façon à ne s'en convertir jamais. (…) Les peines et les tourments qu'ils méritent en raison de leurs crimes dureront toujours et ne finiront jamais. (…). Ces peines sont de deux sortes ; savoir : la peine du dam, et la peine du sens. (…) Le feu doit s'entendre au sens d'un feu matériel ; car il désigne proprement la peine du sens.

    Le concile Vatican II lui-même rappelle son existence dans Lumen gentium n°48 : « Il faut veiller constamment pour que nous méritions d'entrer avec Lui aux noces et d'être comptés au nombre des bénis, et non pas de recevoir l'ordre, comme des serviteurs mauvais et paresseux, d'aller dans le feu éternel, dans les ténèbres extérieures où "il y aura des pleurs et des grincements de dents". »

    De son côté, le Compendium du Catéchisme de l'Église Catholique (n° 208) affirme qu'à sa mort, chacun reçoit une rétribution immédiate qui « consiste dans l'accession à la béatitude du ciel, aussitôt ou après une purification proportionnée, ou au contraire à la condamnation éternelle de l'enfer ».

    L'enfer est donc une vérité de foi et l'on ne peut pas se dire catholique si on croit qu'il n'existe pas ou qu'il est vide. L'une des raisons de la venue de la Sainte Vierge à Fatima est précisément de rappeler son existence à une période où on a tendance à l'oublier. La Sainte Vierge aurait-elle pris le soin de montrer l'enfer à trois jeunes enfants et de signifier l'importance de son message par un miracle extraordinaire pour que quelques années plus tard, on juge cette notion surannée ? Fatima nous rappelle une vérité de Foi : l'enfer existe et ceux qui y tombent sont ceux qui offensent Notre-Seigneur.
    Cette vérité est peut-être dure à accepter dans notre monde peu habitué à ce qu'on lui parle des fins dernières en général et de l'enfer en particulier. Mais avec ce rappel, Notre-Dame nous a indiqué le moyen d'éviter l'enfer : la dévotion à son Cœur Immaculé. Or c'est une dévotion peu exigeante. On peut donc dire qu'il est facile d'éviter l'enfer à condition de la pratiquer.
    Par ailleurs, si beaucoup d'âmes vont en enfer parce que personne ne prient pour elles, il ne tient qu'à nous d'inverser cette proposition, à savoir que beaucoup d'âmes seront sauvés si nombreux sont ceux qui prient et se sacrifient pour les pécheurs, point essentiel de la dévotion au Cœur Immaculé de Marie.
    Aussi, demandons à Notre-Dame de nous accorder les lumières nécessaires pour bien comprendre son message, en particulier ce qu'est l'enfer.

    En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

        Yves de Lassus, Président de Cap Fatima 2017


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    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/centenaire-de-fatima-1.html
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    Message par AZUR Jeu 18 Aoû 2016 - 20:02

    Déjà quand on lit ce qu'il se passe au purgatoire......
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    Message par Claire Lun 17 Oct 2016 - 20:24

    Lettre de liaison n° 36 (29 septembre 2016)Centenaire de Fatima Version_a_imprimer



    Samedi prochain, 1er octobre : 1er samedi du mois


    Chers amis,

     Les inquiétudes que suscitent la situation non seulement de notre pays, mais aussi du monde en général, doivent nous inciter à méditer sérieusement les paroles de Notre-Dame dans le secret confié aux trois petits bergers de Fatima le 13 juillet 1917 : « Si l’on fait ce que je vais vous dire, beaucoup d’âmes se sauveront et l’on aura la paix. (…) Si l’on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l’on aura la paix. » Par deux fois ce jour-là, Notre-Dame affirma que si nous faisions ce qu’elle demandait, le monde trouverait la paix ! Si nous voulons vraiment retrouver la paix, il convient donc de s’assurer que les demandes de Notre-Dame ont bien été satisfaites. Mais quelles sont ces demandes ?

    Les termes employés dans la première phrase (« Si l’on fait ce que je vais vous dire ») indiquent des demandes faites après, à savoir : « Je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. » Par contre, l’expression de la deuxième phrase (« Si l’on écoute mes demandes ») peut indiquer toute demande faite antérieurement. Or, juste avant de parler de la consécration de la Russie et des premiers samedis du mois, Notre-Dame a fait deux autres demandes : « Je veux (…) que vous continuiez à réciter le chapelet tous les jours en l’honneur de Notre-Dame du Rosaire pour obtenir la paix du monde » et « Sacrifiez-vous pour les pécheurs et dites souvent, spécialement chaque fois que vous ferez un sacrifice : "Ô Jésus, c’est par amour pour Vous, pour la conversion des pécheurs, et en réparation des péchés commis contre le Cœur Immaculé de Marie" ».

