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    Témoignage d'une vie transformée

    Claire
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    Témoignage d'une vie transformée Empty Témoignage d'une vie transformée

    Message par Claire Lun 30 Aoû 2010 - 23:39

    L’histoire d’une vie transformée, telle que racontée à un journaliste de Pouvoir de Changer.
    Naissance : Trang Bang, Vietnam du Sud, 1963Témoignage d'une vie transformée Kimphu10

    La photo est inoubliable : une petite fille, nue, tout vêtement brûlé par une bombe de napalm, qui court pour s’évader de son village en flammes, en criant de douleur, les bras étendus dans un geste de terreur.

    Pour beaucoup, cette photographie – lauréate d’un prix Pulitzer pour le photographe de l’Associated Press, Nick Ut – est devenue le symbole de la tragédie qu’était la guerre de Vietnam. Le village de Trang Bang, soupçonné d’héberger des soldats Viet Cong, s’est trouvée la cible d’une attaque aérienne le 8 juin 1972, attaque qui a laissé plusieurs victimes et a changé pour toujours la vie de cette petite fille.

    Bien qu’horriblement brûlée, Kim a survécu à cette épreuve. Nick Ut l’a pris avec lui en voiture pour l’amener d’urgence à l’hôpital. Kim a enduré 14 mois de réhabilitation pénible pour les brûlures de troisième degré qui couvraient plus de la moitié de son corps.

    En tant qu’adulte, Kim se verrait forcée d’abandonner l’école de médecine à cause d’un intérêt international renouvelé pour « ce symbole de la guerre du peuple. »
    En réponse à une demande qu’elle a déposée auprès du gouvernement vietnamien, elle a reçu la permission de quitter le pays pour poursuivre ces études à Cuba. C’est pendant son séjour là-bas qu’elle a fait la connaissance de son futur mari. Elle avait déjà décidé qu’elle ferait défection à l’Ouest. Ils ont reçu la permission de voyager pour leur lune de miel en 1972, et pendant un arrêt de ravitaillement de l’avion à l’aéroport de Gander en Terre-Neuve, au Canada, ils ont quitté l’avion pour demander asile.

    Même après l’établissement de Kim dans un nouveau pays avec sa jeune famille, son histoire se poursuit. Nous ignorons même aujourd’hui tous les détails de l’attaque sur le village de Kim : qui a commandé l’attaque et quels lieu ou groupe en étaient la cible. Cependant, personne ne peut nier que Kim en fut une des innocentes victimes. Aujourd’hui, elle fait appel à son histoire pour promouvoir la paix.

    En novembre 1997, Kim a été nommée ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture). Un peu plus tôt en 1997, la Fondation Kim Phuc a été lancée à Chicago pour aider les victimes de guerre.

    Ce qui est peut-être le plus surprenant chez Kim Phuc, c’est la paix qu’elle dégage. Elle ne souffre aucunement d’amertume ou de colère contre son gouvernement ou contre les responsables de la guerre. En fait, sa passion, c’est d’encourager la guérison et la paix.
    En 1996, elle a voyagé aux États-Unis pour rencontrer Nick Ut et les médecins qui l’avaient soignée à Saigon. Cette même année, à l’occasion du jour des Vétérans, Kim a adressé la foule au mémorial des vétérans du Vietnam à Washington, DC.
    Dans son message, elle a exprimé le besoin de guérison et de réconciliation pour tous ceux et celles qui avaient été marqués par cette guerre.

    Comment est-ce possible? Peut-être une meilleure question à poser est « Qui rend cela possible? » Et la réponse est Dieu.
    L’esprit doux de Kim et sa détermination paisible sont le fruit de sa relation avec son Père céleste, qui l’aime. Kim a découvert en Dieu celui qui pouvait compatir avec sa douleur et la guérir. Son corps porte encore les marques de son expérience brutale, mais elle est saine d’esprit.

    Souffrez-vous des séquelles d’expériences pénibles ? Aimeriez-vous inviter Dieu à vous guérir de ces effets néfastes qui vous semblent insurmontables ?
    Pourquoi ne pas inviter Dieu à régner sur votre vie, tout comme Kim l’a fait ?
    Vous n’avez qu’à vous retourner vers lui pour vous réconcilier avec lui et accueillir sa volonté pour votre vie.