    De plus, pour la première demande, non seulement Notre-Dame l’a exprimée à chaque apparition, mais par deux fois, elle a précisé : « Récitez le chapelet tous les jours pour avoir la paix. » (les 13 mai et 13 juillet 1917). Cette demande fait donc partie des conditions pour avoir la paix.

    La deuxième demande a aussi été exprimée plusieurs fois. Notre-Dame l’a renouvelée le 19 août 1917 et l’Ange de la Paix l’avait déjà formulée l’année précédente (apparition de l’été 1916) en précisant : « De cette manière, vous attirerez la paix sur votre paix. » Car, la conversion des pécheurs est bien une condition pour avoir la paix dans le monde. En effet, les guerres sont les conséquences de l’inconduite des hommes. Par conséquent, si les pécheurs cessent de pécher, les guerres cesseront. C’est donc bien une autre condition pour avoir la paix.
    À ces quatre demandes, il nous semble nécessaire d’en ajouter une cinquième qui a une importance particulière, car elle est constituée des toutes dernières paroles prononcées par Notre-Dame à Fatima : « N’offensez pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car Il est déjà trop offensé. » Il est bien de prier pour la conversion des pécheurs, mais nous sommes nous-même pécheurs, et nous devons aussi nous convertir. Cette demande est donc tout à fait complémentaire de nos sacrifices pour la conversion des pécheurs. En conséquence, si la conversion des pécheurs est une condition pour avoir la paix, notre propre conversion l’est également.

    Ainsi, pour nous accorder la paix, Notre-Dame a exprimé cinq demandes. 

    Deux ont été exprimées au futur (« Je viendrai demander ») ; les trois autres ont été exprimées au présent. Si nous voulons vraiment la paix, il convient donc de nous assurer que ces différentes demandes ont bien été satisfaites et, si ce n’est pas tout à fait le cas, de voir comment les réaliser au plus vite.

    En bonne logique, celles exprimées au présent sont prioritaires sur celles exprimées au futur. Or ces trois demandes exprimées au présent ne dépendent que de nous : réciter notre chapelet tous les jours, offrir les sacrifices de notre vie quotidienne pour la conversion des pécheurs et observer la loi divine pour ne plus offenser Notre-Seigneur. Si nous voulons la paix, nous devons donc sans tarder les satisfaire. Il ne tient qu’à nous de le faire ! Personne ne pourra le faire à notre place. De plus, nous devons non seulement les mettre en pratique, mais aussi inciter notre prochain à faire de même, en particulier en faisant connaître à nos proches le message de Fatima. Mesurons-nous bien que, de notre assiduité à suivre ces demandes de Notre-Dame, dépend la paix pour le monde ? C’est ce qu’affirmait sœur Lucie au père Aparicio dans une lettre que nous avons déjà citée plusieurs fois dans les précédentes lettres de liaison : « De la pratique de cette dévotion [la dévotion au Cœur Immaculé de Marie], unie à la consécration au Cœur Immaculé de Marie, dépendent pour le monde la paix ou la guerre. »
    Le message de Notre-Dame est donc clair : si nous voulons la paix, nous devons commencer par satisfaire les demandes qu’elle a exprimées à Fatima, et en premier lieu, les trois qui nous concernent directement à savoir : réciter son chapelet tous les jours, offrir des sacrifices pour la conversion des pécheurs et observer la loi divine. (Dans les prochaines lettres, nous examinerons les deux autres demandes.)

    Nous voilà désormais à un an du centenaire des apparitions de Fatima. Profitons de cette année pour nous efforcer de toujours mieux mettre en pratique ces différentes demandes et pour faire en sorte que le plus grand nombre d’entre nous soient convaincus de l’urgente nécessité de les satisfaire et qu’ainsi le monde trouvera la paix.
    En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

       Yves de Lassus
      Président de Cap Fatima 2017

    Informations diverses


    Plusieurs personnes nous ont demandé ce que nous pensions du film des frères Higgins paru récemment : Le 13ejour. Deux des membres de l’association, après l’avoir soigneusement analysé, nous ont fait part de leur avis. Vous pourrez trouver une synthèse de leur analyse à la page suivante :

    http://www.fatima100.fr/elements-d-histoire/239-le-film-des-freres-higgins-le-13e-jour

    En bref, ce film n’est pas un film historique, car il s’écarte délibérément des faits réels et précise d’ailleurs dans le générique qu’il est seulement « inspiré d’une histoire vraie ». De plus, le film s’attache surtout à montrer le sensationnel et passe presque complètement sous silence les points essentiels du message de Fatima : la dévotion au Cœur Immaculé de Marie, la récitation quotidienne du chapelet, l’urgente nécessité de faire des sacrifices pour la conversion des pécheurs, ...