    Vous pouvez exprimer ce désir en priant un peu comme ceci :

    « Seigneur Jésus, je veux te connaître et te suivre. Merci pour ta mort sur la croix pour mes péchés. Je t’ouvre tout grand mon cœur pour t’accueillir comme celui qui me délivre du mal et qui dirige dorénavant ma vie. Merci pour le pardon de tous mes péchés et pour le don gratuit de la vie éternelle. Viens diriger ma vie et faire de moi la personne que tu désires que je sois. Amen. » Le pouvoir de changer


    Article dans la Tribune de Genève

    Kim Phuc ou la puissance du pardon

    HISTOIRE | Kim Phuc doit sa notoriété à une photo prise en 1972 au Vietnam. A la tête de sa fondation, elle parcourt aujourd’hui le monde pour aider les enfants victimes de violences.

    JEAN-FRANCOIS VERDONNET


    Une petite fille hurlant de douleur sur une route du Sud-Vietnam: s’il ne fallait retenir de la guerre en Indochine qu’une seule photo, ce pourrait être celle-là. Elle a été prise le 8 juin 1972 par un jeune photographe, Nick Ut, de l’agence AP à Trang Bang, un village que bombardait au napalm l’aviation américaine.

    La petite fille se nomme Kim Phuc, et elle a 9 ans. Elle court sur le chemin, suivie de deux de ses cousins. Commence pour elle une longue enfilade d’épreuves. Dix-sept opérations chirurgicales l’attendent, quatorze mois d’hôpital. Le napalm a brûlé 65% de son corps. Autour d’elle, le malheur n’épargne personne. Elle perd deux petits cousins. L’un avait 3 ans, l’autre 9 mois.

    Pourtant, dit-elle, «ce n’était que le commencement». En 75, la famille abandonne le peu qu’elle possède. La maison est vendue, et le lopin de terre aussi. Le pire arrive lorsque le gouvernement engage Kim au service de sa propagande. Elle avait commencé des études de médecine. Le pouvoir communiste décide d’y mettre fin. La vie, se souvient-elle, n’était plus qu’«amertume, haine et colère». Elle avait 19 ans et voulait en finir.

    Pendant des années elle n’a eu de cesse que d’«échapper à une photo qui lui avait causé tant de mal». Elle séjourne à Cuba. Elle y reste six ans et s’y marie avec un compatriote, Toan. L’Histoire la rattrape en 1994 au Canada, où elle a trouvé refuge deux ans plus tôt. Elle croise à Toronto un journaliste britannique. L’article qu’il publie la relance sur les chemins de la notoriété.

    Invitée à Genève
    Elle n’oppose plus de résistance. «J’ai appris, reconnaît-elle, à contrôler mon image.» A l’utiliser aussi. Cette photo si lourde à assumer pouvait devenir un «cadeau utile».
    Sa vie a depuis longtemps changé de cours. Elle s’est convertie au christianisme, à la grande déception de ses parents, alors fidèles au syncrétisme du caodaïsme – «depuis quatre générations».
    Sa foi, en redonnant un sens à son existence, l’apaise et la porte.
    Elle appelle à la réconciliation. Elle apprend la puissance du pardon.
    «J’en viens à prier pour tous ceux qui m’ont fait du mal», explique-t-elle.
    Invitée à s’adresser à des vétérans américains, elle ouvre ses bras à un auditeur qui avait participé au bombardement de Trang Bang.
    La conversion a creusé chez elle le souci de l’autre. Elle prend la parole dans les écoles, elle donne de multiples conférences.

    En 1997, l’Unesco l’a nommée ambassadrice pour la paix. Elle sera ce soir à Genève l’invitée du Cercle diplomatique, qui la fera «membre d’honneur». Elle a surtout créé sa propre organisation, la Fondation Kim Phuc, qui vient en aide aux enfants victimes de la guerre et de la violence. Elle finance des projets d’écoles et d’hôpitaux sur presque tous les continents, en Ouganda, au Kenya, au Timor-Est, en Roumanie, au Tadjikistan. Elle parcourt le monde. «Je ne cours plus, dit-elle, je vole.»[/size]

    _________________
    Josy

      La date/heure actuelle est Ven 10 Mai 2024 - 21:24