    Devant la situation préoccupante de notre pays, l’abbé Barnay, curé dans le diocèse de Belay-Ars, a lancé une neuvaine de messe pour la France le 1er jeudi de chaque mois. C’est bien volontiers que nous relayons son souhait de voir le plus grand nombre d’entre nous s’associer à cette démarche. Pour plus d’informations, voir la page :

    http://catholique-belley-ars.cef.fr/blog/2016/08/118442/

    http://www.fatima100.fr/lettres-de-liaison/238-les-demandes-de-notre-dame-a-fatima
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    Message par Claire Lun 17 Oct 2016 - 20:31

    Lettre de liaison n° 37 (13 octobre 2016)





    Nous voici désormais à un an du centenaire de la dernière apparition de Fatima. Le temps est donc désormais compté pour tenter d’ici là de satisfaire à toutes les demandes de Notre-Dame à Fatima.
    Ces demandes, qui ont été rappelées dans la précédente lettre de liaison, sont au nombre de cinq. Trois ont été exprimées au présent et nous concernent directement, à savoir : réciter son chapelet tous les jours, faire des sacrifices pour les pécheurs et ne plus offenser Notre-Seigneur. (Voir la lettre de liaison n° 36)
    Les deux autres, la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie et la communion réparatrice des premiers samedis du mois, ont d’abord été exprimées au futur. Mais désormais, ces dernières ne sont plus au futur, car depuis, Notre-Dame les a formellement exprimées.
    En effet, le 10 décembre 1925 à Pontevedra, elle confia à sœur Lucie : 
    Centenaire de Fatima Coeur_immaculVois, ma fille, mon Cœur entouré des épines que les hommes m’enfoncent à chaque instant, par leurs blasphèmes et leurs ingratitudes. 
    Toi, du moins, tâche de me consoler et dis que tous ceux qui, pendant cinq mois, le premier samedi, se confesseront, recevront la sainte Communion, réciteront un chapelet et me tiendront compagnie pendant quinze minutes, en méditant sur les quinze mystères du Rosaire en esprit de réparation, je promets de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour le salut de leur âme.

    Deux mois plus tard, le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus réitéra cette demande. Voici ce qu’écrivit sœur Lucie dans une lettre adressée à son premier confesseur, Monseigneur Pereira Lopes : « L’Enfant se tourna vers moi et me dit : "Et toi, as-tu révélé au monde ce que la Mère du Ciel t’a demandé ?" » Dans le dialogue qui suivit, l’Enfant-Jésus assouplit les conditions de la communion réparatrice, montrant ainsi combien Dieu tenait à cette dévotion. (Voir lettre de liaison n° 28 et fiche sur les premiers samedis du mois)

    À compter de cette époque, sœur Lucie fit tout ce qu’elle put pour propager la dévotion réparatrice et, régulièrement, elle tenta de convaincre ses supérieures, ses confesseurs ou les autorités religieuses. 

    Voici par exemple ce qu’elle écrivit à Monseigneur da Silva, l’évêque de Leiria, le 3 octobre 1928 :

    Le bon Dieu, dans son infinie miséricorde, se plaint de ne pouvoir supporter plus longtemps les offenses qui se commettent contre l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge. Il dit qu’à cause de ce péché, un grand nombre d’âmes tombent en enfer, et il promet de les sauver, dans la mesure où l’on pratiquera la dévotion suivante, avec l’intention de faire réparation au Cœur Immaculé de notre très Sainte Mère. [Suit la description des différents points de cette dévotion]

    Deux ans plus tard, sœur Lucie révéla une nouvelle demande du Ciel à propos des premiers samedis du mois. Le 29 mai 1930, elle écrivit à son confesseur, le père Gonzalvès :
    Il me semble que le bon Dieu, au fond de mon cœur, agit sur moi pour que je demande au Saint-Père l’approbation de la dévotion réparatrice, que Dieu lui-même et la Très Sainte Vierge ont daigné demander en 1925, pour, au moyen de cette petite dévotion, donner la grâce du pardon aux âmes qui ont eu le malheur d’offenser le Cœur Immaculé de Marie, la Très Sainte Vierge promettant aux âmes qui chercheront à lui faire réparation de cette manière, de les assister à l’heure de la mort, avec toutes les grâces nécessaires pour qu’elles se sauvent.

    Cette lettre est particulièrement importante, car elle précise quatre points essentiels de la dévotion réparatrice des premiers samedis du mois :

    • cette dévotion est demandée non seulement par Notre-Dame, mais aussi par Dieu Lui-même ;
    • Dieu souhaite qu’elle soit approuvée par le Saint-Père ;
    • elle a pour principal objectif d’obtenir la grâce du pardon pour les pécheurs ;
    • une grâce particulière sera accordée à tous ceux qui la pratiqueront : l’assistance de Notre-Dame au moment de la mort pour faire son salut.



    Concernant le deuxième point, sœur Lucie poursuivit en ajoutant une précision :
    Le bon Dieu promet de mettre fin à la persécution en Russie, si le Saint-Père daigne faire, et ordonne aux évêques du monde catholique de faire également, un acte solennel et public de réparation et de consécration de la Russie aux très Saints Cœurs de Jésus et de Marie, Sa Sainteté promettant, moyennant la fin de cette persécution, d’approuver et de recommander la pratique de la dévotion réparatrice, indiquée ci-dessus [la communion réparatrice des cinq premiers samedis du mois].

    Cette précision montre à quel point Dieu tient à cette dévotion, car Il promet la fin des persécutions de la Russie sur une simple promesse du Saint-Père de l’approuver. Le 12 juin, sœur Lucie écrivit à nouveau à son confesseur pour confirmer tous les demandes du Ciel, ceci en employant exactement les mêmes termes que ceux employés dans la lettre du 29 mai 1930. (Voir les deux lettres sur la page du site Deux lettres de sœur Lucie sur la dévotion au Cœur Immaculé de Marie)

    Dans ces deux lettres, la consécration de la Russie et l’approbation de la dévotion réparatrice sont liées, mais la chronologie de ces demandes montre que Dieu veut avant tout l’approbation par le Saint-Père de la dévotion réparatrice.

    • Le 13 juillet 1917, la Sainte Vierge annonce qu’elle viendra demander la consécration de la Russie à son Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois.
    • Le 10 décembre 1925, elle demande effectivement la communion réparatrice des premiers samedis du mois en précisant les conditions pour la faire.
    • Le 15 février 1926, l’Enfant-Jésus insiste pour que cette dévotion soit propagée.
    • Le 29 mai et le 12 juin 1930, sœur Lucie écrit à son confesseur pour lui dire que Dieu et Notre-Dame veulent que cette dévotion soit propagée et demandent qu’elle soit approuvée par le Saint-Père.


    Centenaire de Fatima Saint_pierre_de_rome
    L’arrêt des persécutions n’est qu’une grâce supplémentaire accordée par Dieu pour bien montrer l’ardent désir du Ciel de voir cette dévotion s’établir dans le monde et sa volonté qu’elle soit reconnue par le Saint-Siège.
    Notons bien que la demande adressée à sœur Lucie contient deux actions distinctes : répandre la dévotion réparatrice et la faire approuver par le Saint-Père. Or force est de constater qu’aucune des deux n’a été réalisée jusqu’à présent : d’une part, la dévotion réparatrice est toujours fort peu répandue dans les paroisses ; d’autre part le Saint-Père ne l’a à ce jour ni approuvée, ni recommandée.

    Ce deuxième point est très étonnant, car les persécutions en Russie ont en grande partie cessé. Dieu tient tellement à cette dévotion qu’Il n’a pas attendu la promesse du Saint-Père pour accorder cette grâce ! Pourtant le Saint-Siège n’a toujours pas donné son approbation. Il est vraiment triste de voir que cette demande, pourtant si facile à réaliser, n’est toujours pas satisfaite. Aussi, pendant l’année qui nous sépare du centenaire, est-il urgent de répondre à la demande exprimée par Notre-Dame. Œuvrons pour qu’elle soit réalisée d’ici le jour du centenaire de la dernière apparition de Fatima. Pour cela, nous devons nous mobiliser pour d’une part travailler à répandre autour de nous cette dévotion (en premier lieu dans notre paroisse), d’autre part agir à notre niveau pour faire parvenir une demande d’approbation vers les autorités religieuses, puis vers le Saint-Siège.

    Dans ce but, plusieurs personnes nous ont conseillé de fédérer tous les organismes qui souhaiteraient travailler à propager la dévotion au Cœur Immaculé de Marie en général et la communion réparatrice des premiers samedis du mois en particulier. 
    Trois organisations se sont à ce jour associées à cette initiative : la confrérie Notre-Dame de France, Ave Cordis et la Route de l’Europe chrétienne. (Pour plus de précisions, voir sur le site la page Partenaires)

    Aussi, pour nous aider à réaliser cet objectif, n’hésitez pas à nous indiquer des organismes ou mouvements qui accepteraient d’être partenaire pour agir avec nous selon leur charisme propre.

    Mais surtout pour répondre à l’appel de Notre-Dame, pratiquons et propageons la communion réparatrice des premiers samedis du mois.

    En union de prière dans le Cœur Immaculé de Marie.

    Yves de Lassus
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    Message par Claire Lun 17 Oct 2016 - 20:35

    RAPPEL :

    La dévotion consiste, durant cinq mois consécutifs, le premier samedi, à recevoir la sainte communion, à dire un chapelet et à tenir compagnie à Notre-Dame durant quinze minutes, en méditant les mystères du Rosaire, et à se confesser, avec la même intention. Cette confession peut être faite un autre jour.

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